Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 La loi du plus fort ! |Ft Elle L.|

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Kilian H. Jefferson
Kilian H. Jefferson

" TRAVELLERS "
without any attachment

avatar : Francisco Lachowski
messages : 120
date d'inscription : 12/12/2013

points rp : 199
localisation : En Chasse...
rôle/occupation : Sprinter


WHO I AM ?
▲ statut : Certainement veuf.
▲ inventaire:
▲ relationships :

La loi du plus fort ! |Ft Elle L.| Empty
MessageSujet: La loi du plus fort ! |Ft Elle L.|   La loi du plus fort ! |Ft Elle L.| EmptyJeu 2 Jan 2014 - 16:30

Elle & Kilian H.

« Le premier qui tue l'autre a gagné ! »


C’était une vision presque commune. Depuis 15 mois, c’était la même image qui se dressait dans mon esprit à chaque fois que j’établissais le « campement » dans une nouvelle ville. Une ville abandonnée, des bâtiments en ruines. Le désert urbain des jeux et des films de mon enfance, devenant ma triste réalité. Une réalité bien plus amère que toutes celles que j’avais pu imaginer, pour la simple et bonne raison que je pensais qu’il n’y aurait jamais de lendemain à ce carnage. L’invasion… Je n’y aurais jamais cru si Aaron n’était pas venu me chercher en pleine nuit. Je n’y aurais jamais survécu s’il pas été là, et je n’aurais jamais imaginé survivre aussi longtemps dans ces conditions. Certes, l’aide et les conseils du Shérif m’avaient sortis plus d’une fois du pétrin, mais depuis 15 mois, je jouais quand même avec ma vie à chaque pas que je faisais, à chaque rencontre que je provoquais.  Et pourtant, ça ne me dissuadait pas de continuer. Tant que je n’aurais pas eut certaines réponses, je m’interdisais de renoncer. Pour l’instant, je devais vivre et survivre, qu’importe les sacrifices et la douleur du quotidien, notre vie était ainsi désormais. Ma vie était ainsi. Heureusement, certaines heures semblaient moins sombres que d’autres. Certains instants, on sentait l’espoir et la force renaitre dans notre sang, nous poussant à continuer à avancer, jusqu’aux prochaines heures sombres, où l’on finissait par se persuader qu’on y laisserait notre peau, quoiqu’il arrive. Mais tout n’était pas si noir. La Terre nous appartenait encore, plus ou moins, certes, mais nous étions toujours chez nous.

Mon pistolet à la main, j’avançais dans les rues désertes de la ville, vérifiant que rien, ni personne ne viendrait nous attaquer. Certes, mon arme était presque vide, et donc je limitais mes coups de feux, mais elle permettait toujours de dissuader un bon nombre de personnes de m’emmerder. Et en ce qui concernaient les réserves de munitions, je n’avais plus qu’à survivre jusqu’à ma prochaine rencontre avec le Shérif avec seulement quelques balles dans la poche. En même temps, il était difficile d’avoir continuellement de quoi survivre sur soit. Entre les courses rapides pour se mettre à l’abri, et les levés de camp au dernier instant, j’avais tendance à ne pas avoir le temps de ramasser toutes mes affaires. La difficulté de voyager à pied… Et clairement, certains jours, je regrettais de ne pas avoir prit la décision de rester avec le Shérif. Même si l’essence commençait à se faire rare, on arrivait toujours à prélever quelques litres depuis des épaves abandonnées. Les premiers mois, c’était simple, même pour voler une voiture. Mais plus le temps passait, plus les ressources étaient rares, et je me demandais continuellement combien de temps nous pourrions encore tenir dans ces conditions.  Personnellement, j’étais assez pessimiste sur la réponse, mais il était vrai qu’après chaque rencontre avec le Shérif, l’espoir renaissait. Il y avait quelque chose en lui qui m’avait toujours donné espoir, même à l’époque où l’une des cellules de North Platte était devenue ma chambre, il me suffisait de le voir pour savoir que les choses iraient mieux par la suite.

Faisant un tour rapide de l’extérieur de la ville, je cherchais un lieu sûr où dormir quelques heures. Certes, aucun lieu n’était véritablement sûr, mais il fallait bien que je me repose de temps à autre. Quatre jours que je n’avais pas dormi, et la route jusqu’à l’Indiana était encore assez longue quand on se trouvait en Caroline du Sud. Il n’était question que de quelques heures, histoire de laisser à mon corps et mon esprit un peu de répit avant de repartir. M’approchant des limites de la ville, je dépoussiérais un peu le panneau d’entrer. « Eutawville ». Ville parfaitement inconnue jusqu’à aujourd’hui. Comme la plupart des villes que j’avais eut l’occasion de « visiter » depuis l’invasion. C’est sur, j’étais prêt pour passer n’importe quel test de géographie sur le pays. Mais je n’étais pas sur que ça ait son importance désormais. Revenant sur mes pas, je cherchais à retrouver un bâtiment qui m’avait marqué la première fois que j’étais passé devant : La Mairie. Elle semblait ne pas avoir trop souffert de l’abandon, et peut-être qu’à l’intérieur j’arriverais à mettre la main sur quelque chose d’utile. Me rapprochant du carrefour principal, je remarquais que quelqu’un s’y tenait debout. J’hésitais un instant entre m’enfuir discrètement et quitter la ville, ou tuer cette personne, ce qui signalerait clairement ma présence si quelqu’un d’autre était dans le coin. M’approchant discrètement il me semblait connaitre ce profil. En fait, j’étais même sur de le connaitre, car il avait été source d’un souvenir peu agréable. Arrivant discrètement dans le dos de la jeune femme je l’attrapais sauvagement au niveau du coup, encerclant sa nuque entre mes bras, prêt à lui briser alors que je me mordais légèrement la lèvre inférieur, peu heureux de la revoir. « Il aurait mieux fallu pour vous que nos chemins ne se recroisent pas ! Je compte bien terminer ce que j'ai commencé cette fois-ci. ». J’étais froid et sec, mais ma première et dernière rencontre avec cette femme m’avait laissé de très mauvais souvenirs. Mon corps entier se souvenait des nos « échanges » et je ne comptais pas la laisser recommencer une fois de plus. Profitant de la position de force dans laquelle j’étais, je passais mes doigts de la main gauche sur le creux de son cou, à la recherche d’une cicatrice quelconque. C’était une chose que m’avait enseigné le Shérif pour identifier partiellement un Host. Car si c’était son cas, il ne lui resterait plus que quelques secondes à vivre. Ne trouvant rien, je relâchais la pression et poussait la jeune femme en avant, pointant désormais mon arme sur elle. « Donnez-moi une seule bonne raison pour ne pas vous blesser à mort et vous abandonner ici ! ».


Dernière édition par Kilian H. Jefferson le Mer 8 Jan 2014 - 20:24, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



La loi du plus fort ! |Ft Elle L.| Empty
MessageSujet: Re: La loi du plus fort ! |Ft Elle L.|   La loi du plus fort ! |Ft Elle L.| EmptyMer 8 Jan 2014 - 16:26

viens, qu'on s'enjaille
« WOHWOWHWOWHO! » Je me mis à hurler. Le genre de hurlement qui veut dire lâche-moi, tu m'as fait peur mais à vrai dire, si un mec ou une femme, ou un zombie ou quoique ce soit t'agrippe par la nuque du style je vais te la briser dans les trente secondes qui suivent, je pense que ce genre de cri qui peuvent faire rire les lecteurs, ne doivent pas être trop efficaces. Sur le coup de la surprise, j'attrape l'avant-bras de mon agresseur et je me penche en arrière, histoire de pas manquer trop d'air non plus. Je vous dit ça, mais c'est juste une question de réflexe. Je ferme les yeux et courbe mes sourcils en tâchant de respirer du mieux que je peux. Puis cette voix traverse mes tympans. Tu sais, le genre de voix qui t'énerve, car tu te souviens parfaitement d'elle. Elle est source de traumatisme et de mauvais souvenirs. « Il aurait mieux fallu pour vous que nos chemins ne se recroisent pas ! Je compte bien terminer ce que j'ai commencé cette fois-ci. » Je force sur son bras soudainement en comprenant de qui il s'agit. Je vous expliquerais la situation plus tard, mais là sur le coup, je me met à vivement me débattre tout en faisant attention qu'il ne me brise pas la nuque sur un coup de tête. Je peux pas viser les couilles car sinon il allait encore s'énerver, surtout vu comment il avait réagit la dernière fois. Il fait passer ses doigts glacés dans mon cou, ce qui me rend encore plus nerveuse. En plus de vouloir me tuer, ce mec chercherait-il à faire autre chose ? Je lâche des grognements tout en me débattant comme un fauve! Il va bien finir par me relâcher, il ne peut pa- et je manque de tomber en avant tellement il me bouscule fort. Je me retourne vivement, mon couteau dans ma main attrapé avec une dextérité hors pair j'adore me lancer des fleurs prête à me jeter sur lui, cependant son flingue m'en dissuade un peu... Beaucoup. Et soudainement. Je reprend progressivement mon souffle. Cet abruti, arme braquée sur moi, me dit alors d'une voix merveilleusement froide à souhait « Donnez-moi une seule bonne raison pour ne pas vous blesser à mort et vous abandonner ici ! » Je courbe mes sourcils... La grosse blague.

Au départ, je suis venue dans cette ville pour être tranquille. Je ne connais presque aucun des lieux que j'ai passé, aucun des lieux qui m'ont accueillis le temps d'une nuit. Et en général, les endroits où je passe sont assez déserts. Je dis bien en général. Une fois, ça m'est arrivé de croiser quelqu'un et il a du me prendre pour du gibier à me talonner comme ça. J'avais jamais couru aussi vite! Enfin, je raconte ma vie. Donc j'étais venue dans cette ville-sans-nom, pour trouver un nouveau flingue, bien que cette arme soit un peu un grand luxe. J'en avais besoin. Oh oui. Si vous voulez savoir toute la vérité, je l'ai fait tomber en prenant la fuite quand un mec s'est mis à me crier dessus que j'étais une alien et que j'allais le bouffer. Il m'a tellement fait peur que j'ai pas réfléchi j'ai fait un demi-tour sur droite et j'ai couru tellement vite au travers la forêt que j'ai dû faire tomber mon flingue. J'ai failli me prendre quelques arbres au passage, mais ça c'est facultatif. Oui. Oui je suis douée. Je le sais. Donc quand je suis venue ici, je voulais du calme et du réconfort, je veux dire un endroit où dormir, à manger -car j'ai plus rien- et un peu d'eau avec un flingue de préférence. Mais si j'aurais su, que ce nigaud là, allait encore me faire chier, alors j'aurais tout fait pour éviter la ville. C'est vrai quoi, c'est quoi ce karma de fou ? Je manque de me faire bouffer par une cannibale, je perd mon flingue suite à un balade dans les bois (balade en marche rapide je tiens à préciser) et maintenant lui, dans la même journée ?! Non, mais faut pas exagérer...

Je déglutis. Bon, je vais peut-être lui répondre, il doit vraiment s'impatienter. Pour être honnête, j'ai l'impression que cinq mini secondes de rien du tout se sont écoulées et ... on a l'impression que ça fait une éternité en même temps. Alors quand il bouge l'arme un peu plus vers moi, je me met à paniquer : « non non non ! Arrête ! Arrête... J'ai compris. » Je le regarde avec un regard attristé. Non je cherche pas forcément à réclamer sa pitié, juste à me donner un peu plus de temps. « Je m'appelle Elle... Et... Je suis désolée pour la dernière fois ? » J'ose un sourire forcé, du style, je sais pas quoi te dire. Ce qui est vrai, je sais pas quoi lui dire. Quelle raison je pourrais sortir ? On est amis ? Pff tu parles. La dernière fois c'est moi qui ait tapé la première et qui est visé les corones. Il m'avait fait peur aussi ! Donc au lieu d'essayer de comprendre, il avait enchaîné avec une droite que ma lèvre se souvient encore. Et ainsi de suite. Donc vous devinez bien, que lui et moi, on est pas vraiment amis. Bref, je m'égare. Je tremble vraiment de tout mon long. Pour être honnête ça m'était déjà arrivée de me prendre des balles, de fuir à cette distance là, mais là il me tenait vraiment dans sa ligne de mire. Il n'y avait presque aucune chance qu'il rate sa cible si je décide de m'enfuir... En plus de nos jours, tout le monde sait tirer au flingue, même le gamin de 8 ans. Limite c'est des petits qu'il faut le plus se méfier ! Donc je peux que en faire appel à son pardon. Enfin.

Mes yeux d'asiat le fixe. Il m'a toujours pas shooté c'est bizarre. « ... Tu... tu veux que je m'assoie et que je mette mes mains sous mes fesses pour éviter les coups... ou... j-.. » Il devait bien finir par comprendre que j'étais tout sauf une menace. Moi, à part quand l'autre est avec ses poings où là encore j'ai mes chances, dès qu'on dispose d'une arme, je panique et je m'enfuie. Et encore en général, je m'enfuie plus souvent que je ne me bat. La dernière fois, c'était vraiment exceptionnel. « ... S'il te plaît, ne tire pas... Je ... je te donnerais ce que tu veux, même si tu veux je pourrais te soigner, j'en sais rien... Mais ne tire pas... pas aujourd'hui, pas maintenant... » Mon souffle est coupé. J'aime pas être comme ça, à le regarder comme un chien battu, mais là, j'ai vraiment trop peur... Et quand je repense que je me suis dit Allez, cette ville à l'air cool, faisons y un tour! la prochaine fois, je ferais mieux de consulter mon karma.  
1163 mots ; coeur coeur en espérant que ça t'aille, c'est pas super :( ♥
| robb stark
Revenir en haut Aller en bas
Kilian H. Jefferson
Kilian H. Jefferson

" TRAVELLERS "
without any attachment

avatar : Francisco Lachowski
messages : 120
date d'inscription : 12/12/2013

points rp : 199
localisation : En Chasse...
rôle/occupation : Sprinter


WHO I AM ?
▲ statut : Certainement veuf.
▲ inventaire:
▲ relationships :

La loi du plus fort ! |Ft Elle L.| Empty
MessageSujet: Re: La loi du plus fort ! |Ft Elle L.|   La loi du plus fort ! |Ft Elle L.| EmptyJeu 9 Jan 2014 - 22:58

Elle & Kilian H.

« Le premier qui tue l'autre a gagné ! »


Je la regardais fixement, à l’affut du moindre mouvement de sa part, prêt à faire feu. Désormais, c’était elle ou moi, chacun son arme, ses réflexes… Et sa compassion ! Quand j’y repense, la situation était grotesque, mais elle n’en était pas moins dangereuse. A quoi servait-il que je lui demande une raison de l’épargner ? Me faire gagner du temps pour trouver une autre solution. Certainement. Je ne voulais pas la tuer, mais je ne voulais pas mourir. Pourtant, je n’étais pas sur que l’on puisse vivre tout les deux, avec si peu de distance entre nous. Elle était sauvage, dangereuse, elle avait déjà manqué de me tuer une fois, elle ne laisserait certainement pas passer une seconde chance. Tout comme moi en réalité. J’étais prêt à tirer, elle était prête à me sauter dessus avec son couteau, mais on n’était certainement pas prêt à mourir. Je le voyais dans son regard. La peur, la même qui se trouvait dans le mien. C’était stupide, presque trop enfantin comme comportement, mais elle me rendait fou. Mon corps se souvenait que trop bien de notre dernière rencontre, mieux que mon esprit en fait, car si je n’avais du écouter que ma tête, j’aurais fui en ignorant cette gamine. Seulement, il y a aussi la fierté, l’orgueil, les couilles – libre à vous d’appeler ça comme vous le désirez – qui vous pousse à rester, quitte à mourir. Je n’étais pas prêt pour ça. Elle non plus, Elle… J’haussais légèrement les épaules, le regard interrogateur, comme pour qu’elle me confirme que ce n’était pas une blague. Vous voulez que je vous dise ? On avait vraiment des vies de merdes elle et moi.

Mes bras se décontractaient légèrement, sans pour autant effacer Elle de ma ligne de mire. Si je baissais complètement mon arme, elle risquait de me tuer. Ou pas. Elle avait l’air abattue, désespérée. Alors soit elle était très bonne comédienne, soit elle était sincère. Je ne voulais pas prendre de risques, pourtant… J’avais envie d’y croire. La fixant plus intensément, je cherchais une solution pour ne pas la tuer en prenant le risque qu’elle me tue en retour. Contrairement à ce qu’elle avait l’air de penser, je ne voulais rien qui puisse venir d’elle. Je la soupçonnais d’être capable d’empoisonner la bouffe ou les pansements. Une vraie psychopathe… A moins que ce ne soit moi. Avançant doucement de quelques pas – Et quand je disais doucement, je parle d’une vraie lenteur ! Un mauvais coup peut partir très vite – je tendis une main à Elle pour qu’elle me donne son couteau. J’étais prêt à prendre un risque et à lui laisser une chance, mais pas avec une arme dans les mains. Je n’étais pas encore complètement cinglé. « Votre couteau, s’il vous plait. ». Oui, même dans des moments comme ça, je savais être poli. J’étais arrogant, certes, mais poli. Et courtois. La preuve, je continuais de la vouvoyer alors qu’elle avait attenté à ma vie. Ce n’était pas tellement une question de respect ou d’estime avec moi, c’était surtout une question d’habitude. Saisissant doucement le couteau par la lame, je le bloquais dans mon dos avec la ceinture de mon jean. Maintenant, il ne me restait plus qu’à savoir ce que j’allais faire d’Elle.

Clairement, je n’avais pas envie de rester avec elle, mais en même temps, je ne voulais pas la laisser partir, en lui donnant la possibilité de trouver une arme et de m’attraper par surprise avec. Donc quitte à choisir une de ces deux options je préférais qu’elle vienne avec moi, que je la surveille. Je n’allais pas la tuer – il me restait trop peu de balle pour ça – et je n’avais pas de corde pour l’attacher à un arbre et l’abandonner ici. Baissant le bras avec lequel je tenais toujours mon arme, je me décidais à briser ce silence dans lequel j’avais commencé à m’enterrer. « Vous allez venir avec moi. Je vous fais pas encore assez confiance pour vous laisser vous balader seule dans le périmètre. Je vous offre une chance de vous en sortir après ça, ne gâcher pas tout. ». C’était avec une grande amabilité que je ne souriais pas. Je n’avais pas envie de me laisser prendre à faire copain-copain avec elle, je n’avais pas envie de sourire. J’étais fatigué, j’avais la dalle, et je voulais juste avoir la paix sur quelques heures. D’un signe de tête, je fis signe à la jeune femme de passer devant et d’avancer, l’arme baissé, certes, mais toujours à la main. Je voulais la garder dans mon champs de vision, il était donc hors de question qu’elle soit dans mon dos. De toute façon, que ce soit elle ou une autre, je n’aimais pas avoir quelqu’un dans mon dos.

Avec nos conneries, je ne savais plus où se trouvait la mairie. Un véritable comble, la ville était loin d’être grande, mais j’en avais déjà perdu tout mes repères. Elle pourrait se vanter de savoir me faire perdre mes moyens, vraiment, j’étais tombé sur une calamité attitrée. Je le sentais, elle allait me poursuivre. On a tous cette personne dans sa vie. Cette personne qu’on n’apprécie pas tellement, mais qu’on croise en continue, pour bien vous rappeler que Dieu – Ou je ne sais quoi d’autre – vous en veut personnellement. Pour mon cas j’étais prêt à parier que Elle était cette personne. J’avais toujours eut beaucoup de chance dans ma vie. Toujours… Soupirant et fatigué de cette situation, je décidais de ranger mon arme. Ca ne mènerait à rien de m’acharner à survivre, luttant contre mon destin. Comme l’auraient dit certainement personnes, ma place n’était certainement pas dehors, et peut-être avaient-ils raison. Peut-être que j’aurais du rester dans cette cellule à attendre la mort. Je cherchais à briser le silence, les yeux toujours fixés sur la jeune femme, mais je ne trouvais véritablement rien à dire. Tout comme elle n’avait pas su justifier une raison de l’épargner. Nous n’avions rien à nous dire, nous n’étions pas amis. Et la situation n’était certainement pas aux confidences. De toute que pouvais-je bien lui confier ? Les secondes semblaient être des minutes tellement ce silence commençait à devenir pesant. J’avais rarement l’habitude de me retrouver avec quelqu’un d’autre que le Shérif. Avec le Shérif, c’était différent. Nous avions des choses à échanger, des souvenirs à partager, après tout, il était celui qui en savait le plus sur moi. Il m’avait vu grandir, il avait veillé sur moi à sa façon, comme un père. Et cette fois-ci, il ne serait pas là pour me sauver la vie, comme il l’avait fait lors de ma première rencontre avec Elle. Il devait être bien plus à l’ouest si tout s’était bien passé….

Repassant finalement devant la façade de la mairie, j’attrapais doucement la jeune femme par le bras pour qu’elle si dirige. Ne jamais la laisser dans mon dos. Une fois devant la porte du bâtiment, je l’ouvrais calmement avant de me décaler sans pour autant entrer, laissant Elle passer devant. « Après vous ! ». J’avoue, ça pouvait paraitre suspect pour elle, mais je n’avais posé aucun piège, et je ne comptais pas non plus l’enfermer là. Bien que l’idée m’ait traversé l’esprit plus d’une fois, mais bon. « Y a pas de piège. Enfin, pas de moi en tout cas. ». Vraiment, j’adorais rassurer les gens., je vous l'avais jamais dit ?
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




La loi du plus fort ! |Ft Elle L.| Empty
MessageSujet: Re: La loi du plus fort ! |Ft Elle L.|   La loi du plus fort ! |Ft Elle L.| Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

La loi du plus fort ! |Ft Elle L.|

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Iris Consuelo ; LOUP VARGAS • « Ouais qu’elle pleure comme elle chante. » • OK
» Daley - Je suis un machistador et je crois qu'elle m'adore
» Crois-tu réellement que parce que tu as une idée, elle n'appartient qu'à toi ? # NATE
» Iris Consuelo LOUP VARGAS • Traveller • « Ne crois pas la connaître, elle et ses grands sourires. »
» Rearden + elle est belle comme un accident d’bagnole, comme un poids lourd qu'a plus les freins.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Invaders :: Hors jeux have fun here :: Archives :: Archives rp :: épisode 4-
NAVIGATION
MÉTÉO
-9°C
FÉVRIER 2014
PUB
TOP