Je suis l'anomalie dans la campagne. Enfant de la cambrousse qui aimait la ville. Chanteur de country qui voulait jouer pour de vrai.

Je suis né dans la célébrissime ville de Houston, dans l'État du Texas. Je sais, mon nom n'est pas bien américain. A vrai dire je possède, enfin je crois... de lointain ancêtre hollandais, mais on s'en fiche non ? On peut dire que je suis né dans le foin, le racisme et le manque total de délicatesse. Il faut dire que dès ma venue dans ce bas monde, je fus assez malmené par ma famille, surtout ma grande sœur. Elle était assez jalouse, que mes parents m'apportent plus d’intérêt qu'a son cher postérieur. Ah ce dernier... Il avait dû voir plus d'hommes qu'un aéroport bondé en plein mois d'aout. Je ne suis pas mesquin, mais je ne cessais malgré mon jeune âge de voir maint homme allait et venir dans notre maison comme si c’était un moulin. Ils n'étaient ni de ma famille, ni dans mes connaissances. Et ce fut en grandissant que je compris de mieux en mieux ce que trafiquaient tous ces hommes. Ils ne venaient pas pour une autre raison, que se taper cette chère Bérénice. Je dois vous avouer que cela n'aida pas vraiment mon éducation ni la place de la femme dans mon cœur, surtout avec l'exemple que donnait ma frangine.

Les années passèrent et le simple enfant de cul terreux, devint un mec qui envoie du pâté comme on en voit parfois en pleine campagne. Je ne faisais pas spécialement de musculation, mais à force de travailler dans les champs, le corps suivait le rythme. Je finissais par dépasser mon père que ce soit par la taille ou la stature. Il fallait dire que mon père n'était pas non plus un vrai bodybuildeur, en tout cas, il était capable de vous déplacer un ballot de paille comme si ce n'était qu'un simple morceau de sucre. J'avais beau aimer du mieux possible l'aide que j'apportais à mes parents, je n'avais aucunement envie de finir ma vie aussi bouseux qu'eux. Je ne me voyais pas insulter le moindre noir qui passait non loin de la propriété et à me balader avec un flingue, limite jusqu'aux wc et dans mon lit. Ce n'était pas franchement la compagnie que je désirais, si ça devait être dans mon lit, enfin vous voyez ce que je veux dire. La discussion sur mon d"sir de devenir chanteur ne fut pas des plus délicates, en résumé nous avions failli avec mon père en venir aux mains. Quand vous parlez de musique avec un homme qui ne sait déjà pas ce qu'est un téléphone portable, c'est assez difficile. Cela passa légèrement mieux quand je lui parlais de country. Après tout mon vieux patriarche en écoutait tellement souvent, que je pouvais de tête répéter les paroles de façon aussi synchronisée que possible avec le chanteur. Ce ne fut pas facile, mais après l'avoir saoulé chaque jour pendant des heures, pendant au moins deux semaines, il craqua et accepta.

Le départ ne fut pas si spontané, car après tout avant de vouloir quitter le doux foyer parental, je devais déjà former mon groupe et cela n'allait pas forcément être facile. je trouvais par chance plusieurs amis qui comme moi se lassait pas mal de ce foutu patelin. Ils se nommaient Tristan, Nate et William. Chacun d'eux avait eu la chance de savoir joué d'un instrument. Ainsi nous nous retrouvions ensemble avec un violon, une guitare, un harmonica et un banjo. De quoi faire de la musique plus que correcte n'est ce pas. C'était tellement barbant notre vie à tous les autres. À part nous parler des fusées, de la valeur du maïs ou du coton, nous n'avions pas tant de chose que cela pour s'amuser. Je haïssais de plus en plus la campagne, mais préférais ne rien dire pour ne pas blesser ceux qui m'avaient mis au monde. Ou plutôt, n'avais-je pas envie de prendre une gifle de mon père, dont les mains aussi caleuse que robuste, m'aurait facilement décroché un chicot? Il ne fallait pas vendre la peau du vioc, il avait encore de quoi se défendre... en plus de son fusil de chasse.

Après quelques mois d'adaptation et un registre de chanson qui ne tenait plus du ridicule, nous commencions à faire des concerts. Au départ ce fut dans Houston même, où nous avions comme seul spectateur notre famille, puis avec le bouche-à-oreille, nous allions dans la vielle d’à côté. Puis celle d'à côté et ainsi de suite. Ce fut après un peu plus d'un an que nous poussions le vice à commencer une tournée. Nous étions avec des groupes, qui mine de rien nous surpassaient et qui eux ne recevaient pas des hué à chaque fois. Peut-être qu'ils préféraient des groupe rempli d'alcoolique, drogué et névrosé, faut croire. À cette époque une certaine Zaïre pointa le bout de son nez. Elle n'était qu'une spectatrice, parmi tant d'autres, mais bon sang elle était bien foutue. Ce qui m'avait vite marqué c'était sa chevelure. On ne voyait pas souvent de jolie rousse sportive en apparence dans le coin. Je décidais donc de l'invité boire un verre. Après tout, elle avait écouté jusqu'au bout notre massacre auditif sans nom et semblait aussi encline que moi à boire un coup en charmant compagnie. Nous enchainions les verres les uns après les autres avec un regard de défi.

Nous étions assez mal en point quand nous dûmes sortir du bar et bien évidemment qui disent alcool dit couillon pour venir vous agresser. Je n'étais pas un champion de boxe, ni un vrai ninja, mais je savais qu'une rencontre entre mon poing et leur tronche n'allait pas être délicate. Je défendais du mieux possible la miss, et je réussissais l'exploit sans trop d'étonnement de leur mettre une misère comme pas deux. La cavalerie, composé de Tristan, Nate et William arrivèrent trop tard. Je les regardais, avec la rousse au bras, puis la quittant pour la soirée, je lui fis un clin d’œil et je rejoignais les autres. Je savais que ces trois idiots pensaient que je les lâchais un peu et la suite ne fit que confirmait leur doute.

Après la seconde journée de concert qui fut aussi désastreuse que la précédente, je retrouvais mademoiselle cheveux en feu et me baladait avec elle. On semblait plus proche que la veille, sans doute pas du fait de l'alcool. Surtout l'état dans lequel ce dernier avait mis mon crâne de fils de paysan. Je marchais avec elle et avais totalement laissé en plein les trois gusses qui bien sur devaient me maudire de tout leur corps, mais je m'en fichais. J'avais une jolie roussette sportive avec moi, donc ce n'était pas trois fils de pèquenaud comme moi qui allaient me juger. Je lui proposais sans trop être sûr qu'elle nous suit en tournée. C’était un choix difficile mais je fus assez content de savoir qu'elle acceptait. Les trois autres membres du groupe eux, le furent beaucoup moins. Surtout Tristan. Il était un grand jaloux s'est abruti et en plus de surcroit du fait que j'avais réussi choppé dans mes filets celle qu'il voulait. Je le voyais portaient des regards sur elle, sauf qu'il savait que c’était chassé gardée. J'aurais pu facilement lui dérouiller le pif à cet idiot, de mater ma propriété, mais j'avais besoin de lui au sein du groupe. Nous fûmes comme si de rien n'était.


Pendant un concert, je dédiais une chanson à cette chère Zaïre. Il se trouvait que nous étions pile dans ma vingt et unième année. Héla pendant un concert, alors que mademoiselle devait dormir pour être en forme pour ses compétitions, je vins chez elle de façon très médiocre. Je me sentais tellement minable, une vraie mauviette qui avait foiré un concert important. La belle, faisait son possible pur remonter le moral d'un mec qui en menait pas large du tout. Un baiser, une caresse sur le torse et nous finissions notre discussion sous les draps de façon très sauvage je dois dire. Aux réactions je semblais ne pas avoir fait mauvaise impression, même si je lui avouais qu'elle était ma première copine. J'avais beau être musicien, musclé et beau gosse la country n'attirait pas forcément le genre de fille que j'aimais. Des filles farouche, fougueuse et bien foutu.

Je devinais facilement que je n'étais pas le plus génial des hommes aux lits, mais elle avait tout de même accepté qu'on se mette ensemble. Le début de ma relation avec Zaïre, la relation officielle mit fin à mon groupe. Tristan ne supportait plus de voir que la gonzesse qu'il voulait, bah elle était à moi. ON s'est pris la tête, il a voulu m’en mettre une, j'ai frappé le premier lui est craché à la tronche et je suis partie en lui laissant le groupe. Je ne regrettais pas mon geste, Nate et Williams ne se démarquaient pas assez et Tristan bien trop, quel con.

Ma venue dans sa vie de façon permanente ne fut pas très agréable au début. Je suis un putain d'insomniaque et elle avait besoin de dormir pour ses compétitions du coup je me retrouvais bien souvent frustré sur le canapé comme un pauvre clébard. Je la suivais dans ces championnats, car après tout elle avait fait la route avec moi entre chaque concert, supportait les trois autres boulets ainsi que moi. je lui devais bien ça. Les jours et les mois se suivent sans trop d’événements jusqu’à la catastrophe. Assis dans un fauteuil e, train de jouer pendant que Zaïre se lavait son joli petit cul je sentis le sol trembler sans raison. Un sol qui ne devait pas faire cela. Un boum retentit et je termine ma chanson, allongé sur le parqué la tronche abimée et le dos qui me fait grave mal. Je porte ma main à mon dos et sens que le verre traversé on pull pour se ficher dans ma peau. je grimace et grogne un peu en peinant à me lever. je regarde alors Zaïre qui ne comprend pas plus que moi. Elle m'aide à me lever et prend du temps pour me retirer un maximum de morceau de verre. Nous ne comprenons rien de ce qui nous arrive, de ce qui arrive à la terre. J'en viens à penser à ces trous idiots qui étaient mes amis et que j'ai lâchés pour elle, puis je grogne encore. Raah ça fait mal du verre dans la peau bordel! Nous ne savons ce qui fait ça, mais je pense déjà à l'apocalypse dont on nous bassinait depuis longtemps. Je ne sais que croire et je fixe Zaïre aussi paniqué qu'elle. On est dans la merde, la grosse merde je vous dis. On reste cloitré comme on peut dans ce qui nous reste de maison, puis on apprend par un gars du voisinage en mode Rambo que des genres de cohortes sont mise en place. Sans trop réfléchir moi et la miss rouquine nous faisons nos bagages et on se casse en vitesse.

Nous avions mis presque deux jours de marche, épuisés, assoiffé et à bout pour atteindre la cohorte. On se sentait enfin protégé, on reprenait un poil de la bête et on revivait en quelque sorte. Sauf que nous avions encore mal pensé. Un bruit assourdissant, une lumière aveuglante et des cris commencèrent à se faire attendre. Je cherche Zaïre du regard j'entends crier je cours vers elle mais il est trop tard, je cours pour sauver ma peau la laissant seul et je grogne. moi qui l'ai dragué, emmené avec moi, accepté des conditions pas toujours zen pour moi, voilà que je la lâche comme un sale connard. Je m'en voulais, mais c'était aussi ma vie que je devais garder.

Cela fait maintenant presque un an que j'erre comme une ombre en cherchant de quoi survivre. J'ai peur, oui j'ai peur malgré tout et je fuis à la recherche de Zaïre ou de qui que ce soit d'autre qui ne soit pas extraterrestre. Ce monde est devenu fou tellement fou et je ne veux pas qu'il me rende aussi fou.  

Alors moi, tu vois je suis Skin. Des surnoms en veux tu en voilà pour ma tronche. Je suis venue ici en quète d'un trésor inestimable //ZBAFF// Bon ok je suis nul en graph, en codage , mais le rp fait parti de ma vie depuis environ 7 ans déja. Je voulais un peu d'air frais alors me voici. Piur les choses censurés veuillez voir cela avec ma secrétaire et pas touche elle est pas chiante.

Maintenant que ta fiche a été validée, le staff va se charger de te donner ta couleur et ton rang. Ton avatar sera recensé dans les plus bref délais. A présent tu peux t'occuper de ta fiche de liens ici et de ton almanach des rp ici. Pour toute question le staff est à ta disposition par mp ou sur la box si l'un de nous est connecté.

On te souhaite un bon amusement sur le forum ! À très bientôt !