(jiliet) the haunted man

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M. S. Juliet Hwang
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MessageSujet: (jiliet) the haunted man   (jiliet) the haunted man EmptyMar 21 Jan 2014 - 20:03

Toi qui aimes les films d’horreur, cette ville, c’est un petit coin de paradis. C’est mort, c’est glauque, c’est abandonné et certaines des maisons qui se sont écroulées sous un poids trop lourd à porté semblent t’observer alors que tu fais voler la poussière du sol désertique avec tes petits pieds. Tu tournoies sur toi-même, tu t’amuses avec le sable et la gravelle de roches concassées, tu n’es pas difficile, tu ne bronches pas, parce que tu es en vie. Et c’est si bon, ô oui, de se sentir vivante, de respirer l’air chaud d’Orla. Les débris fantomatiques t’inspirent les scénarios les plus fous, tu laisses tom imagination s’activer parce que toi, tu ne fais rien d’utile. Tu n’offre que les sourires enfantins d’une gamine du haut de tes vingt-quatre ans. L’Autre Cohorte te trouve étrange, mais c’est un refrain habituel, c’est une chose à laquelle tu es habituée. Tu apprécie quand même la compagnie qui s’offre à toi – lorsque compagnie il y a – et tu racontes des histoires à faire frémir les enfants. On t’a réprimandé pour ton comportement trop enfantin et irréfléchi, bien que ça ne t’empêche pas de recommencer. Irrécupérable, tu as perdu la compagnie d’enfants qui te montraient leurs dessins dans la poussière de roche, quelques minutes plus tôt. De toute façon, les parents auraient tôt fait de découvrir que les petits étaient dehors et ils seraient venus les chercher, craignant un possible danger. Il ne fallait jamais trop être prudent, mais toi, tu transgressais cette règle avec brio, sans mauvaises pensées, pourtant. Il fallait simplement que tu vois les paysages, parce que tu avais toujours été visuelle, comme fille. Fallait que tu vois tout, parce que ton passé d’étudiante en cinéma restait collé à ta peau, comme la poussière qui s’envolait lorsque le vent se levait, ici. Alors, puisque tu dois voir et que tes petites expéditions avaient toujours été interrompues trop rapidement, tu es là, t’éloignant doucement de l’endroit où tu t’es arrêtée. L’hiver texan est moins frais que l’hiver newyorkais que tu as connu une partie de ta vie, bien que le pull en laine noir te tient au chaud quand les bourrasques de vent décident de se faire sentir.

Tu ne sais pas où tu veux allez, tu sais simplement que tu veux explorer les habitations qui ne sont pas occupées par la civilisation humaine qui tante de rester à l’abri quelques temps de plus avant de se faire retrouver par les hosts. Triste vérité, mais avec le temps, on s’y fait. Un soupire s’échappe de ta bouche et tes yeux se posent sur ce qui semble être une vieille église : ancienne, ravagée par le temps, faite de planches de bois clouées une à l’autre, le travail des hommes à l’état pur dans une contrée désertique. Sur le côté de l’édifice décrépit, une silhouette d’homme, adossé contre un mur, cigarette entre les lèvres. Tu le reconnais trop bien, une étincelle de joie s’allume dans tes yeux. C’est Jim, ton grand, beau et fort Jim. Affectueusement, ton gros ours en peluche. Tu ne l’avais pas croisé depuis quelques jours, il t’était sortie de la tête, parce que tes pensées vont et viennes sans que tu le décide vraiment. Un léger sentiment de tristesse s’empare de toi et tu te sens soudainement mal de ne pas avoir pensé une seule fois à lui ces derniers temps. Tu aurais pu lui faire la conversation quelques minutes, entre deux voyages à l’infirmerie, tu aurais pu faire bien des choses. Mais tu ne l’as pas fait. Alors, avançant doucement, tu essaies affiche un sourire sur ton visage enfantin et tu vas à sa rencontre.

« Coucou Jim ! » Il relève la tête, probablement surpris de te voir troubler son calme. Tu lui offre un sourire tout beau, tout mignon, puis tu vas t’adosser au mur de la minuscule église, près de l’homme. « Tu as réussis à trouver des cigarettes, à ce que je vois… » Tu marmonnes entre tes lèvres rosées, faisant une légère moue. Tu lui as souvent répété que fumer n’était pas bon, mais à quoi bon, il était grand, il savait ce qu’il faisait. Entre deux paroles, tu entreprends de nouer avec un ruban noir tes longs cheveux bruns en une queue basse. « Tu vas bien ? » C’est si idiot, comme question, bien que ce soit aussi léger que toi. Souriante, tu relèves tes paumes de main vers le visage de l’homme et tu pointes ton pantalon troué aux genoux; pas une seule égratignure. « Tu vois ? Aujourd’hui, je suis en un seul morceau ! » Ton rire cristallin se fait entendre dans ce décor désert et tu vas appuyer ta tête contre l’épaule du blond. Tu aurais préféré l’avoir à tes côtés tout au long de ce voyage ainsi qu’une fois arrivé ici. Que t’arrivais-t-il ? Tu t’entichais d’un homme qui avait dix années de vie de plus que toi ? C’est pas ta faute, c’est ton cœur qui semble avoir accueillit sa présence. Et c’est tout drôle, alors t’oses pas en toucher un mot à personne.
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S. Jim Taylor
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MessageSujet: Re: (jiliet) the haunted man   (jiliet) the haunted man EmptySam 25 Jan 2014 - 19:54


Orla est une ville fantôme comme celles que tu pouvais voir à la télé étant enfant. Tu te souvenais même d'un Indiana Johns où ton Han Solo adoré s'était caché dans le frigo d'une de ces maisons vides d'âmes humaines. Là, accoudé contre le mur, tu te sentais un peu cow-boy, un peu aventurier. Tu fumais l'une de tes dernières cigarettes et tentais de mettre de coté l'idée que ton paquet se vidait tranquillement mais sûrement. T'allais ressentir le manque Jim. T'allais être d'une humeur de chien. Comme si la fin du monde n'était pas assez dure comme ça. Putain. Tu l'apprécies cette clope, tu l'apprécies comme un gosse suçote la dernière glace du congélo, comme le prisonnier déguste son dernier repas. Plusieurs fois tu avais du faire des pauses, quand la rue devenait trop dure pour toi. T'en volais une ici et là mais tes poches restaient vides. Sans argents les paquets restaient bien au chaud derrière la vitrine. Puis y'a pas à dire, y'a que dans les films que les passants s'arrêtent pour dépanner les clodos comme toi. Que des chiens, tous sans exceptions. Après ça se plaint que vous êtes trop nombreux dans la rue et que c'est pas normal, inhumain, mais pour aider y'a plus personne. Ça préfère adopter un chien les gens plutôt que ramasser un gosse ou une bonne femme en train de claquer. Ça préfère nourrir les chats maigrichons en bas de l'allée plutôt que donner une tasse de lait chaud à la gamine à peine majeur qu'est obligée de se vendre pour subsister. Toi t'avais trouvé la technique. Ça marchait plutôt bien d'ailleurs, t'avais pas à te plaindre, la plupart du temps t'avais un toit. Tu profitais des gens comme une tique sur le dos d'un chien.

« Coucou Jim ! » Tu lèves les yeux, un peu surpris. T'étais tellement pris dans tes pensées que tu l'avais pas vu arriver la Juliet. Elle a un sourire plus grand que les gens des pubs pour Nutella. Un de ces sourire attachants que tu ne peux pas t'empêcher d'aimer. « Hey» Comme par réflexe tu tournes la tête pour éviter de la parfumer au tabac. Tu ne t’embarrasses jamais de ce genre de chose en général mais pas avec la jeune femme. « Tu as réussis à trouver des cigarettes, à ce que je vois… » Tes lèvres s'étirent, tu ris doucement. Juliet n'est pas la première à évoquer le sujet. «Toujours ! C'est l'une des mes dernières malheureusement. » Tu la regardes s'attacher les cheveux et inspire une profonde bouffée de nicotine. La fumée s'échappe de tes lèvres, l'évitant bien entendu. Au moment où tu ouvres la bouche pour parler, elle fait de même, si bien que ton "comment tu vas" se mêle au sien. « Toi d'abord !» lui lances-tu d'une voix amusée.
T'es content de la voir Juliet. C'est une des rares personnes ici que tu apprécies vraiment même sans rien obtenir en retour. Elle te fait rire avec ses mimiques enfantines, elle est gaie comme fille. Elle te fait pas suer avec des pleurs et des plaintes elle. Contrairement à l'image qu'elle pourrait renvoyer, elle est forte.
« Tu vois ? Aujourd’hui, je suis en un seul morceau ! » Elle te montre ses mains blanches et tes lèvres refusent de s'affaisser. C'est vrai que lors de votre première rencontre elle s'était cassée la figure. « Raaah, c'est dommage, on aurait pu aller semer la panique en disant qu'un fantôme fou t'a attaquée. J'suis très déçu ! » Tu rigoles bien sûr, tu préfères qu'elle aille bien. Ça t'avait inquiété de voir les bleus et égratignures sur ses jambes pâles. « Ça faisait longtemps que j't'avais pas vu. Ça a été pour toi ? »
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MessageSujet: Re: (jiliet) the haunted man   (jiliet) the haunted man EmptySam 8 Fév 2014 - 3:00

Tu l’as surpris, bien évidemment. Mais ça ne change pas de tes habitudes; fantôme qui ne s’annonce jamais à l’avance, tu prends toujours les gens par surprise, quelques fois sans le vouloir. Jim ne fait pas exception à la règle et tu peux un point de plus à ton score. Tu en es à combien ? Trop pour le retenir, maintenant. C’est pas grave, t’es une habitée des sursauts et des surprises, ça ne te blesse pas. Ta remarque sur les cigarettes le fait doucement rire et il répond finalement. «Toujours ! C'est l'une des mes dernières malheureusement. » Faisant la moue, tu te retiens à nouveau pour ne pas lui passer un commentaire sur sa santé suite à toutes ces clopes fumées. À chacun ses addictions. Vos voix finissent par se mêler l’une à l’autre quand vous demandez tous les deux la même chose. Comment ça va ? « Oh, tout va bien pour l’instant. Je fais de l’exploration. » Tu rigoles. « Et toi ? » Tu attends sa réponse avant d’enchaîner dans ta lancée, lui montrant tes mains et tes genoux. Voilà, tu lui donne une preuve de plus que tout va bien. Aucune égratignure, pas de coupures, pas d’entorses, rien que des petits bleus, mais c’est la routine. Le voir rigoler sur ta condition d’accidentée te rend heureuse. « Raaah, c'est dommage, on aurait pu aller semer la panique en disant qu'un fantôme fou t'a attaquée. J'suis très déçu ! » Ton rire se fait à nouveau entendre, fort, joyeux, vrai. Ton sourire ne disparait pas, au contraire. Quand on te parle de fantômes, tu es la spécialiste. C’est ton domaine. Les films d’horreurs, les histoires à faire frémir même le plus brave d’entre vous tous. Après avoir vécu en Asie pendant les dix-huit premières années de ta vie, les films d’épouvante ont défilés sous tes yeux de gamine dès ton plus jeune âge. Tu as peut-être l’air faible et peureuse, pourtant, tu n’en es rien. Il te manque de la force dans tes bras, certes, mais le courage ne manque pas. Tu adorerais être comme Hale, parce qu’elle est le genre de protagoniste qui est la seule survivante à la fin des films d’horreurs. Malheureusement, t’es bonne à rien, tu fais tout foirer, t’es limite une catastrophe ambulante. Tu arriverais toi-même à te tuer et ce, par accident. Alors tu te réconfortes dans ce que tu sais mieux faire : foutre la trouille aux gamins et errer ici et là.

« J’ai déjà réussi à faire croire à des enfants qu’il y avait des fantômes qui hantaient les lieux, mais si j’ai l’occasion de me rattraper, je le ferais. Tu pourrais être mon complice ! » ô oui, une équipe de deux, t’en a bien envie. C’est bien moins ennuyant que d’être toute seule. Lui et toi vous souriez et tu envoies à nouveau valser de la poussière de sol trop sec sous tes pieds. Tu essaies de ne pas être trop distraite par ce qui t’entoures, pour pleinement écouter Jim. « Ça faisait longtemps que j't'avais pas vu. Ça a été pour toi ? » Un petit sourire apparait sur ton visage et tu hoches la tête. À dire vrai, tu n’as pas réellement vu le temps passer depuis votre arrivée ici. Tu as bien voulu aider à installer des trucs, tu as bien proposé ton aide, mais les gens de l’autre cohorte ne semblent pas te faire confiance et ceux que tu connais préfèrent se fier à eux-mêmes plutôt qu’à toi. Tu avais surtout suivit Jenibelle et tu t’aventurais dans la ville fantôme. « Oui, ça a été. Des allers-retours à l’infirmerie improvisée, comme d’habitude. Et toi ? » Tu espères que ça a été pour lui aussi. Tu aurais souhaité que tout ailles bien pour tout le monde, mais, malheureusement, la vie n’était pas comme ça. Les temps étaient difficiles et chacun essayait de survivre du mieux qu’il pouvait. Attendant une réponse de sa part, tu t’éloignes quelque peu de lui pour te rendre devant la première fenêtre de la chapelle de bois. Tu y verras peut-être quelque chose. Souriante et la curiosité dans le regard, tu te hisses sur la pointe de tes petits pieds et tu colles ton nez au carreau de vitre. Fronçant les sourcils, tu t’éloignes un peu, essuyant la surface transparente de la manche de ton pull noir en laine et tu reprends ton observation. Des tas d’objets s’y trouvent, recouverts pour la plupart de draps blancs qui ont finit par jaunir avec le temps. La poussière s’est accumulée dans cet endroit condamné et tu pousses un sifflement d’admiration. Les garçons sifflent les jolies filles, toi tu siffles les endroits abandonnés et crades. Comment traumatiser le sexe opposé, ou n’importe qui, en fait.

Décollant le bout de ton nez maintenant poussiéreux de la vitre, tu affiches un gigantesque sourire et tu passes devant Jim en courant, ne lui prévenant pas d’où tu veux aller. De toute façon, il te suivra, tu le sais dans ton petit cœur. Tes pas rapides te mènent aux portes verrouillées de l’édifice délabré et tu cherches un moyen de pouvoir entrer. Poussant un petit soupire, tu vois la chevelure de Jim apparaître d’où tu l’avais laissé. « On se croirait presque devant la petite église dans Kill Bill, c’est trop cool. » T’as les yeux qui pétillent rien qu’à repenser aux scènes des deux films qui se passaient dans la petite église d’El Passo, au mariage. « Tu crois qu’on arriverait à entrer ? » Tu poses la question, mais tu sais qu’avec ta détermination, tu finiras par trouver un moyen d’explorer l’intérieur. En fait, la vraie question que t’avais voulu poser, c’était s’il avait envie de t’accompagner dans tes petits délires de gamine irresponsable.

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