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Nous sommes tous lié, que ce soit dans le passé, le présent ou même le futur. Chaque vie sur cette terre répond à une raison particulière. Nos vies sont guidées par un désir de survivre, de nous évader, d'exister. Pourtant, nous avons beau nous détester, nous haïr, nous marché dessus, nous sommes tous liés, que ce soit dans le passé, le présent ou le futur. Nos actes nous façonnent, nos actes nous démarquent, mais au fond, nous sommes tous les mêmes.

J'écris ma dernière phrase sur mon cahier avant de le fermer et de le déposer sur le plateau de bord. je m'extrais du vieux fauteuil troué qui continuait de couiner après que je sois sortis. Tout en m’étendant, j'aperçois le soleil qui se couche, dessinant une parfaite silhouette aux bâtiments qui surplombait l'horizon. J'entends, le vent sifflait à travers mes oreilles. Je passe ma main entre mes cheveux, puis je me dirige vers le coffre de ma voiture. Je l'ouvre délicatement pour éviter qu'il me reste dans les mains et scrute de l’œil ce qu'il me reste comme médicament et ustensile médical. Je dois absolument refaire l'inventaire, sinon je vais y passer d'ici très peu de temps. Je referme délicatement le coffre et rentre dans ma voiture tout en allumant le contact. Plusieurs minutes après, j'enclenche le frein à main et repars sur la route vers les bâtiments que j'ai aperçus un peu plus tôt. Par chance je trouverais surement de quoi refaire le plein. Il commence doucement à se faire nuit et je devrais me dépêcher de trouver un abri. Plusieurs mètres fait, j'aperçois deux individus sur la route. Un petit, qui doit être un enfant et un autre, plus vieux. Je longe la route de plus en plus lentement et essaye d'arrivée à la hauteur du gamin laissé en retrait à l'arrière. Je ralentis complètement jusqu’à être à l'arrêt et me dépose juste à côté de lui. Il semble complètement abattu et affaibli. J'ouvre ma fenêtre, et lui adresse un signe pour qu'il comprenne que je ne lui veux aucun mal. " Ca va petit ? Tu as besoin d'aide.", lui dis-je calmement. il n'est pas enclin à me répondre. Alors je regarde son acolyte qui c'est surement rapproché. Il fait peine à voir. Son bras est ensanglanté et le bandage est fait très maladroitement. dans l'état où il est, il ne lui reste plus que quelques jours avec qui perde son bras et un peu plus pour qu'il perde la vie s'il ne s'occupe pas tout de suite de désinfecter et nettoyer sa blessure.

Je réfléchis longuement avant de prendre une décision. Il ne me reste plus grand-chose en soin médical, si jamais il ne m'arrive quoi que ce soit, je ne pourrais pas me soigner complètement. Après de longues réflexions je sors de la voiture et m'approche de l'homme. Je lui agrippe le bras sans lui demander et le tourne délicatement tout en inspectant la blessure. J'étais optimiste quand je disais qui lui restait quelques jours. la blessure n'est pas profonde, mais les bactéries ont bien investi la plaie. Je lâche son bras et le regarde droit dans les yeux "On ne se connaît pas, je ne sais pas qui vous êtes, vous ne savez pas qui je suis, mais si vous voulez qu'un jour on puisse en parler, ramenez-vous maintenant pour que je soigne votre blessure avant que vous perdiez votre bras et que je doive vous le coupez dans l'immédiat si vous voulez vivre.", j'attends sa réponse, il peut refuser ça ne me pose aucun problème. Mais étant donné le monde dans lequel on vit. Il vaudrait peut-être mieux éviter de se laisser crever. Après je dis ça...