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 ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)

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▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) Empty
MessageSujet: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyLun 11 Mar 2013 - 19:33

CAEL BYRNE
❝ feat RICHARD MADDEN ❞

#SUBJECT IDENTITY
CIVILIAN

NOM : Byrne, pas très américain je vous l'accorde ! Et pour cause, des parents irlandais laissent bien des traces derrières eux. S'il avait seulement fallu que le nom de famille, mon prénom aussi a été touché par la folie verte.
Prénom(s) : premier né, j'ai eu droit à Cael. Sa signification ? Peu folichonne à vrai dire, ni force, ni honneur, ni bonté d'âme, si je vous dis "mince" ? Oui hein. Ceci étant, heureusement qu'il sonne plutôt bien.
Né le : 16.01.1988
Sexe : H
Taille : 1m78
Cheveux : bruns tirant vers le roux. Mais, globalement, bruns.
Yeux : du plus loin que je me souvienne, ils sont bleus.


Originaire de Dublin en Irlande il était étudiant en botanique avant le grand désastre actuellement dans la cohorte, il tient le rôle de quelque chose de peu fixe dirons-nous. Cael essaie de se rendre le plus utile possible au sein de la cohorte, que ce soit de s'improviser professeur, tenter de chercher de la nourriture ou même réparer des objets foutus, même si ce n'est pas forcément un domaine dans lequel il excelle, tant qu'il peut bouger un peu, tout lui va. Assez débrouillard, il s'en sort plutôt bien dans ce chaos complet il peut s'estimer heureux d'être doué pour son sens de l'orientation, avoir un bon feeling avec les enfants, reconnaitre facilement les plantes, relativiser en tout cas. malheureusement il est également nul en cuisine, catastrophique pour soigner les plaies ou autres blessures importantes, et bien inutile dans le domaine de la mécanique ce qui n'est pas toujours simple à vivre au quotidien pour finir, il est plutôt franc, fidèle, idéaliste, observateur, perfectionniste, expressif, souriant de nature mais aussi borné, colérique, sans gêne, défaitiste selon le cas, rancunier, impatient, personne n'est parfait que voulez-vous !


MY STORY
all the things that make me who i am

nevan et cael, 13 et 15 ans
« Abbott, tu l'touche pas. » Adrénaline, boule de ventre dans l'estomac, un peu de rage interne aussi. Seul contre tous, ou plutôt, petit duo d'irlandais contre le vaste monde américain qui nous entoure. Face à mon jeune frère, mes bras dans les airs, il préfère à se cacher derrière mon dos, les yeux brouillés à ce que je peux le voir, par des larmes. Je ne m'entends pas souvent très bien avec Nevan, mais, il reste mon sang, et je ne peux m'empêcher d'avoir envie de vomir en entendant les railleries des autres. Il est pas très fort, c'est pas sa faute, c'est ainsi, c'est tout. Surement trop couvé par maman contrairement à moi, je ne saurais trop le dire. Malgré tout, depuis que nous avons déménagés, rien n'est réellement similaire. Se faire une place dans le lac aux requins, et le pire de tous, c'est lui. James Abbott, brun aux yeux verts, je sais qu'il a sa petite bande - avec ses groupies qui plus est -, si au départ, ils voulaient à s'attaquer à mon cas, j'ai mordu, directement. Mais Nevan tombe, se laisse marcher dessus, et ça, je n'aime pas. Je suis le seul à pouvoir lui dire qui il est, pas eux. « Sinon quoi Cael ? Tu vas m'faire quoi ? » Ricanement de hyène digne d'un film d'animation, le reste en suit. Ils sont quatre je crois, et pour la première fois depuis longtemps, mon coeur s'emballe, bien vite. Feignant un sourire ô combien effronté, j'attrape seulement derrière moi le poignet de mon frère que je serre d'un coup, pour témoigner de ma présence et que rien ne va lui servir de trembler comme une feuille. « Premièrement, je vais t'apprendre à la boucler. Parce que tu veux savoir quoi ? Tu sens l'fennec, mec, un petit chewing-gum de ta blonde à côté te ferait pas de mal. T'as dû en tuer beaucoup des gens, sérieusement, ça devrait être interdit. » Mes dents ne faisant que se montrer un peu plus, j'entends le gloussement d'une de ses fans. Oh oui, comme quoi, la situation peut vite tourner au massacre. Virer rouge ? Bien évidemment, non sans en douter il va faire de ma tête une grosse bouillie visqueuse. Du sang, du cerveau, de la peau et surement les yeux baignant dedans, charmant tableau mais que je suis prêt à peindre. « Et deuxièmement, la politesse. Ta mère t'as jamais appris à dire bonjour ? Tu m'étonnes que tu t'attaques à plus jeune que toi, y'a qu'les crétins qui changent pas d'avis. J'plains ta génitrice. » Cael, c'est pas bon, Cael ça va pas être beau. Comme je le sentais, il ne peut rien dire, parce que je viens de briser ses paroles légendaires, ses insultes en tout genre. Il a un an de plus que moi, il ne me fait pas peur, pas plus que cela, ou du moins, pas autant que j'ose à l'espérer. Relâchant mon étreinte sur Nevan, je lance seulement ma tête dans les airs pour lui dire de filer. Ce n'est qu'une seconde après que je vois l'ombre de James s’agrandir, lourdement, avec une telle violence qu'un rire m'échappe des lèvres. Et le plus simple et radicale, reste de filer. Je n'ai pas une grande carrure, je ne suis pas un footballeur professionnel et encore moins un bon catcheur. Digne d'un bâton de bois, il risque de me casser en deux. Mes jambes filent d'un coup sec, et je peux le sentir me courir après. Je ne sais combien de temps cette petite course a pu durer, une minute au grand maximum. James qui pourtant n'a pas la dégaine de la brute de service, se voit sous un nouveau jour quand on ose lui dire des vérités qu'il n'aime pas à entendre - concernant son haleine, ce n'est pas une bêtise, loin de là, franchise est mon maître mot ! A mon plus grand malheur, je ne suis pas connu dans ma famille comme étant du genre à faire dans la dentelle. Moi, lui, le sol, le bitume qui me fait couper ma respiration l'espace d'un instant. Et flûte. « Les irlandais c'est lâche ? T'es mort. MORT. » « Ouais, c'est ça ! T'auras pas le temps de dire ouf que t'auras les tripes à l'air. » Deux enfants ? Deux garçons qui entrent dans l'adolescence, ce sont seulement des insultes et des menaces inutiles, qui permettent de se défouler. Son poing s'écrase dans mon estomac, comme je peux, je tente de me débattre, de tourner la situation à mon avantage. En haut, en bas, en bas, en haut, la foule se sent attirée par notre petite bagarre de collégiens. Je les entends gueuler et certains même faire des paris. Une éternité à laisser mes mains parler à la place de mes mots. Des injures lancées à tout va, et si je saigne du nez et que je sens que je vais lui dégobiller dessus, James n'est pas trop mal comme gueule cassée. Je crois que ses lèvres vont gonfler, et qu'il va avoir des bosses partout. Au moins, je pourrais me vanter d'avoir eu la chance de lui refiler des souvenirs de ma terre natale, de notre terre. Une main, si ce n'est des mains nous agrippent pour nous séparer. Nous sommes dégoutants, crades en bien des points et j'imagine à l'avance le visage dépité de ma mère. « C'est lui qui m'a attaqué ! » Mon regard se met à combattre le sien, le surveillant n'a pas le temps de dire quelque chose que je hurle. « LAVETTE ! » James veut bouger encore, il veut m'égorger vu la position de ses mains pour attraper mon cou. Maintenant plusieurs mètres nous séparent, et mon regard cherche alors l'unique personne pour laquelle je suis capable de saigner. Pinçant ma lèvre inférieure et retenant un gémissement plaintif, je vois les yeux noirs de Nevan au loin, inquiet. Non sans me douter que la nuit sera longue, tout comme ma journée, seule ma main se décide à aller en l'air, et je lève mon pouce tout sourire pour lui montrer que de toute manière, il en faut plus pour me jeter à terre. « Qu'importe qui a commencé, vous allez voir ça avec le directeur. » Et durant tout le chemin, du bitume de la cour à la porte d'entrée, je n'ai lâché du regard ce jeune frère pour qui j'ai faillis y laisser des dents. La journée était pourtant bien partie pour être calme, faut croire que ce mot n'est pas dans le vocabulaire des Byrne.

cael, 17 ans
« (..) Je suis désolé. » On se souvient d'un matin quelconque, d'une visite médicale qui se devait être standard, et non pas d'une destruction complète. Regarder autour, voir ses yeux se flouter comme si une illusion venait à se poser face à nous. Ne pas vouloir y croire, seulement tirer cette tête béat, qu'en ce moment même je ne peux m'empêcher d'avoir. Je veux rire, je veux pleurer, tout comme hurler. Fronçant les sourcils, ma salive dégouline le long de ma gorge, difficilement, et le visage de ma mère me rappelle durement la vérité. En cette scène, nous pouvons y voir le désarroi, le désespoir, une fatigue ultime. Qui est le décédé ? Qui fait ses adieux ? En ce jour, en cette belle journée d'été, c'est Cael Byrne qui va passer l'arme à gauche. Petit à petit, la chimère s'écroule, un tas de cendres inutiles qui s'envolent sous le vent de la rage. Mon coeur claque contre mon torse, à une vitesse telle que je l'entends hurler : il faut que je parte, tout de suite, je dois m'arracher, comme ça, tu mourras et sans souffrir. Pas de vie sans coeur, pas de mort avec coeur. Et pourtant, elle est là, bien présente, en moi, se glisse dans mes veines, dans mon sang et ne fait que de mes idées une eau grouillante, vaseuse avec ses reflets noirs comme violets. Mes mains se mettent à trembler, et ma tête se glisse entre. Je n'ai pas entendu, je n'ai rien vu. Et pourtant si, sa phrase fatidique cogne contre les parois de mon crâne. Si au départ, mes joues rougissaient par la force de mes doigts, petit à petit, je grimpe pour à toucher mes deux oreilles. Le silence, et juste le battement d'une mécanique qui commence à rouiller, se consumer dès le début de sa vie. Je suis malade, je crève comme un bout de bois lancé dans sa cheminée. Le feu interne broie mes organes, s'en occupe avec patience, et je sais que mon temps est compté à ce jour. Leucémie est son nom, leucémie sera ma damnation. Le coeur serré, un goût dégoutant dans la gorge me fait redresser ma tête et la faire tomber d'un coup en arrière. Face au plafond, les yeux perdus dans un blanc qui deviendra mon ami le plus cher ces prochains temps, je sens la main maigre de ma mère se poser sur la mienne. Elle la serre, encore plus tremblante que moi. « Rien n'est perdu vous savez ? Il existe beaucoup de procédés. La chimiothérapie étant la première, une greffe restant la meilleure solution. Malheureusement votre fils n'a pas le groupe sanguin le moins rare, ce qui s'avère chose difficile. Mais, vous savez, rien n'est perdu, il peut être sur une liste d'attente et - » « Savez, vous pouvez m'parler à moi, c'moi le cancéreux, pas elle. » Voix sèche, perdue, les yeux embués par des larmes que je préfère à faire rager. Mes poings se serrent dans le vide, pendant que mon regard croise celui du médecin. Mon sang ne fait qu'un tourne, tout ce que j'ai pu avaler ce matin dégage de mon estomac, et remonte le long de ma trachée. Pas devant lui, ne pas montrer cette faiblesse. Mais, j'vais crever, quoi qu'il puisse en dire, j'vais y passer. « Mon deuxième fils a le même groupe sanguin que Cael, est-il possible que ? » Espoir vain, sa voix se veut fine, un peu dissipée. Je ne veux y croire, tout comme elle. Nevan pourrait me sauver de ce trépas, mais tant que je n'oserais pas à l'affronter face à face, tant que ses yeux rouges n'auront pas croisés les miens, je ne pourrais me résigner à lui poser cette question. Me redressant alors, je passe mes mains dans mes cheveux, tournant en rond comme un animal en cage. Inutile, pris au piège. Le scorpion en danger se suicide, suis-je capable de planter des piques, un poison dans mon dos ? Impossible, il vit en moi, et ceci depuis maintenant quelques semaines, quelques mois, allez savoir. Des bourdonnements au loin, j'entends des paroles confuses, infuses. Des oui, des non, des longues tirades sur la maladie, sur comment la soigner. Douloureux, je ne suis que pris en pitié. Main posée sur le bois de la porte, ce n'est pas l'homme qui arrive, mais l'enfant qui se veut à nouveau vicieux. En moi comme le dernier des crétins, il me piétine, ne fait de mon coeur qu'une boue verte. Il explose, de l'intérieur, de l'extérieur. « Merde. Merde. Merde. MERDE. MERDE. MERDE. MEEEEERDE. » Hurlement répété, des larmes étouffées, des hoquets d'un bambin apeuré par son croque-mitaine qui se cache en dessous du lit. Un poing, un deuxième, un troisième avant que je ne me laisse glisser contre la porte. Hurlant à la mort, hurlant à la vie. Tout juste un début qui se veut aussi une belle fin, je ne pense ni au lendemain, ni à la veille, le présent reste bien trop important, ou même qui sait, inutile à sa façon. Un jour viendra, je fermerais les yeux, sans pouvoir me réveiller. Même la présence d'un quelconque baiser amoureux ne pourra y remédier. Si tout se passe dans les meilleures conditions dans les contes pour demoiselles, la vérité se veut autre. La mienne difficile à avaler, désopilante, et mon sang-froid se veut brisé. Miroir mon beau miroir, qui est le plus désespéré en ce jour ? Alors que ma boule dans mon estomac ne fait que grandir, même ma voix se veut au fur et à mesure fluette. Mes cris d'injustice s'estompent pour ne laisser que de l'eau glisser le long de mon visage. Je sens des regards, j'identifie des gestes, mais, je n'arrive à regarder le sourire carnassier du cancer dans les yeux. Jamais. Bonjour l'obscurité, ma tendre amie.

nevan et cael, 15 et 17 ans
Un ciel fait d'encre et sa lune seule pour transpercer cette pièce dans laquelle je me trouve, depuis des jours, des semaines, si ce n'est des mois. Ici, tout est confus, comme dans un autre univers, un lieu totalement à part que je n'arrive à comprendre. Alice tombée dans son pays merveilleux, sans lapin en retard, sans reine cinglée avec du sang lui dégoulinant de la bouche et encore moins de thé pour se désaltérer. Non, à ces jours, ma couleur préférée reste le blanc, je la vois en me levant, en m'endormant. Blanc partout, blanc présent, blanc passé et surtout futur. Dieu seul sait combien de temps encore, je vais devoir rester ici à attendre. Toujours, rester assis et fixer le vent filer sous mes yeux, sans pouvoir y faire quelque chose. Du sable fragile, un château autrefois que je chérissais et que j'adorais à agrandir, qui au bout du compte, n'a pu que s'écrouler entre mes doigts. Un rien, un tout qui s'accumule au fil du traitement que les médecins m'ont imposés. Pour ma vie, pour que rien ne s'empire. C'est en voyant ma main levée dans les airs, que je me rends compte de ce changement si radicale, si fataliste. Ce ne sont que des os, avec une maigre couche de peau par dessus. Plus rien pour gonfler un peu tout ceci, je suis un squelette sur pieds, un macchabée allongé attendant son dernier souffle. J'ai pleuré, j'ai hurlé, j'ai rigolé. En cette nuit longue et tumultueuse, je ne peux dire que je ne suis qu'une coquille à moitié vide, un peu inutile à sa façon. Un coquillage foutu lancé dans l'eau, qui ne fait qu'attendre la main d'un enfant qui sera impressionné par son parcours. Mais, personne n'aime les objets brisés, encore moins quand ils vous font payer des fortunes. Les visites de mes parents se font rares, il est vrai que mes soins ne sont pas gratuits, et si mon père doit s'occuper des heures supplémentaires, ma mère a préférence à travailler pour quiconque le voudra bien. Je culpabilise, mal à l'aise, et encore plus quand je passe ma main dans ses cheveux. Mon regard se baisse alors sur cet être pelotonné contre mon corps. Accroché, tel un chaton apeuré, je ne vois plus ses yeux, ni rien de son visage à vrai dire. Seulement ses bouclettes sombres, et son souffle régulier, il est calme, si ce n'est même serein. Depuis un temps, Nevan dort ici, en ma compagnie. Il ne porte aucune considération aux cours, et si d'une certaine façon je ne peux m'empêcher à m'en sortir responsable, je suis heureux. Content de sa présence, de pouvoir le frôler encore, lui parler de tout, de rien, de la vie comme de la mort, de mon futur décès comme un renouveau quelconque. Parfois, des larmes souillent son visage, je veux les sécher, je veux pouvoir lui dire que tout ira bien. Mais, comment lui mentir ? A quoi bon se leurrer ? Mon état ne fait que s'empirer. Ma peau autrefois plus bronzée se veut blanche comme un lavabo, mes joues sont creusées, mes grimaces témoignent de ma douleur et mes cernes de ma fatigue constante. Est-il possible de l'éprouver ? Fut un temps, j'aurais seulement répondu que non. Pourtant, bien des fois, je me dis que j'aurais préférence à partir maintenant, que de continuer à avoir des piqûres dans le bras, à me faire brûler de l'intérieur. Je suis incinéré, je ne suis qu'une boule de cendres qu'on pousse à sourire. Pour lui, pour personne d'autre. Alors qu'une mine plus apaisée s'accroche à mon visage, je continue à mêler mes doigts dans sa chevelure charbonneuse. Je m'y complais comme je peux en avoir mal. Se dire que cette nuit sera peut-être la dernière en sa compagnie. Je veux me souvenir des battements de son coeur, de son souffle, de son regard pétillant qui ne peut que lui appartenir, de ses mimiques, de ses phrases optimistes. Nevan, seulement Nevan. Sans le savoir, il participe à mon envie de m'en sortir, à m'illusionner seulement un peu plus, de la taille d'une poussière, mais, qui ne tente rien n'a rien après tout. Il est capable de me sauver, peut le faire, il suffit juste qu'il me donne de lui, une part de son âme. Il ne le fera pas, je m'en doute, je le sais, je le connais encore mieux que ma propre personne. Déçu au départ, maintenant, je ne suis que trop bas pour me permettre de le juger. Si je dois à attendre un donneur, je resterais des années dans cette pièce à l'odeur médicamenteuse. Non pas pour moi, ni pour cette peur qui me dévore les entrailles. Juste pour le revoir comme il était avant, avoir droit à ses rires particuliers, à ses étreintes qui peuvent durer une éternité. Je l'ai peut-être cherché, je l'ai peut-être détesté durant des moments, j'ai peut-être hurlé à son égard. Mais, quoi qu'il puisse en penser, personne dans son entourage ne pourra autant l'aimer que moi. Je m'y donnerais corps et âme, même si le couteau s'enfonce, si je viens à en perdre la vue, l'ouïe ou la parole. Trop précieux pour ce monde d'horreurs, candide devrait être son deuxième prénom. Plus loin, des pas se font entendre dans le couloir. Je suppose que c'est la ronde des infirmières de nuit, et elle ne tardera certainement pas à ouvrir ma porte. Les yeux rivés sur l'adolescent endormi à mes côtés, je ne veux plus bouger, plus respirer. Mourir en paix de cette façon, lui dans mes bras, sans penser au pire comme au mieux. L'âme dans un horizon aux reflets bleutés, arrêter cette montre qui ne fait que tourner, lentement ou bien plus rapidement selon ses envies. Niais, je le deviens, par sa faute encore plus. J'ai changé, je le sais, lui aussi le voit. Dans ses yeux, je ne suis plus réellement le grand frère qui autrefois pouvait se vanter de sa belle répartie. Je suis juste un type malade, qu'on doit soigner, qu'on doit aider, sans pour autant laisser la pitié prendre le dessus. « Vous n'dormez pas ? » Ma tête se tourne alors vers l'infirmière. Vêtue de la tenue habituelle blanche, ses cheveux roux tombent allègrement sur ses épaules et contre toute attente, je remarque cette clarté verte dans les yeux. Elle me rappelle l’Irlande à sa façon et avec inconscience, je murmure seulement, d'une manière mélancolique. « J'ai l'air de faire ma sieste ? » D'un pas assuré, elle s'approche de mon lit. Comme tout le monde en ces lieux, elle doit se douter que je suis un beau martyr. Un rire sec m'échappe des lèvres à cette pensée, alors que son regard profond me transperce directement la peau. « Normalement, c'est interdit vous savez... » Par automatisme, mes deux yeux se posent sur mon frère qui ne dort que trop bien, contrairement à moi qui durant bien des lunes ne fait que penser au passé, sans oublier le futur macabre qui ne fait que m'attendre dans le coin de la rue. « Il faut croire que, les Irlandais ne sont pas normaux. Et... de toute façon, vous n'avez pas le droit de me l'enlever. » Murmure plus sec, prononcé. Comme piqué à vif, m'ayant fait dérober la seule manière qui me permet de croire en l'humanité. La méchanceté est ailleurs, je n'y vois qu'une lumière éclatante, et son coeur ne fait que briller de mille feux. Il ne le voit juste pas, il n'arrive pas à le remarquer et l'homme ne fait que le briser un peu plus. La famille Byrne doit être malchanceuse. Nevan a eu droit à cette enfance difficile, en rajoutant en plus l'adolescence, et quand bien même sa santé mentale serait touchée du plus profond de son coeur, c'est mon corps à moi qui lâche. Deux choses qui se complètent, qui ne valent rien l'une sans l'autre. « Y parait que, pour guérir de tout ça, c'est aussi dans la tête. Sans sa présence, elle se trouvera bien vite au sol, même si les médecins ne veulent pas, si vous n'appréciez pas non plus, j'me fou de vos avis, de vos pensées. J'ai besoin de lui. C'est si compliqué à comprendre ? » Haussant seulement les sourcils, je me met à montrer un peu plus mes dents. Adoucir un peu la situation, je n'ai pas envie d'avoir une dose de calmants, les infirmières sont tellement imprévisibles. « C'est comme, un condamné à la chaise électrique, v'voyez ? Rien de plus simple, on lui demande sa dernière volonté, ce qu'il veut avant de passer et se faire griller le cerveau. Voilà ce dont j'ai envie avant de passer le tunnel de la mort : mon frère. » Je suppose qu'un grain de folie peut se lire dans mes yeux, mais qu'importe réellement ce que cette belle rousse peut en penser. Le reste ne compte plus quand il se trouve être dans cette pièce, et seul un soupir dépité sort de la bouche de cette femme. Blasée, ou bien touchée ? Qui saurait le dire, de toute manière, je ne la regarde plus. Elle baragouine quelque chose, comme quoi je devrais l'appeler en cas de problème. Un hochement de tête, et la porte grinçant se referme derrière moi. Frissonnant sur le coup, mes traits sur mon visage finissent par se crisper. J'ai mal. Encore, toujours. Pour la vie, pour la mort. Dans mon passé, dans mon présent et dans mon futur. Je souffre. Comme seul réflexe, je me retrouve à me lover contre son corps. Comme deux gamins qui ont peur de l'orage et veulent à se rassurer mutuellement. M'amusant à détailler son visage, même si le noir ne me permet pas grand chose, mes lèvres viennent à toucher son front, baiser d'un souffle encore coupé par les courbatures lourdes. Les yeux perdus dans un avenir incertain, je ne peux que regarder par la fenêtre et rêver de liberté. Ce dont je n'ai droit pour l'instant, peut-être dans une autre vie, un autre temps. Un destin malhabile, une malédiction qui ne fait que nous toucher et petit à petit, l'obscurité m'enveloppe dans son tissu de velours. Un jour viendra où tout ne sera plus qu'un brouillard indistinct. Je vais sauter et Nevan sera le premier spectateur. On claque de maladie, on meurt par accident. Mais, en ce moment même, je voudrais crever de son amour.

Et ce n'est qu'après quelques jours qu'il m'a murmuré ces mots que j'attendais sans le vouloir. Une partie de son coeur, de son sang, de son âme coule en moi depuis.

charline et cael, 23 et 23 ans
Un vieil adage raconte que l'amour rend aveugle, moi, j'ai plus tendance à penser qu'il rend bien con. C'est en voyant les mauvais moments qu'on vient à penser qu'on devrait laisser tomber, que nous ne sommes pas fait pour l'un comme pour l'autre. Haussant mes sourcils, je ne peux que la regarder, sa peau tirant presque dans un rouge flamboyant. Elle est énervée, oh ça oui qu'elle est sur les nerfs, et c'est une chose qu'à mon plus grand désarroi, je ne peux calmer. Jetez de l'essence sur votre baraque, foutez-y avec gentillesse le feu, et là, il n'en restera plus grand chose. On ne l'arrête pas, et encore moins la rage d'une femme. Aujourd'hui, le sujet devient rébarbatif, et si au départ je me devais de m'interposer face à ses engueulades, ayant la chance d'avoir l'habitude dans les veines, je regarde seulement Charline faire. Ses yeux verts virer de bord, son sourire digne d'une pub de dentifrice disparaitre aussi vite qu'un claquement de doigts. On aime, ou on aime pas. Certains pourraient même dire qu'il est cinglée à hurler telle une hystérique. Peut-être que c'est pour ceci que mon coeur claque en sa compagnie, elle n'est pas morose, pas coincée dans une case qu'elle veut à prendre. Charline est différente des autres, plus forte, avec une bête dans son corps. Je ne l'entends pas pour le moment, elle ne fait que gigoter, cherchant visiblement ses mots. Comment lancer la belle prise de tête ? Acte un, les êtres aimés vont surement s'entre-tuer. Fin tragique, le rideau se ferme et on recommence le lendemain. Peut-être est-ce pour ces moments précis que j'aime sa compagnie, pour des choses simples, quand ce petit rictus en coin de lèvres lui vient et que je sens amèrement qu'elle va utiliser une ironie, vouloir blesser, sans vraiment s'en rendre compte. On ne change guère les gens, encore moins une femme, et surtout pas Charline Delacroix. On pose sa main sur quelqu'un, on croise un regard, on apprécie un sourire, de passer son temps avec pour au bout du compte, redécouvrir le monde sous un autre jour. Rien n'est tout noir ou tout blanc, juste une belle nuance de gris. Je ne promets ni monts et merveilles, ni richesse ou pauvreté, juste un présent constant que je peux à partager en sa compagnie. Avec ses défauts, ses qualités et tout ce qu'elle peut en suivre. Oui, l'amour peut faire passer outre bien des choses, si certains n'approuvent pas mes goûts ou mes choix, qu'ils aillent au diable. Je n'ai pas eu le loisir de choisir la personne pour qui je me donnerais corps et âme, plus que mon frère en tout cas. Elle m'est tombée dessus, sans que je m'en rende réellement compte. Une jolie valse, une mélodie lointaine qui nous pousse à entrer dans la gueule du loup. Agréablement, doucement, les yeux clos, je m'y laisse toucher, dévorer tout entier. Ce claquement répétitif contre mon torse, il ne souffre pas, il préfère à rire, à s'amuser, parce qu'il ne veut plus avoir mal. Plus souffrir, plus jamais. Son regard glacial digne d'une nuit d'été, me fait seulement hausser les sourcils. « BORDEL CAEL. J'en peux plus, j'en ai marre, pourquoi tu l'vois pas hein ?! Combien de fois j'me suis pris la tête avec toi à cause de lui ? TON FRÈRE FAIT TOUT POUR NOUS POURRIR LA VIE. » C'est un sujet qui revient, et à ne pas en mentir, voilà la troisième fois qu'elle pose Nevan sur un piédestal bien trop haut. Charline fronce les sourcils, tourne en rond comme un animal tapé, battu, ou cherchant sa vengeance. Et c'est sans surprise que j'entends le bruit d'un objet quelconque qui se brise au sol. C'est une goutte qui vient de couler hors du vase, des larmes surement, je ne saurais le dire. Pinçant maladroitement ma lèvre inférieure, je n'ai rien à lui répondre, rien à dire de plus que d'habitude. Au départ, j'avais tendance à prendre part à son jeu, mais, aujourd'hui, ce n'est pas pareil, différent à sa façon. « Il doit être malade, j'en sais rien, mais, c'est un complot ! Un énorme complot ! » Lâchant un rire sec en coin de lèvres, je pose mes yeux sur la fenêtre, le vent qui visiblement s'amuse à faire broncher les nuages. Je l'entends encore au loin, hurlant au meurtre, hurlant à l'assassin contre Nevan. J'écoute d'une oreille peu attentive, trop obnubilé par ce temps peu catastrophique. Un ciel bleu avec ses cotons, le soleil s'amusant à passer au travers, donnant à l'appartement une impression de dernier instant. Je crois que Charline vient de comprendre mon air absent, que sa voix criarde ne me fera pas plus me réveiller que d'habitude. J'ai changé, depuis bien des années. Si avant, je prenais un malin plaisir à dire à mon tour les pires choses, ce n'est pas pareil. Je vois la vie précieuse, je relativise sans trop comprendre pourquoi, mais je le fais. J'inspire, j'oublie mon alentour, enfermé dans mon univers à part. Celui que personne ne peut connaitre sans avoir frôlé la mort, sans avoir eu droit à une légère étreinte. Si fine qu'elle m'en refile encore des frissons. Sauvé de peu, sauvé par cet être tant aimé. Tout à coup, le silence, et pour une fois, ce n'est pas toute une pièce qui a été mise sans dessus dessous, mais juste un bibelot quelconque, agissant comme décoration. « Tu m'écoutes pas ? Ouais, évidemment, j'aurais dû m'en douter. Monsieur devient sourd quand il s'agit de parler de son frère, non mais c'est vrai tu - » A nouveau, un rire m'échappe, plus sincère, plus candide. M'approchant de cette élue dont le nom n'est pas à damner, je glisse ma main sur sa joue, elle s'est stoppée dans sa phrase, comme tétanisée. Même si, le mot perplexe conviendrait mieux, je l'entends tout juste respirer. « Je t'aime, tu sais ? » Attendrir par peu, même un rien, et une petite dose de sincérité. Parait-il qu'une femme passe sa vie et ses jours à chercher son âme soeur, et que même ces trois mots murmurés peuvent avoir un impact plus que favorable. Si je m'attends à ce qu'elle laisse au tapis cette histoire, cette dispute qu'elle faisait seule, malheureusement, je n'ai droit à qu'une une mine boudeuse, une moue qui pousse plus à rire qu'à faire pleurer. « Je t'autorise pas. » Papillonnant des yeux, presque étonné de ses dires, à mon tour, abusivement mon expression se fait triste. Pauvre clown avec son maquillage fait noir comme blanc. « Tu, tu m'autorises pas ? » « Parfaitement. Je t'interdis même de m'aimer ! Sauf si tu me laisse te prouver que je n'ai pas l'esprit dérangé. » Inconsciemment, je me doute de ce dont elle me parle. Je ne fais que rouler des yeux et me laisse allègrement tomber sur le canapé, la tête calée sur un coussin, je fixe alors le plafond. En peu de temps, Charline me rejoins, assise à califourchon, entre ses doigts fins, elle tient mon tee-shirt, comme pour m'y obliger, me tirer d'un mauvais pas, d'une passe dont je ne veux entendre parler. « S'il te plaît... Et après, je te jure que, si je me trompe, je ne dirais plus rien à son propos. » « Est-ce que j'ai le choix ? » « Pas vraiment en fait. » Son rire cristallin résonne contre les parois de l'appartement. Je me voyais déjà hurler, mais si cela peut permettre à Charline de ne plus s'énerver contre moi, pour des choses que je considère comme fausse. Me redressant un peu pour finir demi-assis sur ce canapé, mon visage proche du sien, deux nez qui se frôlent. Je murmure alors, digne d'une grande guimauve de son époque. « Tu m'donnes l'autorisation maintenant ? » Sans pouvoir crier ouf ou gare, Charline coupe court à mon questionnement en frôlant mes lèvres. Elles se touchent, une fois, deux fois, si ce n'est plus. Fermer les yeux et apprécier ce moment anodin, peut-être au plus banal pour d'autres, mais qui peut prendre une toute autre envergure en sa compagnie. S'illusionner, ne plus y voir qu'un entourage aux couleurs lumineuses. Niais, à vomir même. Mais, si l'amour rend crétin, je dois être le pire dans mon registre.

Et c'est entendant les paroles de Nevan le lendemain, que j'ai eu l'idée de prendre en considération ses dires. Tu n'es pas assez bien pour lui qu'il disait, sans pour autant se dévoiler dans sa totalité. A ce moment précis, j'ai froncé les sourcils, j'ai voulu venir, j'ai voulu courir et gâcher la scène présente sous mes yeux. J'ai préféré me taire, m'enfouir dans un trou comme un animal perdu. On souffre, on a mal de se dire que la personne la plus proche de vous ne désire qu'une chose, vous faire du mal. Il a voulu tout casser, tout briser.
Faut croire que nous ne sommes bons qu'à l'auto-destruction.

nevan et cael, 21 et 23 ans
Tout va bien dans le meilleur des mondes. Le soleil dégouline sur moi ses rayons considérés comme mortels, le ciel se veut bleu comme à son habitude, Chicago pue la pollution et les rues sont bondées d'hypocrites. Oui, tout va bien dans le meilleur des mondes. C'est une journée comme une autre dans cette ville, banale, indistincte des autres. Alors, pourquoi j'ai si mal ? Pourquoi je saigne de l'intérieur, et ça ne s'arrête pas ? Tout devrait me faire sourire, je devrais continuer à marcher guilleret dans ces rues dévorées par un passé encore un peu flou. Je n'y arrive pas, parce que cette petite voix me répète sans cesse que je vais bien, ne t'en fais pas. Est-ce réel ? Je me protège seulement de mes démons, de mes douleurs qui sont soignées aux fers rouges. On ne peut expliquer, on ne fait que subir ses actes, ses mauvaises pensées et surtout ses arrêts du coeur. Les choses ne s'arrêtent jamais d'un coup. On ne peut réellement dormir des jours pour compenser et pouvoir être éveillé toute sa vie, comme on ne peut en baver qu'une seule fois d'une si belle façon qu'on a encore envie d'en vomir. Rien ne marche comme on le veut, et si au départ l'antidote est efficace, il se révèle être aussi le pire poison. De ceux qui ne peuvent partir totalement, qui vous hantent dans vos nuits comme dans vos jours. Soleil dans la nuit aux reflets violets, lune dans la journée orange. On peut être malade, on peut tousser, avoir de la fièvre comme se blesser, avoir un bleu, mais, tout fini par disparaitre au fil du temps. Aimer en résulte de ceci, des douleurs, des cicatrices. Pour me soigner, il me faudra bien du temps, plus que pour ce cancer qui il fut un temps aurait pu faire de moi un objet inutile. Du temps, encore et encore, quand on le donne, quand on l'offre sur un plateau d'argent, la plupart des gens préfèrent jouer avec plutôt que d'en prendre soin. Et c'est ce que Nevan a fait. Il l'a pris entre ses doigts, l'a choyé durant des années, ne le faisant plus pleurer, puis un jour, son pied l'a écrasé. Un bruit infame, un craquement à vous en tuer un fou et tout ce sang dégoulinant sous ses pieds. Des larmes qui ne coulent pas sur des joues innocentes, mais qui se déversent en moi, me donnant un goût amer, acide qui m'empêche de reprendre mon souffle. J'avance, serein sur ma corde, et pourtant, je la sens bouger sous mon corps, je vais m'écrouler, je vais m'effondrer. Funambule sur sa corde glissante, fantôme errant sans but dans des rues malfamées, dans un univers qui tout à coup parait bien plus sombre, plus difficile à voir les yeux dans les yeux. Déglutissant difficilement, je la sens monter, grimper petit à petit, l'émotion. Elle est casse-gueule, elle m'arrache les tripes, veut me faire lâcher là, face à tous, face à ceux qui ne feront qu'en rire. Pauv' gars qu'ils diront, sans connaitre les répercussions de cette nouvelle, de cette chose que j'ai prise avec plus de considération. Et c'est en y pensant, que tout devient plus logique, que le hasard ne s'en mêlait pas, et que mon jeune frère préférait pousser le destin à son paroxysme. Je déambule, j'avance, je marche vers mon appartement qui se trouve à des lustres de chez lui, mais qu'importe, j'ai la journée, la nuit, toute une vie pour pouvoir retourner en ce lieu où tout me paraitra plus terne. J'ai mal, j'ai mal. Encore, et encore. Je le sens saigner, je le sens me hurler de m'arrêter, de pleurer, de laisser tout ce dont j'ai besoin de côté, ou même de revenir vers lui en priant pardon. Je ne peux pas, j'ai eu le culot de dire que je ne voulais plus le voir. Si mes pensées s'embrouillent, qu'une me propose de revenir en arrière, je ne le veux pas. Je ne sais plus qui il est, nous ne sommes plus que deux jouets identiques à leurs façons et pourtant si contradictoires. Vouloir me garder, à jamais dans une cage dorée qui vient de fondre entre ses mains fragiles. Un enfant ne peut jamais le rester toute sa vie, même si les yeux pétillants poussent à croire l'inverse. Je supposais qu'il était capable de ne pas faire le moindre mal, et il m'a trompé. Mentir surement, et de toute façon, les dés sont jetés. Ne pas partir, et vouloir pourtant disparaitre le plus loin possible, oublier, rager de cette trahison. Nevan lisait en moi comme dans un livre ouvert, ce ne sont que des pages arrachées en cette journée. M'adossant seulement contre un mur, je passe mes deux mains sur mon visage. Plus entendre, plus voir, juste être muet, aveugle et sourd. Ne plus voir la méchanceté m'envelopper, ne plus entendre les railleries, ne plus jamais répondre aux provocations. Une belle vie, que je ne peux me résoudre à connaître. On ne peut échapper à sa propre personne, malgré tout, je donnerais à peu près tout pour que rien n'arrive. Retourner une dizaine d'années en arrière, ne pas avoir cette maladie dans la peau, ni cette greffe, ce rapprochement trop dangereux, malsain qui aura causé sa perte, tout comme la mienne. Dans le noir je revois son sourire étincelant, ses paroles bourrées de sens et inversées à la fois, sa manière de me rassurer, de me dire que tout ira bien. Fragile, une poupée de porcelaine jetée dans une flaque boueuse. Sale, brisée, on la laisse de côté parce qu'elle n'en vaut pas le détour. Je casse, tu casses, il casse, nous cassons ensemble notre vie que nous avons pu faire. Les souvenirs jaunissent, comme un bon vieux polaroid pourrissant au soleil, il va fondre. Avec un peu de chance et de la bonne volonté, Nevan ne sera plus qu'un bref souvenir, qu'un écho dont je ne me souviendrais pas. Je voudrais à y croire, mais je ne le peux. Une partie de lui pousse son arbre de vie dans mon corps. Pour toujours il sera cette pomme empoisonnée que j'ai voulu croquer, cette branche craquant sous mes doigts. Les jours passeront comme les années, son existence sera dans la mienne, même si les aiguilles de la montre s'arrêtent, même si la terre explose, même si le ciel me tombe sur le visage. Tout va bien dans le meilleur des mondes, avec toi. Tout va bien dans le meilleur des mondes, sans toi. Avec ou sans, sans ou avec, ta réalité sera remplacée par mes chimères. Et tu continueras d'exister dans mes cauchemars, dans mes souffles coupés, dans mes larmes.


BEHIND THE CHARACTER
the real "me"
KEKEW. :gni:
Moi je m'appelle Laura, j'ai 17 ans depuis le 7 novembre et j'adore déjà ce forum. :hello: Rien que le contexte m'a totalement emballé, puis en fin de compte, après mûre réflexion j'me suis dis : puis pourquoi pas ? Après avoir longuement cherchée une idée avec ma chère et tendre muse, j'me suis inscrite donc sous Cael et j'espère qu'il vous plaira en toute franchise. :huhu: Tout cas, j'ai vu le bottin et wouah, c'est fou la diversité qui peut y'avoir ici ! :kiss: Et bonus : votre PA m'a tué, aliens need love too. :pray:


Dernière édition par Cael Byrne le Sam 16 Mar 2013 - 17:30, édité 34 fois
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B. Wade Butcher
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Bienvenue sur le forum !! :bro: merci de t'être inscrit !
J'espère que tu vas te plaire ici !

Si tu as la moindre question n'hésite pas à me demander. :huhu:
Bon courage pour ta fiche !
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Fantine C. Delacroix
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Bienvenue sur le forum :love2:
Fighting pour ta fiche :wouhou: :brille:
j'espère que tu te plairas ici *O*
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Charline F. Delacroix
Charline F. Delacroix

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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyLun 11 Mar 2013 - 19:42

OMG OMG OMG je sais ça fait cliché venant d'une fille qui a Emilia en vava mais.... RICHAAAAAAAAAAAAAARRRRD :bave:
Excellent choix d'avatar et bienvenu parmis nous :love2:
FIGHTING pour ta fiche et prépare toi déjà à me voir camper sur ta fiche de lien :wouhou: :yeah:
:carton:
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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyLun 11 Mar 2013 - 19:48

wade, j'hésiterais pas à t'embêter ! :brille: Merci beaucouuuup. :yeah:
fantine, mon dieu, ton pseudo est trooop mignon. :hello: MERCI BEAUCOUUUP. :dead:
charline, UHZIUAHUSHAUH EMILIA. :héhé: :lit: Squatte donc, squatte donc, je vais certainement pas te cracher dessus ! :wouhou: Merci beaucoup. :kiss:
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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyLun 11 Mar 2013 - 21:26



GOT :bro: MADDEN THE DIEU DU SEXE :lit: :aah: Bienvenue beau mâle :huhu:
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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyLun 11 Mar 2013 - 22:41

Bienvenue sur le forum :D
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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyMar 12 Mar 2013 - 5:38

jawad, han purée irons, longtemps que je l'ai plus croisé lui ! :brille: Merci beaucouuup. :dead:
soran, merci ! :wouhou:
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Dawn E. Ambrose
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Bienvenue :wouhou: :love2:
Je te dis bonne chance pour ta fiche elle s'annonce intéressante rien qu'avec ce choix de vava :huhu:
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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyMar 12 Mar 2013 - 17:44

OMGAY FANNING. :wouhou: :yeah:
Merci beaucouuuup. :bro:
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Coucou ! :D Bienvenue par ici -- *quel prénom sublime *^*- Comme Ada, Cael semble avoir de l'attrait pour la botanique ? Muy bien, j'espère que nous nous recroiserons en rp ! èwè
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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyMar 12 Mar 2013 - 18:26

Ada, ton avatar est sublime - j'ai pas reconnu Rosie sur le coup. :pray: Merci beaucoup en tout cas ! :wouhou:
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J. Hale Floyd
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Déjà tu t'appelles Laura et t'as dix-sept ans comme moi donc je te gnutgnut :lit:
Ensuite ton avatar est... :bave: :dead: :lit: :dead: :brille: :heart: :bave: donc je t'aime :ga: parce que voilà j'aime Robb :ga: *sort loin*

SO, BIENVENUUUUE :bro:
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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyMar 12 Mar 2013 - 18:32

GNUGNUTONS, GNUGNUTONS. :wouhou: :lit:
Encore plus parce que Chastain je l'aime quoi - non je n'ai pas vu cent fois la couleur des sentiments, je le jure. :whut: Merci, merci ! :dead:
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Charline F. Delacroix
Charline F. Delacroix

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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyMar 12 Mar 2013 - 19:16

*passe en coup de vent et marque son prénom au fer rouge sur la fesse droite de Cael, puis disparait dans un nuage de fumée rose :bro: :diego: *
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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyMar 12 Mar 2013 - 19:31

:huhu: :héhé:
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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyMer 13 Mar 2013 - 19:29

MADDEN :love2: un irlandais en plus. :pervers:
Bienvenue par ici, et bon courage pour ta fiche ! :phucyeah: :wouhou:
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MessageSujet: Re: ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael)   ▲ la fin de l'atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. le corps en paix, le calme et l'ordre. (cael) EmptyMer 13 Mar 2013 - 20:14

KEIRAAAAA. :wouhou:
Merci beaucoup. :dead:
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Cobalte S. Roy
Cobalte S. Roy

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avatar : India Eisley
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*passe en coup de vent et marque son prénom sur sa fesse gauche -Et bah non, Elle, tu vas devoir faire ménage à trois 8D- *
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Haha, j'vais me faire marquer partout. :dead: :mdr:
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Bienvenue ici ! Jon Snow et Robb Stark d'un coup sur le forum... :bave: Je craque.

J'espère que tu me réserveras un lien ! What a Face
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Oh mais avec grand plaisir - en plus une rousse. :dead: :brille:
Merci beaucoup ! :ga:
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Thomas D. Leonard
Thomas D. Leonard

" SOLDIERS "
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Je suis a la bourre mais bon.. XD

Bienvenue! :huhu:
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Merci beaucouuup. :dead:
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Kellian J. Lewitt
Kellian J. Lewitt

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BADASS ROUX ET SEKSY FTW :bro: :lit: Cael est trop cool ToT

TU ES VALIDÉ(E)
Félicitation et bienvenue sur Invaders !
Maintenant que ta fiche a été validée, le staff va se charger de te donner ta couleur et ton rang. Ton avatar sera recensé dans les plus bref délais. A présent tu peux t'occuper de ta fiche de liens ici et de ton almanach des rp ici. Pour toute question le staff est à ta disposition par mp ou sur la box si l'un de nous est connecté.

On te souhaite un bon amusement sur le forum ! À très bientôt ! ♥️
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