~ Fille unique, elle est née aux Etats-Unis à La Nouvelle-Orléans  plus exactement. Héritière d’un homme d’affaire dont, avouons-le, le business est assez douteux. Sa mère, une prostituée qui a étrangement disparu après l’accouchement. Berivan n’a donc connu que son père, qui l’a couvé chouchouté plus que nécessaire. Une petite princesse amoureuse de son papa, qui n’a d’yeux que pour lui et qui les ferment honteusement sur ces agissements professionnels.
~ A vrai dire son père blanchit de l’argent et produit des méthamphétamines. Hyper protecteur et paranoïaque, il a toujours eu peur pour la sécurité de sa fille chérie. Au point de lui assigner deux gardes du corps qui la suivent comme son ombre, à son grand damne.
~ Berivan a dû attendre sa majorité pour obtenir un semblant d’autorisation pour sortir, et quitter cette maison ou plutôt prison dans laquelle elle était emprisonnée durant toute son enfance et adolescence. Privée d’une vie sociale, elle s’est découvert une passion toute particulière pour les nouvelles technologies,  les livres mais surtout les bandes dessinés et comics dans lesquels se déroulent les aventures de ses personnages préférés. Batman, Superman, Captain America, Ghost Rider, Iron Man … enfin vous voyez quoi ! Elle était d’ailleurs secrètement amoureuse de Robin mais chut. Et puis les films et séries, c’est une mordue. Elle a tout vu, connait presque tout par cœur. Elle a une mémoire eidétique en fait. Elle a dû compenser son manque de vie sociale par autre chose, devenant ainsi une experte dans le domaine cinématographie, bande dessinée, et jeux vidéo. Une geek. Une vraie. Car même si elle a pu obtenir l’autorisation de sortir de sa maison dorée, elle est très vite revenue au bercail, trop en manque de ses joujoux mais aussi trop terrifiée par le monde.
~ La musique, ce n’est pas son truc. Carrément hasbeen pour le coup, sauf pour les génériques. Il n’est d’ailleurs pas rare que vous l’entendiez chantonner quelques mélodies. Sa préférée restant le générique de Star Wars.
~ Elle n’a jamais joué à la poupée Barbie, polly pocket ou autre. Non, elle jouait aux échecs avec son papa chérie, vivait de grandes aventures avec son Guizmo et Monsieur Patate, ou s’amusait à jouer à cache-cache avec les gardes du corps dans la villa, les rendant totalement fou de rage mais ils mettaient toujours très rapidement la main dessus puisque la discrétion n'est pas son fort et que sa maladresse fini toujours par la rattraper signalant sa présence
~ Sa maladresse est apparue dès ses premiers pas. Elle aurait pu obtenir une carte de fidélité aux urgences s’il en existait une. Au fil des années, son père a appris à mettre à l’abri tous ces objets de valeur dans une pièce fermée à double tour à laquelle Berivan n’a jamais eu accès. Il choisit d’ailleurs toujours ses petites-amies en fonction d’elle, et Ber ‘en a vue défiler des tas mais qui ne restent jamais. Toutes ayant un métier en rapport avec le corps médical. Elle a donc toujours eu une infirmière à portée de main.
~ N’a jamais manqué de rien. Elle n’a même pas besoins  de faire de caprice puisque son père lui offre tout ce qu’elle désire dans la seconde sur un plateau d’argent. Une princesse quoi, mais qui a toujours su garder les pieds sur terre. En effet, en apparence rien ne peut faire penser qu’elle vient d’un milieu plus qu’aisé et jamais elle ne s’en vente. L’arrogance n’est pas quelque chose qu’elle cautionne et qu’elle adhère. Une simplicité, et un cœur énorme.
~ Un cœur d’ailleurs bien trop fragile et sensible. Son empathie est loin d’être une qualité, pour ce qui la concerne en tout cas. Ressentir la détresse, la peur, la tristesse, le malheur des autres est juste éprouvant et terrifiant. Elle a de ce fait beaucoup de difficultés à vivre au sein d’un groupe. Ça l’angoisse, la stresse. Regardez, l’état de ces ongles ! Bientôt il ne lui restera plus que la chair à attaquer.
~ Elle a étudié dans une grande école de Design en tant que dessinatrice que ce soit manuel ou informatisé. Ses talents sont mis à contribution pour différentes bandes dessinées et comics ainsi que quelques revues/magazines. C’est ainsi qu’elle gagne sa vie, ce ne sont pas des revenus très fructueux mais son père fait toujours en sorte de subvenir à ces besoins, et plus qu’il n’en faut.
~ Son père est mort lors de l’attaque massive, elle en souffre encore énormément. C’est suite à cette invasion soudaine qu’elle a découvert que Moses l’un de ces gardes du corps n’est autre qu’un Host implanté depuis bien des années. Alors qu’il s’apprêtait à l’enlever pour qu’elle rejoigne leur rang, Caleb son autre garde du corps l’a sauvé non sans être blessé dans le combat acharné entre les deux hommes. Depuis lors Berivan n’a jamais quitté son héros. Ils ont parcourus les terres, survivant comme ils  le pouvaient jusqu’à ce qu’ils rejoignent la Cohorte.
~ La cohabitation auprès de tous ces survivants n’est pas de tout repos pour la jeune femme. Il lui est difficile de supporter une telle foule autour d’elle mais Caleb veille toujours sur elle et à son bien-être. Il aurait pu l’abandonner, il se serait d’ailleurs libéré d’un lourd fardeau mais il n’en a rien fait bien au contraire. Un lien particulier a fini par se tisser entre eux, ils ne peuvent tout simplement pas se passer l’un de l’autre. Et malgré leur différence d’âge, Berivan en est tombée éperdument amoureuse mais s’évertue à garder ses sentiments secrets. Un amour à sens unique qui la rend malheureuse. Souffrant de le voir passer de femme en femme. Rêvant que son regard se pose sur elle et qu’il la voit véritablement comme elle le perçoit aujourd’hui. Elle n’est plus une enfant, elle a grandi muri. Est devenue une femme tout aussi belle que celles qui se retrouvent dans son lit.
~ Aider. Voilà tout ce qu’elle veut, ce n’est pas bien compliqué mais pour une personne aussi maladroite et calamiteuse ça devient un véritable parcours du combattant, presque impossible. Une grande partie de la Cohorte en a d’ailleurs fait les frais. Des blessures accidentelles, des missions foirées, la destruction de tout ce qu’elle entreprend.
~ D’elle-même, Berivan a fini par se mettre à l’écart des autres, et les observer agir pour le bien de tous. Se faisant une raison, la meilleure chose pouvant aider ces camarades étant de ne plus se mêler à quoi que ce soit, de ne plus toucher à rien. Tout ce qu’elle peut faire, c’est écouter avec attention les problèmes des autres, leur chagrin, leur colère… tout ce qu’ils ont besoins d’évacuer qu’elle absorbe sans  se plaindre de la douleur que cela peut lui causer. C’est une fille tellement fragile et à fleur de peau. Cela lui demande des efforts considérables de ne pas craquer, et d’hurler à la mort pour soulager la peur et le désespoir qui la bouffe de l’intérieur.
~ Elle a profité de l'attaque de la Cohorte pour la fuir. Ne supportant plus de vivre en communauté, ni les regards de reproches que la plupart des gens lui lancent après un énième acte de maladresse détruisant tout sur son passage. Au fond elle pense que tout le monde se porterait bien mieux sans elle dans les parages, surtout Caleb. Un boulet enchaîné à ses pieds qui l’empêche d’avancer et de vivre sa propre vie. La décision fut douloureuse à prendre, elle en souffre d’autant plus qu’elle se retrouve seule dans la nature. Un petit animal sans défense qui risque de ne pas vivre bien longtemps dans cette jungle.
~ Caleb lui a appris quelques rudiments de défenses malheureusement il s’est avéré que Berivan est une piètre élève en la matière. Elle devra cependant faire avec si quelqu’un l’attaque car pas question de posséder une arme. Vous imaginez bien ce qu’elle pourrait s’auto infliger avec une batte, un couteau ou pire une arme à feu. Rien qu’avec une épingle à cheveux, elle est capable de se mutiler accidentellement.
~ A la minute où elle s’est retrouvée dans la nature, seule, elle a regretté d’avoir quitté ce cocon de sécurité que lui offrait la Cohorte. De plus, Caleb lui manque terriblement. Mais elle n’a pas le choix, pour la sécurité de tous.
~ Berivan est pure et innocente. En même temps, son père n’aurait jamais laissé un homme l’approcher de trop près. Ses gardes du corps y veillaient toujours.
~ Malgré la panique, la solitude, la peur… Berivan n’a jamais perdu cette joie de vivre qui la caractérise tant.