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 creeper love is deeper love + (julian) (flashback)

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Velvet D. Bishop
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MessageSujet: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptyLun 6 Mai 2013 - 16:58



there's a naked man in my tent and i can't scream. fml.

Fatiguée. La maladie a fini par lâcher la prise qu’elle avait sur ton organisme. Tu peux enfin respirer par le nez, première fois depuis des semaines. Tes lèvres ne seront plus si sèches. Les bruits ne te font plus aussi mal à la tête. Mais tu es fatiguée. Parce que si tu n’es plus malade, beaucoup de gens le sont encore et tu dois t’occuper d’eux. C’est dur. C’est dur quand chaque membre de ton corps crie pour un peu de repos. Guérie peut-être mais pas tout à fait. Tu dois t’en remettre. Ton corps est juste un peu lent. C’est pas grave, il l’a toujours été. Tu tombes toujours malade. Dieu doit t’en vouloir. Chaque pas te donne l’impression que tu dois arracher tes pieds au sol et tu n’essaierais pas de compter tes courbatures par peur d’en avoir pour toute la nuit. Pourtant tu es heureuse. Oui, quelque part heureuse et satisfaite. Ton corps est merdique dans sa fonction de corps, mais tu aides les gens. Tu sauves peut-être pas des vies mais il n’en reste pas moins que tu aides des gens. C’est ça qui te rend heureuse. La petite muette n’est peut-être pas si inutile que ça. Pensée rassurante, ne serait-ce qu’une question d’ego. Enfin ton égo à toi il est tout petit. Faut dire que t’es pas bien grande toi-même, ce serait disproportionné sinon. Tu te traînes. Tu fais pitié, on dirait le genre de gamins qui vont à l’école avec des sacs plus grand qu’eux et qui peinent à avancer. Pas de sac mais t’as du mal quand même. Fatiguée. Lessivée même. Mission lit. Mission que tu acceptes, même pas besoin de demander.

Tu soulèves le pan de la tente militaire où tu dors et y entres sans regarder derrière toi. Ta vision se limite au lit qui semble si attirant. On peut épouser un lit ? Parce que c’est le seul avec qui tu veux bien coucher sans hésiter une seule seconde. Il te faut cependant résister à son attraction magnétique. Ses couvertures, son matelas... Tu ne découvriras ses dessous que lorsque tu te seras déshabillée. Rendez-vous galant avec Morphée. Tu l’as bien mérité celui-là, j’espère que le goujat aura au moins la décence de payer le repas. Sans prêter la moindre attention à ce qui t’entoure, tu te débarrasses de tes chaussures avec un soulagement incroyable. Libération. Tu les jettes dans un coin sans prendre attention à l’endroit où elles peuvent atterrir, tu es seule de toute façon. Tu te défais de ton manteau et de ta chemise avec joie puis portes tes mains à ton dos pour dégrafer ton sous-vêtement quand un bruit te fait bondir comme une biche effarouchée. Tu te retournes d’un coup sans même te casser la gueule, ce qui est, il faut l’avouer, un exploit pour toi et tes deux pieds gauches. Et pas des moindres. Là n’est pas la question cependant. La question c’est que ce bruit a été fait par quelqu’un. Quelqu’un qui est là. Quelqu’un qui est dans la tente. Alors que tu es en soutif.

Tu aperçois la silhouette d’homme sous la couverture du lit qui était inoccupé quand tu as quitté la tente ce matin. L’inconnu dort, il a dû se retourner dans ton sommeil pour que tu l’entendes. Juste un mec qui dort. Sauf que toi bah... Tu paniques. Et la panique made in Velvet c’est une espèce de débandade étrange et assez risible. Prendre l’objet le plus proche quel qu’il soit dans la main : check, brosse à cheveux. Le lancer à la tête de l’intrus : loupé. Le ventre. Mais ça devrait suffire. Tu voudrais crier au pervers mais sans la parole c’est assez dur. Mine de rien, il va se barrer vite fait sinon tu... Tu trouveras.

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MessageSujet: Re: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptyMar 7 Mai 2013 - 15:36


"creeper love is deeper love"
❝ VELVET & JULIAN ❞



Griffonnant mon nom sur ce qui semblait être le schéma du campement, l'homme dont le visage émacié accusait la fatigue et la maladie qui régnait en ces lieux, grommela d'une voix éteinte "... une fois passé le dispensaire là-bas c'est la cinquième tente sur la droite." Ponctuant ses paroles d'un vague geste de la tête, il m'indiqua la direction à prendre puis, sans s'attarder davantage, tourna les talons pour s'éloigner d'un pas pressé. Harassés, sans guide et aussi détrempé que Bob l'éponge, je soupire d'un air las, chargeant sur mon épaule mon sac à dos - qui en cet instant pourrait volontiers servir de mini piscine portable - pour partir en quête de la sainte tente. Dormir, dans un vrai endroit, un endroit sec, en sécurité, peut-être même dans un semblant de lit; cette simple idée me donne la force de continuer à mettre un pied devant l'autre, malgré la fatigue, la faim, la soif et mes muscles endoloris. Pour la première fois depuis Huit longs mois, après avoir bravé la fin du monde - rien que ça - la perte d'Abby et même un ouragan, j'allais pouvoir enfin me reposer. Lily était en sécurité à présent et c'était bien la seule chose réellement importante à mes yeux.

Mes pas crissent sur le sol bétonné dans un concert de bruits spongieux assez déplaisant, tandis que j'arpente les lieux le nez en l'air, observant les alentours. Les mois passés seuls avec Lily m'avaient tant conforté dans l'idée que l'humanité était perdue qu'il m'était difficile de croire en ce que je voyais maintenant. Partout autour de moi, ils étaient nombreux à s'affairer telles des fourmis ouvrières en pleine besogne, chacun ayant semblerait-il trouvé sa place au sein de cette communauté hétéroclite. Tous ces gens, en vie, toujours "eux-même", jamais il n'aurais pu rêver mieux. L'idée qu'une telle chose existe ici, cachée sous terre, me laissait espérer qu'il y en ait d'autres, chez moi par exemple. Peut-être Abby était-elle saine et sauve, peut-être que je finirais par la retrouver, peut-être qu'on pourrait recommencer un semblant de vie tous les deux. On peut toujours rêver.

Une bonne vingtaine de minutes de pérégrination plus tard mes errances finirent par porter leurs fruits, car ma tente se dressait fièrement devant moi. En cet instant précis je ne rêvais que d'une chose : n'importe quel truc ressemblant de près ou de loin à une couche où je pourrais m'écrouler et dormir pour les 6 prochains mois.

Vide, elle n'était pas bien grande, de quoi loger trois, quatre personnes maximum à en croire le nombre de lit de camp qui s'y trouvait. Sans attendre plus longtemps, je pose mon sac à même le sol et m'empresse de retirer ces habits humides qui collent à ma peau, les laissant reposer au bout d'un lit choisi au hasard. Puis je me laisse retomber sur ce lit dénué de tout confort, allongé sur le dos et trouve le sommeil sans effort.

Une heure seulement était passée lorsqu'un truc atterrissant sur mon estomac écourta ma nuit de sommeil pourtant bien méritée. Grognant mollement, je proteste contre cette chose non identifiée qui m'attaque en fourbe plutôt que de me laisser en paix, me tournant d'un geste vif pour l'ignorer. Trop vif, je bascule dans le vide, m'écrasant 40 centimètres plus bas, empêtré dans la maigre couverture de survie qui a accompagné ma chute. "Aoutch" je grogne, maugréant dans ma barbe en frottant mon crâne endolori. Je sens la présence de quelqu'un juste à côté, probablement mon détracteur. "Hé mais ça va pas oui ?!" ronchonnant, toujours à moitié comateux, je me relève pour faire face à mon attaquant : une fille. Rectification : une fille à moitié à poil - nose bleed -. "Oh... euh... " est la seule chose qui me vient à l'esprit lorsque, les yeux ronds comme des soucoupes, je louche quelques - trop longs - instants sur sa poitrine. "Salut." Pas de panique, j'ai une jolie fille en sous-vêtements dans ma tente, normal, tout va bien.


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MessageSujet: Re: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptyMer 8 Mai 2013 - 19:36



there's a naked man in my tent and i can't scream. fml.

Tu es seule dans cette tente d’habitude. Enfin avant, il y avait deux femmes avec toi. Toutes deux dans les cinquante ans environ, qui n’avaient aucune fonction dans le camp. A quelque heure que tu passes dans la tente, tu les trouvais toujours là, toutes les deux assises sur le même lit à comploter on ne sait trop quoi. Elles étaient rarement de bonne humeur et ne t’aimaient pas, malgré ton optimisme constant. Ou peut-être à cause de ton optimisme constant, mais même si tu avais été dépressive je doute qu’elles t’auraient appréciée. Elles te parlaient le moins possible et tu avais pris l’habitude du coup de faire la même chose. Enfin de ne pas leur écrire quoi que ce soit. Tu les connaissais assez peu au final leur présence ne te réjouissait pas tant que ça. Ces deux vieilles aigries. T’es pas médisante mais à leur départ tu en étais au point où tu aurais préféré avoir Edmond en tant que colocataire - que tu ne détestes pas au demeurant mais qui te rend gênée. Enfin leur départ. Leur disparition. Le matin elles étaient en train de discuter comme à leur habitude, prétendant que tu ne pouvais pas les entendre - bordel t’es muette, pas sourde - et le soir elles n’étaient plus là, ni leurs affaires. C’était il y a un mois environ et depuis tu es seule dans cette tente. Ce qui ne te dérange pas spécialement bien que tu aimes la compagnie. Ce n’est pas comme si tu y passais tes journées. L’intérêt de raconter ça ? L’intérêt c’est l’habitude que tu as prise de ne plus vérifier en entrant si il y a quelqu’un. Habitude à laquelle tu n’as pas dérogé là. Ce qui nous mène à la situation présente. Toi, en soutien-gorge, devant un garçon inconnu qui dort dans un des lit. Awkward.

Ta technique de l’attaque à la brosse à cheveux a surpassé toutes tes attentes. Strike. L’étranger a essayé de se retourner et a fini à plat par-terre après une roulade foirée dans son lit, non sans un cri de douleur et de protestation. C’est donc un fail. Sa sortie des couvertures de permet d’admirer à quel point il est... En caleçon. Lui non plus il s’attendait pas à ce que tu viennes apparemment pourtant de vous deux il est celui qui aurait le plus dû. Je veux dire, c'est quoi cette idée de s'incruster dans une tente pour faire une petite sieste en se disant que personne ne rentrera et surtout pas l'habitant originel de ladite tente ? "Hé mais ça va pas oui ?!" Comment ça ça va pas ? Évidemment que ça va pas t'as un pervers quasiment nu sous ta tente ! Et puis mentalement c'est lui qui a l'air de pas bien aller. Cette situation est sérieusement... Gênante. Et limite effrayante. Alors qu'il ne se relève, la pensée parasite qu'il n'est pas si mal foutu que ça ne peut pas s'empêcher de traverser ton esprit. Pensée bien vite chassée par l'autre qui bafouille. "Oh... euh... " Oh euh... Ah oui. Il faudrait être aveugle pour manquer son regard qui s'appesantit sur ta poitrine et, fort heureusement, tu ne l'es pas. Tu réalises soudainement ta quasi-nudité et rougis comme une pivoine d'un coup, piquant un fard. Nul doute que si tu avais l'usage de la parole, toi aussi te fendrais d'un 'oh euh...'. Tu n'as cependant pas cet usage, aussi tu te retournes brusquement et te penches en toute hâte pour te saisir de ta chemise que tu plaques contre toi pour cacher tes sous-vêtements. "Salut." Salut ? Tu te retournes vers lui, pas folle de rage mais pas non plus aux anges. Il s'introduit dans ta tente et tout ce qu'il trouve à dire c'est salut ? Si ça se trouve il lui manque des neurones. Tu commences à croire que peut-être il s'est tout simplement trompé de tente, il semble lui manquer une case.

Ne pouvant lui décocher le moindre mot, tu décides qu'une action sera plus marquante. Tenant d'une main la chemise pour pas qu'elle ne tombe et révèle à nouveau ton soutif - qu'il a déjà vu de toute façon, je sais même pas pourquoi tu te donnes du mal - tu ramasses par terre une de tes chaussures que tu lui lances sur la tête. Loupé. Apprend à viser. La scène faisait très George W. Bush ceci dit, joli recréation. Désespérée de ton échec, tu cries silencieusement - articules - un "Dégage." à l'intrus, tout en lui faisant vigoureusement signe de se barrer. Et tant pis s'il est en caleçon, y a pas de raison que le camp ne puisse pas en profiter de toute façon.

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MessageSujet: Re: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptyJeu 23 Mai 2013 - 16:00


"creeper love is deeper love"
❝ VELVET & JULIAN ❞



La pudeur ? connais pas ! Mais loin d'être un exhibitionniste de nature, j'ai des circonstance atténuantes : quand on s'est déjà retrouvé dans son quasi plus simple appareil devant une bande de couguars de 10 ans son ainé, on en vient parfois à oublier quelques règles de base de la bienséance. J'étais donc half-naked devant une fille qui, pour une fois, semblait avoir mon âge. Une première sur tous les plans ! Alors oui, il me manquait sans un ou deux neurones pour rester comme ça, amorphe, les bras ballants, comme soudé au sol. Peut-être même que ma chute combinée avec ma fatigue avait fini par me griller définitivement le cerveau et peut-être était-ce la raison pour laquelle je louchais sur cette fille tel un ado pré-pubère sur les magazines playboy de son père. Histoire de ne pas passer pour un vieux pervers, je dirais bien que oui. Le fait est que, l'espace d'un instant, je remercie le ciel de ne pas m'avoir envoyé dans la tente d'une petite vieille car cette situation cocasse mais pas vraiment désagréable s'en serait retrouvée curieusement dérangeante. Bref, face à cette fille presque complètement nue j'étais désemparé, figé, aussi impuissant que Superman face à son seul et unique point faible. Les jolies filles, c'est un peu ma kryptonite à moi si on va par là. Les secondes passent, je la regarde, elle me regarde, elle se r'habille, je reste là, sans bouger. Visiblement, mes maigres tentatives pour commencer la conversation ne portèrent pas leurs fruits.

"Ça va ça va !" je grommelle mollement alors qu'elle articule un inaudible "dégage" le plus amical du monde. Agacé, je souffle, levant les yeux au ciel - alias la toile de la tente -. Pas ma faute si on m'a mis dans sa tente, pas de quoi en faire toute une scène non plus, quelle chochotte cette fille. Allant pour récupérer mon tee-shirt et mon jean probablement toujours humides, je lorgne la jeune femme en coin, irrité. C'aurait pu se clore ainsi, avec toujours un semblant de dignité; j'aurais enfilé mes fringues, je serais allé m'enquérir d'une autre tente et tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais tout le monde ici sait qu'évidemment rien n'allait se dérouler ainsi. Plutôt que de partir la tête haute avec classe, je m’emmêlais une fois encore les pieds dans cette fichue couverture, trébuchant tel un diable jusqu'à me vautrer lamentablement sur le sol. Je grimace, ouvrant les yeux pour tomber sur une jeune femme qu'on aurait cru tout droite sortie d'un drama japonais.

Je suis en dehors de la tente, en boxer, tout va parfaitement bien.

Fantastique, à peine arrivé ici que je passais déjà pour un pervers psychopathe en slip. "C'est pas ce que vous croyez." j'articule à l'attention de la jeune femme qui me regarde les yeux ronds avant de me dépêcher d'enfiler mon jean tout poisseux. "Je suis pas un pervers jle jure... c'est ma tente !" j'essaye vraiment d'expliquer, bien que je sache pertinemment que cela ne servait à rien. J'adorerais me casser d'ici et aller voir ma petite Lily pour voir comment elle va, mais impossible de me balader comme ça : sans tee-shirt ni chaussure, je ressemble à un vagabond mi-homme mi-chien-mouillé. Je rebroussais donc chemin pour entrer à nouveau dans la tente malgré le dragon qui la gardait. Les mains tendues en avant, prêt à parer à toute éventualité - un lancé de petite culotte par exemple… ou d'une chaussure -, je passe à nouveau la toile servant de maigre porte à la tente.

Finalement, je décide de me la jouer conciliant. "On peut discuter ? - navré mais j'ignorais encore à ce moment là que notre miss pure et chaste était muette - parce que je suis désolé mais moi on m'a mis dans cette tente et je suis pratiquement certain que je me suis pas trompé, alors va falloir trouver un moyen pour vivre avec." haussant les épaules, je la scrute un instant avant d'attraper mon tee-shirt pour l'enfiler. "Moi c'est Julian, et toi ?"


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MessageSujet: Re: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptyVen 31 Mai 2013 - 16:09



there's a naked man in my tent and i can't scream. fml.

Avoue-le, la situation aurait pu être pire. Imagine ce même mec, sans caleçon. Non, n’imagine pas, c’était une figure de style ! Enfin tu vois le tableau. Maintenant le même tableau avec quelqu’un de différent. Un vieux à l’air dégoûtant et pedobear. Mieux vaut ne pas imaginer effectivement. Tu comprends, à présent, comment la situation pourrait être bien pire ? Parce que somme toute, bien qu’intrusif, ce mec là est plutôt pas mal dans son genre. Plutôt pas mal tout court même. Quoi ? C’est vrai ! C’est pas ma faute si tu t’intéresses à un mec qui est bien plus vieux que toi à la place de celui-là. Mais non je ne dis pas que tu devrais t’intéresser à lui, c’est juste dit en passant, enfin merde quoi, si on peut même plus dire que quelqu’un est sexy sans avoir à se justifier après... T’es fatigante Velvet, fatigante. Et tu es beaucoup trop susceptible. Même si bon, il t’a pris par surprise et que ta réaction est un peu justifiée. Mais regarde-le. Il a l’air si innocent. Non ? Pas faux. Il a l’air con. Sauf que je maintiens, il pourrait être con et moche. Comme la fois où ta robe s’était déchirée quand tu parlais à un distant grand ongle qui faisait très red neck. La plus grande honte de ta vie. Bien loin devant celle-là, ce qui est bien une preuve qu’il y a plus affreux que ça. Arrête de te plaindre alors. Tu ne peux pas t’en empêcher pourtant, tu n’as pas apprécié l’intrusion, quel que soit l’état physique de l’inconnu.

Tu le regardes jouer celui qui est vexé, soupirant avec soulagement quand il fait mine de prendre ses affaires pour se retirer de la tente. Tu n’as pas la force physique pour te disputer là, tu veux vraiment... Dormir. Juste. Dormir. Pendant trois mois si possible. La découverte de l’homme t’a légèrement réveillée - une histoire d’adrénaline quand on se sent en danger pour mieux se défendre ou un truc dans le genre parce que la nature n’est pas une bitch à 100% - mais il n’en reste pas moins que tu es harassée. Fatigante et fatiguée. Le mélange parfait. Et là, c’est le drame. Le mec se pète la gueule comme une merde et sa chute l’entraîne à l’extérieur de la tente où, selon le bruit, il a apparemment atterri sur quelqu’un. Enervée ou pas, tu ne peux pas t’empêcher de rire. Pouffer d’abord, puis rire vraiment - silencieusement - en entendant les explications foireuses qu’il sert à la pauvre personne qu’il a emboutie. C’est nerveux je crois. Le ‘‘ma tente’’ ne te frappe même pas. Tu n’y réfléchis pas et même si tu y réfléchissais je suppose que tu viendrais à la conclusion qu’il sort juste n’importe quoi pour justifier qu’il bondisse à moitié à poil d’une tente.

Il doit abandonner l’idée de rester dehors en sous-vêtements puisqu’il repasse l’entrée de la tente, ses mains le protégeant d’une éventuelle attaque supplémentaire. Dommage pour toi, tu n’as rien d’autre à lui lancer sous la main que la chemise que tu tiens devant toi. Dommage pour lui, tu n’es pas tout à fait prête à l’abandonner. Tu le lorgnes d’un regard suspicieux mais tu ne peux t’empêcher de sourire face à son attitude. Tu changes bien trop vite d’humeur tu sais. Ce n’est pas grave, tu es prête à écouter ses arguments - pas trop longtemps quand même - quelque bidons qu’ils puissent être. "On peut discuter ?  Parce que je suis désolé mais moi on m'a mis dans cette tente et je suis pratiquement certain que je me suis pas trompé, alors va falloir trouver un moyen pour vivre avec." Merde alors. C’est toi qui t’es trompée ? Ce qu’il explique voudrait dire qu’il est ton nouveau colocataire, à la place des deux autres bizarres. Si c’est le cas... Tu viens d’agresser un mec avec lequel tu vas devoir vivre. La cohabitation commence très bien. Mais merde, quelqu’un aurait pu te prévenir avant que vous en arriviez à cette situation ! Tu le regardes avec des yeux ronds, sans dire un mot - you don’t say ? - alors qu’il renfile son haut. Dommage. Quoi encore ? Je dis ce que je veux.

"Moi c'est Julian, et toi ?" Julian. D’accord. Tu lui répondrais bien là tout de suite mais pour des raisons évidentes tu ne peux pas, aussi il plane un silence assez gênant pendant une petite dizaine de secondes durant laquelle tu ne sais pas trop quoi faire. Puis finalement ton cerveau recouvre sa capacité cognitive et tu te retournes pour mettre ta chemise sans qu’il puisse mater autre chose que ton dos. Cela fait, tu attrapes un papier posé par là et prends le stylo qui se trouve dans la poche de ton pantalon. Tu griffonnes avant de te retourner vers lui pour lui tendre le mot. « Velvet. Désolée pour la brosse. » Ouais tu peux l’être effectivement.

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MessageSujet: Re: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptyDim 9 Juin 2013 - 21:36


"creeper love is deeper love"
❝ VELVET & JULIAN ❞



Notre ogresse furibonde semblait d'accord pour rendre les armes, enterrer la hache de guerre ou plutôt la brosse dans ce cas précis. Ça m'arrangeait, je n'avais pas vraiment envie de me battre pour mon territoire, pas contre une fille en tout cas et surtout pas à moitié à poil. J'avais donc tenté une autre approche, plus subtile, une qui consistait à tenter d'entamer le dialogue - les filles ça aiment ça causer, non ? - . J'explique donc la situation aussi calmement que mes nerfs me l'accorde: il semblerait tout simplement que nous soyons dans la même tente. C'est saugrenue je l'admets, quelle idée de faire des couchette mixte - j'étais quasi certain qu'on ne m'avait pas pris pour un individu de la gent féminine - mais c'était comme ça. Elle aurait beau me jeter son nécessaire de coiffure au complet que ça n'y changerait rien.

Je disais donc : j'entame le dialogue et explique ma théorie sur la situation qui méritait d'être clarifiée - même si dès le départ elle aurait pu éviter de me sauter à la gorge sans sommation -. Elle semble réaliser enfin que je ne suis pas un gros pervers venu voler sa vertu ou un envahisseur de l'espace voulant lui sucer le cerveau. Je dirais donc que c'est un bon début.

Pourtant, elle semble presque autant motivée à me répondre qu'un Bernard l'ermite sans coquille. Devant son silence, je reste moi même muet quelques secondes, me demandant si cette fille n'était pas tout simplement cinglée. La réponse me paraissait de plus en plus évidente : complètement timbrée, ou alors elle ne comprenait pas un traitre mot de ce que je disais - pourtant l'accent Canadien n'était pas si terrible -. Une tee-shirt enfilé plus tard, je me présente enfin pour rompre le silence devenu limite gênant, ce à quoi sa seule réaction est de me fixer pendant un temps interminable durant lequel elle te laisse planté là pour se r'habiller sans répondre. Puis elle saisit un papier pour griffonner je ne sais quoi et te tend son message. Là, évidemment, tout devient plus clair - j'aurais quand même besoin de quelques micro-secondes pour complètement tilter -. "C'est pas grave pour la... attends... tu peux pas parler ?"

Une muette, sans blague ! voilà qui me semblait plus clair, ça devait sûrement être pour ça qu'on m'avait mis ici avec elle ! oh wait attendez, en fait personne n'était au courant de tout ça. Super bizarre...

"Je sais signer, ma petite sœur est sourde muette elle aussi !"
je poursuis, accompagnant mes paroles des signes pour lui montrer. Malheureusement, notre très chère sujette semblait autant comprendre la langue des signes que moi l'espagnol. "Mais... pas toi apparemment..." je souffle, laissant tomber mes élucubrations gestuelles, tapotant des doigts sur mon jean d'un air confus. "D'accord... j'ai rien dis en fait."

Maintenant j'ai l'air d'un con puissance 1000.



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MessageSujet: Re: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptyMer 7 Aoû 2013 - 16:55



there's a naked man in my tent and i can't scream. fml.

Bon, si la situation se clarifie de plus en plus, elle n’en est pas spécialement plaisante. Tu vas apparemment être forcée de cohabiter avec un inconnu - ça ça ne changera pas des deux vieilles aigries que tu ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam - qui s’avère être du sexe opposé. C’est-à-dire masculin. C’est-à-dire oui, il est détenteur d’un pénis que je peux supposer en état de fonctionnement sans trop m’avancer puisque là est la norme. Mais bon, ça reste une supposition. On ne sait jamais. Ce n’est pas ce qui est intéressant cependant. Ce qui risque d’être intéressant c’est que tu es extrêmement mal à l’aise avec lesdits membres de la gent masculine. Puis les circonstances de votre rencontre ne sont pas des plus charmantes. Pourtant, je sens que déjà il part déjà mieux dans cette colocation que les deux vieilles aigries. Pourquoi ? Déjà il est bien mieux foutu, ce que tu finiras probablement par apprécier, et ensuite tu as appris plus sur lui en cinq minutes que tu n’en appris en plusieurs mois avec ces femmes. Oh ça part plutôt de la bonne brosse, je dirais, pour faire un jeu de mots indécent de nullité. Bref.

Le blond individu en face de toi lit la petite note que tu as eu la bonté de lui écrire pour t’excuser de tes actes irréfléchis et un peu impulsifs. Puis aussi très mal exécutés, franchement, ton lancer était pitoyable. Il ne semble pas comprendre l’implication du papier au début et met quelques bonnes secondes à réaliser. - pas une lumière le beau gosse -. "C'est pas grave pour la... attends... tu peux pas parler ?" Bravo sherlock ! T’as gagné le jackpot ! Non seulement on te met dans une tente avec une fille folle à moitié nue - cette part ne doit pas être la plus dérangeante - qui t’agresse au réveil à coups de brosses mais en plus elle est muette. Il y en a qui ont de la chance, d’autres pas. Et toi Velvet, en y pensant, tu rirais presque. Tu hausses les épaules en acquiesçant avec un sourire faussement triste. Tu t’y es habituée, ça ne t’attriste plus du tout.

L’autre commence à gesticuler en parlant, attirant sur lui le regard surpris qu’on réserve à un ami notoirement de mauvais goût qui commence à faire un truc soi-disant génial. Qu’est-ce qu’il fout ? Puis tu comprends par ses paroles. "Je sais signer, ma petite sœur est sourde muette elle aussi !" Euh oui mais... T’es pas sourde toi, t’as bien entendu ses explications et son nom. Est-ce qu’il lui arrive de réfléchir ou c’est facultatif ? Bah, c’est pas grave, il est attachant. Puis il essaie de faire un effort avec son langage des signes - car tu pars du principe que c’était du langage des signes. Dommage que tu ne l’aies jamais appris. "Mais... pas toi apparemment..." Tu hausses les épaules, l’air, cette fois, sincèrement contrit. Pour le coup tu aurais bien voulu signer, pour pouvoir enfin communiquer presque normalement avec quelqu’un. Mais non, y avait pas cette option là à la fac de médecine. "D'accord... j'ai rien dit en fait." Tu t’avances et tapotes son épaule avec un air compatissant. Pat pat oui. Je suppose que la situation le méritait.

Tu reprends ton carnet et griffonnes à côté de la première inscription. « Désolée, c’est récent alors j’ai rien appris. » Puis tu réfléchis et souris. « Par contre je veux bien apprendre. » C’est un de tes grands sourires optimistes que tu lui sers. On est passé de get the hell outta here à pretty please en quelques minutes. Faut dire que c’est assez extraordinaire quelqu’un qui sait signer.

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Dernière édition par Velvet D. Bishop le Ven 13 Sep 2013 - 17:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptyVen 30 Aoû 2013 - 14:30


"creeper love is deeper love"
❝ VELVET & JULIAN ❞


Je pince des lèvres, surpris par l'absence de réaction de la jeune femme mais surtout par son visage dont l'expression sardonique semble m'être destinée. Une muette ne parlant pas la langue des signes… en voilà une première qu'elle est sympathique et pas du tout inattendue. J'avais un peu l'impression de me trouver tel le prince Eric en face d'Ariel - sauf que Velvet, elle, n'avait rien d'une mi femme mi thon -, le délire "je viens de te trouver sur la plage, marions-nous !" en moins. Tenir une conversation devait être d'une galère intersidérale sans nom, surtout qu'il était impératif pour elle de se balader constamment avec trouzmille tonne de papier blocnot. Et c'était moi qui passais pour un type bizarre après ça ! Bref, je grimace, cherchant une réponse au "pourquoi ?" qu'elle vint m'offrir presque sur le champ. C'était récent. D'accord, donc elle n'était pas née comme ça, voilà qui expliquait une grande partie du shmilblick. Mais une question subsistait : qu'est-ce qu'il lui était arrivé pour qu'elle en perde la voix ? Peu décidé de te la mettre à dos une fois encore, je n'insiste pas sur le sujet, me contentant d'hocher la tête d'un léger sourire confus en signe de bonne compréhension. Elle griffonne un nouveau message qu'elle me montre en souriant.

Lui apprendre ? "Bien sur, bonne idée." je réponds calmement, lui rendant son sourire. Ça nous donnait une occasion de passer un peu de temps ensembles sans être à moitié à poil ou se taper dessus; sounds fun ! "Par contre je préviens je suis terrible comme professeur…" j'avoue d'un air mi penaud mi amusé. "Enfin… ça dépend dans quelle matière." j'ajoute le plus sérieusement du monde, ne réalisant que trop tard l’ambiguïté de mes mots.

Je me rassois sur le lit dont on m'a extirpé un peu plus tôt, n'ayant en réalité qu'une chose en tête : trouver des habits secs pour me débarrasser de ceux là dont la moiteur collait à ma peau telle une belieber au train de son idole Canadienne. Relevant les yeux vers elle, je résiste à l'envie de retirer l'éponge qui me sert de tee-shirt, ma copine de chambrée n'étant visiblement pas très à l'aise - et un peu psychorigide - sur le sujet. "Et moi j'aurais droit à quoi ? en échange de bon procédé."
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MessageSujet: Re: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptyVen 13 Sep 2013 - 17:15



there's a naked man in my tent and i can't scream. fml.

Le voir sourire te fait sourire encore plus. C’est comme ça avec toi, la réaction d’un gamin de trois ans. Mais il n’a pas un sourire de psychopathe alors c’est pour ça. Il pourrait être un beau gosse avec le sourire d’un serial killer, en ce cas ça rendrait la colocation beaucoup plus étrange et à vrai dire effrayante. Parce que, comme il l’est dit dans le livre des vérités, quand un beau gosse vous sourit c’est hot, quand un moche vous sourit c’est, au mieux, gênant, au pire, du harcèlement sexuel. Quoique même en étant beau on peut commettre du harcèlement, comme tu l’as cru au premier instant où tu l’as vu. La première impression c’est toujours la bonne, enfin je dis ça, je dis rien. De toute façon tu vas dormir dans la même tente que lui donc au final, s’il est pas réglo, t’es dans la merde, mais autant ne pas lui donner de raison d’être un connard. C’est ta politique. Rendre les gens heureux, leur faire croire aux bisounours, comme ça ils n’ont pas de te raison de te détester et de te tirer les cheveux. Le mieux dans tout ça c’est que ça marche presque à chaque fois. Alors tu lui demandes de l’aide, ça vous permettra de faire connaissance, ça te servira et peut-être que ça vous passera l’envie de vous jeter des brosses à cheveux. Avec un peu de chance vous passerez au lancer de chaussures et il pourra s’entraîner à les esquiver comme Bush.

"Bien sur, bonne idée." Alleluia il accepte. Une occasion de ne pas avoir à discuter seulement de chiffons donc. Puis apprendre à connaître le mec avec qui tu vas vivre peut être assez agréable, ce sera mieux que les deux vieilles aigries. Ca peut difficilement être pire de toute façon. "Par contre je préviens je suis terrible comme professeur…" Ce n’est pas grave, tu es bonne élève. "Enfin… ça dépend dans quelle matière." Que. Que. Etait-ce bien le sous-entendu que j’y lis alors que tu y es imperméable ? Il n’y a cependant aucune lueur grivoise dans ses yeux. A croire que tu as trouvé un équivalent dans la catégorie de ceux qui ne connaissent pas le sens du mot ‘‘blague de fesses’’. Il se rassied sur son nouveau lit puis poursuit. "Et moi j'aurais droit à quoi ? en échange de bon procédé." Hrm. Peut-être qu’il est juste doué pour garder un visage impassible en glissant des innuendos dans ses phrases. C’est une possibilité à cultiver. Comme d’habitude tu ne penses pas à quoi que ce soit d’étrange. Cas perdu ou innocence adorable ? Je balance. Tu te laisses tomber sur le matelas à ses côtés sans demander la permission avant. Tu griffonnes sur ton carnet, sans cesser de sourire. « Tout ce que je peux donner. » Malheureuse, tu es perdue.

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MessageSujet: Re: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptySam 14 Sep 2013 - 17:03


"creeper love is deeper love"
❝ VELVET & JULIAN ❞


Elle s’assoit à côté de moi, visiblement plus si traumatisée que ça par la vision de moi half-naked qui l'avait tant choquée à peine 5 petites minutes auparavant. A croire que cette fille pouvait être une vraie furie l'espace d'une seconde puis l'instant d'après être douce comme une agneaute - parfaitement ! - ce qui, en y réfléchissant bien, ne changeait pas vraiment des autres nénettes que j'avais pu côtoyer jusque là. Le souvenir funeste d'Abby m'ayant une fois jeté à la porte en caleçon, me laissant là dans la rue à moitié à walp (pour changer vous allez me dire) parce qu'une fille avait osé me parler au lycée, me revient en mémoire comme pour illustrer ses pensées. Tout ça pour dire que oui, il y avait de forte chances pour que les filles soient des créatures diaboliques bipolaires. Cela dit, comme en ce moment ma colocataire de tente semblait être passée en mode "happy-cute-je-te-balance-rien-dessus" je préférais ne pas me plaindre et savourer l'instant présent. "Tout-ce que tu peux donner ?" je répète dans un rire confus. "Je tâcherai de m'en souvenir alors."

"On a qu'à commencer maintenant tiens !" j'annonce le plus sérieusement du monde, me redressant pour me tourner vers elle. "Regarde bien." la fixant dans les yeux, concentré, je lui signe quelques mots. "Ça veut dire : la prochaine fois que tu me jette une brosse à cheveux dessus tu passeras un sale quart d'heure."

D'un grand sourire satisfait in da face, je me relève. "Bon.. je vais aller taxer à quelqu'un de quoi me changer... je préfère faire ça ailleurs je te laisse deviner pour quelle raison." Attrapant mon sac, je la gratifie d'un hochement de tête avant de tourner les talons. "A plus!"

5 jours plus tard.

Soufflant de fatigue, les muscles rompu, je me laisse aller à une pause bien méritée, passant une main noire sur mon visage sans me rendre compte qu'ainsi je me gratifiais d'une magnifique peinture de guerre faciale en mode cambouis-style. Y'avait pas à dire, avec le peu de matos qu'on avait ici, réparer ce générateur n'allait pas être si simple. Voilà 3 jours que je planchais dessus sans résultats. Faut dire qu'à la base j'étais pas un ingénieur et l'improvisation n'avait pas toujours du bon. J’attrape ma gourde d'eau et en bois quelques lampées, observant autour de moi la vie à la cohorte. Finalement, j'avais assez vite trouvé ma place dans le groupe quand j'avais annoncé être mécano. On m'avait bien vite trouvé une occupation et la masse de travail qui allait avec. Avec les quelques voitures que la cohorte avait réussi à dénicher - pour les missions de récupération des vivres - et ce générateur, j'avais assez de travail pour combler mes journées. Le soir, fatigué, j'allais retrouver Lily à l'infirmerie pour s'assurer qu'elle allait bien. Malade depuis notre arrivée, les médecins faisaient de leur mieux pour la garder en forme malgré le manque de médication.

Et puis il y avait Velvet avec qui je passais quelques temps par ci par là, le soir tard ou de très bon matin. On était pas encore très au point niveau communication mais les quelques leçons que je lui donnais commençaient lentement à porter leurs fruits.

Distrait, c'est d'ailleurs elle qui vint me ramener sur Terre, me faisant dans un sursaut renverser un peu d'eau sur mon générateur déjà pourtant bien HS. "Shit !!" je peste, essuyant le plus vite possible la pièce atteinte. "Vel ? je t'avais pas vue..." suspendant le chiffon à mon épaule, une moue penaude sur les lèvres, je me tourne vers elle. "Qu'est-ce que tu fais là ?"
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MessageSujet: Re: creeper love is deeper love + (julian) (flashback)   creeper love is deeper love + (julian) (flashback) EmptyLun 13 Jan 2014 - 18:06

Tu devais faire ophtalmo pas infirmière. Examiner les gens avec des machines badass, leur prescrire lunettes et lentilles puis recevoir un chèque et bye-bye, ne revenez pas avant un an. Ici, de telles attentes seraient complètement irréalistes. Pas de machines, pas d'ordonnance de lunettes à faire, pas d'argent et surtout, pas de repos. Ici c'est un défilé continuel de grippes, toux, otites, gastros, coupures, blessures par balles, os brisés... Vraiment, tu aurais dû dire qu'avant l'invasion tu étais infographiste et on t'aurait foutu la paix. Mais non, il a fallu que tu joues les âmes charitables qui veulent se rendre utile. Et te voilà coincée dans cette tente, comme un rat dans une zone de quarantaine. Il semblerait aujourd'hui que la quarantaine ait liquidé tout le monde. Si peu de gens et si peu de bruits. L'ennui est comme un gaz insidieux qui goutte aux robinets, suinte par les pans et coule sur le sol, invisible. Il empoisonne. Tu plantes deux orbites mornes dans celles tout aussi vides de la petite fille assise sur un lit. Un dialogue de sourds sans queue ni tête passe dans vos iris dont n'importe qui peut déterminer la thématique principale : "On se fait chier". Il n'y a pas de pendule mais s'il y en avait une on n'entendrait qu'elle. Tu aimes bien l'enfant cependant... disons que la conversation n'est pas très vive entre vous. Fatalité, bitches. Alors tu attends la relève. Patiemment. Enlisée dans la blasitude qui, avec toi, arrive à paraître presque optimiste. La Science aurait dû étudier ton cerveau. Tu dresses l'oreille au son de pas humains, chien à l'affût. C'est la relève. Ouaf ! Hrm. Ouais ! Tu passes en coup de vent en faisant une accolade pleine de reconnaissance à l'hère qui te sauve, sans même vérifier qui c'est exactement. Fuir cette ambiance de plomb. Tu t'apprêtes à retourner dans ta "chambre" quand il te vient à l'idée que tu y seras seule comme une conne, ton colocataire travaillant. Colocataire étant également l'heureux tuteur de la gamine de l'infirmerie. Gamine qui se porte mieux. Porte qui... Wait, what ? Bref. Si tu restes seule tu vas te faire chier et il a bien le droit de savoir la bonne nouvelle. Sois un apôtre mon enfant, va la lui porter. Ainsi donc tu te mets en route pour cinq bonnes minutes avant d'arriver à ta destination. Si c'est le voyage qui compte, it sucks.

Sans importance, car voilà le blond qui te sert de voisin de lit, le visage à moitié noir d'un liquide peu attrayant. Force t'est d'avouer qu'ainsi barbouillé de cambouis - ce qui pourrait sembler séduisant à certaines - il ressemble à Schwarzenegger se badigeonnant de boue dans l'espoir de paraître invisible à la vision thermique du Predator. Technique dont la véracité scientifique me fait fort douter, soit dit en passant. En tout cas, on ne peut pas dire qu'il ait le syndrome Terminator parce que ta simple arrivée le fait bondir comme un jeune lièvre. Tout doux Bronco. Un juron raffiné lui échappe, un air contrit marque ton visage. Tu devrais avoir honte de faire ainsi peur aux gens, enfin ! Tout de même. Fais attention aux esprits sensibles comme lui. "Vel ? je t'avais pas vue..." No shit Sherlock. Tu lui signes avec brio un "Salut, désolée." Et t'arrêtes là puisque ton vocabulaire est un peu... Limité. Tout petit peu.

"Qu'est-ce que tu fais là ?" Tu te mets à côté de lui et sors ton bloc note, te disant que tu as usé d'assez de bravoure en langage des signes pour un jour. Ton crayon n'est pas dans ta première poche. Ni la deuxième. Ni aucune de tes six poches en tout. Merde. Tu commences à t'invectiver mentalement avant de te rendre compte qu'il retient tes cheveux. C'est bien ma fille, t'es bien bête. Tu t'en saisis - foutant par la même occasion ta coiffure en l'air - et commence à griffonner sur le bloc notes. "C'est à propos de Lily". Ces mots en eux mêmes sonnent un peu oiseaux de mauvais augure en vérité, le coup à faire croire que la situation s'est aggravée ou... Aussi sympathique qu'un "il faut que je te parle" donc. C'est pourquoi la jeune ingénue que tu es s'empresse d'écrire la suite. "Elle va mieux." Alléluia. Bonne nouvelle répandue, tu n'as plus rien à faire ici.
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