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  Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets

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MessageSujet: Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets    Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets EmptyJeu 12 Sep 2013 - 19:03

Heather R. O'Hara
❝ feat Kaya Scodelario ❞


#SUBJECT IDENTITY
SOLDIER - soldat

NOM : O'Hara
Prénom(s) : Heather Riley
Né le : 18 juin 1994 (19 ans)
Sexe :  Féminin
Taille : 1m67
Cheveux : châtains
Yeux : bleus



Originaire de Phoenix / Arizona elle était en stage avec un photographe professionnel, son rêve étant d'en devenir un elle-même avant le grand désastre actuellement dans la cohorte: soldiers, elle tient le rôle de soldat Assez débrouillarde, elle s'en sort plutôt bien dans ce chaos complet elle peut s'estimer heureuse d'être douée pour manier une arme avec aisance ; pour posséder un instinct hors du commun qui jusque-là ne lui a jamais fait défaut ; pour survivre dans un lieu isolé, et perdu ; pour s'adapter à la situation tel qu'elle est et pour se fondre dans le décor, se glissant telle une ombre sans attiser l'attention de quiconque. malheureusement elle est également une solitaire qui a bien du mal à accorder sa confiance, qui est effrayée à l'idée de s'attacher à quiconque de peur de perdre cette personne, et qui est parfois sujette à des crises d'angoisse ce qui n'est pas toujours simple à vivre au quotidien pour finir, elle est plutôt compréhensive, souriante, séductrice, courageuse, intelligente, futée, attentionnée et patiente de nature mais aussi violente, fragile, mystérieuse et solitaire, ayant du mal à conserver son sang froid, têtue, fêtarde par dessus le marché, possédant un caractère explosif, personne n'est parfait que voulez-vous !


MY STORY
all the things that make me who i am

 Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets Tumblr_lsx0kcd5nN1r3djtmo1_500
Rien ne dure dans ce monde cruel, pas même nos souffrances...

Mon cœur bat à tout rompre, quelques gouttes de sueur perlent sur mon front, tandis que j'avance en territoire ennemi. Mon être tout entier est influencé par cette peur qui me broie les entrailles, m'empêchant de réfléchir convenablement. Je connais ce sentiment pesant, tel un étau se resserrant au fil de mes pas vers une mort probable. Je suis pessimiste, mais comme tout humain encore libre sur terre, je dois m'attendre à être prise à tout moment. Qui sait, d'une seconde à l'autre, une foule de Traqueurs armés jusqu'aux dents débarqueraient du néant, nous condamnant tous à une mort certaine. Ou du moins, à la mort de notre conscience. Notre corps, lui, serait toujours apte, dirigé par une conscience alien. À cette idée, je frémissais. Mourir ainsi, non merci. Je ne voulais en aucun cas que mon corps soit habité par ces parasites immondes qui rendraient ce corps différent de ce qu'il a toujours été. Il m'appartenait, et ce, jusqu'à cela faucheuse me rende visite. L'effroi qui animait chaque parcelle de mon corps se dissipa quelque peu lorsque je sentis le revolver glacial touchait ma peau l'espace d'une seconde. Je me souvins que moi aussi, j'étais armé. Cette arme si rassurante qui attendait sagement son heure, dans la poche arrière de mon jean. Il me suffisait de la saisir, et j'étais invulnérable. Une arme à la main, personne ne pouvait me contrôler. Une véritable furie. Je me souvins des circonstances qui m'avaient poussé à saisir pour la toute première fois de ma vie. Je me souvins de ma vie. De cette vie si banale que je menais avant l'invasion. Dès que mes pensées se perdent dans mes souvenirs, je me remémore mon existence. Et, ces souvenirs déferlant en moi, me permette d'ignorer cette peur constante qui handicape dans chacun de mes gestes. D'ignorer cette crise d'angoisse qui me saisit quelques fois depuis l'invasion, m'empêchant de me défendre à ma guise. Aussi, je laissais ma vie jaillir de mon esprit, les images de souvenirs vagues encombrant à présent toutes mes pensées...

Je suis née un 18 juin, dans l'année 1994. Année fort sympathique, à Phoenix, lieu qui accompagna chaque instant de ma vie. Le soleil à son sommet en cette saison, l'atmosphère en était invivable, la chaleur étouffante régnant dans la ville, exaspérant une bonne partie des habitants, et ravissant les jeunes filles y trouvant une occasion de parfaite leur bronzage déjà si mat. Quant à moi, je naquis dans des conditions désagréables, mais je n'en garde bien entendu pas le moindre souvenir. Le commencement de mon existence, je le tenais de mes parents, deux êtres faignants la perfection, et récitant avec fierté la naissance de leurs deux filles. Deux magnifiques perles rares voyant enfin le jour, après neuf mois d'attente. Jumelles, certes, mais ne se ressemblant en aucune façon. Seul leurs deux paires d’œil d'un bleu semblable à la mer les identifiaient comme sœurs. Sans cela, personne ne devinerait une seule seconde que les deux étaient sœurs, et en plus de cela, jumelles. L'une possédait une longue chevelure blonde, lui offrant un air angélique dont mes parents raffolaient. Quant à moi, l'ainé, je possédais dès la naissance une tignasse châtain foncé, ne m'offrant au contraire de ma sœur par le moindre regard angélique. Tout au contraire, ma mine boudeuse et mes cris successifs me rendaient plus que démoniaques aux yeux de mes parents, qui eurent connaissance de mon caractère de feu, dès la seconde où je m'extirpais du ventre de ma mère. Je m'étais très probablement battu avec ma sœur pour sortir la première, pour montrer au monde entier quelle personne venait au monde aujourd'hui même ! Il paraîtrait que mon hurlement fut si strident, que la sage-femme eut un mal fou à ne pas m'éjecter à l'autre extrémité de la pièce. Mais, un tel acte n'étant pas très professionnel, elle n'en abstient bien que mes hurlements ne faisaient que s’amplifier. Quant à ma sœur, elle se contenta d'un simple cri, avant de se calmer dans les bras de sa mère. Mais, pour ma part, je ne cessais de hurler, dans les bras de ma mère ou non. À croire que dès ma naissance, je ne considérais pas avoir ma place en ce bas monde.

Je vécus mes trois premières années dans un appartement luxueux et spacieux, accueillant seulement notre famille. Dès ma naissance, j'eus ma propre chambre, à l'identique de ma sœur. Il faut dire que mes parents possédaient une belle fortune, qui nous avantageait fortement. Ma mère travaillait en tant que mannequin de sa propre marque, tout en gérant son entreprise de vêtements qu'elle avait elle-même confectionnés. Au contraire de beaucoup de femmes de son âge, les années ne se lisaient pas sur son visage. Qu'elle est quarante ou trente ans, elle ressemblait toujours à une jeune femme de dix-huit ans, belle et séductrice, un avenir prometteur lui ouvrant ses bras. Quant à mon père, en tant qu'excellent avocat, l'argent coulait à flots dans sa cagnotte, d'autant qu'il hérita également de toute la fortune de ses parents. Une vie aisée, en conclusion. Ils étaient l'exemple même des parents parfaits, un immense sourire aux lèvres à longueur de journée, un vocabulaire varié et entretenu, des tenues dignes des plus grands créateurs de mode, et un mode de vie très luxueux. Une famille que tout être normalement constitué rêverait d'avoir. Mais, de toute évidence, je ne fus jamais normalement constitué. Je haïssais dès ma naissance cette famille trop parfaite,  sans le moindre défaut. Je haïssais la définition même de la richesse, et de tous ce qu'elle englobait. Et de ce fait, je fus un véritable petit démon. Bébé, je hurlais chaque nuit, réveillant la famille au grand complet, dont ma sœur, toujours si calme et angélique ne pleurant que rarement. À se demander si nous étions véritablement sœurs... Ma mère accourait toujours, mais son affection, je la refusais immédiatement. Si elle me prenait dans ses bras, je hurlais toujours avec autant de puissance, mes cris transperçant l'isolation même de notre appartement, ce qui ne plaisait pas aux voisins. Mon père la renforça donc l'année de mes deux ans, ne supportant plus les plaintes de nos voisins. À mes trois ans, je ne parlais toujours pas. Je n'avais jusque-là jamais prononcé un seul mot. Pas la moindre syllabe. Rien. Tandis que ma sœur, en grande bavarde, parlait à tout rompre, brisant ce silence que j'appréciais tant. Si je ne parlais pas à cet âge-là, c'était certainement pour une excellente raison. Qui sait, je n'avais peut-être tout simplement pas envie de gaspiller ma salive pour satisfaire ma famille, qui attendait avec impatience mon premier mot. Mon père était persuadé que je prononcerais papa lorsque je me déciderais enfin à ouvrir ma bouche, quant à ma mère, elle rêvait que je prononce maman tout comme sa seconde fille. Mais, ne souhaitant pas les satisfaire, je prononçais mon tout premier mot à l'âge de quatre ans. Un non bien audible qui fit défaillir ma mère, et qui paralysa mon père. Quant à ma sœur, elle me fixait comme s'il m'était poussée trois têtes. Je savais parler.  Je comprenais ce que l'on me disait. Je comprenais chacun de mots innombrables qui déferlaient de la bouche de ma sœur. Mais, je n'avais pas envie de leur confier ce petit secret. Seulement, j'avais craqué lorsque pour la énième fois, mes parents s'étaient penché vers moi, leurs visages emplissant mon champ de vision. Un sourire gamin aux lèvres, ils s'étaient tous deux mis à prononcer les deux mots que je ne voulais à aucun prix déclarer. Je ne garde qu'un vague souvenir de cet instant, mais la colère qui m'a traversé ce jour-là, j'en garde un souvenir très exact. Cette colère qui explosa dans un non, stupéfiant tout mon entourage. Sur cette parole, j'avais tourné les talons, pour me nicher dans un coin de ma chambre, appréciant le doux murmure du silence. Depuis ce jour, mes parents n'avaient cessé de me quémander quelques paroles, pour leur prouver qu'ils n'avaient pas rêvé. Mais, je tenais bon. La patiente et moi ne faisions qu'un. Nous étions d'excellente alliée, dès mes quatre ans. Au contraire des autres enfants de mon âge, je ne côtoyais personne hormis ma sœur si bavarde, et mes parents si lassants. Je demeurais seule, isolé du monde, dans le silence le plus complet. Du moins, jusqu'à ce que je découvre l'existence de l'appareil photo, cet objet fascinant qui m’émerveilla à l'instant où je posais mon regard azur sur l'objet, trônant sur une table en bois. Mon père l'avait offert à ma mère pour son anniversaire, un peu plus tôt. Et, curieuse comme j'étais, je m'étais glissé en toute discrétion jusqu'à la table en bois d'ébène. De mes petites menottes, j'avais saisi l'appareil, le prenant avec précaution. Des étoiles brillaient alors dans mes yeux, ainsi qu'un sourire resplendissant qui ne s'était jusque-là jamais niché au creux de mes lèvres. Comprenant rapidement le système de l'engin, malgré mon jeune âge, j'appuyais sur le bouton, et dans un flash lumineux, ma toute première photographie naquit. Sur celle-ci, ma mère ouvrant la baie vitrée, la mine effrayée, ayant probablement remarqué à cet instant qu'une gamine de cinq ans tenait son merveilleux appareil dans ses petites menottes incertaines. Par la suite, elle était accouru vers moi, me retirant le seul objet qui eut de la valeur à mes yeux. Elle m'avait incendié, les mots jaillissant de sa bouche tel un torrent. Elle ressemblait particulièrement à ma sœur en cet instant. La même passion avait envahi ses yeux, lorsque le premier mot avait surgi. Le seul moyen pour moi de la faire taire, je le connaissais. D'une voix enfantine, j'avais déclaré, une étincelle d'espoir brillant dans mes prunelles : « Si je parle, je pourrais avoir un appareil photo, dit maman ? » Exagérant le maman d'une voix mélodieuse, l'intéressé s'était pétrifié, interloqué que je prononce enfin une phrase entière. J'avais cru apercevoir une larme rouler le long de sa joue. Et, son instinct maternel la guidant, elle s'était penchée vers moi et m'avait murmuré avec douceur : « Tu me proposes un marché, ma puce ? Oui, je t'achèterais un appareil photo si tu parles au moins quelques fois dans une journée. » Tout excité à l'idée de posséder mon propre appareil, j'avais serré sa main dans la mienne, et le sourire aux lèvres, j'avais quitté la pièce pour ma chambre, seul lieu où régnait le silence que je recherchais. De toute évidence, dès quatre ans, j'étais déjà aussi futée qu'à présent. Je me suis d'ailleurs toujours demandé de qui je tenais ce trait de mon caractère...

Le lendemain, j'avais salué mon père d'une voix vive, le laissant perplexe face à son petit déjeuner. Quant à ma mère, j'en avais fait de même. Le regard satisfait par les efforts que je présentais, elle m'avait tendu l'appareil, emballé dans un charmant papier cadeau d'un rose bonbon. Bien que je détestasse cette couleur, j'avais affiché une mine réjouie, ayant connaissance de ce qu'il renfermait. Et sans plus attendre, je l'avais déballé. L'appareil en main, je parcourais la maison de fond en combe, photographiant chaque détail de celle-ci. Quelquefois, ma sœur apparaissait sur les photographies, étonnée par l'objet que je tenais avec fermeté, de peur qu'il ne m'échappe. J'aimais capturer les instants magiques de la vie, avant qu'il ne s'échappe, et devienne souvenir. Une passion que j'étais bien la seule à entretenir. La seule passion de ma sœur, c'était de parler et d'attiser la fierté de ses parents, quant à ces derniers, ils ne juraient que par la richesse et ce qui en incombait. Une fois que mes six ans eurent sonné, je fus bien obligée d'intégrer une école, à contre cœur. Ma mère nous avait vêtu ma sœur et moi de la même façon, à mon plus grand déplaisir. Toute vêtue de rose, je me sentais comme déplacé. Pourtant, toutes les gamines de mon âge portaient des jupes d'un rose exacerbant. Je n'étais qu'une gamine comme tant d'autres, et cela, j'en avais horreur. J'aimais être hors normes, mais à cet âge-ci, je n'avais pas encore le courage de déclarer cela devant mes deux parents, fiers de leurs deux filles. Toujours aussi seule à l'école, je repoussais quiconque souhaitait devenir mon ami, préférant la solitude à la compagnie. Tous ne tardèrent pas à m'ignorer, me considérant presque comme un élément du décor. En cours, mes pensées vagabondaient, ne se focalisant jamais sur le professeur qui parlait alors avec animation face à une classe ébahie par ses connaissances. J'étais la seule qui manquait à la règle. Pourtant, mes notes demeuraient convenable , alors que je n'écoutais quasiment jamais. J'avais en quelque sorte des facilités que d'autres de mon âge n'avait pas, ce qui me permettait d'éviter de trop perdre de mon temps à écouter avec attention les explications du professeur.  Le soir, je ne précipitais pas dans ma chambre pour faire mes devoirs, préférant consacrer  mon attention à mon appareil photo, qui chaque jour, produisait une bonne centaine de photographies en tous genres. J'ai le souvenir que mes parents m'avaient plus d'une fois menacé de me retirer l'appareil photo si je n'étais pas plus attentive en classe. Mais, je n'avais que faire de leurs menaces. D'une voix calme, j'avais répliqué : « Un marché est un marché. Je parle, donc l'appareil est à moi. Donc, trouve une autre menace. » Ils m'avaient fixé d'un air maussade, et sans un mot de plus, avaient quitté ma chambre. Un an plus tard, je passais toujours autant de mon temps à photographier le monde qui m'entourait, n'écoutant pas plus en cours, et gardant toujours des notes moyennes. Même ma sœur n'avait pas droit à un seul regard. Ma seule préoccupation était de pouvoir un jour devenir une grande photographe, comme je l'avais toujours rêvé. Mais, une discussion animée que j'eus avec mes parents à l'âge de neuf ans me prouva que j'aurais bien du mal à choisir ma propre voie. Ma mère souhaitait de tout son cœur que je reprenne sa stupide entreprise de vêtements, étant donné que ma sœur avait prévu des plans bien plus élaborés que les miens. Selon mes parents, elle, elle avait un avenir sans leur aide. Alors que moi, sans eux, je ne serais rien. Selon eux. Mais, je ne voulais en aucun cas hériter de cette maudite entreprise que je m'empresserais de mettre en faillite si je venais à l'avoir en main. Je voulais devenir photographe, et peu m'importaient l'avis de mes parents. Ainsi passèrent plusieurs années de ma vie. Je me battais pour imposer mes choix, sans pour autant fournir le moindre effort en cours, qui dans tous les cas, devenaient abscons à mes yeux. Je conservais la moyenne, écoutant de temps en temps quelques sujets pour éviter de ne trop prendre du retard.  Aussi, m'ennuyant ferme dans cette prison, je décidais de ne plus y remettre les pieds. Clair et net. Aucun professeur n'avait connaissance de mon visage, et c'est à peine s'ils me jetaient un coup d’œil lorsqu'ils clamaient haut et fort mon prénom durant la pelle. Ma sœur me couvrirait. Je passais donc plus d'une journée à trainer dans les rues de Phoenix, profitant de cette liberté. Et lors de chaque soirée, je m'éclipsais discrètement pour me faufiler hors de l'appartement, et vagabonder dans la nuit noire, profitant de l'air frais du soir. Encore une fois, ma sœur était là pour me couvrir. Mes parents ne l'apprirent que bien plus tard, par une malheureuse coïncidence. Ce fut à peine si je les écoutais. La vie que je menais, je l'appréciais. J'aimais jouer les rebelles, et vagabonder jour et nuit, seule comme à mon habitude. J'aimais capturer des instants de mes journées avec mon appareil photo. J'aimais toute ma vie, sauf un petit détail : ma famille. Et l'école que je me voyais obligée de suivre quelques jours par semaine, pour éviter de ne trop prendre du retard. Si j'osais redoubler, j'étais certaine de ne jamais revoir mon appareil photo. Je savais comment fonctionner mes parents. Si je ternissais leur réputation en échouant dans ma scolarité, ils me le feraient payer. Quoi que, si une telle chose survenait un jour, j'étais certaine qu'ils useraient de leur richesse pour me permettre de sortir de cette mauvaise passe. Ou plutôt, de les sortir.

Les années qui suivirent furent intense et explosive. Je n'avais que faire de l'autorité de mes parents, qui ne déteignait plus sur moi à présent. J'étais libre comme l'air, volant de mes propres ailes.   Je passais le plus clair de mon temps dans des boîtes de nuit, possédant une fausse carte d'identité que je m'étais procuré à l'anniversaire de mes quinze ans. Je planais bien souvent, dans un autre univers, une cigarette en main à toute heure de la journée et de la nuit. Je n'étais plus qu'un zombie qui vagabondait de boîtes en boîtes, totalement défoncé, ayant quelques aventures, dont je ne me souvenais jamais la majorité du temps. Bref, c'était la belle époque. L'époque où mes parents m'ignoraient totalement, et où ma sœur rafraichissait la réputation de notre famille, éblouissant le devant de la scène, excellente dans tous ce qu'elle entreprenait. L'époque où ma sœur me prévenait rapidement de ce qui avait été étudié en classe, pour que j'évite de ne trop ternir la réputation de ma famille. A mes seize ans, je décrochais totalement de mes études, ignorant les plaintes de mes parents, continuant mon petit jeu de rebelle. Mais la réalité ne s'exposa à moi que le jour de mes 17 ans : si je continuais ainsi, mes parents allaient m'abandonner littéralement au coin d'une rue. Je me devais de trouver un travail, et rapidement. Prenant les choses en main, je parvins à être prise en stage par un professionnel de la photographie, par le plus grand des hasards... ou du moins, parce que j'appartenais à une famille reconnue, dont tous avaient déjà entendue parler. À ses côtés, j'apprenais les points forts du métier, comme les plus faibles. Et pour la toute première fois de ma vie, j'étais réellement heureuse. Comblée. Qui sait, dans quelques années, je serais indépendante, vivant de mon art ? J'en rêvais. Mais, tout bonheur n'est qu’éphémère, et alors que je venais à peine de fêter mes dix-huit ans, l'invasion débuta. Les parasites s'emparèrent de la petite ville de Phoenix en un rien de temps. Mais, futée, je remarquais bien vite les changements qui s'opéraient dans le coin. Les changements des comportements humains. Et, mon instinct me soufflant de quitter les lieux sur-le-champ, j'abandonnais cette vie où je pensais avoir trouvé ma place. Appareil en main, je ne repassais qu'une seule et unique fois dans mon ancienne maison, la trouvant vide. Personne. À cette heure ci, ma famille aurait dû être rentré depuis longtemps. Ma sœur serait confortablement installée dans le canapé, à feuilleter quelques-uns de ses livres ennuyeux à en mourir. Mon père lirait les dossiers de ses clients sur la table du salon, quant à ma mère, elle contemplerait sa dernière œuvre avec fierté. Mais, là. Personne. Pas l'ombre d'un soupçon de présence humaine. Ne remarquant pas cette larme qui m'échappa et roula sur ma joue, je saisissais quelques-uns de mes affaires que je fourrais dans un sac à dos avant de déguerpir. Toutes les spores de ma peau me hurlaient de quitter les lieux dans la seconde. De quitter Phœnix. Ce que je m'empressais de faire, aussi discrète qu'une ombre, comme à mon habitude. Faire partie intégrante de la tapisserie, je connaissais. Aussi, il me fut aisé de parcourir ville après ville, réalisant peu à peu l'ampleur du phénomène. Plus les jours filaient, plus le taux d'humains s'amoindrissait. Ce n'était du jamais vu. Un véritable roman de science-fiction. Mais, débrouillarde, je n'eus aucun mal à me nourrir, à vivre dans toutes les conditions, m'adaptant au décor tel un caméléon. La fuite représentait à présent toute ma vie. La fuite et la tristesse. Je croyais haïr ma famille, mais tout au contraire, dans le fond, je les appréciais tout de même. À présent que je prenais du recul sur le monde, je commençais peu à peu à comprendre la raison qui m'avait poussé à m'éloigner de toute présence humaine. À ne jamais m'attacher sous aucun prétexte. J'avais pressenti ce malheur...

Une longue année après le massacre, toujours vivante, parcourant les États Unis avec volonté, je découvrais la résistance humaine. Je n'étais pas la dernière survivante. Nous étions nombreux à se battre pour survivre. Et, sans l'once d'une hésitation, je me mêlais à leur groupe. Je m'intégrais dans cette nouvelle société, prête à reprendre notre monde par tous les moyens existants.

Tel est ma vie. Quant à mon avenir, il est incertain, fébrile...



BEHIND THE CHARACTER
the real "me"
Hey! :heart: Alors, je me présente: je suis Lucile, mais tous mes proches m'appellent Lulu ou Lu, pour faire plus court. J'habite aux dernières nouvelles près de la Méditerranée, dans les calanques. :macarena:  Je suis passionnée d'écriture depuis mes dix ans, âge où j'ai commencé les forums rpg. Cela fait donc quatre longue années que je vagabonde sur de magnifiques forums rpg -je vous laisse faire le lien pour mon âge :P -, et grâce à un partenariat, j'ai découvert ce magnifique forum! :wouhou:Bref, avec ça, je fais de la boxe :bwaha:, et du tennis -et je tiens à préciser qu'il est rare que je rattrape une balle avec ma raquette... ma tête s'en charge. :buh:-. Je suis faaaaan du contexte, que je trouve simplement whaooouh! :pray: Au fait, magnifique design! :huhu: 
... Bah, voilà, je crois que j'ai fais le tour de ma vie si passionnante donc... :hello: 
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B. Wade Butcher
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MessageSujet: Re: Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets    Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets EmptyJeu 12 Sep 2013 - 19:19

BIENVENUUUUUUUE !!! merci de t'être inscrite sur Invaders ! :wouhou:
ta miss est trop sexy and stuff :diego:

Merci pour tes compliments *3* j'espère que tu vas te plaire ici mais il n'y a pas de raison pour que non. :huhu:
Si tu as la moindre question n'hésite surtout pas à demander !
Pi il nous faudra un lien aussi ! :bro:
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Abbigaël R. Waltz
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MessageSujet: Re: Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets    Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets EmptyJeu 12 Sep 2013 - 19:22

KAYA :love2: excellent choix d'avatar :brille:
Bienvenue sur Invaders, j'espère que tu te plairas ici, c'est sûr, t'es obligée, anyway :huhu:
Tu fais du rapide avec ta fiche, c'est trop bien !
:wouhou: :love2:
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MessageSujet: Re: Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets    Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets EmptyJeu 12 Sep 2013 - 19:26

BIENVENUEUHHHH LITTLE GIRL :love2: Et excellent choix d'avatar :love2:
Je te déclare officiellement la FLASH GORDON DES FICHES DE PRÉSENTATIONS, congratulation :wouhou:
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Avery L. Taylor
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MessageSujet: Re: Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets    Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets EmptyJeu 12 Sep 2013 - 19:26

Welcome petite humaine ! :huhu::heart:
T'as bien fait de t'arrêter sur ce forum tu vas vite t'y plaire et perso j'ai déjà adopté ton personnage. :love2:
Bonne continuation pour la suite de ta fiche en espérant vite te voir en rouge. :diego:
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S. Jim Taylor
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MessageSujet: Re: Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets    Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets EmptyJeu 12 Sep 2013 - 20:01

BIENVENUUUUUE !! :love2: j'm'occupes de ta fiche demain après mes cours parce que là je suis même pas capable de piger ce que j'écris :ga:
T'as fait vite d'ailleurs :diego: !
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MessageSujet: Re: Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets    Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets EmptyVen 13 Sep 2013 - 12:38

Kaya ♥️ bienvenue et très bon choix :wouhou:
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MessageSujet: Re: Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets    Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets EmptyVen 13 Sep 2013 - 17:44

Wade -> Merciiii pour l'accueil! :love2: Pour le moment aucune question, mais promis, je n'hésiterais pas à demander si par hasard j'en ai une! :colgate: Avec plaisir pour le lien, il promet d'être :wouhou: !  Et ça c'est sûr, aucune raison que je ne me plaise pas ici, ça se voit de suite que c'est THE forum! :love2::pray:

Dahlia -> Merciii pour l'accueil! :heart: ça c'est sûr, je me suis surpassé cette fois-ci, je suis jamais allé aussi vite pour poster une fiche... merci à mon ordi qui n'a pas bugée cette fois ci surtout! x)

Jennibel -> Thanks a lot! :love2: Héhé, FLASH GORDON DES FICHES DE PRÉSENTATIONS, si c'est pas géant ça! :héhé: :heart: J'ai l'habitude de les écrire avant de m'inscrire pour éviter de poster une fiche incomplète... 8)

Avery -> Thanks! :heart: Sûr, aucun risque que je ne regrettes de m'être arrêter sur ce fofo! :calin: 

Jim -> Merciii! :heart: Oki, prends tout ton temps pour la valider, je suis patiente :huhu: -et je comprends qu'à 22h00 on en est pas l'envie, étant la reine des flemmardes... à toute heure de la journée x)! What a Face  

Pandora -> Merciii! :heart: :wouhou:

(et bah, ça en fait des smileys! :aah: x) )
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Simeon X. Flynn
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MessageSujet: Re: Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets    Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets EmptyVen 13 Sep 2013 - 19:57

VOILÀÀÀÀ :diego: :lit:

TU ES VALIDÉ(E)
Félicitation et bienvenue sur Invaders !
Maintenant que ta fiche a été validée, le staff va se charger de te donner ta couleur et ton rang. Ton avatar sera recensé dans les plus bref délais. A présent tu peux t'occuper de ta fiche de liens ici et de ton almanach des rp ici. Pour toute question le staff est à ta disposition par mp ou sur la box si l'un de nous est connecté.

On te souhaite un bon amusement sur le forum ! À très bientôt ! ♥️
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MessageSujet: Re: Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets    Heather ∞ A womans heart is an ocean of secrets EmptyVen 13 Sep 2013 - 20:21

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