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 Julian&Pandy ▽ time to do or die.

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MessageSujet: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptySam 5 Oct 2013 - 13:38



time to do or die
(thirty seconds to mars) ▽ In the middle of the night when the angels scream; I don't wanna live a lie that I believe; Time to do or die. I will never forget the moment, the moment. I will never forget the moment... And the story goes oh-oh, oh-oh, oh-oh, oh-woh! That's how the story goes.
Plus le temps passait, et plus je me rendais compte que je n'avais quasi aucune chance de réellement retrouver Sean. Bien sûr, je ne serais plus Pandora McAllister si je perdais totalement espoir et que je ne continuais pas à insister. Par conséquent, je n'avais de cesse de changer de ville, de me cacher tant bien que mal dans divers endroits tous plus effrayants les uns que les autres. En fait, je commençais à me demander si je ne continuais pas plutôt à entreprendre tout cela parce que c'était devenu mon unique raison de vivre. Je n'étais plus seule, désormais, mais c'était tout comme. Mes deux compagnons de route ne tarderaient sans doute plus à me lâcher pour partir à la recherche de cette fameuse cohorte, dont ils ne cessaient de parler. Ce n'était pas mon cas. Parce que, encore une fois, mon unique but était désormais de retrouver Sean. Où qu'il soit, et quoi qu'il fasse, je le retrouverais. C'était une mission suicide, j'en avais parfaitement conscience, mais j'étais incapable de voir les choses de manière différente. Comment pourrais-je lâcher l'affaire alors que cela faisait des mois et des mois que je ne vivais plus que pour cela ? Il m'avait sauvée la vie, je lui devais bien cela ... Non ? Seulement, plus le temps passait, et plus les choses devenaient compliquées pour moi.

Ce n'était déjà pas simple de base de survivre dans un tel monde, alors que les menaces se profilaient à chaque coin de rue, au bord de chaque route, et dans chacune des maisons que j'avais occupées, autant dire que cela se compliquait de plus en plus. Trouver de quoi manger, de quoi boire, ou même de quoi nous protéger n'était pas simple du tout. Et encore, j'attendais avec beaucoup d'appréhension que l'hiver ne pointe le bout de son nez. Je n'osais pas imaginer ce que nous deviendrions. Nos conditions de vie étaient déjà extrêmes, et la simple idée de devoir survivre dans le froid me terrifiait. Mais nous n'avions pas franchement le choix, et il fallait continuer à avancer pour ne pas nous faire attraper. Je savais qu'il n'était plus question que de quelques jours, ou semaines à la limite, avant que mes compagnons de route ne se décident à partir de leurs côtés. Ils ne resteraient pas éternellement avec moi, alors que je risquais de plus en plus leurs vies. Je comprenais parfaitement qu'ils veuillent tenter leur chance ailleurs, là où leurs conditions de vie s'amélioreraient peut-être un peu, mais cela ne m'empêchait pas de mal le vivre. Nous avions déjà beaucoup de mal à nous en sortir à trois, alors qu'est-ce que cela deviendrait une fois que je serais seule ?

Du coup, j'avais d'ores et déjà commencé à m'éloigner d'eux, histoire de me préparer à ce que cela serait d'ici peu. C'était d'ailleurs exactement pour cela que je les avais laissés ce soir. Ils étaient restés dans la petite maison au beau milieu de la campagne, que nous avions investie la veille. Elle était parfaite et nous pouvions presque nous imaginer nous faire une nouvelle vie ici, mais nous étions réalistes, il n'y avait nul part où rester indéfiniment. Quant à moi, je fis un rapide tour en ville, mais constatai rapidement que je ne trouverais pas de réponses ici, et certainement pas en pleine nuit. Les lumières de la ville avaient suffisamment éclairé l'endroit pour que je me rende bien vite compte que l'endroit était littéralement infesté. Aussi, je fis bien vite demi-tour et retournai à proximité de l'endroit où nous séjournions partiellement. Au moins, maintenant, je savais que Cincinnati n'était pas une ville sûre. Et Tyler qui était persuadé que la cohorte était dans le coin ... J'en étais de moins en moins certaine. De toute façon, cela ne me concernait pas, hein ? Même si nous venions à tomber nez à nez avec l'un des survivants de la prétendue cohorte, je ne comptais pas les rejoindre. Il fallait que je retrouve Sean. Que ce soit ici, ou ailleurs ... Je le retrouverai.
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MessageSujet: Re: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptyVen 18 Oct 2013 - 15:42


La fraicheur propre à cette heure tardive lui glaçait le sang, ou peut-être était-ce la terreur qui parcourait encore ses veines. Le coeur dopé à l'adrénaline il courrait, la vue trouble, brouillée tant par le gaz que par le manteau de la nuit avare de lumière. Ce soir, il avait pris une vie. La vie d'un type qui n'était pas certes innocent, un "ennemi" même mais merde! il avait tué quelqu'un. Lui. Derrière cet alien, il avait tué un humain, un humain comme Lily, comme Abby, comme tous ceux qui se battaient pour vivre comme si leur survie excusait la mort des autres. L'image de la tête en sang de l'homme lui revient, le trou dans son crâne, les giclures rouge sombre qui se confondaient avec le mur encrassé. C'était un accident. Il n'avait pas voulu tirer. Son arme était censée être vide !

Elle avait beau le révulser, il ne l'avait pas lâchée pour autant.

Les tympans vrillés, le bruit sourd de la détonation résonnait encore dans son crâne comme un écho meurtrier. Il n'entendait qu'un son flou et lointain, un sifflement dans ses oreilles rythmé par les palpitations de son sang contre ses tempes. Son coeur battait à en rompre sa poitrine. Les poumons brûlant, ses muscles tordu de douleur réclamaient clémence. Il devait fuir, s'éloigner le plus possible du métro, mettre le plus de distance possible entre lui et l'ennemi, entre lui et sa fin pourtant inéluclable. Il s'étaient tous dispersés à la sortit, se séparer était le meilleur moyen d'optimiser leur chances. Ses pensées allèrent vers Lily, il espérait plus que tout qu'elle s'en sorte, il faisait suffisamment confiance à Jamie pour la savoir entre de bonnes mains. La crainte de la perdre, de tout perdre, subsistait malgré tout.  

Peut-être était-ce à cause de cette nuit noire, ou parce qu'il courrait sans savoir ni voir où il allait. Peut-être était-ce la fatigue et la peur qui le déconnectait du reste, ou ses jambes qui refusaient d'arrêter leur course folle. Il se rendit compte de la présence de cette autre personne qu'à l'instant où il la percuta violemment par le flan. S'écrasant au sol dans un bruit sourd.

Son souffle fit voler de la poussière sur le sol qui retomba lentement. Cloué au sol, la caillasse sur le sol écorchait ses bras, s'infiltrait sous la peau de ses mains dont la peau se trouva à vif par endroit. Une trace de terre sur la joue, il retint un grognement de douleur qui ne passa pas la barrière de ses lèvres. Il avait envie de rester là, pour toujours, comme ça allongé sur le sol. Tant pi, ce type là, celui qui venait de lui rentrer dans, il n'avait qu'à l'achever tout de suite.

Ami, ennemi ? aucune idée. ça n'avait plus d'importance puisque son arme n'était plus dans ses mains.  

Il était bien resté comme ça 5 bonnes secondes qui lui semblèrent durer des siècles. Balayant le sol de sa main, ses doigts rencontrèrent finalement une surface de métal froid. Resserrant ses doigts sur son arme, il se remis sur pieds, titubant. "Qui c'est !? bougez pas !" lança t-t-il sans savoir vers où s'adresser, pointant son arme sans réelle cible. La silhouette de l'inconnu se détache peu à peu du reste, comme coupée grossièrement dans du papier noir. Elle ressemble à une femme. Alien ? aucune idée, il se voyait mal lui demander. "J'hésiterai pas à tirer, je préviens." Elle n'avait pas besoin de savoir que c'était faux. Quand bien même abattre quelqu'un de sans froid aurait été dans ses cordes, il n'avait plus de balle, cette fois c'était plus que certain.
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MessageSujet: Re: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptyMer 23 Oct 2013 - 14:07



time to do or die
(thirty seconds to mars) ▽ In the middle of the night when the angels scream; I don't wanna live a lie that I believe; Time to do or die. I will never forget the moment, the moment. I will never forget the moment... And the story goes oh-oh, oh-oh, oh-oh, oh-woh! That's how the story goes.
Cela faisait un sacré bout de temps déjà, que le monde avait été envahi, et je n'avais pas encore complètement compris comment j'étais censée m'en sortir en un seul morceau. La preuve en était, puisque, perdue dans mes pensées, je n'avais pas entendu arriver une autre personne. Il faut dire que j'étais en plein conflit, tiraillée entre l'envie de retrouver Sean, et le désir de rester avec mes nouveaux compagnons de route à la recherche d'un endroit qui, peut-être, nous maintiendrait en vie plus longtemps encore. Depuis le début de tout cela, mon but était clair, concis et je ne pouvais pas envisager les choses autrement. Mais maintenant, ils étaient là. Et je n'étais plus certaine de faire le bon choix. Je courais à ma propre perte, non ? Avoir conscience de la chose n'était apparemment pas suffisant. Je ne voulais pas perdre mon objectif premier. C'était terrifiant de devoir ainsi changer de plan du jour au lendemain. Et par-dessus tout, je ne voulais pas abandonner Sean alors que je savais, au fond de moi, que je finirais par le retrouver, d'une manière ou d'une autre. La véritable question était encore de trouver quand et comment. Bref, je n'aurais peut-être pas dû sortir ce soir, encore une fois, je courais à ma perte.

Je n'eus donc pas vraiment le temps de me préparer à la collision qui fut soudaine, et inattendue. Pas préparée à un tel choc, je chancelai, avant de m'écrouler sur le sol. L'arme que je tenais toujours en cas de rencontre impromptue tomba également, et j'eus beau tâter le sol pendant plusieurs secondes, je ne réussis pas à la retrouver. Je me levai finalement, peu désireuse de rester ainsi plaquée au sol plus longtemps. Autant faire face à mon ennemi avant de mourir. Mon arme pouvait être tombée n'importe où et au vu de la pénombre ambiante, je ne la retrouverai pas aussi facilement que je pouvais l'espérer. L'inconnu, que je reconnus rapidement comme étant un homme lorsqu'il prit la parole, semblait avoir eu plus de chance. L'arme qu'il tenait acheva de me pétrifier sur place. J'étais dans un sacré merdier. Néanmoins, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si j'avais réellement à faire à un host. Je n'avais que très rarement fait face à des hosts qui seraient prêts à tirer sans aucune hésitation. " Je bouge pas, je bouge pas. ", répondis-je aussi calmement que possible alors que mon coeur semblait sur le point de me lâcher.

Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas eu aussi peur tiens. Aussi discrètement que possible, je continuai à chercher mon arme de la pointe de mon pied. Il faisait noir, il ne pouvait pas voir grand chose, non ? En tous les cas, il était hors de question que je me laisse tuer aussi facilement. Néanmoins, mon seul réel espoir, actuellement, était la personne qui se trouvait en face de moi actuellement, mais que je ne pouvais pas réellement voir. Combien de chances avais-je pour qu'il ne s'agisse que d'un résistant ? Très peu, à mon humble avis. Mais combien de chances avais-je de m'en sortir vivante ? Tout aussi peu, voir même moins encore. Il était celui qui avait l'arme pointée sur moi, pas l'inverse. " Je suis certaine que l'on est dans le même camp ... ", ajoutai-je après avoir laissé passer quelques minutes d'un silence tendu. J’abattais là ma dernière carte, ma dernière chance de me tirer de cette situation vivante. J'étais d'un naturel optimiste et cette fois-ci n'échappait pas à la règle : je m'en sortirai. Ne restait plus qu'à trouver comment ...
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MessageSujet: Re: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptySam 26 Oct 2013 - 21:01


"Je suis certaine que l'on est dans le même camp..." Le nez plissé d'une moue sceptique, il restait stoïque, l'arme toujours pointée vaguement dans sa direction. C'était pas chose aisée en cet instant, mais il réfléchissait. Résumons la situation, il se trouvait donc dans la situation hautement foireuse suivante : armé d'un pistolet inutile dont il ne savait de toute façon pas se servir, face à un ennemi dont il ne savait rien et qui prétendait être de son côté. Il aurait adoré la croire sur parole, pousser un grand soupire accompagné d'un "pfiouuuu ! heureusement que tu me préviens ! j'aurais pu croire que t'étais une de ces aliens psychopathe qui nous utilise comme peau de rechange histoire de tous nous massacrer déguisé en nos propres grands-mères !". Dans une autre vie (un univers parallèle sans fin du monde), il l'aurait probablement fait sans se poser de question; mais ces derniers mois passés dans la nature lui avait inculqué quelques nouveaux principes de base qu'il s'efforçait de suivre malgré lui.

Petit 1 : TRUST NOBODY ! Surtout dans un monde où ta voisine Micheline était en réalité une envahisseuse de l'espace. Donc là, une allié, il y croyait moyen. Outre le fait que c'était complètement improbable et qu'il n'y avait approximativement qu'une chance sur un million pour que ce soit véridique (surtout qu'à la base Julian n'était pas spécialement le type le plus veinard du monde), il n'avait absolument aucune raison de la croire sur parole. Du coup, à défaut d'avoir une brillante idée pour se dépêtrer de cette situation là tout de suite maintenant, il pouvait toujours essayer de gagner du temps. A croire que son cerveau, dans un problème de connexion neuronale, avait oublié la possibilité de retraite suivante : courir comme un taré dans une direction choisie aléatoirement puis prier Krishna qu'on lui lâche la grappe pour toujours et qu'on arrête d'attenter à sa vie.

"Okey mais alors qui me dit que c'est vrai. Genre déjà c'est quoi au juste ce que tu penses être mon camps ?" souffla-t-il d'une voix trahissant sans mal son anxiété. Comment elle aurait pu savoir de quel côté il était puisqu'il était de toute manière carrément impossible de faire la distinction entre un humain et un parasité ? Elle essayait de l'embobiner ou quoi ?

Il avait bien la possibilité de vérifier ses dires, le machin de la cicatrice et tout, mais s'approcher d'elle pour vérifier si elle avait bien la cicatrice était quand même foutrement risqué. Qui lui garantissait qu'elle n'avait pas un couteau planqué quelque part sur elle ? style dans son slip ou un truc du genre ? Personne, voilà la réponse.

"Tu te mets par terre là, face au sol. Et tu fais pas ta maline parce que ça va mal finir", secouant son flingue d'un signe pour lui signifier de se bouger, il la laissa s'allonger au sol, maintenant ses mains d'une clé de bras. A tâtons, sans vraiment savoir ce qu'il foutait, il cherchait la cicatrice qu'on lui avait vaguement décrite comme étant le seul moyen de différencier un host d'un humain lambda à son arrivée à la cohorte. Sur le coup, il s'était dit que ça restait carrément casse-gueule comme technique, que n'importe quelle personne s'étant un jour salement pété la gueule dans son enfance risquait à tout moment de passer pour un alien. Il crachait plus tant que ça sur l'astuce maintenant qu'elle lui était bien utile.

Au final, bien que les cheveux n'aident pas vraiment à discerner quoi que ce soit, il ne trouva rien de concret. "Putain j'en reviens pas, t'en es vraiment pas un." murmura-t-il pour lui même, attrapant la main de la jeune femme pour la remettre sur pieds.
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MessageSujet: Re: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptyDim 3 Nov 2013 - 20:25



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(thirty seconds to mars) ▽ In the middle of the night when the angels scream; I don't wanna live a lie that I believe; Time to do or die. I will never forget the moment, the moment. I will never forget the moment... And the story goes oh-oh, oh-oh, oh-oh, oh-woh! That's how the story goes.
Ma foutue confiance. Voilà qu'elle refaisait surface et il n'y avait rien, strictement rien, que je puisse faire pour la faire fuir au plus vite. Il avait suffit que la personne en face de moi commence à me parler pour que je devine, soit-disant en tout cas, qu'il n'était pas un de ces foutus aliens. Bon sang. Je me rendais compte à quel point ce devait être ridicule. Foutrement et absolument ridicule, même. Je ne pouvais pas me pointer devant lui et lui dire "hello, t'es pas un alien, donc je me doute que tu me feras rien". Lullaby et Tyler avaient pourtant tout fait pour me mettre en garde, pour me convaincre de perdre cette bonne vieille habitude. Mais il n'y avait plus rien à faire, j'étais un cas désespéré. Il suffisait que je croise un supposé survivant, et toutes mes bonnes résolutions s'envolaient en fumée. Qu'il soit survivant ou non ne changeait pas la donne : il était celui qui avait un flingue pointé sur moi, il avait toutes les cartes en main, alors que moi ... Je n'avais rien d'autre que ma confiance hors-norme, délimitée, et mon envie de parler à d'autres gens vivants. D'autres gens vivants en mettant de côté Lullaby et Tyler, bien sûr.

Et, bien sûr, il lança en plein dans le mille. Quel était son camp, d'après moi, hein ? Le camp des "gentils", bien sûr. Niaise. Foutue assurance. " Tu ne m'as pas l'air bien méchant. " Ce fut tout ce que je pus répondre, m'enfonçant un peu plus encore dans ma niaiserie. Les méchants, les gentils, j'avais conscience que ces notions ne pouvaient plus exister dans le monde tel qu'il l'était maintenant et pourtant ... Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je ne pouvais pas perdre cette caractéristique qui faisait de moi celle que j'étais. C'était soit je continuais ainsi, soit je perdais toute foi en nos chances de nous en sortir. Or, je ne voulais surtout pas que cela arrive. Quit à être niaise, autant l'être jusqu'au bout, de toute façon. N'étant pas franchement en posture pour aller contre son gré, je fis ce qu'il me demandai, et m'allongeai à même le sol, sur le ventre. C'était pas vraiment confortable, mais j'avais comme l'impression que je n'avais pas le choix. L'essentiel était qu'il voit que je n'étais pas une alien, et cela le calmerait instantanément ... N'est-ce pas ?

Anxieuse, je le laissai partir à la recherche d'une quelconque trace de cicatrice, le coeur battant à tout rompre. Pourtant, je savais, bien sûr, que je n'en avais pas, mais c'était plus fort que moi. Il pouvait très bien, sur un coup de tête, décider de ne pas chercher à en savoir plus et me tirer une balle dans le crâne. Cela faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas été en aussi mauvaise posture, alors je m'efforçai tant bien que mal de ne pas faire le moindre mouvement. C'était le mieux que je puisse faire à l'heure actuelle. C'est avec soulagement que je sentis le jeune homme se retirer. Sans me plaindre, j'attrapai sa main et me remis sur pied. C'était nettement mieux ainsi, tiens. " Enfin tu le reconnais. ", fis-je, faussement agacée, en époussetant mes affaires pleines de poussière. Je souris, bien qu'il ne pouvait pas me voir. " Qu'est-ce qui t'amènes par ici, alors ? J'ai pourtant l'impression qu'il y a pas mal d'aliens dans le coin. ", lui demandai-je, curieuse et sincèrement intéressée.
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MessageSujet: Re: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptyDim 10 Nov 2013 - 14:39


Pas méchant ? dans un monde où une petite gamine de 8 ans aux boucles d'or se trouvait être un alien psychopathe déguisé, on évitait de se baser sur des jugements de valeurs de ce style. C'était même la raison pour laquelle c'était si difficile de survivre face à eux : impossible de savoir réellement à qui se fier ou non. Qui sait s'il n'aurait pas donné son entière confiance à un host assez habile pour lui retourner le cerveau s'il n'avait pas fini par trouver la cohorte. C'était à se demander comment elle avait survécut aussi longtemps avec un tel mode de pensés. C'était d'ailleurs la première chose qui avait alerté notre bon gros Julian. Il n'y avait que les hosts pour être si peu suspicieux face à un inconnu. Sans doute avait-elle deviné qu'il était humain et tentait de le mener en bateau pour mieux lui tendre un piège ensuite ? La seule véritable façon de savoir à qui on avait à faire était de vérifier la cicatrice. Pour vérifier qu'elle était bien humaine, il allait lui faire passer le test. Chose qu'il n'avait encore jamais fais de sa vie.

Elle était humaine. C'était tellement improbable qu'il mit quelques longues secondes avant de réaliser que cette cicatrice était bien là et qu'elle n'était pas le fruit de son imagination débordante. S'il n'avait pas été trop en panique et au bord de l’apoplexie, il aurait presque remarqué l'agacement dans la voix de la jeune femme qui ne semblait pas comprendre que croiser une humaine dans la nature tenait presque autant du miracle que de croiser le père noël aux Bahamas.

Elle poursuivait d'ailleurs sur sa lancée, ne semblant pas réaliser la raison pour laquelle il l'avait percutée de plein fouet quelques minutes auparavant : il courait comme un dératé. "Nan nannannannan", trancha-t-il d'un ton pressant, lui coupant la parole, toujours essoufflé. "Tu comprends pas, on a pas le temps de causer là, il sont partout ! on se casse !"

Attrapant son bras, il l'a tirait déjà pour se casser loin d'ici quand elle lui rappela que son arme était tombée et qu'il fallait qu'ils la retrouvent. C'est vrai qu'avoir une arme avec munitions leur serait sans doute plus utile que le pétard mouillé qu'il avait lui. Ça valait le coup de perdre quelques minutes pour la retrouver. Acquiesçant, il s'accroupit pour fouiller le sol à tâtons, espérant la trouver sans trop tarder. "On a été attaqués..." souffla-t-il vers la jeune femme sans s'arrêter dans ses recherches. "A l'instant. La cohorte..." sans pour autant retomber, l'adrénaline qui avait envahit ses veines ces dernières heures commençait à l'épuiser physiquement. "C'est... c'est l'horreur. Y faut qu'on retrouve les autres."
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MessageSujet: Re: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptyMar 12 Nov 2013 - 13:51



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J'aurais peut-être dû plus me méfier, mais les quelques indices que j'avais eus m'avaient suffit : il n'était pas l'un des leurs, et c'était tout ce qui comptait. C'était tellement rare de voir des survivants dans ce monde de barge, que je ne voulais surtout pas laisser les choses se dégrader. Je le laissai donc chercher une cicatrice, qu'il ne trouva bien évidemment pas, avant de me relever, et de lui demander ce qu'il faisait dans le coin. Les aliens semblaient pourtant nombreux par ici. La réaction de panique du jeune homme m'étonna plus qu'autre chose. Ils sont partout ? On se casse ? C'était quoi c'te blague encore ? A part lui, je n'avais vu personne. Pas dans les plus proches alentours, en tout cas. Je haussai les sourcils, bien qu'il ne put pas le voir. " Faut déjà que j'retrouve mon arme, j'pars pas sans elle. ", remarquai-je alors qu'il commençait déjà à assez de m'embarquer loin d'ici. Il n'avait pas l'air très inquiétant, mais je ne voulais pas pour autant quitter le coin. Mes deux compagnons de route m'attendaient ou, en tout cas, n'étaient pas bien loin. Je me mis à genoux sur le sol et cherchai à tâtons mon arme. Je venais tout de même d'apprendre que nous ne pouvions pas être en sécurité ici, et la panique, sournoise, s'insinuait peu à peu dans chacune des pores de ma peau. Je ne voulais pas crever comme cela, et surtout pas après tous les efforts que j'avais faits pour m'en tirer.

Pourtant, les mots du jeune homme me firent stopper net. La ... Cohorte ? est-ce qu'il venait vraiment de parler de la cohorte ? De mon bras qui ne me maintenait pas légèrement en suspens au-dessus du sol, je balayai la terre. Quand, enfin, mes doigts se posèrent sur l'arme tombée là un peu plus tard, je soupirai de soulagement. Il fallait que je rejoigne Lullaby et Tyler ... Tout de suite. Et je n'étais pas certaine d'avoir envie de leur parler de tout cela. Ou ... Si, bien sûr. Ils voulaient trouver la cohorte depuis si longtemps mais ... Est-ce que j'étais vraiment prête à me retrouver toute seule de nouveau ? " C'est bon, je l'ai. ", dis-je, coupant ainsi court à mes réflexions plus qu'égoïstes. " Tu étais donc avec la cohorte ? Je peux t'aider à les retrouver, mais je ne viendrai pas avec toi et à condition de récupérer mes deux amis au passage. ", dis-je finalement, soulagée pour eux et en même temps légèrement anxieuse. Comment allions-nous retrouver la cohorte dans le noir le plus complet et s'ils avaient été attaqués ? " Tu es sûr qu'il y avait d'autres survivants ? " Je demandai cela sur un ton inquiet. Après tout, je ne voulais pas le brusquer, et j'avais comme l'impression qu'il devait déjà se faire assez de souci de lui-même.
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MessageSujet: Re: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptySam 16 Nov 2013 - 11:56


"Ok... on trouve ton arme et on se tire. T'as des munitions ?" murmurait-il en fouillant le sol caillouteux des environs. Avouons-le, il ne cracherait pas sur un flingue chargé. Pas qu'il sache s'en servir, loin de là, mais c'était sûrement son cas à elle. En plus, si l'un d'eux pouvait avoir une vraie arme efficace entre les main plutôt qu'un vieux pétard pas chargé il serait rassuré. Pour l'instant, elle ignorait encore qu'il était désarmé. S'il n'avait pas hésité à révéler ce "détail" à Jamie un peu plus tôt, il allait se garder de le lui dire à elle. Simple précaution. On ne pouvait plus vraiment faire confiance à quiconque de nos jours. Surtout que croiser une humaine perdue dans la nature lui semblait plus suspicieux que jamais. "C'est bon, je l'ai". Damn, se retint-il de dire alors qu'une grimace - fort heureusement cachée par la pénombre - parcourait ses lèvres. Évidemment, il aurait aimé trouver cette arme avant elle. Connaissant à peine cette fille qui, bien qu'humaine, était néanmoins une parfaite inconnue. Qui sait si elle n'allait pas retourner son arme contre lui à la première occasion ? "Parfait, on décolle".

Et bien non. Parce que la fille prend à nouveau la parole, retardant encore un peu plus leur course contre la mort. Elle doit retrouver des gens avant, deux autres humains espérons. Putain mais allez, qu'on avance ! avait-il envie de hurler. Parce que les deux amis il s'en foutait un peu à vrai dire. Lui, il voulait retrouver Lily. Qui sait où elle était maintenant, si elle n'était pas face à un ennemi sans rien pouvoir faire. Elle devait avoir peur, se demander où il était et pourquoi il l'avait laissée. Fais chier tiens. Mais cette fille là, elle avait une arme. Une vraie, une qui leur serait utile s'ils venaient à tomber sur un ennemi. Qu'est-ce qu'il pourrait bien faire, lui, s'il se trouvait seul dans cette position ? Rien. "Okey okey" lâcha-t-il dans un soupire mi exaspéré et terrifié, "ils sont où ?". Il ne pouvait pas s'empêcher de se dire que cette situation puait le traquenard à plein nez; qu'elle allait l'emmener tout droit vers ses deux amis aliens qui l'embarquerait pour en faire l'un des leurs.

La voix de la jeune femme le tire de ses pensées morbides. "J'en sais rien" lui confie-t-il en haussant les épaules, fouillant du regard les environs du peu qu'il pouvait vraiment y voir. "On a réussi à fuir à plusieurs, ils doivent pas être loin." Il misait sur la forêt. Un meilleur endroit pour se planquer qu'une plaine ou une ville bourrée d'hosts. Le problème c'est que s'il était en effet plus difficile pour l'ennemi de les trouver là bas, ça le serait également pour lui. Fantastique. "on peut se grouiller un peu par contre ? on a pas vraiment le temps pour causer. On retrouve vite tes compagnons et on cherche les autres avant que l'armée de psychopathes nous tombe dessus." s'il pouvait éviter de se faire parasiter le cerveau par un alien ce soir, ce serait déjà une belle réussite vous me direz.
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MessageSujet: Re: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptyDim 17 Nov 2013 - 16:14



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(thirty seconds to mars) ▽ In the middle of the night when the angels scream; I don't wanna live a lie that I believe; Time to do or die. I will never forget the moment, the moment. I will never forget the moment... And the story goes oh-oh, oh-oh, oh-oh, oh-woh! That's how the story goes.
Trouver mon arme à feu me paraissait plus qu'urgent. Je n'avais pas franchement envie de repartir sans elle, et je n'étais pas certaine de vouloir laisser le jeune homme la retrouver sans moi. J'avais beau faire confiance à la majeure partie des survivants que je croisais, ce n'était pas pour autant que je voulais me retrouver de la sorte en position d'infériorité. " J'ai la moitié d'un chargeur. ", répondis-je sans cesser de fouiller le sol, le coeur battant à tout rompre. Il avait l'air tellement pressé de se tirer de là qu'il me foutait la trouille à mon tour. Pourtant, je n'avais pas croisé d'aliens, et il ne me semblait pas entendre le moindre bruit qui prouverait qu'il y en avait. Du coup, j'en devenais presque suspicieuse. Tout cela me paraissait louche, et je fus plus que soulagée d'être celle qui trouva mon arme. Légèrement inquiète quant à ses réelles intentions, je ne me fis pas attendre et lui posai quelques questions ... Ce qui semblait l'agacer plus qu'autre chose. " A quelques mètres de là, dans une vieille maison. ", répondis-je avant de hocher la tête, en oubliant peut-être un peu trop vite qu'il ne pouvait pas me voir. Je rangeai l'arme entre ma ceinture et mon pantalon, avant de souffler pour me donner du courage, et un peu de motivation. " Allons-y au plus vite alors. " Ce n'était pas comme si j'avais le choix, en même temps. Et puis, c'était moi qui allait le guider vers la-dite maison, pas l'inverse.

Je n'avais donc, normalement, rien à craindre. De plus, j'étais armée, et il n'avait pas l'air de l'être. J'avais toutes les cartes en main, et je me doutais que ce n'était pas franchement rassurant pour lui. Je m'élançai donc la première, courant sans m'arrêter, sans même chercher à savoir s'il était toujours derrière moi. Quoi qu'en même temps, j'entendais par intervalles irréguliers le bruit de ses pas qu'il ne pouvait pas totalement masquer. A bout de souffle, je m'arrêtai à quelques pas seulement de la fameuse maison. Je me tournai vers le jeune homme, sortis mon arme de ma ceinture. " Garde ça, je reviens tout de suite. " C'était peut-être totalement fou de lui laisser mon arme chargée, mais je n'avais pas vraiment envie qu'il se tire avant que je sois sortie de la maison. Et puis, la confiance allait dans les deux sens, et nul doute qu'il n'aurait pas été rassuré si je l'avais laissé là sans rien, pour aller chercher mes deux amis. J'entrai dans la maison en courant toujours, récupérai des affaires, prévins mes deux compagnons de l'urgence de la situation, et on ne mit pas bien longtemps avant de rejoindre le jeune homme, toujours à l'extérieur. " Tu veux partir par où ? ", demandai-je après m'être assuré que mon arme était toujours entre ses mains et, de préférence, pas pointée sur nous. Il devait avoir remarqué, aussi, que nous n'en avions aucune. Il n'était nullement utile de s'entre-tuer entre survivants. Les aliens étaient déjà suffisamment nombreux pour cela.
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MessageSujet: Re: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptyMar 19 Nov 2013 - 20:54


Julian n'avait jamais été un grand fan des armes à feu, des armes tout court à vrai dire. Autrefois, il avait trouvé le principe grotesque: dans un monde où on servait pour se protéger des agresseurs des mêmes armes que ces derniers. Aujourd'hui il ne crachait plus tant sur ce qu'il lui permettait de survie dans cette jungle apocalyptique. "Parfait", soufflait-il vers la jeune femme sans arrêter ses recherches. La moitié d'un chargeur. Ça n'avait rien du Saint Graal mais il ne crachait pas dessus. Si besoin, il leur en faudrait moins pour se défendre, rien que la vue d'une arme était parfois suffisante pour que l'ennemi renonce à ses projets. Dans un monde où se faire soigner correctement était de l'ordre du fantasme pur et simple, on évitait de prendre trop de risques inconsidérés. Qui sait s'il n'était pas possible de mourir d'un plomb dans le derrière après tout ? Mais arme ou pas, il fallait se méfier de tous, aliens comme humains. Se battre pour survivre était devenu la norme lors de cette dernière année.

C'est sans doute ce qui le fit grincer des dents quand elle lui annonça qu'elle avait remis la main sur son arme. Elle. Parce qu'elle avait l'air amicale, parce qu'elle n'avait pas l'air de vouloir la jouer coup fourré, mais que cette dernière année l'avait un peu refroidi question "confiance" et qu'il avait bien du mal à l'accorder à quelqu'un à peine rencontré. Elle n'avait surtout pas l'air de réaliser le danger qui le menaçait. Le silence qui planait autour d'eux n'avait foutrement rien d'apaisant. Elle pouvait pas comprendre, elle n'avait pas été surprise en plein milieu de la nuit par une armée encagoulés dans des masques à gaz. Elle n'avait pas couru à en perdre haleine dans les couloirs sombre du métro. Ce métro qui les avait abrité ces derniers mois, comme s'il n'avait fallu qu'une minute pour que leur seul havre de paix se transforme en piège mortel. "Jte suis" articula-t-il à peine, chassant ses pensées confuses de sa tête. Une maison abandonnée, ça pourrait faire un bon endroit où passer la nuit s'ils faisaient choux blanc ce soir. Dans le noir, pas sûre qu'ils parviennent à trouver qui que ce soit. L'idée terrifiante que tout le monde se soit retrouvé avant lui et ne l'attente pas lui glaça le sang quelques longues secondes. Non. Ils l'attendraient. Impossible qu'ils l'oublient, Lily allait sûrement le réclamer.

Ils avaient couru quelques centaines de mètres pourtant la fatigue, la faim et les stigmates de la drogue qu'il avait respiré un peu plus tôt ne tardèrent pas à l'épuiser. Soufflant, les main sur ses genoux, il récupérait non sans mal de leur course quand elle lui tendit son arme. Hagard, il la considéra un long moment avant de l'attraper sans broncher. Bon, elle était vraiment de bonne foi visiblement, même si la possibilité qu'elle aille chercher deux colosses lourdement armés voulant le faire mourir de décès n'était toujours pas à exclure. Son geste quoi que banal l'avait sacrément rassuré. Avoir une vraie arme utile dans les main, même s'il ne savaient pas s'en servir, n'y était pas pour rien non plus.

Elle ne tarda pas à revenir accompagnée de deux autres sans qu'aucun de ces derniers n'aient encore tenté de l'attaquer. "Vers les bois là bas", grommela-t-il le souffle toujours court, montrant d'un geste vague une masse sombre au loin. "Je pense que leur premier réflexe aurait été d'aller se cacher là bas. C'est sûrement le premier endroit que les hosts vont quadriller, aussi". Inquiet, il renifle bruyamment sans trop s'attarder sur les deux nouveaux venus avant de rendre son arme à la jeune femme. "Yep, c'est parti."

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MessageSujet: Re: Julian&Pandy ▽ time to do or die.   Julian&Pandy ▽ time to do or die. EmptyMer 27 Nov 2013 - 11:42



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(thirty seconds to mars) ▽ In the middle of the night when the angels scream; I don't wanna live a lie that I believe; Time to do or die. I will never forget the moment, the moment. I will never forget the moment... And the story goes oh-oh, oh-oh, oh-oh, oh-woh! That's how the story goes.
Je n'étais pas vraiment comme cela, mais je pouvais parfaitement comprendre que la confiance soit une des choses les plus dures à offrir, dans un tel contexte. C'est d'ailleurs pour cette raison que je filai mon arme à feu - bel et bien chargée, celle-ci - à Julian, avant d'entrer dans la maison où nous avions trouvé refuge, mes deux compagnons de route et moi. Je voulais lui montrer qu'il pouvait nous faire confiance, me faire confiance pour le coup, quoi de mieux que cela, donc, pour cela ? Je nous mettais peut-être en danger en agissant de la sorte, mais je ne voyais pas que faire d'autre. Nous n'avions apparemment pas de temps, alors il fallait bien au moins cela. Heureusement, ce ne fut pas bien long, et je ne cherchai pas à entrer dans les détails de ce qui venait de se produire. Nous n'avions pas énormément de temps devant nous, alors mieux valait partir au plus vite. Bien sûr, Tyler et Lullaby n'eurent de cesse de poser des questions, auxquelles je ne répondis que très vaguement, en continuant de vider la pièce. Nous n'avions jamais pris le temps de nous installer, puisque tout cela n'était que temporaire, et heureusement ... Parce que cela nous aurait pris un temps fou de tout remballer.

C'est légèrement inquiète que je sortis la première de la maison. J'avais beau avoir toujours une confiance quasi aveugle en les survivants, cela ne m'empêchait pas de me méfier un minimum. Surtout dans une telle situation, où j'avais laissé un parfait inconnu en possession de mon arme chargée ... Je misais un peu tout là-dessus, et je me retins de soupirer de soulagement en voyant qu'il n'avait pas disparu et qu'en plus de cela, l'arme n'était pas pointée dans notre direction. Il sembla s'assurer que mes compagnons n'étaient pas armés eux aussi, avant de montrer les bois. Sérieusement ? Si toute cette merde n'était pas arrivée, cela aurait pu faire un excellent film d'horreur. Les survivants qui vont s'enfermer d'eux-mêmes dans les bois, avant de se faire attraper par les aliens. Enfin, nous n'avions plus vraiment de choix, là, alors ... Autant y aller dès maintenant, pour prendre de l'avance sur les aliens, et ne pas nous faire attraper comme des bleus. Je remerciai le jeune homme d'un sourire quand il me rendit mon arme, définitivement soulagée et en même temps, pas totalement certaine qu'il ait pu le voir. Ce n'était pas vraiment très important, en même temps ...

Je pris une profonde inspiration -pour me donner du courage- et coinçai mon arme entre ma ceinture et mon pantalon. Nous allions devoir courir, alors autant être prête. " Espérons que l'on tombe sur la cohorte plutôt que sur les hosts, alors. ", lançai-je sur un ton légèrement amusé, pour détendre l'atmosphère. Hilarant, Pandy, vraiment ! Je tournai brièvement la tête en direction de mes deux compagnons de route, qui semblaient tout aussi nerveux que moi. " Allons-y au plus vite, alors ! ", conclus-je avant d'avancer de quelques pas. Cela aurait pu être suffisant, mais non ... Il allait falloir courir pour réellement distancer les hosts - si hosts il y avait derrière nous - et ne pas nous faire attraper. Parce que la dernière chose que je voulais, c'était me faire avoir alors que je tentai de rejoindre la cohorte. Ce n'était pourtant pas mon but du tout, ce serait carrément ironique, non?
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