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 Rigel ☆ The lonely star

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Rigel ☆ The lonely star Empty
MessageSujet: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyVen 21 Déc 2012 - 13:16

Rigel Alastair Izrail Stewart
❝ feat Luke Grimes ❞

#SUBJECT IDENTITY
TRAVELLER
(Chasseur d’aliens/Aventurier/Chanteur à ses heures)

NOM : Stewart
Prénom(s) : Rigel Alastair Izrail
Né le : 13.10.1988 (24 ans donc)
Sexe : Homme
Taille : 1m83
Cheveux : Châtains
Yeux : Marrons


Originaire de Charlestown, Kentucky, USA il était Chanteur professionnel et superstar avant le grand désastre actuellement en vadrouille, il tient le rôle de Chasseur d’aliens et aventurier ainsi que chanteur à ses heures perdues Assez débrouillard, il s'en sort plutôt bien dans ce chaos complet il peut s'estimer heureux d'être doué pour la survie, se battre que ce soit avec ses poings ou avec des armes) et rester discret malheureusement il est également maladroit en cas de gros stress, toujours en manque d’armes et trop méfiant ce qui n'est pas toujours simple à vivre au quotidien pour finir, il est plutôt travailleur, perfectionniste, patient, fidèle, battant, optimiste dans le fond et gentil au plus profond de lui-même de nature mais aussi sans pitié avec ses ennemis, rebelle, têtu, solitaire, culpabilise facilement, souffre encore légèrement d’ochlophobie et décalé, personne n'est parfait que voulez-vous !


MY STORY
all the things that make me who i am
Chapitre I : La musique comme fil de l’imagination.

Un air de guitare résonnait dans la pièce. Les enchaînements étaient maladroits mais cela ne faisait que quelques semaines qu’il avait commencé à apprendre. Pour ces quelques semaines, le petit garçon s’en sortait relativement bien. Les notes s’enchaînaient avec encore beaucoup de fautes ma le rythme était correct, les blanches et les noires étaient respectées. Les croches et double-croches étaient encore légèrement dures mais avec son métronome de mis en marche, il s’en sortait honorablement bien. Il suffisait juste qu’il parvienne à se concentrer suffisamment longtemps pour ressortir la véritable mélodie et non quelque chose qu’il improvisait au fil de ses fautes et de ses pensées à des milliers de kilomètres de sa chambre. Parce que oui, la principale raison de toutes ces erreurs était qu’il n’était pas concentré. Il réfléchissait, perdu dans son petit monde. Un monde qui ne pouvait appartenir qu’à son esprit.

Dans ce monde, il était un troubadour chargé d’apporter le bonheur par ses récits et sa musique. Dans son monde, il voyageait de royaume en royaume, redonnant le sourire aux personnes en ayant besoin. Dans son monde, tout était parfait. Ses parents ne se disputaient pas, au contraire, ils s’entendaient à la perfection. Son petit frère l’accompagnait partout et à eux deux, ils étaient les plus grands troubadours et aventuriers de tout l’univers. Un monde d’enfant. Une imagination d’enfant. Et pourtant des préoccupations bien plus sérieuse que ce qu’on pourrait croire. Il n’était pas idiot le petit, même si certaines personnes semblaient penser le contraire. Il n’avait juste pas envie de faire des efforts pour s’occuper de ce monde bien peu joyeux qu’était celui des adultes. Il préférait ses amis imaginaires, sa musique et son petit frère au reste. D’ailleurs, en parlant de petit frère... Ouvrant les yeux d’un coup, le petit garçon vit son cadet qui l’observait, depuis le pas de la porte de sa chambre. Un cadet qui avait les yeux rouges et les joues ruisselantes de larmes. Rigel sentit son cœur se serrer et laissa sa guitare de côté pour descendre de son lit et s’approcher de lui.

-Alioth ? Pourquoi tu pleures ?
-Papa et maman se disputent encore...


L’aîné ne répondit pas, préférant attirer son cher petit frère contre lui pour lui faire un gros câlin. Le plus jeune enfouit sa tête dans le tee-shirt de l’autre et continua à pleurer. Refermant les bras sur son adorable cadet, Rigel ferma les yeux, tentant de se faire le plus rassurant possible. Les disputent empoisonnaient la vie quotidienne et les deux garçons le subissaient. Lui faisait de son mieux pour faire oublier tout cela à son cadet mais c’était difficile, il en était tout particulièrement affecté... Surtout qu’il était déjà sûr et certain que, ce soir, la dispute était de sa faute. Il n’était pas un bon élève à l’école, il avait fréquemment des mauvaises notes et sa mère criait à chaque fois. En rentrant de l’école, il avait déposé son cahier sur la table et avait disparu dans sa chambre pour s’entraîner à la guitare. Non, il ne faisait même pas ses devoirs puisque, pour lui, le plus important était d’être le meilleur élève de son professeur de musique. C’était la seule chose importante à ses yeux et donc la seule chose pour laquelle il prenait la peine de travailler, la seule chose qu’il voulait faire à la perfection. Oui, à la perfection. Étrange venant de la part d’un bout de chou de sept ans, non ? Oui... Mais pour l’instant, la musique avait disparu de ses préoccupations puisque son petit Alioth était plus important que tout. Petit Alioth qui finit par se calmer, tout doucement... Et lorsque les pleurs cessèrent, les deux frères échangèrent un regard... Puis un sourire. L’aîné glissa une main dans les cheveux blonds de son cadet, le faisant bouder.

-T’sais Al, c’est pas ta faute s’ils se disputent.
-Je sais...
-Et puis ils t’aiment. C’est..
-RIGEL ! VIENS ICI TOUT DE SUITE !


Les deux garçons sursautèrent et l’aîné se mordit la lèvre, inquiet. Il se serait volontiers caché sous son lit pour ne pas avoir à rejoindre sa mère et son père mais cela ne servirait à rien. S’il se cachait, elle viendrait le chercher avec une bonne paire de claques en primes. Madame Stewart était peut-être de bonne famille, elle était cependant on ne peut plus stricte lorsque cela concernant l’éducation de ses enfants. Avec un petit soupir, le gamin décrocha son petit frère qui s’accrochait à lui et quitta sa chambre. Prendre la fuite ne menait à rien, il fallait qu’il fasse face. Quelque part, il était déjà plus mature que la plupart de ses petits camarades de classe. Alors il savait ce qu’il devait faire. Sur la pointe des pieds il gagna le salon, se tordant les mains. Espérant faire une entrée discrète, il longea le mur... Avant de s’arrêter en se rendant compte que sa mère le fixait. Il baissa alors les yeux et vint se positionner juste devant elle. Le silence tomba alors entre eux, puisqu’aucun des adultes ne prit la parole et que, pour sa part, il n’avait pas l’autorisation de les questionner. D’autant plus qu’il savait ce qu’on allait lui reprocher. Et, en effet, il finit par se retrouver avec son cahier sous le nez, un beau 0/10 trônant en haut de la page. D’un côté, le calcul mental qu’est-ce que cela ne servait à rien de son point de vue.

-C’est quoi ça ?
-Une mauvaise note ?
tenta-t-il.
-Exactement ! Une mauvaise note ! Encore une ! Qu’est-ce que tu fais en classe ? Qu’est-ce que tu fais à la maison ? Tu tiens à rester un nul toute ta vie ?
-Chérie, tu vas un peu trop loin...
-Laisse-moi parler toi. Quel est ton problème, Rigel ? Tu refuses de sortir de la maison, tu ne vas jamais vers les autres, tu ne joues pas avec tes camarades de classe, tu n’arrives à rien à l’école ! Quel est ton problème ??? Qu’est-ce que je dois faire pour que tu te bouges enfin ?


Il ne répondit pas, sentant les larmes remonter. Oui il était différent, il le savait bien. Il avait peur des autres, peur de se retrouver au milieu de plein de personnes. Il avait peur, tout simplement, raison pour laquelle il restait très solitaire, ne s’approchant pas de ses petits camarades. Et pourtant il en avait envie ! Mais sa peur était incontrôlable et à chaque fois qu’il tentait de faire un pas en avant, il se figeait. C’était infernal. Et pour l’école ? Il ne pouvait décemment pas avouer qu’il s’ennuyait en cours, que ce qu’on tentait de lui faire entrer dans le crâne était entré depuis déjà bien longtemps. Il n’était pas plus intelligent, il avait juste tout appris en autodidacte afin de pouvoir se débrouiller. Résultat, en classe, il rêvassait, il ne faisait attention à rien et se retrouvait avec des mauvaises notes alors qu’il savait déjà faire presque tout ce qu’on exigeait de lui. Mais comment l’avouer à sa mère ? Celle-ci ne le croirait pas, elle le prenait pour un idiot. Il avait le sentiment qu’elle ne l’aimait pas, parce qu’il n’était pas comme elle voulait qu’il soit. Et cela lui faisait mal.

Soudain, une main vint s’abattre brutalement sur sa joue droite. Par automatisme, il tourna la tête, écarquillant les yeux, ahuri. Qu’avait-il fait comme bêtise ? Attendait-elle une réponse ? Cessant de pleurer, il leva timidement les yeux vers sa mère. En effet, à voir la manière dont elle le regardait, elle attendait qu’il lui dise ce qu’elle devait faire. Il ne savait pas quoi lui répondre lui ! Alors il garda le silence et entama un mouvement de recul alors qu’elle s’apprêtait à recommencer. Sauf qu’elle n’en eut pas le temps, le père du petit garçon attrapa la main de sa femme, l’empêchant de réitérer son geste.

-Rigel, va dans ta chambre. Il faut qu’on parle, ta mère et moi.

Le petit ne demanda pas son reste et prit la fuite, purement et simplement. Il s’enfuit dans sa chambre et s’y enferma après avoir vérifié que son petit frère n’y était pas. Il se cacha dans son lit, sous sa couette, s’y roula en boule et cessa de bouger. Là, les larmes roulèrent sur ses joues. De son point de vue, la vie était injuste. Pourquoi devait-il être différent ? Parce qu’il devait se charger de son petit frère quand leurs parents étaient au travail ou étaient trop occupés à se disputer ? Parce qu’il était trop rêveur pour réellement s’attacher au monde réel ? Parce qu’il était trop mature pour prendre la peine de tout relativiser comme les enfants ? Qui sait ? Pour le moment, il ne voulait plus y songer. Alors installé bien au chaud dans son lit, il ferma les yeux et plongea dans son monde imaginaire. Une petite chanson sortit d’entre ses lèvres pour envahir la chambre multicolore, recréant cette atmosphère rassurante dans laquelle il tenait à rester... La musique était son monde, elle resterait son unique univers. Tout du monde, c’était là ce qu’il pensait.


Chapitre II : Une bonne nouvelle dans les ténèbres.

Les yeux dans le vide, tu fixes un point inconnu de tous, y compris de toi-même. Tes amis ont beau te secouer dans tous les sens, te traîner avec eux, tu n’es rien d’autre qu’une poupée de chiffon entre leurs mains. Tu n’es pas d’humeur à faire la fête avec eux. C’est pourtant le weekend, tu as toujours aimé les soirées de fête, tu es toujours de ceux qui mettent l’ambiance. Et pourtant tu ne veux pas. Pas ce soir. Et c’est ainsi depuis près d’un mois. Qu’a-t-il bien pu t’arriver pour que tu ais ainsi perdu goût à la fête, voir à la vie ? Ta mère est morte. Accident de voiture. Encore, si ce n’était que cela, tu en serais déjà un minimum remis. Tu es un battant, tu te sors de toutes les situations sans trop de problèmes. Sauf que cette fois ce n’est pas possible parce que la culpabilité te ronge l’esprit. C’est ce qui t’empêche de retrouver le sourire. C’est ce qui t’empêche de t’amuser. C’est ce qui t’empêche de profiter de la situation, tout simplement. Pauvre de toi...

Mais au fait, pourquoi culpabilises-tu ? Ce n’est pas ta faute si sa voiture est sortie de la route, ce n’est pas ta faute s’il pleuvait ce soir-là et qu’elle était sortie pour travailler. Que te reproches-tu ? Votre dispute. Vous avez eu une confrontation assez violente le jour de sa mort. Toi, adolescent s’étant affirmé avec le temps, tu avais décidé de ne plus la laisser diriger ta vie. Tu avais décidé de faire ce que tu voulais de ta vie. Mais avouer à ta mère que tu souhaites devenir musicien professionnel n’a, visiblement, pas été une bonne idée. Pas pour les claques que tu t’es pris. Tu lui as tenu tête, tu n’as pas cédé, il en était hors de question puisque, depuis toujours, tu sais ce que tu veux. Les insultes, tu n’en as pas grand chose à faire non plus, tu as l’habitude. Elle t’a toujours traité de tous les noms, un peu plus ou un peu moins, quelle importance ? Non, ce qui est ta faute, c’est cette manière dont tu l’as mise en colère, c’est cette manière dont tu l’as poussée à bout afin d’obtenir d’elle ce que tu voulais : qu’elle te traite d’incapable, qu’elle te renie et te laisse tomber du tout au tout. Elle était hors d’elle et c’est dans cet état d’esprit qu’elle a disparu. C’est dans cet état d’esprit qu’elle a eu son accident, qu’elle est morte. Et ton frère et ton père ne te le pardonnent pas. Tu n’es même pas certain qu’un jour ils te pardonneront cette révolte...

Tu culpabilises donc, malgré le réconfort de tes amis. Et cela les effraie réellement. Tu n’es pas du genre à déprimer pour un rien, tu n’es pas du genre à tomber dans la nostalgie. Au contraire, tu es de ceux qui font n’importe quoi à longueur de temps, tu es de ceux qui sautent partout et qui entraînent leurs amis avec eux. Ta phobie s’est nettement améliorée depuis que tu fais partie de ta bande d’amis. Tu as encore un peu de mal parfois mais tu fais des effort. C’est pour cela qu’ils sont parvenus à te trainer dans un bar pour essayer de te rendre le sourire. Mais pour le moment, cela n’a que bien peu d’effets. Ils s’en rendent bien compte. Mais ils n’abandonnent pas. Tu peux être sûr et certain d’une chose : tes amis sont là quand tu en as besoin. Toi le petit garçon solitaire, tu n’as peut-être que bien peu de vrais amis mais ceux-là, tu sais que tu pourras compter sur eux e toute circonstance. C’est rassurant de savoir que tu peux te reposer sur eux en cas de besoin. Même si tu ne le feras pas, tu portes toujours tout sur tes épaules et ce fardeau, tu ne le laisserais à personne.

-Rigel... Bon sang, secoue-toi un peu ! Tu ne vas déprimer pendant des années quand même ?!
-C’est ma faute...
-Non, c’est pas ta faute ! Qui a un micro, qu’on l’envoie un peu sur scène ?


Micro ? Scène ? Ces deux mots t’arrachent quelques instants de tes pensées. Tu n’as pas envie de chanter, tu n’es pas d’humeur. Et pourtant tu regardes les autres s’activer pour trouver l’objet de leur convoitise. Habituellement, tu es toujours plus que ravi de monter sur scène, surtout que tu connais bien ce petit bar, tu connais les habitués et tu sais qu’ils aiment t’entendre. Mais voilà un mois que tu ne fais plus entendre ta belle voix, cela fait un mois qu’on te réclame sans que tu cèdes. Sauf que ce soir, apparemment, les choses vont se dérouler autrement. En effet, on te tire de ton siège, on te pousse sur la scène et on te fourre le micro dans les mains. Tu restes alors sur place, ahuri. Tu ne sais plus quoi faire. Chanter ? Tu l’as dit, tu n’es pas d’humeur. Et pourtant, quand tu entends la musique commencer, tu fermes les yeux. Tu te concentres uniquement sur les sont, sur le rythme. Tu connais cette chanson, tu l’as apprises à force de l’écouter. Alors, au final... Tu te lances.


Finalement, tu y es parvenu. Ta voix résonne dans le bar, amplifiée par le micro que tu tiens entre tes mains. Ta voix est magnifique, tu la travailles depuis que tu es tout petit. Et tu n’as jamais pris de cours. C’est quelque chose que beaucoup de personnes admirent et ce qui t’a toujours poussé à aller de l’avant. Tu es heureux quand tu chantes et même dans ce contexte, un mince sourire est venu étirer tes lèvres. Des larmes sont venues couler le long de tes joues tandis que tu chantais mais rien n’est venu troubler ta voix. Rien qui ne soit pas contrôlé, consciemment ou non. Ta voix vibre, tu extériorises tout ce qui te torture dans une simple chanson. C’est profond, c’est sincère. C’est ce que tous aiment chez toi : cette manière dont tu parviens à faire passer des sentiments avec ta voix. Que ce soient tes propres chansons ou celles d’autres artistes, tu as ce don impossible à manquer.

Quand tout est fini, tu rouvres les yeux, souriant. Tu n’en as rien à faire de ces larmes qui roulent encore le long de tes joues, tout ce qui t’importe, ce sont ces sourires qui étirent les lèvres des personnes présentes. C’est tout ce dont tu as besoin pour être heureux : faire sourire les autres par tes chansons. Et tes amis qui t’applaudissent... Tu souris davantage et sourit d’autant plus. Ils te réclament un bis, tu refuses, encore un peu secoué de ta prestation, et préfères les rejoindre à leur table. Tiens, d’ailleurs, il y a avec eux quelqu’un que tu ne connais pas. Un adulte qui te regarde étrangement. Tu déglutis difficilement mais regagne ta place, essayant de l’ignorer. Peine perdu, apparemment il est là pour toi. Que te veut-il ? Un autographe ? Tu ne signes rien en étant sobre. Sors cette pensée de ta tête, sale garnement. Apparemment, tu retrouves ta bonne humeur.

-Écoute jeune homme. J’ai pas le temps de m’attarder mais ta voix est juste magnifique. Si tu as le temps, il faudrait que tu passes me voir avec un de tes parents, je suis sûr qu’on doit pouvoir faire quelque chose avec toi. Je t’assure. Rappelle-moi pour prendre rendez-vous. Je te laisse ma carte.

Tu n’as pas le temps d’en placer une qu’il te fourre une carte entre les mains et se sauve. Tu restes donc sur place, les yeux écarquillés de surprise. Qui était ce type ? Tu l’ignores. Alors tu baisses les yeux, observant le papier que tu as entre les mains. Le nom, tu ne le connais pas. Tu retournes la carte et reconnaît la maison. C’est une maison de production très connue dans le domaine de la musique ! C’est... Juste. Incompréhensible. Tu n’en crois pas tes yeux. Tu ne vois même pas tes amis qui essayent de te secouer. Tu ne vois rien du tout, tu es trop choqué. Toutes ces pensées qui se présentent à ton esprit te donnent le tournis. Que dois-tu penser de ce qu’il vient de se passer ? Tu l’ignores. Une migraine pointe tout doucement tandis que tu secoues la tête. La carte, tu la ranges dans ta poche et décides de l’oublier. Ce soir, tu retrouves ton sourire et tu comptes bien remercier la bande.


Chapitre III : Trois mois de prison pour avoir voulu faire justice.

Tu regardes ailleurs. Les flashs, les photos ne t’ont jamais rien fait mais là, tu aurais sérieusement préféré éviter. Tu n’as pas besoin d’un tel coup de publicité. Rais, la Superstar qui sort de trois longs mois de taule. Géniale l’image que tu donnes de toi, n’est-ce pas ? Trois mois passés en prison, un vrai calvaire pour toi. Et pourtant ce n’est pas ce fait qui te dérange le plus. Non, ce qui te dérange, c’est le fait que ce soit cette image de toi qui soit véhiculée. Tu n’es pourtant pas une mauvaise personne, au contraire, tu sais que tu as tendance à être facilement trop gentil. Pas cette fois et si tu n’as aucun regret, tu as honte que l’affaire se soit ébruitée. Bref, tu quittes la lumière des flashs pour t’engouffrer dans la voiture de ton agent sans avoir adressé le moindre mot aux journalistes. Du noir, de la tranquillité, enfin ! C’est tout ce que tu demandes sur le coup. Tu n’as vu aucun de tes amis sur place, ils ont tous préféré venir avant ta libération afin de fixer tes prochains jours de repos, histoire de passer du temps avec eux. Tu les aimes, tes amis. Ils te restent fidèles. Enfin, tu as développé une certaine méfiance mais cela te plait de savoir que, même célèbre, tu as toujours des personnes sur qui compter.

-Quelle destination, Monsieur Stewart ?
-Charlestown, chez mon père si possible...
-Ça roule !


Tu souris et t’enfonces dans le siège, espérant sans doute y disparaître. La prison ? Tu ne veux plus y songer, c’est fini. Et pourtant, si c’était à refaire, tu le referais volontiers, quitte à te prendre la perpétuité. Qu’as-tu donc fait pour t’y retrouver ? D’après les juges : tentative de meurtre avec préméditation. Oui, et alors ? Tu ne l’as pas nié, tu n’as pas voulu le nier. Tu as voulu tuer quelqu’un. L’idéal aurait été un multiple homicide mais tu n’as même pas été capable de terminer le premier alors... Tss. Tu aurais juste voulu mettre ta menace à exécution... Comment en es-tu arrivé là, toi qui est ordinairement un pur pacifiste ? Le désespoir te fait faire bien des choses. Oui, le désespoir. Pour la seconde fois de ton existence le destin a frappé ta famille. Et d’une manière qui t’affecte tout particulièrement. Cette fois, tu es coupable de ce qui est arrivé. Si tu n’avais pas emmené ton frère pour discuter, si tu l’avais empêché de boire, et tu aurais dû, ton frère n’avait que quinze ans, rien de tout cela ne serait arrivé. Si tu l’avais empêché de s’en aller, si tu avais évité les sujets qui fâchent... Ton petit frère chéri serait encore vivant à cette heure.

En y songeant à nouveau, tu sens la colère s’emparer à nouveau de toi. Non, ne plus y songer, il faut que tu te calmes. Mais tu as tellement la rage... Pourquoi ton frère est allé chercher des embrouilles avec des types plus vieux que lui ? Pourquoi ceux-ci l’ont massacré ainsi ? Pourquoi n’es-tu pas arrivé plus tôt, pourquoi as-tu été incapable de réagir plus vite ? Si tu avais pu faire quelque chose, ton cher petit frère serait sans doute encore en vie, il ne serait pas mort à l’hôpital, suite à ses blessures. Tu n’aurais pas été impuissant, à le regarder se vider de son sang. Tu aurais tant voulu pouvoir faire quelque chose mais tu n’en as pas été capable et cela te bouffe. Tu es incapable de faire quoi que ce soit. Impuissant, tu es impuissant. Tu ne sais que chanter et faire de la musique. Rien d’autre. Tu es un incapable, c’est ce que ta mère répétait et ce que toi, tu commences à te répéter en boucle. Toi qui a voulu faire payer cela aux responsables dans les règles de l’art : par un procès. Perdu pour toi. Tu ne l’as pas supporté. L’échec n’a jamais fait parti de tes options lorsque c’est quelque chose à quoi tu tiens, alors cette fois, tu as décidé de t’occuper de cette histoire de tes propres mains.

Qu’est-ce que toi, simple chanteur, tu pouvais faire ? Facile, qui a dit que tu ne savais pas te battre ? Oh, il y en a trop pour que tu comptes mais ceux qui le pensent ont tord. Tu sais manier les armes blanches comme à feux. Tu sais aussi utiliser tes poings, tu as appris afin de ne jamais laisser personne s’en prendre à toi ou à une personne à laquelle tu tiens. Ce qui ne t’a pas servi pour ton petit Alioth. Mais tes talents de combattant, tu les a mis à l’épreuve cette fois. Tu es allé trouvé l’un des responsables... Et tu l’as envoyé à l’hôpital. Quelques belles fractures plus blessures faites au couteau. Joyeux n’est-ce pas ? Oui, et il a eu de la chance car si ton père n’avait pas réagit au quart de tour, tu l’aurais purement et simplement tué. De ton point de vue, si la justice est impuissante, à toi de la rendre. C’est idiot, tu le sais n’est-ce pas ? Oui, bien sûr, mais cela fait tant de bien de pouvoir agir, au moins une fois dans ta vie. La colère et le désespoir te changent...

Tu secoues la tête, essayant de te changer les idées. C’est fini tout cela. C’est fini, c’est de l’histoire ancienne, tu dois passer à autre chose. Plus facile à dire qu’à faire. Tu regardes tes mains et les marques qui les parsèment. Tu fixes plus particulièrement ce crépuscule qui orne ta main gauche. Tatouage symbolisant la liberté. Si encore il n’y avait que celui-là... Tu n’es pas, tu n’es plus un sage garçon. Tu as changé. C’est malheureux à dire mais peut-être est-ce mieux ainsi. Un soupir s’échappe d’entre tes lèvres tandis que tu fermes les yeux. Plus jamais l’enfermement. Tu as hâte de retrouver ton studio d’enregistrement, tes partitions et... Olwen. Qui est-ce, celle-là ? Ta fiancée. Tu n’as peut-être pas encore vingt ans, c’est jeune, très jeune, trop jeune peut-être de l’avis de la plupart de tes connaissances mais la vie est trop précieuse pour perdre trop de temps. Un sourire mélancolique étire tes lèvres. Tu sais que tu vas un peu vite mais tu as peur de rater quelque chose. Ta mère, ton frère... Et tout ce qui te tombe aussi dessus au niveau sentimental. Ta vie est un véritable fouillis de sentiments contradictoires entremêlés. Quelle joie. Et tu préfères éviter de trop te prendre la tête avec toutes ces histoires. Tu aimes Olwen, elle supporte ton rythme de travail, tes absences et tes sautes d’humeur, c’est parfait non ? Même si... Es-tu certain de ce que tu fais ? N’y a-t-il qu’elle qui compte à tes yeux, qu’elle pour qui tu as des sentiments ? Tu ne veux pas y songer, tu ne veux pas te perdre à nouveau dans ces doutes, ces questions qui te torturent l’esprit depuis déjà quelques années. Plus de questions, point final. D’ailleurs tu n’as pas le temps d’approfondir tes réflexions que ton portable sonne, te faisant sursauter. Trois mois sans l’avoir sous la main, quel repos ! Mais là, tu vas devoir te réhabituer à l’entendre sonner à répétition. C’est ton producteur qui souhaite te joindre. Comme quoi, à peine sorti, il te tombe déjà dessus.

-Rigel !
-Monsieur Mills ?
-Ah, tu es enfin sorti. Il faut que tu passes aujourd’hui en studio.
-Quoi ? Oui mais non, pas aujourd’hui. J’ai autre chose de prévu.
-Écoute jeune homme, tu as perdu trois mois bêtement, il faut rattraper le retard.
-Bêtement ??? Non, pas bêtement. J’ai fait ce que j’avais à faire, point. Et si je dis que je ne viens pas aujourd’hui, je ne viendrai pas aujourd’hui. Il faut que j’aille voir quelques personnes et vous ne m’en empêcherez pas. Je serai sur place demain à la première heure mais pas avant. Est-ce que ça vous convient ?
-Pardon ?
-Excuses acceptées. À demain alors.


Sur ce tu raccroches. Comment envoyer balader ton producteur en quelques phrases. Il va être de très mauvaise humeur demain mais tu as l’habitude. Ce n’est pas comme si tu travaillais pour lui depuis tes seize ans. Tu lui dois beaucoup mais tu as aussi parfaitement conscience du fait qu’il dirige complètement ta vie depuis tout ce temps alors le remettre à sa place de temps en temps est indispensable. D’ailleurs, cela risque d’arriver de plus en plus souvent étant donné que tu t’es affermi en prison. Il est grand temps de prendre ta vie en mains. Et c’est bien ce que tu comptes faire. La voiture te conduit jusque chez toi où tu sais que tu vas retrouver les personnes à qui tu tiens, loin des caméras et autres. Derniers instants de repos avant de te perdre à nouveau dans le boulot...


Chapitre IV : Un sourire en appelle un autre.

Tu viens de quitter la scène, les joues rougies par l’effort que ça a été, le souffle encore un peu irrégulier. Tu entends encore la foule te rappeler et tu meurs d’envie d’y retourner, juste pour chanter encore et encore, jusqu’à t’en briser la voix. Tu aimes ton boulot, tu aimes être sur scène, tu adores voir toutes ces personnes présentes pour t’écouter, oublier leurs problèmes juste le temps d’une soirée. C’est ce que tu aimes plus que tout dans ton métier : tu les aides à penser à autre chose. Tu te stoppes quelques secondes, réfléchissant. Tu y retournes une dernière fois ? Non, ce ne serait pas sérieux, tu as déjà chanté deux chansons non prévues, une troisième ne serait pas raisonnable. Surtout que tu remontes sur scène demain soir, tu te dois donc d’économiser ta voix. Alors au final, tu disparais dans ta loge. Il faut que tu partes avant qu’il y ait trop de monde qui t’attende à la sortie. Oui, les bains de foule, ce n’est toujours pas ta tasse de thé. Les séances signatures d’autographes sont des épreuves que tu as du mal à supporter mais tu t’y obliges régulièrement. Ce soir, tu n’as pas à te forcer puisque tu as prévenu que tu rentrerais chez toi directement. Tu ne peux pas être absent trop longtemps.

Tes affaires sont rangées à la va-vite et tu files récupérer ta moto. Pas de convoi exceptionnel, tu préfères la discrétion. Tu es fort à ce petit jeu, te déguiser fait partie de tes activités préférées et lorsque tu sors en ville, tu ne te fais pas toujours repérer. Le trajet jusqu’à l’hôtel te fait un bien fou. L’air frais de cette nuit d’été te dégrise de ta soirée de chant, te remet les idées en place. Et tu as beau être bien concentré sur ta route, tu ne peux t’empêcher de laisser tes pensées divaguer. Tu as beau avoir l’image d’une personne joyeuse, optimiste, battante, ce n’est que Rais. Qui est Rais ? Toi, ta face publique. Mais Rigel est différent. Rais n’est qu’une façade, un masque sous lequel tu te caches depuis des années, depuis que tu t’es fait un nom dans la musique. Sa profondeur, sa manière de penser correspond à celle que tu avais lorsque tu étais adolescent, tu as tellement changé depuis que tu te demandes encore parfois comment tu peux entrer dans ce rôle qui ne te convient plus. C’est trop dur de te dire que tout va bien alors que ce n’est pas vrai. Tu considères avoir trop de poids sur les épaules et cela te pèse. Pour autant, qui d’autre le supporterait à ta place ? Personne, c’est ton rôle.

Après une bonne demi-heure de route, tu parviens à destination. Quelqu’un s’occupe de ta moto, si ce n’est pas la classe. Ton sac sur l’épaule, tu entres dans l’hôtel et fait une pause dans le hall. L’ascenseur ou les escaliers ? Hum... L’ascenseur, sinon tu risques de tomber d’épuisement. C’est déjà arrivé, tu te dépenses tellement lors de tes concerts. Alors tu t’engouffres dans l’ascenseur, appuie sur le numéro 10 et te laisse monter. Les étages défilent sous tes yeux, hypnotisant. Tu as bien envie de t’effondrer sur le sol et t’endormir là mais sachant que tu aurais des courbatures au réveil et que tu te ferais réveillé par la première personne entrant dans la boîte, il vaut mieux rentrer. Et puis, ton père t’attend. Oui, ton père, pas ta femme. Ta vie est compliquée, elle l’a toujours été et risque de l’être toujours. Les portent s’ouvrent, te réveillant un peu. Tu t’extirpes de là et fait quelques mètres sur le palier avant de t’arrêter devant ta porte. Numéro 1013. Ahah. Il te faut quelques secondes pour trouver tes clés, quelques autres pour ouvrir puis entrer en fermant derrière toi. Tu te fais le plus discret possible. Tes chiens, Humpty et Dumpty, lèvent la tête à ton arrivée mais retournent bien vite dans le monde des rêves. Tes chaussures sont abandonnées non loin de la porte, ton manteau et ton sac de même. Tout est noir dans l’appartement. Ils doivent dormir. Quoique...

Tu accordes une caresses aux chiens puis, sur la pointe des pieds, tu avances jusqu’au salon où il y a de la lumière. La télévision est allumée. Tu souris et vient voir qui est vautré sur le canapé. Ton père, comme tu t’y attendais. Et sur son ventre dort une petite fille qui te ressemble étrangement. Une mignonne petite fille de deux ans, qui bavouille un peu sur la chemise de son grand-père. Cette petite est ta fille : Alya. Ton petit ange, ton rayon de soleil. Attendri, tu les observes tous les deux quelques instants. Quel charmant tableau... Il ne manquerait plus qu’Olwen et ce serait parfait. Seulement, elle est occupée ailleurs, elle fait un stage et tu dois donc t’occuper de votre fille seul. Raison pour laquelle tu as mis ton père à contribution. S’il n’était pas là, tu ne saurais pas à qui confier ton amour de fillette lorsque tu dois faire tes concerts. Que ferais-tu sans ta famille ? Pas grand chose... Mais tu ne peux pas les laisser là. Tu prends donc la petite dans tes bras, essayant de ne pas la réveiller. Raté, elle papillonne des yeux et t’observe, le regard dans le vague.

-Papa ?
-Oui, c’est moi...
-Papi il fait dodo devant la télé...
-Héhé, je sais. Toi aussi. Rendors-toi ma chérie, il se fait tard.
-Oui... Bonne nuit papa... Je t’aime...
-Je t’aime aussi...


Elle se rendort dans tes bras tandis que ton sourire s’étire presque jusqu’aux oreilles. À tes yeux, cette petite est un amour. Elle t’aime, tu l’aimes, c’est juste... Magnifique. C’est dans ce genre de moments que tu te demandes comment ta mère pouvait te détester, te traiter de cette manière. Tu espères ne jamais le comprendre. D’une main, tu vas éteindre la télévision. Ton père ne bouge même pas, ce qui te fait légèrement rire. Il a le sommeil lourd, tu es certain de ne pas le réveiller en le secouant. Il est très sérieux dans le genre baby-sitter. Bref, tu amènes ta fille dans sa chambre et la couche dans son lit. Étant donné qu’elle est déjà en pyjama, tu la bordes correctement puis sors le plus discrètement possible. Une fois la porte fermée, tu vas chercher une couverture que tu viens placer sur ton père après avoir essuyé la bave de ta petite. Et voilà le travail. C’est à ton tour d’aller disparaître dans ta chambre. Tu ne t’embarrasses pas de grand chose, tu te glisses dans ton lit en sous-vêtements et c’est fini.

Tu aimerais bien t’endormir, par-contre. Mais non, il faut croire que la nuit est propice à la réflexion. En effet, tes pensées vont vers ta femme. Que fait-elle ? Pense-t-elle à votre magnifique petite Alya ? En temps normal, tu penserais oui. Seulement, tu as des doutes ces derniers temps... Elle a changé, tu ne comprends pas pourquoi. Changé dans sa manière de réfléchir, dans sa manière d’agir. Par moments, tu as du mal à le reconnaître, tu as tellement l’impression qu’elle te cache quelque chose de sérieux que c’en devient dérangeant. De plus, tu n’arrives pas à expliquer cette cicatrice que, depuis quelques temps, tu sens sur son crâne. Tu n’arrives pas à la voir mais tu la sens. Elle ne l’avait pas avant de changer, et elle est incapable de te dire d’où cela lui vient. Tu es inquiet, tu n’aimes pas ne pas comprendre. Mais depuis que tu as noté tout cela, votre couple est plus facilement en froid. Il n’y a pas de disputes, non, mais vous vous dévisagez durant de longues minutes sans dire un mot. Tu ne sais plus comment réagir avec elle et cela te torture. Tu n’as de cesse de te demander ce que tu as encore fait de mal...

Un poids vient s’installer sur ton ventre, te faisant sursauter. Chester, un chaton de quelques mois vient s’installer sur toi, ce qui te fait sourire. Deux chiens et un chat, tu vas finir par devenir soigneur d’animaux ! Tu aurais aimé, tu aimes les bêtes et celles-ci te le rendent bien. Enfin, sauf ce satané chaton qui semble avoir décidé de te prendre pour une proie mais cela t’amuse. Tu laisses tes réflexions de côté et glisse tes doigts dans le doux pelage du félin. Il a raison, il est grand temps pour toi de dormir, tu y réfléchiras lorsqu’il sera temps. Tes yeux se ferment donc et, rapidement, tu glisses au royaume des rêves...


Chapitre V : Délit de fuite.

Les yeux écarquillés, tu restes figé sur place, trop ahuri pour réagir. Le carrelage est petit à petit recouvert d’un liquide rouge qui n’aurait jamais dû être là. L’odeur du fer se fait sentir, de plus en plus présente, de plus en plus insistante. L’odeur du sang. Le corps est étalé sur le sol, le sang coulant à flots de sa boîte crânienne ouverte. Pour ne pas dire que l’avant a explosé. D’un côté, tirer une balle en pleine tête, de face, il n’y a pas plus efficace pour détruire ces os. Le cadavre gis donc au sol, quasiment à tes pieds, et toi tu ne bouges pas, bien trop terrifié par ce qu’il vient de se passer. Les secondes s’écoulent au rythme du sang qui s’échappe de l’affreuse blessure. Le sang et tout ce qui était contenu dans ce qui a volé en éclat. Tes chiens gémissent, n’osant pas s’approcher. Et toi tu regardes le carnage. Tu regardes ce pistolet entre tes mains. Tu regardes à nouveau le cadavre. Tu as tiré. Une seule fois. À bout portant. Il s’est effondré. Il est mort. Tu n’as pas besoin de vérifier, tu le sais. Tu as abattu un homme de sang-froid. Et pas n’importe quel homme. Des larmes font surface mais tu secoues la tête, refusant de te laisser aller au désespoir.

Finalement, que fais-tu ? Tu ranges ton arme à sa place, à l’arrière de ton pantalon, et te laisse tomber dans la flaque de sang. Tes genoux font un "floc" répugnant lorsqu’ils touchent le sol. Qui est cet homme ? Tu le sais parfaitement bien. Tu sais qui il est. Le même sang coule dans vos veines. C’est ton père que tu viens d’abattre. Non, pas ton père, ce n’est plus ton père. Si c’était vraiment lui, jamais tu n’aurais tiré. Mais avec ses propos, le débarquement des aliens, les changements, tout... Tu as compris pourquoi lui aussi avait changé. Tu as tout compris et tu as pris peur pour Alya et Hedley. Oui, un petit garçon est venu rejoindre la famille. Le petit a six mois maintenant, sa sœur trois ans. Et tu ne supportes pas qu’on puisse les menacer. Tu avais ton arme sur toi, tu venais juste de la vérifier. Tu l’as écouté, puis tu as tiré. Si ton père est mort lors de l’implantation, à quoi bon retenir tes coups ? Il n’empêche que tu te sens mal. Tu a l’impression que ton cœur t’est arraché... Il était le dernier membre de ta famille et tu l’as achevé toi-même... Quel fils es-tu ? C’est tellement horrible ce que tu viens de faire...

Mais sur le moment, tu ne t’en rends pas spécialement compte. Tu es dans une espèce d’état second, tu ne réalises pas encore l’ampleur de ce qu’il vient de se passer. Une chose est importante à tes yeux : vérifier un détail. Un stupide détail. Alors tu glisses une main dans les cheveux dégoulinant de sang de ton père, à la recherche d’un indice, de quelque chose... D’une cicatrice. Une cicatrices que tu connais chez Olwen mais pas chez ton père. Et ils ont la même. Exactement la même. Tu te relèves alors brusquement en essuyant tes mains sur ton pantalon. Tu as compris. Tu as enfin compris ce qui n’allait pas. Et la conclusion te fait peur. Voilà quelques années que ta femme est dirigée par les aliens. Et tu as vécu avec... Ça. Et Hedley ? Non, ce petit est ton fils, point. Tu jettes un dernier regard au cadavre qui gis dans son propre sang puis tu te détournes. Tes chiens semblent terrorisés.

-Humpty, Dumpty, dehors ! Tout de suite !

Les animaux s’exécutent et sortent. Pour ta part, tu files dans les chambres. Tu avais prévu de fuir avec ta famille mais ce n’est plus possible. Olwen est des leurs, les enfants ne doivent pas tomber entre ses mains. C’est cette idée qui t’effraye : qu’on touche à tes enfants. Tu refuses de voir tes petits t’être arrachés. Alors tu récupères le strict nécessaire : des vêtements, de la nourriture, beaucoup de nourriture, des armes, des munitions, une lampe torche avec quelques piles de rechange, un briquet... Et c’est à peu près tout ce que tu embarques. Non, tu attrapes Chester par la peau du cou et le place sur tes épaules. Voilà, le félin ne bougera pas de là, tu le sais. Tu prends aussi le porte-bébé puis file. Les enfants t’attendent dans la voiture, tu fais monter les chiens dans le coffre, tu y ajoutes tes affaires puis tu pars, démarrant au quart de tour. Pas de regret, tu dois prendre la fuite. Tu dois les protéger. Mais comment, toi qui vois tous les tiens mourir ? Tu l’ignores, mais tu y parviendras. À quoi va ressembler la Terre ? Tu l’ignores... Voilà tout de même peu de temps que les aliens se sont manifestés et tout commence déjà à être détruit... C’est désolant...

-Papa.. J’ai peur... Et elle est où maman ?
-Elle... Elle est loin... Très loin... Donc elle ne pouvait pas venir avec nous. Mais ne t’en fait pas ma chérie, ça va aller... Ça va aller...


Qui essayes-tu de convaincre ainsi ? Ta fille ou toi-même ? Les deux sans doute. Tu as peur, toi aussi... Tu as peur de ce qu’il va se passer. Tu as peur de te retrouver une nouvelle fois impuissant. Dire que tu ne peux plus faire confiance à personne... Tu es seul, Rigel. Seul, c’est à toi de te prendre en main cette fois. Tu n’as pas le droit à l’erreur, tu le sais parfaitement bien, alors montre-toi à la hauteur. Tu n’as pas le choix, c’est ce que tu vas faire. Tu vas prendre la fuite, mais pas sur les routes. Plus tu seras visible, plus il sera facile de vous trouver, il faut donc se cacher. Tu n’aimes pas cette idée, tu préfèrerais faire face la tête haute mais comme tu n’as aucune chance, à quoi bon ? Tu sais ce qu’il te reste à faire... Et tu le fais, tout simplement. Advienne que pourra, en espérant qu’avec deux enfants en bas-âge, la vie ne deviennent pas trop compliquée... Et, surtout, qu’ils y survivent...


Chapitre VI : L’errance.

La porte te résiste. Tu retiens un soupir et donne un grand coup de pied au niveau de la poignée. Celle-ci explose et la porte s’ouvre. Pas trop tôt, voilà bien cinq minutes que tu es dessus. Tu aurais pu utiliser ton fusil plutôt que défoncer la porte d’un coup de pied. Tu aurais pu, mais cela aurait été un gaspillage de munitions. Tu n’en as pas à foison donc autant les économiser. Dumpty te précède à l’intérieur de la baraque, tu souris et le laisse faire. S’il y a de la nourriture ici, il la dénichera. Pour ta part, tu cherches à savoir si tu ne pourrais pas refaire tes réserves de munitions. Tu manques de balles, et ce dans plusieurs calibres. Une chance que les américains aiment les armes à feu, cela te permet de trouver fréquemment de quoi recharger les tiennes quand tu t’incrustes dans une maison. Tu voles ? Où est le mal, puisque tout ceci est à l’abandon ? Il n’y a pas de soucis, autant que tout cela serve à quelque chose. Alors tu ne te gênes pas. Bon sang, qu’est-ce que tu peux avoir changé en quelques mois... Toi qui n’aurais jamais osé t’incruster chez quelqu’un sans son autorisation...

Tu explores la maison, grimpant à l’étage. Les chambres... Des lits... Voilà un moment que tu n’as pas eu une bonne nuit de sommeil. Cinq mois. Tu ne dors plus, ou très peu. Juste des micro-siestes d’une ou deux heures, jamais plus. Tu ne peux pas te permettre de te faire piéger. Tu t’y refuses. Mais sur le coup, tu ne peux pas t’empêcher de te laisser tomber sur un matelas. Un nuage de poussière s’envole, s’incruste dans tes bronches et tu tousses. Mauvaise idée. Très mauvaise idée de te laisser tomber sur le lit. Tu le savait pourtant, mais tu n’en as pas tenu compte, voilà le résultat. Magnifique. Pathétique. Il est beau le chasseur d’aliens que tu es, franchement. Souriant tout de même, tu t'assois sur le matelas. Ah la la. Il y a des jours où tu ferais mieux de rester dans les bois plutôt que de retourner aux débris de civilisation qui existent encore par-ci par-là. Ne crois-tu pas que tu as assez joué pour la soirée ? Si, peut-être. Il est grand temps de te remettre au boulot.

Tu fouilles donc la chambre de fond en comble, à la recherche de ce qui pourrait t’être utile. Malheureusement, il n’y a pas grand chose que tu puisses emporter avec toi. Ton sac-à-dos est limité et tu dois garder de la place pour laisser Chester y entrer. Oui, ton chat est toujours là, avec toi. Pour l’heure il vadrouille mais tu sais que dès que tu sortiras du bâtiment, il reviendra vers toi. C’est toujours ainsi, il se débrouille pour se nourrir, il revient vers toi pour les câlins et être au chaud. Et toi tu as un peu de compagnie, avec lui et Dumpty. Chacun a ses avantages. Puisque tu ne trouves rien d’intéressant, tu changes de pièce, déambulant dans tous les recoins. Tu vas jeter un coup d'œil à une petite salle de bain située à l’étage. Tu jettes un coup d'œil au placard que tu vides. Qu’y a-t-il d’intéressant ? Des bandages, tu les gardes. De l’alcool à 90°, idem. De l’aspirine et des anti-douleurs aussi. Le reste, tu préfères le laisser. Il faudrait que tu te trouves du fil chirurgical, tu n’en as plus beaucoup. Voilà, tu sais où aller la prochaine fois : dans un hôpital. Tu es certain de trouver cela. Tant que tu y es, tu en profites pour te raser, histoire de ne pas ressembler à un homme des cavernes. Petite... Manie. Bien, parfait à présent.

Tu fourres ce qui t’es utile dans ton sac, entre les armes avec tes autres affaires puis tu sors. Tu comptes bien regagner l’étage inférieur mais, sans trop savoir pourquoi, tu fais un détour par une des autres chambres. Il y a des jouets partout, un lit avec une barrière, les murs sont peints en bleu et il y a des traces de crayons de couleur un peu partout sur les bas des murs. Une chambre d’enfant. Ton cœur se serre à cette pensée. Enfant... Où sont les tiens ? Tu l’ignores... Tu espères qu’ils vont bien, que la cohorte veille bien sur eux... Tu espères que Humpty est sage et surveille tes deux amours... Tu as honte de ton comportement... Tu as honte de ne pas les avoir gardé avec toi, mais avais-tu réellement le choix ? Ils étaient trop petits pour continuer à vivre de cette manière ! Hedley était malade ! Rien de bien grave mais il l’était quand même et tu ne savais pas comment le soigner ! Alors quand tu as croisé la route de soldats de la cohorte, après être sûr et certain qu’il s’agissait bien d’eux, tu leur as confié ta fille et ton fils. Cela t’a brisé le cœur mais tu sais que tu as fait ce qu’il fallait. Humpty veille sur eux, tu fais confiance à ton chien pour ne pas les lâcher du regard. Et pourquoi n’es-tu pas resté ? Tu ne pouvais pas. En quatre longs mois d’errance, tu as récupéré ton ochlophobie. Tu ne peux pas te retrouver dans un espace où il y a trop de monde, alors gagner la cohorte c’est impossible. Tu es condamné à rester seul. Enfin, tant que tes enfants sont sains et saufs, tu ne demandes rien d’autre.

Tu secoues la tête et décides de te bouger de là. Dumpty t’attend en bas, tu en es sûr. Et en effet, il est assis et te fixe. Tu souris et pose une main sur sa tête. Il comprend le message et part donc dans la maison, toi sur sa trace. Il s’arrête dans la cuisine, devant un placard. Une nouvelle caresse et tu le pousses doucement pour chercher quelque chose d’intéressant. La viande, c’est mort. Les oeufs aussi. Par contre, les trucs en boîte ou autres comme les pâtes sont mangeables longtemps après, tu peux donc les emporter si jamais, un de ces jours, tu n’as rien d’autre à avaler. Tu fourres ce qui t’intéresse dans ton sac puis attire le chien à toi, le papouillant un peu. Celui-ci agite la queue, visiblement ravi.

-C’est bien mon grand ! Allez, on repart maintenant.

Tu te relèves et prends le chemin de la sortie. Il t’emboîte le pas. Bon chien. Tu fais tout de même attention en te retrouvant à découvert. Tu observes de tous les côtés avant de mettre le nez dehors. C’est la présence de Chester qui te convainc de sortir. Il est intelligent ce chat, il disparaît dès qu’il y a quelqu’un d’autre que toi dans les parages. Tu sors donc et t’empares du félin qui vient se frotter à tes jambes en ronronnant. Tu l’installes sur tes épaules mais il disparaît bien vite dans ton sac que tu refermes en partie sur lui. Ah la la, Monsieur a la flemme de marcher de ses propres pattes. Sale bête. Mais tu souris tout de même et reprend ta route. Pas de temps de pause, pas de répit. Il te faut gagner une zone plus tranquille, loin des Hosts pour pouvoir te détendre. Lorsque ce sera bon, tu te reposeras. Mais la marche sera longue... Très longue... Donc autant ne pas traîner. En route, tu pourras continuer à réfléchir à un moyen d’améliorer ta technique pour repérer les Hosts... Humpty et Dumpty repèrent leurs communications, Chester aussi, bien que ce soit moins net. Tu sais aussi où trouver la cicatrice caractéristique mais il doit bien y avoir autre chose, non ? C’est ce que tu tentes de découvrir, au fil de tes errances... Et celles-ci ne sont pas finies...


BEHIND THE CHARACTER
the real "me"
Yo tout le monde ! J’suis Tatsuki, je suis actuellement étudiante en biologie (ou biochimie, ça dépend du point de vue). J’ai 20 ans (et toute mes dents, histoire de faire une rime), je rp depuis... 5 ans. Le temps passe vite. O_O D’où je connais Invaders ? Bah, les admins ont fait leur pub, tout simplement ! ;) Et j’ai suivi tout ça depuis PRD, évidemment. Bien, j’aurais été ravie de papoter un peu plus sur moi mais j’ai une fiche à faire alors au boulot ! Je vous n’aime les gens ! ♥


Dernière édition par Rigel A.I. Stewart le Dim 23 Déc 2012 - 18:59, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyVen 21 Déc 2012 - 13:50

Rigel on t'aaaaaaaaaaaaaaaaaime ! :love2:
haha, bonne chance pour ta fiche beau brun !
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyVen 21 Déc 2012 - 14:14

Merchiiiiiiii !!! :brille:
Tori... :love2:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyVen 21 Déc 2012 - 14:15

*se prépare mentalement à lire la fiche :huhu: *
Si t'as des questions itout, on est là :pervers:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyVen 21 Déc 2012 - 14:17

Héhé. 8)
Je sais et je n'hésiterai pas !!! :brille: Merci ! :brille:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyVen 21 Déc 2012 - 14:42

/me guette la fiche du scroll sans fin.... @w@

Welcome !! :heart: bon courage pour ta fiche ! tu sais déjà pour la FAQ alors je t'épargne le speech de base mais si t'as une autre question n'hésite pas ! :pervers:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyVen 21 Déc 2012 - 15:42

Bienvenue sur le forum :)
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyVen 21 Déc 2012 - 15:43


Bon il va falloir qu'on organise nos emplois du temps les filles, parce que les mecs seksy ont envahi le forum :wouhou:

BIENVENUE :brille:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyVen 21 Déc 2012 - 16:24

Aaron ~> Oui, guette. ^^' Mais comme ce ne sera pas toi qui me validera...
Et oui, si j'ai une autre question, je n'hésiterai pas ! :D

Angel ~> Merci ! :)

Cassandra ~> xD Merciii ! :brille:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptySam 22 Déc 2012 - 8:26

*regarde le nombre de chapitres*

AZY MAIS Y'EN A MOINS QUE D'HAB :love2: merci ;a; :lit:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptySam 22 Déc 2012 - 10:23

Heu... Oui ? xD
C'est pas pour te décourager mais j'avais fait que 5 chapitres pour Kenya et 4 pour Zak... Mais j'avoue, Celian en avait 8, lui. :hm:
*sort vite et loin*
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptySam 22 Déc 2012 - 10:31

Bouhouhouhou i'm gonna die TT
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptySam 22 Déc 2012 - 10:32

^^' Si je veux être relativement complète, je peux pas faire moins. Désolé... :carton:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptySam 22 Déc 2012 - 10:40

T'as de la chance de faire des persos géniaux parce que sinon je te bouderai :nop:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptySam 22 Déc 2012 - 11:55

Moi z'ai hâte de lire :love2: :shock:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptySam 22 Déc 2012 - 12:05

Han, z'allez me mettre la pression !!! :carton:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptySam 22 Déc 2012 - 17:20

ouuuuh, ta fiche sera longue :love2:
J'ai hâte de lire ça, Ringuette (oui, je trouve encore des surnoms :nop:)
Fighting pour ta fiche en tout cas!
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptySam 22 Déc 2012 - 17:22

... Riguette ??? :nop: Pour un surnom, on utilise le nom de scène de Rigel : Rais. :nop: D'abord. :nop:
*sort vite et loin*

Merchiiii Fanta !!! :brille:
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyDim 23 Déc 2012 - 19:30

Je te félicite, c'était moins long que d'hab' What a Face Tu sais ce que je pense de tes fiches :bave:

TU ES VALIDÉ(E)
Félicitation et bienvenue sur Invaders !
Maintenant que ta fiche a été validée, le staff va se charger de te donner ta couleur et ton rang. Ton avatar sera recensé dans les plus bref délais. A présent tu peux t'occuper de ta fiche de liens ici et de ton almanach des rp ici. Pour toute question le staff est à ta disposition par mp ou sur la box si l'un de nous est connecté.

On te souhaite un bon amusement sur le forum ! À très bientôt ! ♥️
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MessageSujet: Re: Rigel ☆ The lonely star   Rigel ☆ The lonely star EmptyDim 23 Déc 2012 - 19:43

Haaan !!! :brille: Je suis ravie que ça te plaise !!! :aah:
Et c'était moins long parce que tu l'as lue en plusieurs fois. xD

Merciiiiii !!! :calin:
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Rigel ☆ The lonely star

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