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 Run, run... as long as you can [Pv Jagger]

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Anonymous
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MessageSujet: Run, run... as long as you can [Pv Jagger]   Run, run... as long as you can [Pv Jagger] EmptyLun 16 Sep 2013 - 19:20




Run, run... as long as you can


Nous pouvons nous faire prendre à tout moment...

Tels sont les peurs qui hantent depuis l'invasion le cœur des rares humains encore vivants sur terre. Chaque membre de la cohorte y songe, songe à cette fin qui les attends peut-être le lendemain. Certains sont effrayés à cette idée, alors que d'autres demeurent de marbre, ne prêtant pas attention à ces frayeurs qui s'insinuent peu à peu en vous, pour finir par vous hanter jour et nuit. Mais, avec le temps, certains en oublis de se méfier. De se méfier de ce lendemain qui pourrait lui être fatal. Au fil des mois, les humains s'adaptent avec plus de facilité à leur lieu de vie, à la situation à laquelle ils font tous face, ensemble. Ils se confortent tous dans la même idée, qu'ils sont en sécurité dans la cohorte, et ce jusqu'à ce que ce qui leur appartenait jadis leur soient rendu. Triste vérité. Mais, pour bons nombres d'entre eux, il s'agit là de la seule et unique façon d'ignorer la peur de la mort, constamment prête à les faucher un par un... Pour ma part, je n'ai jamais oublié. Je suis confronté à la dure vérité qui fait rage en dehors de la cohorte, me remémorant le fait que chaque lieu que je fréquentais durant mon enfance n'était plus sûr. Que dans la ville qu'était Phoenix, seul des aliens envahissaient les rues. Des aliens, dont qui sait, ma famille faisait partie. Aussi bien mes parents que ma sœur jumelle. Et, à ce souvenir, mon cœur se serrait. Dire que je ne les reverrais jamais... et que durant chaque instant écoulé en leur compagnie, je leur en avais fait voir de toutes les couleurs. Mais, c'était du passé. Et, à présent, je me battais jour après jour pour récupérer ce qui m'appartenait aux côtés de bons nombres d'humains volontaires pour risquer leur vie en territoire ennemi. La dernière offensive contre l'envahisseur avait eu lieu quelque temps plus tôt, et pour cette seule et unique fois, j'avais décidé de demeurer au cœur de la cohorte, encore épuisé par la dernière expédition. Ils étaient partis, prenant bon nombre d'hommes avec eux, et laissant seulement quelques soldats, dont je faisais partie. J'aurais raffolé de cette offensive, étant au cœur de l'action, mais, l'envie me manquait pour cette fois-ci. Après tout, nous avions tous droit à nos jours de repos. Mais, jamais je n'aurais imaginé que ce seul et unique jour de repos qui m'avait été offert sur un plateau d'argent s'avérerait se transformer en l'un des pires jours de mon existence.

Assoupi sur le sol, je fixais quelques secondes plus tôt le plafond, tentant par tous les moyens de trouver le sommeil. Mais, sans que je n'en connaisse la raison exacte, mon instinct me soufflait de quitter les lieux sur-le-champ, pour assurer ma propre survie. Mais, débouler les grottes sans un mot, ni même une explication m'aurait paru quelque peu exagérée, d'autant que la lune était à son sommet, et qu'à l'extérieur des grottes, il aurait été bien difficile de m'en réchapper indemne, dans la nuit sombre. Et pourtant, mon instinct ne m'avait jusqu'alors jamais trahi. De ce fait, je demeurais les yeux clos, tout en demeurant attentive au moindre bruit suspect qui viendrait briser le calme apparent de la cohorte. J'aurais dû l'écouter, et fuir le plus vite possible, prévenant un maximum de personnes de s'échapper sur-le-champ. Seulement, je ne le fis pas. Et je le regrettais dès l'instant où le premier cri strident vint rompre le silence pesant de la nuit. Une multitude de cris s'ensuivirent, me tirant de ma torpeur. D'un bond, je me relevais, aux aguets. M'extirpant de la pièce où je dormais aussi vite que je le pus, je suivis les hurlements retentissant peu à peu aux quatre coins de la cohorte. Des hurlements désespérés, fendant le ciel, quémandent ne serait-ce qu'un peu de secours. Mais, il y en avait tant qui retentissaient, qu'il me serait bien impossible de secourir autant de personnes à moi seule. De plus, des volutes de fumée opaques envahirent les souterrains en un temps-record, m'arrachant quelques plaintes, l'air devenant irrespirable. Me plaquant au sol à la recherche de quelques bouffés d'oxygène, je me dirigeais en rampant vers les cris qui me semblaient les plus proches. Effectivement, plus d'un humain était pris au piège dans une salle, alors que les hosts déferlaient en tous sens, apeurant plus d'un des membres de la cohorte, qui pour certains, ne possédaient aucun moyen de se défendre. Quelques soldats les protégeaient, tirant dans la foule d'aliens qui envahissaient ce lieu que nous croyons tous jusqu'alors comme introuvables. Mais, de toute évidence, c'était du passé. Ils étaient parvenus à le dénicher. Ce lieu où tous se sentaient en sécurité, avant l'arrivée des envahisseurs dans les souterrains. Après plus d'un coup de feu, les soldats n'eurent bien vite plus la moindre munition contre les assaillants qui semblaient fondre par millions sur les quelques humains qui se battaient vaillamment pour protéger les leurs. Je n'eus le temps d'abattre qu'un ou deu host avant que toutes les possibilités ne s'éparpillent, se perdant dans l'épaisse fumée qui m'empêchait d'entrapercevoir clairement les miens, et mes ennemis. Mais, l'ordre qui parvint à mes oreilles, je l'entendis très nettement, et m’exécutais dans la seconde, mon instinct me hurlant une nouvelle fois de prendre la fuite. Ce que je m'empressais de faire, paniquée à l'idée de pousser mon dernier soupir dans un tel lieu, en de telles circonstances. Les quelques humains restant s'éparpillèrent en hâte, à la recherche d'une issue qui par miracle, ne serait pas bloquée par ces maudits assaillants, qui semblaient avoir particulièrement bien préparé l'attaque, n'omettant pas le moindre détail qui puissent garantir notre survie. Pourtant, je savais que dans ce plan parfait demeurait une faille. Une faille qui me permettrait de retrouver l'air libre, et de goûter à la saveur de l'oxygène qui commençait à se faire rare dans les lignes désaffectées. Je courais aussi vite que je le pouvais, mon débardeur blanc protégeant mes voies respiratoires. Pour la toute première fois depuis un long moment, je fuyais pour sauver ma propre peau. La mienne, et elle seule. Peu m'importait celles des pauvres humains qui ne possédaient pas la même envergure que la mienne. Je devais sauver mes fesses en priorité. Je ne voulais pas mourir. Ni aujourd'hui, ni demain. Et, dans un geste d'ultime espoir, je courais à en perdre haleine, mon cœur tambourinant dans ma poitrine, irriguant mon corps de toute la force nécessaire pour me permettre de réchapper de ce chaos. La peur me broyait les entrailles, m'empêchant de réfléchir correctement. La seule pensée qui traversait mon esprit égoïste était de courir, courir, et courir jusqu'à échapper à ce désastre. Aucun host ne m'avait remarqué. Du moins, pour le moment. J'avais cet étrange sentiment oppressant que chacun de mes pas successifs résonnait comme cent dans les réseaux souterrains, attirant les aliens qui s'empresseraient de réduire mon existence à néant. Haletante, toutes les spores de mon corps réclamaient ne serait-ce qu'une pause de quelques secondes, mais, malheureusement, je ne pouvais me permettre un tel luxe. Je devais fuir, jusqu'à m'étaler sur le sol, inconsciente, la lumière de la lune baignant ma longue chevelure et caressant avec douceur mon visage. Mais, bien entendu, alors que je pressentais que l'une des sorties se trouvait non loin de ma place actuelle, mon plus gros défaut... me fit défaut justement. Je n'avais pourtant pas eu la moindre crise de panique depuis des semaines, mais de toute évidence, la frayeur qui m'enserrait venait de provoquer accidentellement l'une de mes crises de paniques, qui était tout sauf la bienvenue en cet instant. Cependant, ne prêtant à mes envies ou non, elle pointa le bout de son nez alors que la sortie me narguait à quelques mètres. Ralentissant le pas, je luttais pour respirer, la fumée ne m'étant pas d'une très grande utilité. Muette, j'appliquais quelques exercices de respirations mis en pratique quelques semaines plus tôt. Mais, je devais affronter la vérité en face : je n'avais plus assez d'air dans les poumons pour respirer. Une larme brouilla ma vue, alors que je songeais à ma fin. Mais, ne souhaitant pas baisser les bras si tôt, je luttais pour récupérer quelques bouffées d'oxygène, titubant jusqu'à cette sortie si proche de moi, et pourtant, si loin. Je tentais d'inspirer, mais seul un sifflement dérisoire s'échappa de ma bouche. La terreur s'empara de moi. Je n'allais jamais y arriver. Pourtant, je gardais espoir, et retentais ma chance, une, deux, trois fois, jusqu'à ce que le nœud qui enserrait ma poitrine commence à se relâcher. Reprenant espoir, je parvins après quelques minutes à reprendre un souffle régulier, absorbant quelques bouffés d'oxygène provenant probablement de l'issue me faisant face. J'avançais, augmentant l'allure, à l'affut du moindre bruit trahissant la présence d'un envahisseur gardant le passage. Et, alors que je me rapprochais dangereusement de l'issue, persuadé que j'allais finalement m'en sortir indemne, une silhouette se dessina à quelques pas de moi, m'assurant que ma survie était loin d'être acquise. Poussant un sifflement agacé, je murmurais entre mes dents :« - Et merde... » Brandissant mon arme, je me préparais au pire....
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Jagger A. Dawkins
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MessageSujet: Re: Run, run... as long as you can [Pv Jagger]   Run, run... as long as you can [Pv Jagger] EmptyDim 29 Sep 2013 - 16:51


Run, run... as long as you can


Drame instable. Ils avaient crus pouvoir survivre, s'unir dans ce qui restait de cette sombre humanité pour recréer l'espoir que tout pouvait encore changer. Il ne suffisait pourtant pas de tenir une arme dans sa main pour mettre à genoux celui qui avait embrasé la faiblesse d'une population imbus d'elle même. Aucun meurtre ne parviendrait à faire rebattre le cœur éteint de la race humaine. Lui, avait attendu cette fin pendant longtemps, des années durant lesquelles son salut grandissait à l'approche du 21 décembre 2012. Mais peut être s'était-il comme les humains voilé la face en s'imaginant qu'il se sentirait à sa place qu'une fois sa solitude obtenue. Il tentait parfois de trouver la faille. Celle qui lui avait fait perdre raison. Au fond il avait apprécié certains attraits de l'imperfection humaine, ou s'était-il perdu dans une vie qui ne lui appartenait pas ? Impossible. Il était lui ; host empoisonné par ses sentiments mais à jamais maître de son propre destin. Il lui avait donné sa chance, a elle seule. Une chance qui aurait dû apaiser son remord et qui malgré avoir respecté son contrat, n'était pas parvenue à lui ôter ce visage de l'esprit. Il ne la chercherait pas, et espérait ne jamais la revoir, elle qui l'exaspérait tant et qui arrivait pourtant à le faire sourire. Elle devait tenir cette part du contrat que lui seul c'était imposé pour assurer leur protection. Car il n'était plus seul cette nuit et car la vie nouvelle à laquelle il s'était accommodé depuis des mois lui avait fait prendre assez de recul sur ses actes, l'assurant qu'à présent il n'avait plus rien à lui devoir et que sa vie ne représentait rien de plus que celle d'un autre humain. L'affrontement qui devenait à chaque pas un peu plus inévitable qu'au dernier semblait à lui seul obscurcir l'horizon. Même si elle se cachait là, il y avait que très peu de chances pour qu'ils se croisent. La tournure des événements avait été avancée au détail prêt. Les humains n'étaient pas assez nombreux et fléchiraient vite face à la peur. La peur sans visage et sans arme. Le pacifisme est candide. La faiblesse des envahisseurs se résumait au simple fait qu'ils n'étaient pas ici pour le plaisir de tuer. Éloignés des guerres seuls les corps aux cœurs vivants avaient un réel intérêt pour eux. Seulement l'adversaire n'avait lui pour seule satisfaction que de voir mourir ces êtres étrangers qui leur avaient tout prit.

Jagger ne comptait plus les mètres qui l'éloignait du lieu de regroupement. Ils étaient près. Si près que l'on pouvait presque entendre la respiration de la cohorte bercer la nuit dans un halo de sérénité. Cette mission en était une parmi les autres. Malgré ça c'était sans joie qu'il avait apprit sa participation à une embuscade en groupe. Celle-ci n'avait aucune sens à ses yeux et chaque humain capturé écourtait le temps qui lui restait à mener à bien ses missions hors de la ville. Il se retrouverait enfermé à New York, confronté à son image monotone et éloigné de tout ce qui rendait son ataraxie véritable. Cette éventualité lui serait peut être finalement bénéfique. Il parviendrait enfin à se délester des pensées lui encombrant l’esprit pour profiter d'une existence dont il déciderait de la tournure. Mais en attendant il était là, prêt à suivre avec un soupçon d'appréhension cette "armée" luttant pour sa propre survie. Dans l'obscurité il devenait qu'un guerrier parmi les autres. Aucune excitation dans ses gestes, seul un calme admirable face à un événement qui promettais de mettre fin au quotidien apprivoisé depuis des semaines des êtres de ce monde. Il savait exactement ce qu'il avait à faire, se remémorant la procédure avec une facilité déconcertante et trompeuse. Il n'avait plus qu'à attendre sur la ligne de départ que le nuage annonçant la tempête daigne se montrer. La cohorte s'était réunie dans un lieu stratégique et donnait l'image d'une nouvelle société en construction. Un certain mérite émanait de leur volonté à vaincre ce qui les entouraient, même si la convoitise du pouvoir était sans doute une des causes de leur perte. Il sévissait pourtant un silence coupable cette nuit, une illusion mise en forme par les souvenirs d'une humanité bruyante. Aucun d'entre eux ne s'attendait à rencontrer l'ennemi dans un tel moment. Mais prêts ou non, l'heure avait sonné.




En seulement quelques secondes, la mélodie qui reposait les âmes endormies se transforma en un orchestre joué de cris et d'effrois. Pris de surprises chacun se précipitait vers l'inconnu dans l'espoir de réchapper à cette nouvelle épreuve. L'épais nuage qui prenait d'assaut les sous-terrains favorisa l'euphorie des humains se jetant parfois tout droit dans les bras du loup. Un coup de pied venait d'être donné dans la fourmilière inconsciente, laissant à son prédateur le seul plaisir d'écraser la masse grouillante qui s'échappait de part et d'autre du lieu. La panique facilitait la tâche et il n'y avait pas un endroit où l'on ne pouvait pas voir un humain mit à terre par son adversaire masqué. Jagger avançait son masque sur la tête. Sa visibilité restait réduite mais il avait l'avantage de pouvoir avancer sans que ses poumons emplis de gaz ne cherchent à l'arrêter. Certains coups de feu éclataient au hasard pour rythmer l'affrontement. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'aucune balle perdue ne vienne par mégarde se loger dans son corps. La silhouette floue d'une humaine se dessina devant lui. Elle courrait à en perdre haleine, suivant le mouvement général des troupes en se demandant si avec chance elle parviendrait à faire partie des survivantes. Malheureusement pour elle ses mouvements articulés ne s'étaient pas fondus dans la masse comme elle l'aurait espéré. Elle fût rattrapée en arrière, poussant un cri en même temps qu'elle retombait sur le sol. Jagger l'avait empoigné par les cheveux avant qu'elle ne lui échappe, profitant de sa faiblesse pour qu'elle se retrouve abasourdie à ses pieds. Elle reprit ses esprits et tenta de s'échapper en vain. Regardant furtivement autour de lui, le host se pencha sur elle et l'attacha du mieux qu'il le pouvait dans ses conditions. L'humaine semblait verser quelques larmes en silence en se mouvant comme elle le pouvait pour échapper à cette emprise qui la plaquait au sol. Il fini par se redresser, se montrant un peu plus doux avec elle en l'aidant à se relever malgré son manque de coopération. Elle ne voyait pas son visage derrière ce masque mais son regard se perdait derrière dans la tentative de l’apercevoir. La tenant fermement il la plaça dos à lui, un deuxième host se précipitant maladroitement jusqu'à lui. Il s'exclama en relevant son masque, toussant à quelques reprises. « Je me suis fait tirer dessus. » Il était à la fois agacé et fébrile, touchant ses côtes en serrant les dents. « Tu veux que je regarde ? » Jagger souleva à son tour son masque sans lâcher prise sur l'humaine. « Non non. La balle m'a seulement frôlé mais je perds pas mal de sang je vais devoir faire demi-tour. » Il exerçait une pression sur sa blessure tout en regardant autour de lui. « C'est le mieux à faire. Tu peux te charger d'elle en même temps ? » L'homme regarda l'humaine et hocha la tête positivement. « Pas de problème. Mais fais attention si tu te diriges dans les sous terrains, c'est un vrai carnage. Je te conseil de contourner de ce côté. » Il désigna la direction à prendre avant d'attraper l'humaine pour la tirer brusquement vers lui. Jagger le remercia et replaça son masque correctement sur son visage. Il hésita quelques secondes avant de finalement suivre les conseils qui lui avaient étés donnés. S'il pouvait éviter de traverser le cœur du réseau, autant tenter sa chance. Il s'élança du côté indiqué, l'épais nuage de gaz s'intensifiant à chaque pas. Il n'était pas seul à suivre cette voie et plusieurs autres hosts s'aventuraient à l'écart de l'origine des cris stridents. Les lignes désaffectés se révélaient être un véritable labyrinthe. Il continuait d'avancer mais avait peu à peu l'impression de s'éloigner un peu trop du secteur recommandé. Après quelques minutes le chemin qu'il empruntait le ramena sur une autre ligne légèrement brouillée par les vapeurs opaques intoxiquant l'air. Un humain le bouscula pour disparaître plus loin. Jagger le regarda passer sans un mot. Celui-ci aurait de la chance. Il ne savait absolument pas où il se trouvait et apercevait à sa gauche ce qui semblait s'apparenter à une issue. Son réflexe fût pourtant de s'engouffrer dans la noirceur des sous-terrains. Il ne lui fallut que quelques pas pour deviner une nouvelle silhouette humaine en face de lui. « Et merde... » Il n'aurait pas dit mieux. S'il n'entendit pourtant pas ses mots, il n'eut pas de mal à reconnaître le son de l'arme se pointant vers lui. Autant dire que ce n'était pas avec ses propres armes qu'il allait pouvoir la désarmer. C'est en restant calme qu'il releva à nouveau son masque à gaz, dévoilant son visage loin d'être attrayant. L'obscurité lui conférait au moins l'avantage de dissimuler au mieux son allure de mort vivant même si l'on pouvait discerner le gros du travail. Il n'y avait plus qu'à espérer que cette révélation ne l'incite pas à tirer. « Tu peux baisser ton arme, je cherche une personne en particulier. » Immobile il tenta d'oublier l'air lui oppressant la respiration pour continuer. « Je t'aide à sortir si tu me donnes des informations sur une femme qui est peut être ici. » Bluff ? Son regard se promena brièvement autour d'eux pour s'assurer que personne n'était susceptible d'écouter leur conversation. Il adopta une attitude la plus sincère possible pour continuer. « Je ne sortirais pas mon arme, mais je ne suis pas certain que ceux postés à la sortie feront pareil. » Il n'avait aucun critère physique lui conférant l'avantage d'inspirer confiance aux autres, mais son sang froid lui permettait parfois de passer outre ces critères. Sans doute n'y avait il personne à la sortie du sous-terrain, mais ce petit mensonge lui permettrait sans doute de prendre l'avantage qu'il n'avait pas.
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