qualités
◭ vive d'esprit
◭ intelligente
◭ rapide
◭ organisé
◭ ambitieuse
défauts
◭ terre à terre
◭ impatiente
◭ maladroite
◭ grognon
◭ froide


HISTOIRE • « Je savais bien qu’un jour, tout allait me retomber dessus. En même temps, c’est ce que disent les gens aux personnes aussi pessimistes que moi. « Arrête de te plaindre, tu verras ce qui va t’arriver sinon ! » Ben ouais, maintenant je réalise que j’aurais du me taire. Je réalise que ma vie d’avant était chouette et que pour rien au monde j’aurais aimé qu’elle change. Comment dire, maintenant, je n’ai qu’un mot à la bouche : solitude. »

Joyce regarda par la fenêtre de son minuscule appartement. Cela faisait exactement un mois qu’elle y avait emménagé pour fuir ses parents et sa petite sœur trop collante. Après tout, elle n’était plus une enfant et elle estimait avoir le droit de vivre seul, comme une femme, comme une adulte. Cependant, elle sentait que quelque chose n’allait pas. Cela faisait notamment trois jours qu’elle était restée chez elle, sans sortir, sans appeler personne. Trois jours que des choses étranges avaient commencés à se produire dans le monde extérieur. Elle avait entendu parler d’extraterrestres, d’invasion mais n’y avait pas cru tout de suite. Puis, son portable avait redonné signe de vie. Elle avait décroché, même si le prénom de son père s’était affiché sur l’écran. Il avait parlé. Sauf que quelque chose n’allait pas. Sa voix était la même ; peut être, mais son père n’aurait jamais sortis une chose comme « Tu me manque ma louloute, tu viendrais samedi à la maison ? On doit parler tous en famille ! ». Puis, lorsqu’elle avait chuchoté que l’homme qu’elle entendait n’était pas son père, elle l’avait entendu à l’autre bout du fil, jurer et annoncer à sa femme qu’ils allaient devoir la forcer, ou aller la voir directement, un truc du genre. Joyce avait prit peur. Elle avait comprit que son père, sa mère et sans aucun doute sa petite sœur n’étaient plus les mêmes. Elle avait attrapé son sac de cours, quelques affaires qui, sur le moment, lui paraissait super utile et s’était enfuie. Errer dans une ville rempli d’être humain qui était en fait posséder n’était pas une chose facile. Elle avait rencontré un vieil homme qui faisait la manche et qui lui avait hurlé de fuir avant qu’ils ne l’attrapent et lui prennent son corps. Joyce n’avait nulle part où aller. C’était bien simple, elle se sentait piégé. Elle se sentait même très seule. Et se sentir seule dans une ville telle que New York, beaucoup de gens trouveraient cela étrange.

« Je ne sais pas où je vais. Je suis perdu, terrifié aussi. L’autre jour j’ai croisé un horrible chien noir abandonné. J’ai toujours eu peur des chiens. Tous les gens que j’ai l’occasion de croiser ne font pas attention à moi et heureusement. Mon portable m’a lâché il y a quelques jours, de toute façon, j’estime en plus en avoir besoin. Je veux juste savoir, je ne dois pas être la seule, comme ça, à être encore normal : où sont les autres ? »