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 Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla

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Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla 781122Sanstitre1
"Jack" Mc Martin

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MessageSujet: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptySam 15 Fév 2014 - 11:39

Orla & Jack
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« Je peux très bien m’en sortir, pour qui vous vous prenez ? Le plus habile des survivants ??! »

Je lève les yeux, plus désespéré que jamais. Bon, j’avoue avoir toujours eu l’air désabusé, l’invasion extraterrestre n’est en rien responsable de ce comportement. Cependant ce gamin me pousse dans les derniers retranchements de ma patience…qui ne sont pas forcément très loin.
Bon très bien ! Je ne suis pas un modèle de sang froid et après ? Il pense pouvoir partir seul en éclaireur pour son premier éloignement de la cohorte. Je ne suis pas le seul à penser que c’est suicidaire et débile, mais personne ne prend le temps de m’aider dans cette conversation difficile. Ce jeune homme n’a probablement aucun proche pour le retenir ici.
Je soupire et reprends, en essayant d’être calme.

« Je ne remets pas du tout en question vos capacités, j’essaye simplement de vous faire éviter le pire. Ces monstres sont des pros de la chasse, vous n'aurez pas le temps de vous planquer que… ! »

« J’ai toujours été le meilleur à ce petit jeu là, colonel. Mes copains ne me retrouvaient jamais quand on jouait à cache-cache ! »

...
« …c’est parce qu’ils ne voulaient pas vous retrouver. »

Je hausse les épaules face à ses insultes et replonge mes mains dans le fond de mes poches. Autant éviter qu’elles ne se précipitent sur sa tronche de gamin mal éduqué, je n’ai pas des tas d’amis dans le coin ; pour ne pas dire que je n’en ai aucun.
Il est entêté et je suis le seul guignol à vouloir le dissuader, j’ai compris : j’ai perdu trop de temps, je vais aller me rendre utile ailleurs ou m’isoler un moment histoire d’oublier ce genre d’inconscients…

D’un pas nonchalant je contemple le sol poussiéreux, laissant mes pensées valser comme elles l’entendent d’un sujet à un autre sans jamais s’attarder. Il serait bien trop dangereux de cogiter intensément et puis, honnêtement, débattre seul est une activité qui manque cruellement d’intérêt.

J’envisage dans un premier temps de filer ce garçon, le plus discrètement possible afin d’assurer ses arrières. J’aurai alors l’occasion de lui prouver que j’avais raison si je le sauve, s’il ne se passe rien je ne lui ferais jamais savoir que je le suivais et enfin si on se fait prendre tous les deux : je ferais mon possible pour pousser l’envahisseur en moi à commettre un crime ;

Cette idée est vite oubliée.
Je relève les yeux, hausse lentement les sourcils et penche le visage sur le côté quand je reconnais la silhouette qui se dessine devant moi. Elle ne dégage pas l’aura insignifiante des autres, bien au contraire. Un discret élan de chaleur et de satisfaction m’envahi alors que je souris. Enfin. Il était temps que nous ayons ces quelques instants ; non ?

« Miss McCloud, ravi de vous savoir saine et sauve. »
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Orla McCloud
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptySam 22 Fév 2014 - 11:27

Réviser ses classiques déjà très loin, c'était difficile. Bien entendu, Orla avait étudié la médecine dure, les règles de base et les gestes à avoir. Mais très vite elle s'était dirigée vers l'aspect purement psychologique et enfin, purement traumatique de l'espèce humaine. Pourtant, elle n'avait pas eu une vie particulièrement difficile. A vrai dire, elle avait eu une vie normale et paisible jusqu'à l'invasion. Des parents aimants, un frère et une sœur sympathiques avec elle s'entendait bien, des fois... Il y avait ce mythe étrange qui laissait penser que les psys étaient des gens endommagés, qui cherchaient la réparation à travers les autres. Déjà, Orla ne cherchait pas à réparer les gens. Elle considérait que chaque humain, qu'importe ce qu'il vivait, se retrouvait constamment être le produit finit de sa vie. On pouvait s'améliorer, mais pas se réparer, ça n'existait pas. Des années qu'elle n'avait que jongler avec des anxiolytiques et des médicaments exclusivement réservés à l'usage psychiatrique, elle avait du mal à se mettre à jour. Heureusement, du sang jeune tout juste sortit de son internat l'aidait à se mettre à jour... Avec ce qu'on pouvait trouver. La plus part du temps il fallait improviser et c'était fatiguant.

Elle avait bossé pendant environs vingt-quatre heures peut être, et encore, elle n'avait pas particulièrement gardé un œil sur sa montre. De toute manière, les heures supplémentaires n'existaient plus. Même si la rencontre avec le deuxième groupe de survivant avait apporté des mains expertes supplémentaires, elle avait aussi apporté son lot de problèmes supplémentaires. Et chaque fois qu'elle tournait la tête, elle n'arrivait pas à ignorer tous les signes de traumatismes que portaient chaque personne qui l'entourait. C'était un radar qui bipait chaque milliseconde. Elle avait décidé de boire un peu d'eau et de se mettre à l'écart. Marcher un peu. Piétiner d'un lit à l'autre c'était fatal pour les chevilles et les jambes. Orla se mit donc à marcher doucement dans les allées que constituaient l'architecture ambiante qu'on pourrait attendre d'un camp de fortune. Et soudain, alors que ses yeux se baladaient de silhouette en silhouette sans vraiment voir, elle reconnu une silhouette familière qu'elle n'avait pas eu le temps de croiser de plus près ces derniers mois. Elle esquissa un fin sourire. « Monsieur McMartin, ravie de vous savoir pas trop amoché. » Il ne semblait souffrir d'aucune blessure mais un homme d'action comme celui-là, avec ce qui se passait dernièrement, portait quand même les marques des derniers événements.

Elle se passa une main dans les cheveux avant de se rendre compte qu'ils étaient définitivement gras et poussiéreux. Non, vraiment, elle n'était pas très présentable. « Comment ça se passe en première ligne ? J'avoue que je n'entend ce qui se passe que de la bouche des blessés... » Les médecins étaient généralement gardés au centre de la cohorte lors des déplacements. Stratégie militaire de préservation, essayer de garder toutes les personnes les plus importantes en sûreté. Orla savait tout ça, mais finalement, ce calcul stratégique la mettait mal à l'aise.
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptyMar 25 Fév 2014 - 12:21

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Pas trop amoché ? Ça me convient, dans le sens ou j’ai souvent l’impression de porter toutes les marques de cette p*tain d’invasion. Ceci dit, je ne suis pas le seul et comme tout est relatif il est fort possible que j’ai l’air peu amoché. A côté de certain.
Orla a l’air d’aller bien elle aussi, pour un contexte aussi catastrophique que le nôtre. Cependant – contrairement à moi – cette femme a le don de masquer sans mal ses émotions, de dissimuler son opinion loin derrière ses jolis yeux. Vous imaginez que je n’ai pas la subtilité nécessaire pour décrypter cela ;

Mais je suis perspicace – parfois – et je suppose que ses douleurs sont nombreuses. Que sont devenues nos proches, nos familles éloignées, nos connaissances et autres personnes auxquelles nous tenons ? Je ne connais aucun survivant qui ait la chance d’être entouré de tous ceux qu’il aime. Je veux néanmoins espérer que mon amie n’a pas subit de trop graves pertes.

« Comment ça se passe en première ligne ? J'avoue que je n'entends ce qui se passe que de la bouche des blessés... »

J’oublie le surplus de civilité en reprenant un ton familier. Si je ne le suis pas avec elle, vous pouvez dire adieu à mes chances de trouver des amis parmi les survivants.

« Oh ils sont bien souvent traumatisés je te l’accorde mais tu pourrais leur accorder une once de crédibilité, ils ne mentent pas si souvent. »

Seigneur, ce n’est pas drôle. Je ne peux néanmoins m’empêcher de sourire, me souvenant trop bien de nos discussions malsaines bourrées de critiques et d’insultes à l’égard de ces militaires insupportables. Nous sommes des gens indulgents et patients, je le jure ! Il se trouve simplement qu’il y a des cas trop difficile à accepter. Orla et moi prenions – entre nous – la liberté de partager nos avis, tout simplement. Et en toute innocence.

Ah, le bon vieux temps.

« Trêves de plaisanteries : je doute que nos défenses tiennent encore bien longtemps. Si on atteint l’an prochain, ce sera déjà énorme. »

C’est tragique et défaitiste au plus haut point, mais mon sourire ne désempli pas. J’ai conscience de la gravité de la situation, je n’ai peut être jamais vécu pire, mais pleurer et broyer du noir ne m’aiderait pas.
Et puis pour déprimer, je préfère être seul. Parsemer du désespoir ne fait pas partie de mes compétences.

D'un hochement de menton j'indique le sol et je m’installe après avoir obtenu son approbation : asseyons-nous. Miss McCloud a le droit de souffler un peu, je la connais assez pour savoir qu’elle n’a pas pris une seconde pour elle.

« Tu as tout ce qu’il faut pour garder des forces ? J’ai ramené quelques réserves avant-hier, on a pu trouver un stock de biscuits. Je t’en apporterai. Je sais que tu es gourmande. »

Comme si la gourmandise était encore une qualité possible ici. Je joins mes mains pour laisser mes doigts jouer ensemble tandis que mes yeux scrutent un moment les passants, puis je reviens à Orla, dans un haussement d’épaules.

« Alors…comment tu vas ? »

Parce que la seule réponse dont j’ai besoin est celle qui suit cette interrogation. J’ai besoin d’en savoir plus sur ses conditions de survie. Il est évident qu’il y aura plus de mal que de bien dans son constat, mais je veux pouvoir prononcer les phrases de consolation, articuler avec ma légendaire maladresse toute l’aide que je lui apporterai si je peux faire quoique ce soit.
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptyDim 2 Mar 2014 - 11:32

Enjoué et rieur, Jack ne semblait pas s'être départi de ses traits de caractère et c'était tant mieux. Son instinct de psy lui susurrait que c'était surtout et avant tout une stratégie de survie qui lui permettait de ne pas trop regarder dans quelle mélasse il était prit à cet instant présent. Les stratégies de dénis et d'évitements était généralement ce qui atteignait le plus les gens en situation de catastrophe ou de guerre. Il était bien plus confortable de ne pas trop se préoccuper de ce qu'il se passait au moment même plutôt que se rendre compte de ses pertes. D'ailleurs Orla savait très bien qu'elle était aussi sur la pente raide en se laissant bouffer par les responsabilités qui lui étaient tombé dessus directement à son arrivée dans la cohorte. Croire que parce que l'on est pas blessé ou gravement malade, on va bien, c'était une illusion de militaire bien souvent. Dans les endroits où la forme physique est synonyme de survie, on oubliait souvent que la santé du cigare était tout aussi importante si on ne voulait pas finir totalement psychotique. Pour le moment, Orla n'avait pas aperçu ce genre de comportement mais quand la fatigue et le manque d'espoir se feraient sentir, elle allait possiblement avoir plus de pain sur la planche, en plus des blessés physiques.

Souriant à ses petites boutades, Orla ne pu s'empêcher de regretter les éternelles réunions et colloques auxquels ils avaient assistés et auxquels ils avaient survécu en critiquant à peu près chaque être vivant dans leur périmètre. Méchant mais efficace pour survivre à une telle soirée. Même les plus chiantes des réunions semblait à présent incroyablement intéressante et incroyablement douce à côté de ce qu'elle vivait là. Revenir en arrière, elle essayait chaque seconde de repousser cette pensée tentante. Le militaire lui annonça qu'il doutait que les défenses tiennent encore longtemps. Elle s'en doutait un peu. Les blessés mettaient du temps à récupérer et en attendant, peu de gens se portaient volontaires et ils tombaient de plus en plus rarement sur des survivants. Les rangs ne se renouvelaient pas et bientôt il faudrait piocher dans les gens peu volontaires à ce genre de travail dangereux. Orla n'avait pas vraiment la conscience d'une guerrière. Même si elle était habituée à leurs esprits, à leurs manières de penser et de vivre, ce n'était qu'une connaissance théorique et de l'expérience, assise à son bureau de psy. Rien d'équivalent au fait de se retrouver sur un champ de bataille avec des décisions difficiles à prendre.

Elle hocha simplement la tête, ne sachant pas vraiment quoi rajouter. Les médicaments et le matériel médical était déjà presque épuisé et on réutilisait beaucoup même si ça ne respectait pas les normes d'hygiènes. Mais mieux valait survivre quelques jours plutôt que se soucier d'une éventuelle infection dans quelques mois. Elle avait apprit à gérer les problèmes de l'immédiat sans trop se focaliser sur le long terme sinon elle en aurait le tournis. Ils s’installèrent finalement, Orla s'asseyant sur une caisse en bois qui traînait par là et Jack lui confia qu'il viendrait lui apporter un peu des provisions qu'ils avaient trouvé « Merci, c'est sympa, mais gardes-en aussi pour toi... » Puis il lui demanda comment ça allait. A vrai dire, elle ne savait même pas comment vraiment répondre à cette question, par où commencer ou que dire exactement. Elle avait envie de dire que le matériel médical était pourri, que les médicaments manquaient mais ce n'était pas ça qu'il demandait et il s'en doutait probablement déjà.

« Je commence à regretter mon vieux bureaux qui sentait le renfermé... Mais étant donné la situation, je pense que ça va... Enfin, ça pourrait aller pire. Et toi, tu étais où quand ça a commencé ? » Il était difficile de rester en contact avec les éventuels amis qu'elle s'était fait dans le métier. Elle voyageait énormément et ne restait pas au même endroit plus de quelques années. Du coup, elle connaissait beaucoup de gens mais elle ne les connaissait pas forcément de manière très poussée, sauf peut être Jack finalement.
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptyVen 7 Mar 2014 - 10:00

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« Je commence à regretter mon vieux bureaux qui sentait le renfermé... Mais étant donné la situation, je pense que ça va... Enfin, ça pourrait aller pire. Et toi, tu étais où quand ça a commencé ? »

J’offre un discret et compatissant sourire à Orla pour éviter d’avoir à préciser que bon nombre de regrets me hantent également. Je ne sais pas pourquoi on persiste à se faire appeler les survivants, puisqu’au fond, depuis l’invasion, nous avons tous perdu quelque chose. Nous ne pouvons guère narguer nos envahisseurs car s’ils n’ont pas encore pris possession de nos corps, tous nos cœurs sont à jamais écorchés.
Quand vient le moment de répondre à sa question – car je ne peux décemment pas l’ignorer comme je l’aurai fait avec n’importe qui d’autre – j’ai besoin d’inspirer profondément et de quitter son regard. Un instant. Avant d’y revenir avec le peu de courage qu’il me reste ;

« J’étais en chemin pour rentrer chez moi. » Je me vois au volant du pick-up entrain de fredonner l’air rock’n’roll que diffusait la radio. « Joy et moi avions réservés une table au restaurant pour le retour de notre fille…elle était chez des amis. Elle devait rentrer le soir même et… » Je retiens les sanglots qui menacent d’apparaitre mais il me faut encore détourner le regard. « Ils l’ont trouvé avant moi. C’est tout. J'ai pas été bon. Joy est partie peu de temps après, je ne sais même pas où elle est. »

Rien n’a été dit, rien n’a été officiellement déclaré, mais je le sais pertinemment : mon couple n’existe plus. Cette mère déchirée ne saurait maintenant plus vivre autrement que dans l’espoir de retrouver son enfant. Notre fille n’est qu’une préadolescente, possédée par un monstre. Je n’aurai rien pu faire mais les reproches de mon épouse à mon égard étaient bien plus nombreux que je ne le pensais ;
Tout a été libéré d’un coup quand Jade nous a été enlevée. Tous les écarts que j’ai pu commettre, tous les petits défauts qui font ma personnalité, qui font que je suis humain ! Tout ce temps passé à la base ou sur le terrain que je n’ai pas partagé avec ma famille…

Si Jade a été prise, c’est à cause de moi. Je parviens à l’oublier de temps en temps, mais jamais je ne me le pardonnerai.
Le pire, c’est que Joy a probablement échoué dans sa tentative de sauvetage, et jour après jour j’ai besoin de prendre des distances avec les sentiments que j’ai pu éprouver pour ces deux femmes. Comme un lâche, un monstre. Je ne vaux peut être pas mieux qu’eux ;

« Ça ne sert à rien de se morfondre. » Mais je ne vais pas faire croire à MacCloud que je vais bien ! Je suis un livre ouvert pour elle, je crois que ça me fait peur. « Je…il faut que je fasse un petit tour de garde. »

Excuses, mensonges et hypocrisies, je n’ai plus que ça pour masquer mes maux. Elle ne sera pas dupe, mais que peut-elle faire ? D’autres ont davantage besoin de son aide. Je me relève en massant ma nuque tandis que les larmes qui avaient fait la moitié du chemin commencent à faire demi-tour, enfin.

« Tu devrais te reposer un peu… » J’effectue trois malheureux pas, plonge une main dans ma poche tandis que l’autre tire sur mes cheveux. Puis je reviens devant elle. « A moins que ça te tente de marcher un peu ? »
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptyDim 9 Mar 2014 - 10:10

Les histoires qui se racontaient dans le camp des survivants étaient généralement des histoires tragiques. Orla avait du apprendre à se détacher du tragique et du horrible à cause de son métier. Ce qui l'aidait était surtout être loin des endroits où avaient pu arriver des choses aussi inhumaines. Ses patients lui parlaient de lieux extrêmement éloignés et de cultures différentes, ce qui rendait le tout plus facile à digérer comme une espèce de rêve, un film, une pensée à peine, où on avait qu'à seulement soupçonner la véritable horreur qui s'était passé. Mais aujourd'hui, tout cela semblait incroyablement familier et quotidien. Comme si une histoire tranquille avec une fin qui se terminait bien aurait été une blague et quelque chose d'incongru. Jack lui raconta qu'il était proche de rejoindre sa famille quand tout s'était effondré. Cette sensation de tout sentir glisser de ses doigts devait être atroce. Orla, elle, était loin quand son fils était mort et elle n'avait pas cherché à savoir si son ancien mari allait bien ou mal. L'un dans l'autre, les deux l'énervaient tout autant.

Elle hocha la tête silencieusement en écoutant. Elle savait qu'il était inutile de résonner Jack comme ça et que les phrases communes de bon sens et de bons sentiments n'étaient pas quelque chose qu'il écoutait d'une oreille attentive. Il était généralement fantasque et spontané, pas du tout la personne qu'on arrive à berner avec simplement des expressions ennuyeuses. Il était plutôt du genre à ne rien dire, à tout camoufler et tout garder au dedans avant que ça n'explose, un jour. Elle espérait juste que ce jour ne viendrait pas trop vite car, mine de rien, des gens comme Jack, il n'y en avait pas beaucoup et Orla ne pouvait s'empêcher de se sentir incroyablement rassurée de le savoir dans le coin. Elle connaissait son tempérament un peu capricieux des fois mais elle savait surtout qu'il était loyal et qu'il abandonnait jamais et ça comptait énormément pour elle, dans cette situation. Finalement, l'homme se releva lui annonçant qu'il devait faire un tour de garde. Par réflexe, elle se leva aussi et dit « Je comprends ». Après tout, Jack devait faire comme elle, rendre service sans cesse histoire de ne pas trop penser à son propre sort. Le militaire lui conseilla de se reposer un peu, à moins qu'elle veuille l'accompagner un petit peu. Finalement, ça lui disait bien de marcher, au moins ça l'occuperait et l'éviterait de se retrouver seule avec elle même.

Elle épousseta son pantalon comme si ça importait encore, la manière dont elle était habillée, si elle était présentable... Et elle sourit « Je t'accompagne un peu. » Elle resserra un peu son manteau et retroussa son col histoire de protéger son cou. « Tu as entendu, à la radio, quelqu'un qui a trouvé comment retirer les aliens de la tête des nôtres ? Tu en penses quoi ? » On l'avait appelé quand le message était passé et elle s'était immédiatement demandé si ce n'était pas le délire d'une âme en peine, totalement perdue. Pas mal de personnes étaient devenues très fébriles et impatientes mais malheureusement Orla n'y croyait pas vraiment. Comment arriver à récupérer toutes ses personnes sans véritable matériel, à côté des aliens qui eux, avaient une connaissance technique beaucoup plus développée ?
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptyMar 11 Mar 2014 - 20:00

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Ce que j’en pense ? Est-elle sérieuse ? Orla est si maligne, perspicace – et au courant de mon état d’esprit – que je n’ai aucun doute : elle se fait certainement une petite idée sur mon point de vue en approchant sans mal de la vérité. Néanmoins son interrogation est là pour la forme, pour engager la conversation et que nous partagions nos opinions.
S’il y a vraiment quelque chose à dire là-dessus. Moi je n’y crois pas. Tout simplement. Comment trouve-t-on un remède contre un processus qu’on ne comprend même pas ? Comment le faire sans des années de recherche et de test ? Ce qui est impossible sachant que nos sommes en guerre et complètement dominés ! Ensuite, j’ai supposé que cet imposteur était fou. Dans un premier temps. Puis d’autres hypothèses me sont venues en tête ;

« J’en pense qu’un brave homme essaye sans doute de répandre de l’espoir. Après tout, on dit bien que tant qu’il y a de l’espoir !... » Je hausse les épaules, peu convaincu. « Ou alors les extraterrestres sont plus sadiques que ça, nous ne sommes que de pauvres petits naïfs à qui ils aiment faire de fausses joies ! Ils s’amusent. Qui sait ? »

Tout ça n’a rien de réjouissant. J’ai toujours préféré voir le verre à moitié vide dans ces situations dramatiques. Pour moi-même. Car devant mes équipiers et face à mes soldats, j’adopte un comportement le plus positif qui soit. Je distribue inlassablement sourires, humour et encouragements ! C’est un atout que de croire. Ça sert aussi pour manipuler, voilà pourquoi je préfère me persuader que cette annonce est le fait de nos ennemis.
Pourquoi le dire à Orla ? Pourquoi ne pas positiver avec elle ?
Elle saurait sans même me regarder que je mens. Elle est le genre de femme qu’on ne trompe pas.

« Et toi ? Tu penses que psychanalyser ce charlatan serait intéressant ? »

Ah, le boulot. Toute notre vie. Ou presque. Je lui mets un coup d’épaule – amical, donc mesuré – en poursuivant notre chemin. Même s’amuser devient compliqué, moi qui pensais que c’était ce que je pourrai faire sans arrêt, quels que soient les évènements.
Alors quoi ? Etre le petit rigolo de service m’est interdit, au même titre qu’être colonel et père ? Puis-je encore rester un ami convenable ?

« Je n’ai pas croisé beaucoup de mes connaissances. Il est fort probable qu’ils aient été attrapés mais…j’ai envie de croire qu’il y a d’autres rescapés. Nous ne pouvons pas être les seuls ! »

Ou alors tout est perdu. Tant qu’il y aura des survivants, quatre cents, vingt-cinq ou six, je continuerai de nous défendre. Ce sont nos vies, nous sommes sur notre planète. Ils ne m’auront pas sans que je me défende et ils n’abattront personne sous mes yeux sans que j’intervienne.
Mes actions seront probablement vaines, des coups dans le vent, ou une prise de risque fatale. Mais ça vaut toujours le coup.
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptyVen 21 Mar 2014 - 20:25

Comme elle s'y attendait, Jack n'y croyait pas non plus. Quand il évoqua le fait que les aliens pouvaient être derrière tout ça, Orla ne pu s'empêcher de penser que cette technique serait potentiellement efficace : proposer de l'aide pour récupérer les derniers survivants en recherche d'espoir. Ce serait un plan qui marcherait pour les survivants seuls et désemparés mais apparemment, aucune décision officielle n'avait été prise au sein de la cohorte et c'était tant mieux car qu'importe ce qu'ils décidaient, Orla savait qu'elle ne serait pas tellement d'accord. Aller voir et découvrir si c'était vrai, ça pouvait être un piège et ils n'iraient qu'au devant du danger qu'ils essayaient d'éviter depuis le début. Partir et ignorer cet appel et éventuellement passer à côté de quelque chose ou simplement sauver cette pauvre âme... Les choix cornéliens étaient devenus l’adage de ces derniers mois et Orla en était fatiguée, rien que d'y penser. Elle n'imaginait même pas ce que sa vie serait si elle tentait de diriger la cohorte ou se rapprochait seulement des cercles de décision. Elle pansait des blessures et s'assurer de la survie des survivants, c'était bien assez pour elle sur le moment.

A la question de son ami elle haussa les épaules. « J'ai bien du mal à trouver quelqu'un qui n'a pas de désordres psychologiques dans le coin alors... » Nan, ce serait diablement triste d'analyser des gens qui iraient jusqu'à compromettre leur présence pour simplement vivre leur rêve. De plus, elle avait déjà assez à faire avec ses propres problèmes psychologiques alors ceux des autres, merci bien... La situation dans laquelle ils étaient, à Orla, avec cet autre groupe qui semblait plus que méfiant quant à leurs intentions, ça avait ajouté un stress supplémentaire et une éventuelle paranoïa à leur égard. Les situations catastrophiques pouvaient pousser les gens dans des retranchements assez effrayants et la femme ne pouvait s'empêcher de s'imaginer que cette situation allait finir par arriver.

« Non tu as raison. Nous ne pouvons pas être les seuls. Statistiquement, c'est peu probable. Que ce soit en Amérique ou en Europe... » Pour une fois que les statistiques étaient à peu près du côté optimiste. Le constat était simple : ils étaient en vie. N'étant pas particulièrement le fleuron de l'espèce humaine, on ne se mouillait pas trop en disant que d'autres étaient encore certainement en vie et en pleine possession de leurs esprits. De plus, il y avait potentiellement des endroits reculés qui n'avaient pas été envisagés par les aliens comme des petites îles ou des villages coincés dans des montagnes ou des forêts... Eux aussi étaient le dernier espoir de la race humaine. « Mais le problème c'est le nombre. Mais ça semble être une équation impossible à résoudre. En petit nombre, on est fragile mais peu détectable. En grand groupe on est plus fort mais on attire l'attention... » Elle n'y connaissait pas grand chose en tactique militaire mais elle était assez futée pour savoir que leur survie jusqu'alors avait été dû au fait qu'ils n'étaient pas encore assez nombreux et bruyants pour attirer l'attention de grands groupes d'aliens ...
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptyLun 24 Mar 2014 - 10:48

Orla & Jack
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Je suis soulagé de constater que Orla et moi partageons la même opinion : il doit y avoir d’autres survivants. Au final, cette histoire de remède contre l’invasion est utopique mais l’espoir est toujours bel et bien présent. C’est notre planète, nous sommes une race – bien stupide mais – surprenante et farouchement déterminée. Nous n’allons pas laisser des extraterrestres nous éliminer sans nous défendre et si les disparitions se comptent par centaines, par milliers, nous étions des milliards !
Il reste forcément des survivants organisés en cohorte, comme la nôtre. Les continents sont vastes et plein de recoins qui peuvent servir à nous couvrir. Si nous avons exploité notre Terre depuis des siècles, je reste persuadé que celle-ci saura nous apporter un soutien non négligeable durant les mois qui arrivent ;

Il faut bien s’accrocher à ça. Les chances sont minces, les appréhensions dévastatrices et les risques mortels : mais nous devons continuer d’espérer. C’est une compétence qui fait partie de notre nature, les extraterrestres n’ont qu'à bien se tenir.

La miss soulève alors un point que j’ai failli oublier. Le nombre. Nous sommes quelques rescapés mais d'autres peuvent encore arriver ; un bien pour un mal. Plus nous serons nombreux et plus nous aurons de chance de nous défendre, mais plus nous serons nombreux et plus nous serons une cible facile.
J'empêche un soupir désemparé de franchir la barrière de mes lèvres et me contente de lever les yeux au ciel, sceptique.

« Ouais…il y a des inconvénients et des avantages dans les deux cas. Je crois quand même qu’il est préférable que nous soyons nombreux. Ça voudrait déjà dire que nos ennemis ne sont pas si redoutables, qu’ils ont laissé filer de précieuses vies. L’arrivée d’autres miraculés ferait aussi remonter le moral  des troupes et sans que l’on s’en rende compte, nous deviendrions plus forts. »

C’est fou comme le moral peut, au final, jouer sur la force physique. C’est un piètre résumé – mais je ne suis que militaire soyez indulgent. L’expérience m’a appris que dans les moments les plus chaotiques, la moindre petite nouvelle peut devenir salvatrice. Savoir que l’on a une ration de survie supplémentaire ; savoir que les secours n’ont pas quatre mais trois heures de retard ; apprendre que le flingue que l’on a ramassé dispose d’encore deux ou trois balles… Le genre d’information dérisoire qui pourtant vous recharge en assurance, en confiance.
Ce qui peut faire toute la différence, sur une seule action. Un tir, un mot, un réflexe. Avec cette dose d’espoir supplémentaire, vous pouvez changer le cours des évènements.

« Ce qui m’inquiète, c’est l’arrivée du froid. »

Et bizarrement, ça m’effraie plus que l’arrivée de nos adversaires. Encore une fois je suis un homme de terrain, de combat. Je ne banaliserai jamais la guerre, mais le froid pourrait s’avérer plus agressif qu’on le suppose. Qui a l’habitude de passer l’hiver dehors à notre époque ?
Bien peu de gens. Trop peu, en fait. Nous ne saurons pas réellement anticiper les complications de l’hiver, beaucoup sont déjà malades suite à la première chute des températures. C’est loin d’être terminé.

« Enfin, on a suffisamment de couvertures pour que chacun s’abrite durant la nuit. En se serrant bien les uns contre les autres… »

Je m’essaye à un sourire qui se veut rassurant. Je suis stupide. Orla sait que la situation est périlleuse, je n’ai pas besoin de partager mes craintes ! Je passe alors mon bras sur ses épaules pour la rapprocher de moi pendant que nous continuons de marcher.

« Ça me fait du bien de te voir. Tu m’as toujours remonté le moral, je ne sais même pas si tu en as conscience ! »
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptyJeu 27 Mar 2014 - 18:54

Remettre tout l'espoir de l'humanité dans des chiffres et calculer ce qu'il restait à vivre avec les conditions actuelles était un peu déprimant finalement. Orla avait cette information de manière constante dans un coin de la tête, mais se l'entendre dire à voix haute c'était une autre affaire. Jack marqua un point en expliquant qu'un nombre important voudrait dire que leur ennemi n'était pas aussi fort qu'ils le pensaient. C'était déjà ça et, en effet, la pensée était réconfortante. Inconsciemment aussi, elle se rendait compte que voir d'autres visages la ravissait. Non seulement ça l'inquiétait car ça faisait beaucoup plus de corps qui pouvaient tomber malades, mais le changement l'enchantait et finalement, ça lui redonnait espoir qu'ils n'étaient pas seuls finalement. A une époque elle serait rentrée chez elle et se serait enfermée tout un week end sans vouloir sortir car les gens l'énervaient plus que tout. Et à présent, chaque nouvelle personne était un rayon de soleil dans tout ce fatras. Mais passé la surprise, le soulagement et la nouveauté, les vieux problèmes revenaient au galop.

L'homme souleva ensuite une question importante. Le froid. Orla hocha la tête. Comme disait le militaire, ils avaient assez de couverture pour tenir mais ce n'était pas tout. Le froid serait quelques fois dur à éviter même si on partait dans le Sud et puis la nourriture se ferait plus rare alors il faudrait l'économiser. Avec des forces moindres et des températures de plus en plus basse son cerveau ne calculait non pas les malades mais les morts à ce stade. Cette perspective ne l'enchantait pas et elle était pressée qu'ils tentent d'aller encore plus au Sud pour atteindre des conditions plus clémentes. Si ils pouvaient se débarrasser de la préoccupation des températures pour ne se concentrer que sur la fuit et la sécurité, ce serait largement plus gérable et la tension de la psychologue serait certainement plus basse. Mais après tout, elle ne prenait pas les décisions et il leur fallait du temps pour s'arranger avec les survivants d'Orla. « J'ai surtout envie qu'on continue plus vers le Sud, où notre survie face aux températures ne sera pas une préoccupation de plus à ajouter à notre longue liste... ».

L'homme l'enserra ensuite dans un de ses bras alors qu'ils continuaient de marcher ce qui arracha un léger sourire à Orla. Elle n'avait pas vraiment de contact rapproché avec les gens ces derniers mois. On l’enlaçait quelques fois quand elle arrivait à faire survivre quelqu'un mais elle savait ses efforts vains et la médecin improvisée ne faisait souvent que reculer l'heure fatidique de la mort. Jack partagea sa joie de la revoir et Orla répondit aussitôt « Moi aussi ça me fait du bien. Même si on est pas mal dans la cohorte, un visage familier, d'avant, ça me rassure. » Un visage amical qui plus est. Car finalement, elle aurait été plus que déçue si elle avait été obligée de vivre au côté d'une personne qu'elle détestait. « Et tu comptes rester dans la cohorte ? Tu ne vas pas essayer de chercher ta fille ? » Question épineuse mais elle se posait : de nombreuses personnes s'étaient résolu à aller chercher leurs proches malgré les faibles chances de réussites. « Enfin, je n'ai pas vraiment à le savoir après tout... Tu n'es pas obligé de répondre. » Elle n'avait pas envie de s'épancher sur la mort de son fils, pourquoi Jack voudrait bien lui parler de l'enlèvement de son enfant ? D'une étrange manière, un espoir naquit dans l'estomac de la médecin, l'espoir de retrouver la fille de Jack et de réussir de la libérer de l'emprise des Hosts. Après tout, tous les autres enfants lui semblaient loin et anonymes, mais cette gamine là, lui semblait proche et familière.
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptyDim 30 Mar 2014 - 16:15

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Aller vers le Sud. Pourquoi pas. Ca peut nous aider, un peu, mais sur le long terme j’en doute grandement. Mon pessimisme n’est plus à prouver. Je pense simplement que l’hiver ne dure que quelques mois, que lorsqu’il aura frappé, qu’il se sera retiré, nous aurons d’autres problèmes à affronter. Des ennuis qui se situent au Sud. Simplement on n’est pas encore capables de les constater. On angoisse pour le froid, alors on veut aller plus bas.
J’ai peur pour nos réserves de nourriture, j’ai peur de l’énergie dépensée en vain. Il n’y a peut être que cette solution et on va surement s’y résoudre, mais je n’aime pas cette impression de facilité – bien que tout soit relatif.
Aller vers le Sud. Et se sentir sauvé ? Nous sommes trop prévisibles. Nous allons nous jeter dans la gueule du loup ! Remarque, nous avons encore une chance : peut être sont ils plus cons que nous. Peut être n’anticiperont-ils pas nos plans et on aura l’occasion de profiter un peu de températures plus douces, agréables.

Orla a raison. Nous rendre dans une région plus chaude ne nous garanti pas de meilleurs conditions de vie pour tout. Mais au moins, le froid ne nous mordra pas. J’acquiesce pour essayer de me persuader. Le froid c’est chiant après tout. Si les extraterrestres vont nous emmerder au Nord comme au Sud, je préfère encore me battre sous un rayon de soleil, à quelques quinze degrés, plutôt que tremblant sous la neige.

Sa présence était inespérée, je ne cache pas ma satisfaction. Le fait qu’elle soit en vie peut aussi m’inquiéter car les personnes qui forment la cohorte sont toutes de potentielles victimes ; je ne supporterais pas l’idée d’apprendre une mauvaise nouvelle.
Chaque perte est terrible, regrettable. Mais Orla est sans doute la seule amie qu’il me reste. Qui plus est, ce n’est pas comme si j’en avais eu des tas avant l’invasion.

Ce moment de répit me permet de replonger un peu dans les souvenirs, les moins douloureux. Je nous vois dans les couloirs de la base lors d’une de ses visites, nous avions brossé le portrait de toutes les nouvelles recrues qui passaient devant nous et croyez-moi, selon nos déductions, aucun n’était promis à une grande carrière militaire !
Je souris bêtement, plongé dans mes songes, jusqu’à ce que la miss m’en tire brusquement.

« Et tu comptes rester dans la cohorte ? Tu ne vas pas essayer de chercher ta fille ? […] Enfin, je n'ai pas vraiment à le savoir après tout... Tu n'es pas obligé de répondre. »

« Non ça va, ne t’en fais pas. » Dis-je en essayant de faire le fort. Je n’ai rien à lui cacher, elle sait mieux que personne quelle peut être ma souffrance. Elle a perdu son fils…rien ne peut dépasser ça. « J’y ai déjà beaucoup réfléchi et je pense que le mieux c’est de rester là. »

Ça peut paraitre bizarre, voire révoltant. J’en ai vu des tas, des parents partir à l’aventure pour retrouver leur gamin…quelles étaient leurs chances de croiser une dernière fois le visage de leur progéniture ? Ce n’est pourtant pas le pire. Même si j’étais capable de retrouver ma petite, qu’est ce que je ferai, une fois devant elle ? Elle n’est plus ce qu’elle a été. C’est une adversaire, peut être chercherait-elle à me tuer. Je devrais me laisser abattre ? Ou pire ! La tuer ?
Tant qu’il n’existe pas de remède, je veux à tout prix éviter la confrontation. Si Jade – du moins son corps – est encore indemne, bien sûr.

« Je peux être utile ici. Je ne vais pas perdre mon temps en me lançant dans une quête perdue d’avance… Je compense ma peine et ma frustration en étant le bon soldat que tu connais. C’est désolant, mais je t’assure, j’arrive à me sentir efficace. »

Comment fait-elle pour supporter l’absence de son fils ? Comment Orla a-t-elle trouvé le courage pour relever la tête ? Pour donner son temps à ces inconnus – ou des guignols dans mon genre ? Je n’en serai peut être jamais capable ; si je devais apprendre le pire pour ma fille.
C’est pour éviter ça que je reste dans la cohorte. Lâche et faible, je préfère me croire logique, et fidèle aux survivants…
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MessageSujet: Re: Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla   Because I can't live without this kind of relationship. Pv Orla EmptyMer 2 Avr 2014 - 11:23

Si le fils d'Orla avait été en vie, elle savait qu'elle aurait fait quelque chose de stupide. Elle savait qu'elle aurait essayer de le retrouver quitte à ne pas savoir qu'en faire, un alien dans la tête. Elle aurait potentiellement kidnappé l'enfant et se serait cachée dans un trou avant de se faire trouver par les autres aliens et se faire implanter, comme tout le monde. Et son fils ? Il n'aurait eu alors plus aucune échappatoire. Certains soirs elle se disait que c'était mieux ainsi. Une mère étant soulagée que son enfant soit mort n'était, en soi, pas une bonne nouvelle et encore moins une preuve de bien être psychologique mais si on analysait la situation, on pouvait comprendre. Orla se comprenait un petit peu et c'était déjà bien. Elle était contente, finalement, que la vie de son fils puisse se résumer par de bonnes choses. Il n'aura pas connu la faim, les longues marches dans le froid, la peur, la mort. Il ne l'aura pas connu et ainsi on pouvait dire qu'il avait échappé à quelque chose qui aurait pu finir incroyablement mal. Elle avait presque prié à quelconque dieu pour qu'il soit mort le plus rapidement possible, sans avoir le temps de se rendre compte de ce qui se passait. Mais c'était vain à présent, c'était inutile. Jack, sur ce point, était beaucoup plus courageux qu'elle. Infiniment même. Il lui expliqua qu'il avait décidé de rester dans la cohorte pour être utile au lieu de partir mourir dans le camp ennemi en essayant de faire quelque chose d'impossible à réaliser. C'était quelque chose de logique et rationnel, ce que la psychiatre avait été pendant longtemps, mais elle ne savait plus très bien ce qu'elle était aujourd'hui.

Elle hocha la tête doucement en écoutant son ami sans l'interrompre. « C'est très courageux ce que tu fais. Et je suis certaine que tu es efficace et utile ici. Quand je vois tout ces jeunes qui n'ont jamais tenu une arme de leur vie, qui se retrouvent à devoir défendre tout un groupe face à des envahisseurs surentraînés, je suis rassurée de te savoir à leur côté. » Sans compter que la stratégie militaire ne s'apprenait rarement sur le terrain, entrain de se battre pour sa vie. Il fallait bien des gens pour planifier tout ça et surtout donner des instructions cohérentes aux jeunes recrues. Même elle, finalement, faisait de la stratégie. En contrôlant les stocks de médicaments et de matériel, en décidant comment on soignait les gens ou comment on le les soignait pas. Il était tentant de donner tout ce qu'on avait pour sauver une seule personne mais à un moment il fallait aussi calculer les chances de survies de toutes les autres potentielles victimes et ça amenait à des choix difficiles qu'aucune jeune personne pleine d'espoir ne devait prendre. Au risque de finir totalement aigri avant l'heure.

« Et puis, tu m'es aussi utile remarque... Si quelqu'un m'embête, je peux le menacer en disant que j'en référerait au colonel MacMartin... Comme ça tu passes pour le méchant et moi, je suis blanche comme neige... » Ça faisait un peu adolescents, mais finalement, quand on ne savait pas se défendre et que plus aucune loi ne pouvait réellement réguler aucune personne, il était quand même rassurant d'avoir un plan de secours, quelqu'un sur qui compter en cas de coup dur. A force d'entendre des récits de guerre et d'affrontements, Orla savait que dans les maigres secondes où on pense qu'on va tous mourir, même la loi la plus sacré, celle de la loyauté, faiblis et finis par disparaître.
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