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 [Flashback] The Pain of Winter - Kilian J.

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Calvin C. Harling
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MessageSujet: [Flashback] The Pain of Winter - Kilian J.   [Flashback] The Pain of Winter - Kilian J. EmptyJeu 1 Mai 2014 - 15:12

The Pain of Winter
Avec Kilian H. Jefferson



Novembre 2013, Illinois.
Quelque part entre Peoria et Springfield.

Cela faisait quelques jours que Calvin s'était enfin décidé à quitter Chicago, une ville qu'il aimait profondément puisqu'il y a passé toute sa vie. Si son travail se faisait à Washington D.C, il était né à Chicago, y avait grandi, y avait fondé une famille, et plus simplement y avait vécu. C'était vraiment à contre cœur qu'il s'était décidé à quitter la ville, en fait il ne savait même pas pourquoi il n'y était pas resté, il aurait préféré mourir là-bas avec sa famille plutôt que de continuer. L'esprit humain reste surprenant, pourquoi donc continuait-il à vouloir vivre? Pourquoi, quelque chose en lui, le poussait à se sauver, et à survivre? Calvin n'en avait pas la moindre idée, et en réalité il ne voulait pas connaître la réponse à ces questions.

Ces quelques jours avaient été horribles pour Calvin, un froid hivernal s'était abattu sur la région alors que l'on était au milieu du mois de Novembre. Le temps était mauvais, des nuages gris cachaient le soleil, la température chutait, et le vent n'arrangeait rien aux choses. Calvin n'en pouvait déjà plus, en fait il n'était pas motivé pour continuer d'avancer, il le faisait...de manière lente...mais il le faisait. Ce n'était pas comme il y a quelques mois, lorsqu'en compagnie de son défunt père il partait de Washington D.C pour aller à Chicago dans l'espoir d'y retrouver les siens. A ce moment là il était motivé, il était déterminé et n'avait pas l'intention d'abandonner. Mais désormais, maintenant qu'ils étaient tous morts, il n'avait plus la force de poursuivre...non il ne l'avait plus.

Calvin savait qu'il lui valait mieux être dans le sud lorsque l'hiver arriverait, surtout si il commençait d'or et déjà à s'installer. Il aurait beaucoup de mal à survivre un hiver en restant ici, mais il avançait doucement, il trainait un peu, s'arrêtant pendant plusieurs heures, parfois même quelques jours dans un endroit, et pendant qu'il faisait cela, le temps lui passait. Il n'avait plus le courage de se battre, il n'avait plus envie de continuer ainsi, au fond de lui, il espérait que tout cela s'arrête, il espérait mourir et rejoindre les siens. De sombres idées trottaient dans sa tête, et combien de fois en voyant une rivière, un pont, n'importe quoi d'autre...avait-il songé à se suicider. Autant le dire tout de suite, de très nombreuses fois.

Fort heureusement pour lui en fouillant dans les maisons en banlieue de Chicago, il avait trouvé des vêtements chauds, pas beaucoup, mais il en avait trouvé. Ceci dit ces vêtements ne le protégeaient pas bien du froid qui arrivait, et pour l'hiver il risquait bien de souffrir. Il avait trouvé de quoi manger, mais il n'avait depuis 3 jours, plus rien, se nourrissant uniquement de plantes, d'insectes, ou de petits animaux qu'il pouvait trouver, mais ils étaient bien rares. Il était affamé, et la faim n'arrangeait ainsi pas les choses. Calvin était un homme brisé, il sombrait petit à petit, il n'avait plus une once d'optimisme, il ne voyait que du noir partout où il était, lorsque l'on y rajoute la faim et le froid, il est difficile de tenir.

Ce dernier était également très fatigué, non pas en raison de la marche quotidienne qu'il faisait pour avancer vers le sud, mais parce qu'il n'arrivait plus à dormir. Il faisait sans cesse les mêmes cauchemars terrifiants où il revivait ses deux pires moments à Chicago qui dataient d'il y a peu de temps. Il se revoyait en compagnie de son père, sa mère et son fils, poursuivis par les aliens, ils courraient, courraient à toute vitesse, puis alors qu'il se réfugiaient dans un immeuble, une explosion. Il se revoyait également face à sa femme et ses deux filles lorsqu'il pensait les avoir retrouvé à Chicago...il revivait cette scène où de la joie...il passé au désespoir...cette scène où il comprit que les aliens les avaient prises pour toujours et qu'elles n'étaient plus elles même. Il revoyait cette scène où, elles essayaient de l'attirer à elles, et où elles tentaient de le capturer...puis de celle où il les a tué...

Cette nuit encore il refit les mêmes cauchemars, revivait les mêmes choses, encore une fois, et c'était toujours dans les larmes qu'il se réveillait en sursaut...il voulait oublier tout cela, mais n'y arrivait pas. La nuit était tombé et Calvin qui voulait à tout prix éviter les routes, avait réussi à trouver un coin boisé dans ces vastes plaines, un coin bien caché où il pouvait dormir en paix...ou du moins se reposer. Pour cette nuit, il pensait être tranquille, il avait froid et n'avait pas voulu allumer de feu pour ne pas attirer qui-que ce soit. Qu'il s'agisse des aliens, ou d'humains...il voulait être seul, il ne voulait pas être avec des gens. Il en avait assez du monde, assez de tout, il voulait être en paix, au calme, et rester avec ses affreux souvenirs sans personne pour l'aider et pour lui dire qu'il ne devait pas se laisser abattre. Ceci dit, on pouvait bien le trouver, il s'en moquait, tout ce qu'il voulait c'était mettre fin à cette vie pitoyable qu'il avait eu.

Il en avait assez de ne pas pouvoir se reposer, de toujours revoir les mêmes scènes atroces de ces derniers temps. Calvin se décida à prendre le sac à dos qu'il avait récupéré, et à le mettre derrière lui contre un arbre. Il s'appuya dessus et tenta une énième fois de fermer les yeux, en espérant que ses mauvais rêves finiraient par le laisser.
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Kilian H. Jefferson
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MessageSujet: Re: [Flashback] The Pain of Winter - Kilian J.   [Flashback] The Pain of Winter - Kilian J. EmptyDim 4 Mai 2014 - 21:17

Calvin C. & Kilian H.

« Welcome Snow ! »

« Tu penses pouvoir tenir l’hiver avec ça ? ». Pour répondre, je me contentais seulement de hocher la tête. Le Shérif me regarda avec insistance, attendant une vraie réponse de ma part. Il était vrai que depuis l’invasion, je n’avais pas vraiment gout à discuter, ni même avec le Shérif. Pourtant, lui avait l’habitude de m’entendre parler à tout va, sur tout et n’importe quoi. Mes gardes à vues étaient longues et régulières, et le Shérif était le seul qui daignait m’adresser la parole dans ces moments là en dehors d’Aaron. Malgré toute la haine dont j’avais fait preuve pendant mon adolescence, j’arrivais à regretter désormais cette époque. Quand j’y pense, j’avais déjà, à l’époque, tout ce que je rêvais d’avoir, c'est-à-dire une maison et une famille. Le seul souci venait de ma réputation qui était devenue de plus en plus chaotique au fil des années, résultante de ma situation familiale plus que compliquée. Il avait fallu que je tombe amoureux et que je quitte North Platte pour prendre un nouveau départ. Une décision à laquelle personne ne s’était jamais opposé, une décision dans laquelle le Shérif m’avait soutenu jusqu’au bout. Aujourd’hui encore, dans cette situation de crise mondiale, le Shérif était là à veiller sur moi. Le soleil se couchait doucement derrière les arbres, diminuant le peu de chaleur dont faisait encore preuve la saison. Les nuits devenaient de plus en plus froides, et sans les vêtements adéquats, la mort par hypothermie ne serait pas loin. C’était d’ailleurs le but de ce rendez-vous avec le Shérif, s’assurez que nous aurions chacun assez de vivres pour tenir l’hiver et reprendre la route chacun de notre côté. Pour ma part, j’avais continué de m’orienter vers l’est du pays, pensant tout de même à descendre un peu plus dans le sud, le temps de passer l’hiver. Le Shérif, lui, hésitait encore sur sa route à suivre, mais il semblait tenté de vérifier toute la côte Est. Faut dire, qu’avec un 4x4, c’était quand même plus simple.

M’allongeant à l’arrière de celui-ci, je ne m’y pas longtemps à fermer les yeux et m’endormir. L’avantage de voyager à plusieurs, c’est qu’il était possible d’instaurer des tours de gardes afin que chacun puisse se reposer un peu, ce dont tout le monde avait besoin. A mon réveil, je fus surpris de voir que le soleil avait déjà fait son apparition, surpris, et honteux, d’avoir laissé le Shérif veiller toute la nuit à ma place. Je descendis de la voiture et le saluait, tandis que je le regardais préparer le « petit-déjeuner ».  Je m’assis en face de lui tandis que je le regardais faire carboniser je ne sais quelle bestiole qu’il avait surement été chasser dans la forêt… Ecœurant ! Mais j’allais devoir me préparer, mentalement et physiquement, à manger de la viande. L’invasion extra-terrestre et les régimes alimentaires, c’était juste pas compatible. « Si tu veux, j’ai des conserves de fruits dans le coffre. » « Vous inquiétez pas, je savais bien que j’allais être confronté à ça un jour… Juste, par pitié, ne me dites pas ce que c’est ! ». Saisissant le morceau que me tendait le Shérif, je me résignais à le laisser entrer en contact avec mes lèvres… Le « petit-déjeuner » dura un moment. En effet, il me fallu du temps pour manger cette viande, même si les quantités n’étaient pas énormes. La viande et moi, c’était déjà un grand pas. Ce fût après cette torture que l’on décida de se séparer avec le Shérif. Lui reparti vers l’ouest, tandis que je continuais vers l’est. Ce fut donc bien chargé que je repris la route à pied, dans le silence et la solitude.

Une journée de marche, complète, à travers les bois. J’aurais presque put croire à une randonnée. J’étais seul, dans le calme, et le fait d’avoir croisé personne me faisait presque oublier que les gens comme moi étaient bels et bien traqués. La nuit commençait doucement à tomber, rafraichissant l’air, et rendant les bois légèrement plus terrifiant. Il fallait que j’établisse un campement discret. Pas de feu, pas de lumière aveuglante. C’était les règles. Ainsi que quelques pièges partout autour de moi, au cas où… Par chance – Ou peut-être pas, car ça voulait certainement dire que quelqu’un était passé par ici il n’y a pas si longtemps – je réussis à mettre la main sur des pièges à animaux, que je réorganisais de façon à sécuriser mon espace. De toute façon, c’était seulement dans le but de passer la nuit tranquillement. Je ne pouvais pas continuer à cavaler dans les bois à l’aveuglette, je devais me poser, c’était un fait. J’hésitais un petit moment à faire un feu, mais je me résignais, même si le froid me gagnait doucement. Du coup, je me décidais à faire un petit tour quand même, histoire de ne pas finir congeler. Comme ce type que je croisais quelques arbres plus loin… Je m’arrêtais net en réalisant ce que je venais de voir. Un homme était allongé au pied d’un arbre, inerte. Je me rapprochais pour constater s’il était mort ou pas, et éventuellement lui faire les poches. Mes yeux étaient fixés sur son visage, prêt à déceler le moindre mouvement, tandis qu’une de mes mains saisissait doucement mon arme, paré à agir dans toute les éventualités. Ou presque… Le mec en face de moi bougea, il semblait que son sommeil soit plus qu'agité, un peu comme mes nuits depuis les premiers jours. Certainement une réaction classique par rapport aux événements. Cependant, la surprise me fit reculer et tomber, lâchant mon arme et activant un piège à loup que je n'avais pas remarqué au passage, et je ne vous parle pas du bruit et de mon juron qui avaient fini par réveiller le gars qui se trouvait en face de moi. La merde totale ! J’essayais de me relever pour m’enfuir en courant, mais je ne ressentais plus rien dans la cheville droite, si ce n’était une atroce douleur. J'essayais de récupérer mon arme et la pointais sur le gars. Certes, pointer sur arme sur quelqu'un quand on est assis au sol n'était pas une bonne idée, mais pour le coup, c'était tout ce que j'avais en attendant de pouvoir me relever. Si on me laissait une chance de me relever un jour.
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MessageSujet: Re: [Flashback] The Pain of Winter - Kilian J.   [Flashback] The Pain of Winter - Kilian J. EmptyMer 7 Mai 2014 - 16:07

The Pain of Winter
Avec Kilian H. Jefferson



La nuit allait être longue pour Calvin, comme chaque nuit depuis des jours et des jours. Si ses cauchemars ne le laissaient pas en paix, il se réveillerait bien souvent, et il en avait bien marre, il était fatigué de tout ceci. En fait, il ne savait plus trop quoi penser de ce qui lui était arrivé, et surtout de son comportement lorsqu'il était à Chicago. Si seulement il s'était contenté d'avoir retrouvé sa mère et son fils...il aurait encore 3 de ses proches auprès de lui. Il les avait tué, certes il ne l'avait pas voulu, mais à s’entêter à vouloir délivrer sa femme et ses deux filles alors que sa mère lui avait assuré qu'elles avaient été capturées. Il aurait du accepter de partir à ce moment là, si il l'avait fait...il ne serait pas seul. Il pensait toujours à la même chose, il n'arrêtait pas de se morfondre, il était toujours rempli de regrets. Il n'y avait pas un jour, pas une heure, pas un moment, où il ne regrettait pas son coup de tête.

Il était seul, bien seul, il avait à survivre. Toutefois, il faut en convenir, qu'il n'avait pas beaucoup de chance, puisqu'il avait bien plus de chance de se faire tuer, ou pire pour lui se faire capturer, que de réussir à survivre. La mort, elle ne lui faisait plus peur, il n'attendait que ça pour être délivré. En revanche il ne voulait en aucun cas être prisonnier des aliens, la seule chose qu'il savait à leur sujet, c'est que si il tombait sur l'un d'entre eux, il ferait en sorte de le tuer. Un seul alien subirait la colère qu'il avait contre tous, alors autant dire que ça risque de ne pas être très joli à voir. Calvin, si il était brisé et rempli de tristesse, était aussi rempli de haine envers ces aliens. Peut-être qu'en réalité, c'était cela qui le faisait tenir un minimum, qui faisait qu'il ne voulait pas mourir tout de suite. C'était peut-être inconscient, mais à l'allure où il avançait, il finira sans doute par mourir de froid.

Ce dernier était replongé dans ses cauchemars, et il ne s'imaginait pas un instant que quelqu'un était en train de le regarder et qu'une personne s'approchait de lui. Toutefois, heureusement pour lui, oui heureusement pour lui, un bruit le réveilla brusquement. C'était le bruit d'un objet métallique, il ne savait pas trop ce que cela pouvait être, accompagné par un juron. Quelqu'un était là, lorsqu'il ouvrit les yeux, il faut dire qu'il fut un instant prit de panique. Il n'avait pas tout de suite remarqué la personne en question, et allait plier bagage. Toutefois, il se finit par se rendre compte qu'il y avait quelqu'un en face de lui, sur le sol, et surtout pointant une arme sur lui.

Calvin se calma rapidement en voyant l'arme, mais ce n'était pas parce qu'il en avait peur, mais peut-être parce qu'il voyait ainsi son salut, un moyen de mourir rapidement et efficacement. Oui, des pensées noires envahissaient de nouveau son esprit, mais au fond de lui, quelque chose faisait qu'il ne voulait pas mourir. Et sans que personne ne puisse le remarquer, pas même lui, c'était un véritable combat qui se livrait dans son esprit. Finalement, il regarda l'individu, et vit qu'il avait été fauché par un piège à loup. Était-ce un alien? C'était une bonne question, ceci dit il pointait une arme sur lui. D'après ce qu'il avait cru voir à Chicago lorsque les aliens tentaient de capturer des gens, ils n'utilisaient jamais d'armes conventionnelles, ou d'armes pouvant blesser les gens. Sans doute pour pouvoir récupérer des corps intact afin qu'ils puissent se les approprier. Le fait de penser à cela fit frémir Calvin, qui n'osait même pas imaginer ce que devait ressentir la personne qui allait se faire voler son corps. Souffrait-elle lorsque les aliens le lui volaient? Ou était-elle inconsciente, voir morte? Ce genre de questions, Calvin se les était déjà posé, mais il n'en savait de toute manière rien, et n'avait pas non plus envie de savoir.

Après un moment de surprise, Calvin finit par s'adresser à l'individu en face de lui sans réellement savoir à qui il s'adresser. Simple survivant, voyous, ou même alien si jamais c'était une technique pour l'embrouiller,...en fait pour le moment peu lui importait, il improviserait plus tard. Si c'était un voyou qui voulait tenter de le voler, de toute manière à part un sac vide et quelques vêtements chaud, il n'avait rien. Si c'était un alien, il pouvait compter sur Calvin pour lui régler son compte. Mais bon, pour le moment il ne savait pas trop quoi penser. Et puis, il fallait d'abord que le jeune homme veuille bien baisser son arme, sans quoi personne ne pourrait rien faire.


"Avez-vous l'intention de me tuer? Non je vous demande ça parce que pointer une arme sur moi, ne me donne pas très envie de vous aider."

Si le jeune homme était un humain, sans doute pouvait-il croire que Calvin était un alien. Cela n'allait pas aider les choses, mais de toute manière Calvin n'avait aucun moyen de prouver qu'il n'en était pas un. Ces sales bestioles, avaient le don de bien se camoufler dans le corps des Hommes. Calvin décida de se lever, et s'approcha prudemment du jeune homme, calmement il lui baissa son arme en espérant que ce dernier ne réagisse pas au quart de tour.


"Bon, c'est déjà mieux comme ça. Laissez moi voir ça, mais je vous prévient je ne m'y connais pas ni en piège à loup ni en blessures."

Calvin décida de se montrer amical même si il ne connaissait pas les intentions qu'avait le jeune homme en tentant de l'approcher, mais il fallait bien commencer par quelque part.


"Je m'appelle Calvin, quel est votre nom?"
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MessageSujet: Re: [Flashback] The Pain of Winter - Kilian J.   [Flashback] The Pain of Winter - Kilian J. EmptyJeu 15 Mai 2014 - 16:38

Calvin C. & Kilian H.

« Welcome Snow ! »

La douleur me faisait doucement perdre toute lucidité. J’étais bloqué, incapable de bouger, prit au piège face à un étranger qui ne me ferait désormais aucun cadeau, que ce soit un alien ou non. On ne pointait pas une arme sur les gens sans s’attendre à en payer le prix à un moment donné. Je ne savais pas encore quel serait le mien, mais j’étais déterminé à ne pas le payer. Pourtant, j’étais loin d’être un assassin. Certes, j’avais fait un bon nombre de connerie dans ma jeunesse, mais j’avais avec la volonté de blesser qui que ce soit, si ce n’était moi. Dangereux, fumiste et forte tendance à l’autodestruction. C’était là le diagnostique de mon premier psychologue. Un diagnostique qui m’avait hanté pendant des années. Des années jusqu’à ce que la sérénité se présente à moi, sous le corps d’une femme que jamais je ne m’arrêterais de chercher. Si elle était encore vivante, alors je finirais par la retrouver, même si ça me conduire tout droit vers l’enfer. Je ne pouvais pas mourir, pas avant de savoir ce qu’il était advenu de ma bien-aimée. Alors je ne me laissais pas aller sous la douleur et je forçais sur ma jambe pour essayer de tirer ma cheville de là, mais en vain. Au contraire, je ne faisais qu’aggraver mon cas. Je sentais mon sang couler – peut-être même trop abondamment – le long de ma cheville, et tant que je n’aurais pas ouvert ce foutu piège, je ne pouvais pas stopper l’hémorragie. Il aurait fallu que je puisse poser mon arme pour ce faire, mais avec ce mec en face de moi, je n’avais aucune envie de laisser tomber mon flingue. J’avoue, j’avais peur. J’étais en position de faiblesse, et je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il pouvait me faire subir. Le camp auquel il appartenait me préoccupait peu quand on savait que quoiqu’il arrive, j’étais à sa merci.

Je le détaillais certainement avec la même interrogation qu’il avait dans le regard. Le tuer ? Peut-être, tout dépendait des possibilités qu’il me laisserait. Mais c’était difficile de juger quelqu’un dans cette situation. Je ne parlais pas forcement de la situation actuelle, mais simplement du contexte : l’invasion. Comment savoir à qui on pouvait faire confiance quand on a tout perdu, et quand d’autres vous ont mentis sur leur nature depuis des années. Je le regardais faire un pas, puis deux, s’approcher de moi sans que je ne puisse bouger. J’aurais pu tirer, plus d’une fois, pourtant, je ne l’ai pas fait. Pourquoi ? Parce que pour une fois, j’avais peur de prendre la mauvaise décision. J’avais peur de condamné quelqu’un qui peut-être voulait véritablement m’aider. De toute façon, quitte à mourir, je préférais prendre ce risque. Décontractant mes muscles, je laissais mon arme se baisser sans qu’il ait besoin de forcer, finissant même par la laisser tomber au sol. D’une voix faible, je laissais mon nom franchir mes lèvres, répondant à sa question. « Killian. ». C’était tout ce dont les gens avaient besoin de savoir sur moi à l’heure actuelle. Enfin, lui avait aussi besoin de savoir comment ouvrir un piège à loup. Enfin, s’il était sincère et qu’il avait vraiment décidé de m’aider.

Me tournant un peu, j’essayais de rapprocher le plus possible ma jambe de mon buste, afin de pouvoir accéder au piège. Grand moment de solitude et de souffrance physique dans lequel je n’avais pu m’empêcher complètement de gémir de douleur. Je regardais le piège sans trop bouger pour essayer de voir comment on pourrait l’ouvrir. Ca semblait être possible à la main s’il avait un tant soit peu de force dans les bras. En approchant ma main de ma cheville, je sentais l’humidité de mon sang traversé le tissu. Le bas de mon jean était déjà recouvert de rouge. Intérieurement, je priais pour qu’il n’y ait pas d’ours dans cette forêt. Enfin, s’il y avait des pièges, il fallait s’entendre à n’importe quelle bestiole… « C’est un vieux modèle, on devrait pouvoir l’ouvrir à la main en forçant un peu. ». J’attendis qu’il soit prêt à tirer lui aussi sur un des cotés du piège pour donner le signal. De toute façon, l’idée n’était pas de l’ouvrir complément, mais simplement de l’écarter un peu plus pour que je puisse y défaire ma jambe. « A trois ! 1, 2, 3… ! ». Tirant aussi fort que je le pouvais sur le bord du piège, on finit par pouvoir créer un écart assez large pour y retirer ma cheville. Une fois mon pied dégagé, je fis signe à Calvin de lâcher, laissant le piège se refermer une nouvelle fois, mais cette fois-ci, vide. Je me laissais tomber sur le dos, profitant un peu de cette délivrance. Certes, ma cheville était en sang, et certainement brisée, mais au moins, je n’étais plus coincé là dedans. Une certaine forme de soulagement se présentait à moi, si bien que j’en serais presque devenu aimable avec Calvin. « Merci ! Je pense que sans vous, je ne m’en serais pas sorti… ». En tournant légèrement la tête, je reposais les yeux sur mon arme, me rappelant que je n’étais pas tout à fait tiré d’affaire. Je ne savais toujours pas qui était ce type, ni ses intensions, mais qu’importe, je n’avais pas envie de repointer une arme sur lui. Alien ou non, ce mec m’avait aidé, et ça me faisait chier de l’avouer, mais j’avais comme une dette envers lui. Alors même si l’envie me prenait de le menacer à nouveau, je me retenais, restant encore allongé au sol, le temps de me remettre de mes émotions. D’autant plus que j’avais encore besoin de lui.  « J’ai quelques affaires un peu plus loin, si vous pouviez m’aider à me lever, j’aurais de quoi soigner un peu ma blessure. A moins que votre charité cache une vérité plus cruelle… ». C’était clair, le social, c’était pas mon truc !  

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