-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 You should trust me

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
You should trust me 781122Sanstitre1
"Jack" Mc Martin

" SOLDIERS "
guardians of the crowd

avatar : Richard Dean Anderson
messages : 102
date d'inscription : 04/02/2014

points rp : 456
localisation : Pas loin de la cohorte
rôle/occupation : Colonel
humeur : Risible


WHO I AM ?
▲ statut : Marié mais séparé
▲ inventaire:
▲ relationships :

You should trust me Empty
MessageSujet: You should trust me   You should trust me EmptyVen 7 Fév 2014 - 20:26


   
Maxime & Jack
   

   
Le plus dur, c'est de faire confiance.

   
Les traces au sol encore fraiches m’inspirent autant de colère que de crainte. Je n’arrive pas à déterminer leur nombre ni la parfaite direction qu’ils ont empruntés, je les soupçonne même d’avoir faussé les pistes. Après tout, nous tentons de faire de même pour ne laisser aucune trace trop facile à repérer derrière nous, ils ne sont pas plus bêtes. Ça se saurait.
Je soupire en retirant ma casquette le temps de me frotter rigoureusement la tête puis, la replaçant sur mon crâne, je me relève en essayant de repérer les quelques hommes qui ont bien voulu m’accompagner. Pour une fois que je prends des initiatives d’avant poste ! Je n’aime pas ça, j’ai toujours été mauvais chasseur je préfère qu’on m’envoi sur le champ de bataille ;
Bref.

« Monsieur ! Quelques tâches de sang ont été identifiées là, un peu plus au Nord. La menace est trop proche, personne n’a l’intention de s’aventurer plus loin dans la forêt…et vous ? »

« Personne ? »

Je scrute chacun des visages qui me font face avec amertume et je peste avant de récupérer le regard du seul qui ose prendre la parole. Mais quelle équipe de branquignoles !

« Certains des nôtres ont été enlevé, ce sang prouve qu'il y a des blessés ! Vous savez pertinemment quel est le sort qui leur est réservé, on ne peut pas rester là à trembler. De toute façon nous ne partons pas sans ces trois personnes portées disparues, mettez-vous ça dans le crâne : soit vous venez avec moi traquer les méchants pour leur botter le cul, soit vous attendez ici sagement qu’ils viennent vous cueillir. »

Trois, deux, un.
...
Deux mecs approchent timidement, fixant le sol comme si j’étais celui qu’ils avaient à craindre. Bordel. Qui m’a refilé des gars pareils !!? Personne, je ne suis plus dans l’armée. Personne n’a mis ces hommes sous mon commandement, je ne suis même pas sensé leur donner des ordres ou mener ma bande comme un leader. Mais il faut bien que quelqu’un le fasse, non ?

Tandis qu’insultes et diableries se battent dans mes pensée face à l’équipe qui se présente à moi, sa silhouette se détache du groupe. Fine et charmante, comme dans un film.
C’est une blague ? En plus des deux lâches qui acceptent de me suivre, je devrai accepter qu’une femme prenne part à la traque ? Je relève le menton pour observer son visage et, penchant la tête sur le côté, je me racle la gorge. Elle a l’air sérieuse ; c’est bien ma vaine.

« Génial. Vous deux ! Récupérez les armes de vos compagnons qui retournent près de la cohorte. Rejoignez moi vite, si vous y tenez encore bien sûr… quant à vous… »

Je fais quelques pas en direction de la demoiselle. Jeune et fort jolie malgré le contexte sinistre qui nous pèse à tous, je devine un courage certain dans son attitude. Je n’ai pas l’habitude pourtant de me fier aux apparences, ni à ma première intuition…qui est bonne néanmoins.

« Vous savez vous servir d’un couteau ? D’un flingue ? »

Il faut bien qu'elle se vende un peu, si elle veut me convaincre que je gagne quelque chose à "l'engager". Les personnes disparues n'ont probablement pas ou peu de famille encore libre, sinon leurs proches seraient ici et volontaires pour participer à la mission secours. Ou alors, ils sont les trois membres d'une même famille...sale histoire. On ne peut pas les laisser.
Que dit la brave miss ?

   
(c) Bloody Storm

   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyVen 7 Fév 2014 - 21:24



you should trust me

maxime & jack  


Maxime ne pouvait plus rester un seul instant de plus à se tourner les pouces au milieu de la cohorte. Voilà maintenant plus d’un mois qu’elle avait intégrer cette communauté, et malgré tout ses efforts pour s’intégrer le mieux possible dans le quotidien, elle ne se sentait pas sereine ; elle était toujours tourmentée par l’absence de son frère, et même si elle faisait de son mieux pour se dire que tout allait bien, elle ne pouvait pas fermer l’oeil de la nuit. Elle avait été stoppé dans son élan, dans ses recherches, car maintenant qu’elle était ici, vagabonder dans les environs était devenue une tâche plus difficiles : le camps était surveillé et les sorties n’étaient faites que sous conditions exceptionnels. C’est pourquoi la demoiselle avait sauté sur l’occasion lorsqu’elle avait entendu parler d’un raid organisé pour ramener trois personnes disparues. Elle s’était portée volontaire, ignorant complètement de quoi il était question. Elle avait agit comme à chaque fois, sous le coup d’une impulsion, pour écouter son coeur et ne rien avoir comme regret sur le coeur. Elle ne voulait pas rester encore une soirée de plus à se morfondre dans la poussière, à allumer des feux de camps et à soigner des échardes. Elle était infirmière, et elle avait joué de cela pour se faire admettre dans le groupe. Quelqu’un pour pouvoir soigner, ça pouvait toujours servir, même si Maxime avait conscience qu’elle pouvait être davantage un boulet qu’un atout. Mais elle n’écoutait que son orgueil, consciente qu’il s’agissait d’une occasion en or pour pouvoir franchir les frontières du camps. Elle comptait bien se sauver en douce une fois qu’ils auraient tous le dos tournés pour continuer son périple, sans que personne ne puisse la stopper jusqu’ici. Elle avait enfilé ses vêtements les plus chauds, et emprunté l’une des trousses du camps pour soigner les blessures superficielles. Elle n’imaginait certainement pas dans quoi elle était en train de se lancer, mais encore une fois, elle s’en moquait. Nous étions dans une situation de crise, c’était chacun pour soi, et elle était la première à tirer son épingle du jeu. Elle n’écoutait que ses intérêts personnels et tant pis si les gars qui l’accompagnaient ne l’entendaient pas de cette façon. Elle avait vu leurs regards à peine railleurs. Oui, et alors ? Elle était une fille, et s’appeler Maxime n’arrangeait certainement rien à l’hilarité de la situation. Ils s’étaient très certainement attendu à pouvoir échanger un brin de causette avec un gars, mais dommage pour eux, la dernière personne de l’expédition était bel et bien une fille. Elle fit mine de ne rien remarquer, et préféra se concentrer sur le plan qu’elle avait en tête. Tout était clair dans sa tête ; profiter du premier instant de flottement pour se tirer en douce. Ah, elle était naïve la petite. Elle savait très bien qu’elle ne pourrait pas tenir plus d’une journée dans la nature, mais c’était plus fort qu’elle.

Et c’était sans compter sur le gars de la cohorte. Si Maxime s’estimait bien plus jeune que lui, elle devait avouer qu’elle n’avait rien de sa condition physique. Il menait la petite troupe d’un pas ferme, alors qu’elle luttait contre les pointes de côtés qui ne cessaient de grandir dans sa poitrine. Il avait le ton assez dur et cassant, et semblait prendre les directives de la mission. Encore heureux, parce que la motivation ne semblait pas être au rendez-vous du côté des recrues, même si Maxime faisait de son mieux pour se fondre dans la situation. « Monsieur ! Quelques tâches de sang ont été identifiées là, un peu plus au Nord. La menace est trop proche, personne n’a l’intention de s’aventurer plus loin dans la forêt…et vous ? » Elle hausse un sourcil, silencieusement. Elle se tient un petit peu plus en arrière, sentant que son heure était enfin venue. Elle allait pouvoir se sauver, maintenant que la situation semblait piétiner. Dommage pour elle, il ne fallu pas longtemps pour le capitaine de la petite escapade pour reprendre la situation en main. « Personne ? » Elle sentit qu’il balayait d’un regard tout les visage, le siens y compris. Elle se mordit la lèvre. Il n’en ratait décidément pas une, et il allait foutre toutes ses tentatives en l’air. Elle riait silencieusement devant le manque de motivation général. « Certains des nôtres ont été enlevé, ce sang prouve qu'il y a des blessés ! Vous savez pertinemment quel est le sort qui leur est réservé, on ne peut pas rester là à trembler. De toute façon nous ne partons pas sans ces trois personnes portées disparues, mettez-vous ça dans le crâne : soit vous venez avec moi traquer les méchants pour leur botter le cul, soit vous attendez ici sagement qu’ils viennent vous cueillir. » Ah, quand même. Deux hommes s’avance, tandis qu’elle reste toujours en arrière. Elle sent qu’il la regarde, mais elle préfère regarder droit devant elle ; la meilleur technique pour éviter de se faire interroger, c’est de ne jamais regarder la personne qui pourrait potentiellement poser une question. Elle préfère plisser les yeux, contemplant l’horizon aussi loin que ses yeux le peuvent. L’horizon s’étend à perte de vue, elle ne pourra pas courir bien loin sans qu’on la remarque. Tant pis, elle trouvera autre chose. Il y a forcément une autre solution. Elle aura le temps d’y penser et d’y songer pendant qu’il passe son temps à engueuler le reste des gars. Une aubaine pour elle. A-il seulement remarqué qu’elle était là ? Certes, elle était beaucoup plus frêle que les autres silhouettes, mais quand même… Elle sent ses yeux glisser sur son visage, et elle fait un effort supplémentaire pour ne pas le regarder. Non, elle n’en a pas envie. Elle ne le fera pas. « Génial. Vous deux ! Récupérez les armes de vos compagnons qui retournent près de la cohorte. Rejoignez moi vite, si vous y tenez encore bien sûr… quant à vous… » Elle serre les dents. Bien sûr qu’on parle d’elle. Il fait quelques pas dans sa direction, tandis qu’elle garde un visage impassible.

« Vous savez vous servir d’un couteau ? D’un flingue ? » Question piège, n’est-ce pas ? Elle ne sait se servir ni de l’un ni de l’autre. Elle n’a jamais tiré sur un seul homme, et le seul endroit ou elle sait se servir d’un couteau, c’est dans une cuisine. Elle ne sait pas se battre, elle n’a pas de condition et ne sait que brailler pour se faire une image de grosse dure. Elle s’appelle Maxime, ça aide aussi. Mais elle ne veut décemment pas lui dire qu’elle ne sait rien faire, c’est bien au delà de ce que sa fierté peu supporter. « Vous voulez vraiment voir de quoi je suis capable ? » répondit-elle en haussant un sourcil. Elle n’allait pas se laisser démonter. Le tout, c’est de feinter, et elle était très forte à ce petit jeu là. « Mais quitte à se servir d’un couteau ou d’un fusil, vous ne préféreriez pas vous servir de votre tête ? C’est une arme peu habituelle, et je ne suis pas sûre que nous soyons beaucoup à la posséder ici. » Petite raillerie de passage, elle était comme ça, Maxime. Elle jeta un petit coup d’oeil aux autres volontaires, un sourire sarcastique sur les lèvres. « Vous allez me renvoyer avec les autres parce que je suis une femme, hein ? »
love.disaster ©
Revenir en haut Aller en bas
You should trust me 781122Sanstitre1
"Jack" Mc Martin

" SOLDIERS "
guardians of the crowd

avatar : Richard Dean Anderson
messages : 102
date d'inscription : 04/02/2014

points rp : 456
localisation : Pas loin de la cohorte
rôle/occupation : Colonel
humeur : Risible


WHO I AM ?
▲ statut : Marié mais séparé
▲ inventaire:
▲ relationships :

You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptySam 8 Fév 2014 - 15:22


   
Maxime & Jack
   

   
Le plus dur, c'est de faire confiance.

   
« Vous voulez vraiment voir de quoi je suis capable ? […] Mais quitte à se servir d’un couteau ou d’un fusil, vous ne préféreriez pas vous servir de votre tête ? C’est une arme peu habituelle, et je ne suis pas sûre que nous soyons beaucoup à la posséder ici. »

Oh non, une féministe. Je n’ai rien contre les idées égalitaires, à la base, mais quand ça devient de l’exécrable insolence, pitié. Epargnez-moi. Ceci-dit je décide de laisser la demoiselle terminer sa plaidoirie, ça vaut peut être quelque chose et honnêtement si on compare ce que l’on devine de son tempérament à celui des deux autres tâches qui me servent de volontaires…

 « Vous allez me renvoyer avec les autres parce que je suis une femme, hein ? »

Un sourire discret mais très expressif se place au coin de mes lèvres alors que je relève le visage, encore un peu. La prendre de haut ? Ce n’est pas l’idée, ce n’est qu’une mimique, une habitude, comme certains ont tendance à trop cligner des yeux ou à se mordre la lèvre.
J’ai probablement l’air d’un macho avec mon blouson noir et le treillis directement sorti de mon casier militaire en guise de pantalon, les rangers aux pieds, ma casquette enfoncée sur la tête et l’attitude colonel que je ne parviendrai sans doute jamais à perdre… je ne le suis pas. C’est aussi simple que ça, les machos ne valent pas mieux que les racistes à mes yeux ;

« Je n’ai rien contre les femmes. Non, vraiment, j’aime bien les femmes. »

Sans déconner ? J’étire davantage mon sourire comme pour le lui communiquer un peu avant de reprendre.

«  Si vous savez si bien vous servir de votre tête, vous êtes la bienvenue c’est évident. J’espère simplement qu’au cas où l’utilisation d’une arme soit inévitable vous saurez quoi faire. Vous en avez une, au moins ? »

« Voilà nous sommes prêts ! Nous vous suivons… »

Je l’aurai bien baffé, de venir interrompre ma conversation avec cette jeune femme dont j’ignore encore le prénom. Le saurai-je seulement un jour ? Tout peut aller si vite. Nos adversaires – quels qu’ils soient en fin de compte – peuvent nous tomber dessus les premiers et tous nous supprimer, auquel cas le prénom de cette jolie frimousse ne me sera guère important ;
Ce serait néanmoins dommage.

« Bien. Je passe devant avec, mademoiselle ?… »

Je la regarde pour lui soutirer son prénom – belle tactique, n’est ce pas ? – puis je leur explique brièvement comment protéger leurs fesses.

Mon couteau dans la main, je progresse à hauteur de Maxime, trois ou quatre mètres nous séparant. Derrière nous les jeunes hommes respirent si fortement que nous les entendons et ce brouhaha me dérange dans ma concentration. A moins que je sois, moi aussi, victime d’un brin d’appréhension. C’est fort possible.
Après cinquante mètres prudemment parcourus, un corps gisant dans un coin est repéré et je fais signe au reste de l’équipe de prendre position tandis que nous nous chargeons de rejoindre la victime ;

« Il respire. Vous sauriez faire…quelque chose ? »

C'est cliché de penser qu'une femme a plus de facilité dans le fait d'appliquer des soins, de secourir un blessé, mais c'est plus fort que moi. Il faut dire - pour ma défense - que les numéros trois et quatre ont été laissés en retrait pour surveiller les environs et que je ne saurai pas quoi faire pour aider ce type couché dans son sang.
C'est donc naturellement que je m'adresse à Maxime. Mon numéro deux du jour.


   
(c) Bloody Storm

   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyDim 9 Fév 2014 - 9:52



you should trust me

maxime & jack  


« Je n’ai rien contre les femmes. Non, vraiment, j’aime bien les femmes. » Elle eu presque envie de sourire à cette remarque. Bien sûr, comme tout les hommes il avait un fort penchant pour les femmes, et ces dernières avaient même une fâcheuse tendance à en jouer. Et à en juger par son apparence, les femmes qu’il devait apprécier étaient sans aucune doute juste bonnes à jouer les petites infirmières ou a rester sagement en retrait tandis que les vrais hommes se lancent dans la bataille. Une vision que la jeune femme ne pouvait décemment pas partager, elle avait beaucoup trop d’orgueil et de prétention pour vouloir rester au second plan, même si elle n’avait pas les capacités nécessaires pour briller au premier plan. La mort ne l’effrayait pas, une qualité qui pouvait être appréciée en ces temps troublés. Elle n’avait pas reculé lorsqu’elle avait eu conscience de la mission dans laquelle elle s’engageait, et au contraire, elle avait aimé ressentir cette décharge d’adrénaline bien caractéristique du danger. Elle le ressentait auparavant avec la vitesse ; Max conduisait toujours beaucoup trop vite. Trois accidents de voiture avaient soldés son comportement assez imprudent sur les routes. Son frère n’avait pas aimé, il le lui avait répété tant de fois. Mais elle n’en avait fait qu’à sa tête, n’est-ce pas ? Elle n’avait pas l’envie de l’écouter à l’époque, et aujourd’hui, elle se rendait compte de toute la bêtise dont elle avait fait preuve. Elle voulait le retrouver, coûte que coûte, peu importe les épreuves mises sur son chemin. Elle l’avait décidé ainsi, et il n’était pas question pour elle de revenir sur ses pas encore une fois. Elle voulait prouver à son frère qu’elle était capable de grandir et de changer, peu importe ou il se trouvait, peu importe qui il était maintenant. Elle ne pouvait pas se résoudre à penser qu’il était retenu prisonnier quelque part. Il était vivant, elle le savait. Elle en avait la certitude. « Faudrait-il encore que les femmes vous aiment également en retour. » répondit-elle d’un ton aigre en pinçant les lèvres. Au moins il ne l’avait pas renvoyer à la base avec les deux autres. Encore heureux, elle avait manifesté son désir de rester, et si il la renvoyait contre son gré, elle aurait eu alors une bonne raison de s’emporter, et elle pouvait le certifier, il n’aurait pas du tout aimé voir une Maxime en colère. Mais pour l’instant, il semblait curieusement accepter qu’elle reste dans le groupe, malgré son infériorité assez évidente face aux autres. Elle avait encore une fois su jouer les bonnes cartes et tapé dans le mille ; une bonne tête pensante fait parfois de meilleurs jours qu’une bande de gros bras. Elle pensait avoir tapé juste avec sa petite remarquer, et elle devait avouer que dans le fond, elle était assez fière d’elle-même sur ce coup-là.

Maxime se réjouissait-elle peut-être un peu trop vite ? «  Si vous savez si bien vous servir de votre tête, vous êtes la bienvenue c’est évident. J’espère simplement qu’au cas où l’utilisation d’une arme soit inévitable vous saurez quoi faire. Vous en avez une, au moins ? » Elle maintient son regard sans ciller. Parce qu’elle sait qu’avec ce genre de type, le moindre faux pas, le moindre regard de travers peu être interprété comme un signe de faiblesse. Elle a beaucoup trop trimé pour arriver jusqu’ici et se faire remballer gentiment parce qu’elle ne sait pas tenir une arme. Après tout, ça ne doit pas être si compliqué que ça, elle l’a déjà fait des dizaines de fois à la fête foraine avec des carabines en plomb. Bon, cette fois-ci c’est différent, parce qu’elle devra tirer sur des personnes véritables. C’est un monde que Maxime ne s’imagine pas, puisqu’elle ne le connait pas. La guerre et toutes ses horreurs, c’est étranger pour elle. Mais elle n’hésite pas à mentir encore une fois. Elle n’a cependant pas d’arme avec elle. Elle ne possède qu’un vulgaire bout de bois recourbé, une batte pour être plus précis, et comme elle l’encombre souvent plus qu’autre chose, elle a décidé de la laisser au campement. De quoi la mettre dans le pétrin une nouvelle fois. Elle s’apprête à ouvrir la bouche, se sentant déjà prête à donner sa vie dans des explications bidons, avant d’être brutalement sauvée par le gong. « Voilà nous sommes prêts ! Nous vous suivons… » Parfait. Ah, ces deux-là ils ne paient pas de mine, mais Maxime sent bien que sans eux, la situation aurait pu très vite mal tourner. Et puis, pourquoi est-ce qu’il reste constamment collé à ses basques, hein ? Il pourrait très bien aller enquiquiner ses deux comparses et lui laisser un peu la paix ? Ce n’est pas comme si elle cherchait à attirer son attention, justement. Bien l’inverse. « Bien. Je passe devant avec, mademoiselle ?… » Elle ouvrit la bouche et faillit répondre le plus naturellement du monde ‘Maxime’, mais elle se retint au dernier moment. Non, la situation aurait été beaucoup trop drôle pour ces messieurs de se trouver en présence d’une jeune femme au prénom aussi peu féminin. Elle n’avait pas envie de leur donner une occasion supplémentaire de rire d’elle, surtout pas. C’est pourquoi elle se contenta de contourner son petit piège. « Mademoiselle Paxton. » répondit-elle avec un léger sourire railleur sur les lèvres. Ce n’est pas à l’armée qu’on prenait l’habitude de s’appeler par son nom de famille ? Ca allait lui rappeler des petits souvenirs, n’est-ce pas ? Hors de question en tout cas pour la demoiselle de s’afficher de la sorte alors qu’elle ne connaît encore personne. Quand on est une femme et qu’on s’appelle Maxime, on sait qu’à tout moment la situation peu devenir terriblement embarrassante.

Elle prends quand même compte du degré de danger de la situation lorsqu’il donne la formation et qu’il explique brièvement le rôle de chacun si les choses venaient à mal se passer. La demoiselle lui emboîte le pas, elle lui laisse ouvrir la marche, bien sûr, consciente que si quelque chose de grave arrive, elle sera tout aussi rapidement que lui dans les embarras. La demoiselle avance doucement, prudemment, sans faire le moindre bruit. Tu m’étonnes qu’elle passe inaperçu à côté de ces rustres d’homme. Un peu de délicatesse de ce genre ne leur ferait certainement pas de mal. Ils se stoppent tous après un petit moment, et le leader fait signe à Maxime d’avancer. Il a visiblement trouvé quelque chose, mais si il pense qu’elle est en mesure d’aider, il va vite se rendre compte que ses performances sont limitées à bien peu de choses. Mais lorsqu’elle découvre allongé sur le sol un corps, elle comprends alors qu’elle peut montrer l’étendu de ce qu’elle sait faire. Bien sûr, elle n’est pas médecin, elle n’est qu’infirmière, mais appliquer les soins de bases pour sauver ce qui peut encore l’être est quelque chose qu’elle peut réellement faire. Elle déglutit difficilement. « Il respire. Vous sauriez faire…quelque chose ? » La jeune femme s’accroupit à côté du corps et le retourne doucement pour qu’il repose sur le dos, avec précaution. L’obscurité n’aide guère à son examen,e t allumer un feu maintenant serait digne d’un suicide. Elle perçoit le faible râle de la victime, et commence un examen des plus sommaires, en commençant par palper ses bras et son torse, en quête d’une éventuelle fracture ou blessure. Elle sent le liquide chaud s’écouler au niveau de son épaule droite et elle pousse un soupir de soulagement en constatant que rien n’a été touché au niveau du torse. Elle continue son examen plus bas, et constate cette fois-ci avec beaucoup moins de bonheur qu’il a très probablement une fracture au tibia. « Je peux essayer de faire quelque chose, mais rendez-vous bien compte que tout ce que je peux faire dans la limite du possible, c’est le garder en vie, pour une durée que je ne pourrais moi-même pas déterminer. » Elle tire de son sac la petite trousse de médecine qu’elle a emprunté à la base ainsi que le petit sac d’objet rudimentaire qu’elle traîne avec elle. Elle trouve un morceau de corde assez court qu’elle noue autours de son épaule, pour stoppe l’hémorragie, et se saisissant du couteau de survie de Jack, elle commence à découper le tissus au niveau de son épaule pour laisser la plaie apparente. Une coupure nette apparaît, comme pourrait le suggérer une attaque à l’arme blanche. « Je vais désinfecter et tenter de faire un bandage. Avec un peu de chance, il devrait s’en tirer sans infection.  » Concentrée et appliquée, elle tire de sa petite trousse une fiole d’alcool blanc. Le meilleur désinfectant qu’il existe, mais également le plus radical. Elle se tourne alors vers Jack. « Ca risque de piquer un peu, et surtout, ça risque de le réveiller de façon un peu brutale. Posez votre main sur sa bouche, vous me rendriez service. Et essayez de faire en sorte qu’il ne se débatte pas trop.  »
love.disaster ©
Revenir en haut Aller en bas
You should trust me 781122Sanstitre1
"Jack" Mc Martin

" SOLDIERS "
guardians of the crowd

avatar : Richard Dean Anderson
messages : 102
date d'inscription : 04/02/2014

points rp : 456
localisation : Pas loin de la cohorte
rôle/occupation : Colonel
humeur : Risible


WHO I AM ?
▲ statut : Marié mais séparé
▲ inventaire:
▲ relationships :

You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyDim 9 Fév 2014 - 13:04


   
Maxime & Jack
   

   
Le plus dur, c'est de faire confiance.

   
S i les femmes m'aiment en retour ? Je me garderai bien de lui répondre, mais mon haussement de sourcil peut sans doute sous-entendre si ce n'est une affirmation, un franc élan d'amusement.
Mais l'heure n'est pas au divertissement, malheureusement.

« Je peux essayer de faire quelque chose, mais rendez-vous bien compte que tout ce que je peux faire dans la limite du possible, c’est le garder en vie, pour une durée que je ne pourrais moi-même pas déterminer. »

Je me contente de hocher la tête pour approuver. C’est déjà pas mal en fin de compte, le garder en vie. Je ne lui demande pas de le remettre parfaitement sur pieds, comme neuf, ce serait utopique.
Puisqu’il semble exister une chance d’épargner une vie – en tout cas de retarder l’arrivée de sa mort – je laisse la demoiselle Paxton utiliser mon couteau avant de me positionner plus en avant, espérant ainsi anticiper le futur danger.
On n’est jamais tranquille très longtemps depuis quelques mois…

Alors que mon regard scrute les alentours, de l’horizon sombre en passant par les plus subtils détails qui pourraient dissimuler un ennemi, la jeune femme me demande un service. Un nouveau coup d’œil sur nos troupes à l’arrière pour s’assurer qu’elles n’ont pas désertés, et je m’approche du blessé pour – comme on me le réclame – déposer fermement une main contre sa bouche et prévenir du mieux possible un réveil trop musclé.

Soignée et sérieuse, je reconnais que l’application avec laquelle l’infirmière du jour s’affaire est impressionnante. Il se pourrait bien qu’elle soit réellement infirmière, ambulancière ou médecin. Qui sait ? Je suis contraint de renforcer ma poigne sur la victime alors qu’elle se réveille dans un grognement.

« Il faut peut-être le ramener près de la cohorte ? S’il a des proches, ils prendront soin de lui. »

« Pssst ! Qu’est ce que vous avez trouvé ? »

La barbe.
Je leur fais signe de rester couvert et surtout muet, mais leur curiosité mêlée à la panique ambiante les rend décidément insupportables. L’un d’eux s’approche et je vois ses yeux s’élargir en se posant sur la quantité de sang ;
Je relâche prudemment le patient pour placer une main solide sur l’épaule du numéro trois.

« Si tu n’es pas médecin, reste derrière pour nous prévenir si quelqu’un vient. D’accord ? Dis à ton compère de rester silencieux, je vais voir un peu plus loin… »

Rien ne nous prouve, au final, que le coupable est un de ces extraterrestres. On commence à le savoir, ils n’endommageraient pas une potentielle enveloppe corporelle juste pour le plaisir et tant de violence pour un résultat si insignifiant, ça ne leur ressemble pas.
Certes, je ne les connais pas suffisamment. Mais je connais la bêtise humaine et je suis de plus en plus convaincu que derrière ces coulées rouges se trame une histoire bien plus banale que ce à quoi je pensais dans un premier temps.

« Paxton ! On peut le déplacer ou non ? Si oui demandez de l’aide à ces gars, si non, qu’ils aillent chercher du matériel pour vous aider. Je reviens. »

Ce n’est pas comme si je lui laissais beaucoup de choix. Elle peut néanmoins choisir de trainer l’homme jusqu’à la cohorte avec l’aide des deux autres membres de l’équipe, ou se contenter de les envoyer chercher quelques bricoles ; en supposant qu’il reste de quoi faire bandages et points de suture parmi les biens des survivants.

Quant à moi, je me glisse délicatement entre les buissons pour gagner du terrain – peut être – sur nos proies. Après tout, c’est nous qui sommes partis en chasse, non ? Je ne vais pas bien loin avant d’entendre des voix. Impossible de comprendre ce qu’elles se disent car je suis trop loin et une brise légère me dérange. J’avance encore un peu jusqu’à apercevoir deux silhouettes, un homme et une femme. Tous deux muni d’un revolver.
Plaie.

Je rebrousse chemin rapidement, glissant sur le dernier mètre dans une trainer de boue, probablement.

« Paxton ? »

   
(c) Bloody Storm

   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyLun 10 Fév 2014 - 19:35



you should trust me

maxime & jack  


« Il faut peut-être le ramener près de la cohorte ? S’il a des proches, ils prendront soin de lui. » Elle hoche la tête, toujours concentrée sur son ouvrage, cherchant à minimiser au maximum les dégâts et à immobiliser la fracture sans faire davantage de tords. Il en a de bonne, le chef improvisé du jour ! Si on ne le ramène pas, il allait très probablement y passer, et même si on arrivait à le ramener dans les temps, il n’était pas dit que le campement possédait les ressources nécessaires pour le soigner sans endommager son corps ou bien provoquer une infection qui finirait de toute façon par le tuer. Les pensées de Maxime à ce sujet était bien sombre, mais elle s’efforçait de faire de son mieux pour sauver la situation. Elle eut bientôt fini de comprimer toute les plaies, écoutant attentivement la respiration saccadée de la victime qui était revenu à la conscience, sans pour autant manifester un quelconque désir de parole. Et c’était tout à fait compréhensible. Elle mouilla doucement ses lèvres avec l’alcool qu’elle venait d’employer pour le désinfecter, avant de lui en faire boire quelque gorgées. De quoi l’anesthésier un peu et de quoi le faire tenir jusqu’au campement. « Proches ou pas, si on ne le ramène pas, autant commencer à lui creuser tout de suite une tombe ici. Il n’est pas encore parfaitement conscient, donc le moment n’est pas très bien choisi pour un interrogatoire. » Elle le voyait bien venir, avec ses grandes bottines et son air supérieur de commandant chef, mais là il allait devoir se confronter rapidement aux limites du corps humain. Si il avait pu sentir au même titre qu’elle qu’il était bel et bien conscient, il allait falloir un petit temps avant qu’il ne retrouve la parole, et ça, la demoiselle en était persuadée. Tout ce qu’il pouvait faire pour l’instant, c’était gémir et donner des indications supplémentaires sur la position du petit groupe. Non, il ne pouvait définitivement pas rester ici, ils allaient devoir l’évacuer, et peut-être faire tous marche arrière par la même occasion. Maxime soupira. Sa petite mission était voué à l’échec, mais pour une vie humaine, elle pouvait bien faire l’effort de reporter à quelques jours sa petite escapade nocturne, d’autant plus en sachant que les lieux n’étaient guèdes sécurisés et sécurisant. Elle venait d’en avoir la preuve nette, et elle s’imaginait déjà à la place de cette pauvre victime. Oui, ça aurait pu être elle, elle devait se le rappeler avant de tenter de mettre le bout de son nez hors de la base. Elle songeait par la même occasion aux retrouvailles possibles de cette personne avec ses proches. Un instant qu’elle rêvait de partager avec son frère, même si elle ne savait absolument pas comment elle allait réagir et comment ce dernier allait réagir. Ils s’étaient quittés en assez mauvais termes et ne s’étaient plus donnés de nouvelles depuis. Oh, elle devait arrêter d’y penser, sinon elle allait encore être là demain.

Et les opérations doivent suivre vite, surtout pour le blessé qui doit rejoindre au plus vite les infrastructures nécessaires, au moins pour le laver et le désinfecter. Les hôpitaux ont disparu et le seul luxe que l’on peut s’offrir, ce sont des tentes aménagées ou les blessés sont pris en charge avec parfois des méthodes plus que rudimentaires. Max sait que cette pauvre personne va souffrir, mais elle préfère qu’il souffre et qu’il s’en sorte plutôt qu’il crève à petit feu le nez dans le sable. « Pssst ! Qu’est ce que vous avez trouvé ? » Encore la belle équipe dans les pattes. Décidément, ils n’en ratent pas une, et cette fois-ci, la demoiselle à de quoi leur trouver une belle occupation, qui va sans doutes les ravir. « Si tu n’es pas médecin, reste derrière pour nous prévenir si quelqu’un vient. D’accord ? Dis à ton compère de rester silencieux, je vais voir un peu plus loin… » Elle le regarde partir un peu plus loin. Le pauvre, il ne sait même pas toute l’ampleur de l’équipe de bras cassés qu’il a sur le dos, et si le danger se pointe, il aura tout le loisir de le découvrir le moment même. Pour Max, ce n’est pas un problème. Les aliens, l’invasion et tout le reste, ça ne lui fait pas peur. Qu’ils essayent donc de l’attraper, elle ne se laissera pas prendre, du moins vivante. Elle préfère crever plutôt que de tomber entre leurs mains. Il a l’air plus ou moins de la même nature qu’elle ; un peu trop carré et rigoureux sur les principes, mais avec une bonne dose de caractère. Il lui rappelle parfois son père, lorsque ce dernier pensait qu’en haussant le ton pour l’engueuler, il parviendrait à créer une sorte de réaction chez elle. Ca avait plutôt tendance à la faire rire. Et maintenant, elle y pensait, comme on pense à un souvenir. C’est tout ce qui lui restait de sa vie d’avant ; des souvenirs. « Paxton ! On peut le déplacer ou non ? Si oui demandez de l’aide à ces gars, si non, qu’ils aillent chercher du matériel pour vous aider. Je reviens. » Elle pousse un soupir. C’est quand même elle la chargée de médecine dans cette mission. Elle sait depuis longtemps qu’il fallait l’évacuer, et ce n’est certainement pas lui qui allait donner des ordres à la blonde demoiselle. Elle se redressa alors de toute sa taille, et appela d’un bref signe de la main les deux comparses qui rappliquèrent assez vite, heureusement. « Tu vas le prendre à hauteur des épaules, en prenant bien soin de ne pas toucher celle qui est blessée. Et encore plus important, en faisant attention à ce que sa tête soit toujours inclinée de cette façon, sinon il ne pourra pas respirer correctement et il va étouffer avant que vous ayez réussi à le porter jusqu’au campement. » Elle montre les gestes avec ses mains, de façon appliquée. Elle sait que même avec deux cruches, elle peut quand même arriver à un résultat plus que concluant sur un exercice aussi simple. Elle s’adresse ensuite au second. « Toi, tu ne vas surtout pas toucher au niveau de la fracture, tu vas essayer de laisser bien à plat. En revanche, tu fais ce que tu veux avec son autre jambe, tant que tu laisses celle qui est fracturée dans la bonne position. Maintenant vous le portez à deux, sans vous retourner, et vous l’amener tout de suite dans la tente de secourt. Vous demandez immédiatement un médecin, et si personne ne sait s’occuper de vous, trouvez-lui une bouteille d’alcool et faites-lui en boire un peu, ça endormira la douleur et ça lui évitera de se réveiller. »

Elle les regarde s’éloigner, surveillant quand même les alentours, guettant le retour de son subordonné. Se retrouver seule au milieu de l’obscurité n’avait rien de plaisant, elle devait se l’avouer, mais elle refusait d’admettre qu’elle avait peur à attendre comme ça dans le noir. Elle était de toute façon bien trop fière pour le reconnaître. Elle eut un mouvement de surprise en entendant des pas précipité venir dans sa direction, et elle manqua de décoller du sol. « Paxton ? » Il ne l’avait très probablement pas vu, mais il venait de lui flanquer une frousse bleue à l’appeler ainsi de la sorte et si précipitamment. Et à voir sa tête, il n’avait rien de bon à lui annoncer concernant ce qu’il aurait peut-être aperçu dans sa petite escapade tout seul pendant qu’elle faisait évacuer les blessés. « Quoi encore ? » souffla-elle d’un air assez agacé avant de se traîner à pas feutré dans sa direction. Bien sûr qu’une femme fait beaucoup moins de bruit qu’un homme, il ne faut pas être futé pour s’en rendre compte. « J’ai fais évacué le blessé avec nos deux compères. Ca fera moins de monde sur le terrain et plus d’opportunités de passer inaperçus. » Elle fronce alors les sourcils, s’inquiétant pour la première fois depuis qu’elle était partie de la cohorte. « Tu as vu quelque chose ? »
love.disaster ©
Revenir en haut Aller en bas
You should trust me 781122Sanstitre1
"Jack" Mc Martin

" SOLDIERS "
guardians of the crowd

avatar : Richard Dean Anderson
messages : 102
date d'inscription : 04/02/2014

points rp : 456
localisation : Pas loin de la cohorte
rôle/occupation : Colonel
humeur : Risible


WHO I AM ?
▲ statut : Marié mais séparé
▲ inventaire:
▲ relationships :

You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyMar 11 Fév 2014 - 9:02


   
Maxime & Jack
   

   
Le plus dur, c'est de faire confiance.

   
« Quoi encore ? »

Quel caractère de merde. Mais bizarrement, je ne suis pas surpris. Ça se voyait à sa tête, n’est ce pas ? Le brillant de ses yeux, le fin tracé autoritaire de ses sourcils ou encore le timbre courageux de sa voix ne me permettaient pas de douter, dès sa première intervention : un sacré bout de femme.
Mais sans déconner ces filles là, à la limite, on préfère les croiser dans un autre contexte !

C’est encore difficile, malgré ces plusieurs mois passés, de réaliser que rien ne sera jamais plus comme avant. Probablement. Je n’ai pas l’habitude d’être défaitiste et demandez à tous ceux qui ont déjà été sous mon commandement : je distribue la motivation et la volonté d’y croire. D’habitude.
Ici avec Paxton – Mademoiselle "mauvais carafon" – nous jouons dans une cours bien différente de tout ce que j’ai connu jusqu’alors.
Il n’empêche : elle a un caractère de merde.

« J’ai fais évacué le blessé avec nos deux compères. Ca fera moins de monde sur le terrain et plus d’opportunités de passer inaperçus. »

Ça fera moins de boulet sur le terrain c’est sûr. J’espère simplement qu’ils ont ramenés le blessé avec le maximum de précaution dont ils sont capables afin de ne pas aggraver la douleur ni empirer les blessures déjà graves du pauvre homme.
J’acquiesce lentement, plongé dans une lointaine réflexion. Qu’est ce qu’il s’est passé ici bon sang ? Ça ressemble à un mauvais règlement de compte, ramenant à ma mémoire quelques amers souvenirs ;

« Tu as vu quelque chose ? »

Le ton familier ne me surprend plus. Depuis que les survivants se sont regroupés pour affronter ensemble les ennemis ou du moins, survivre, ils se comportent de plus en plus comme des camarades. Pas forcément des amis en bons termes, mais comme les élèves d’une même classe, finissant par se connaitre, par la force des choses ;

Moi j’ai du mal à faire confiance, mais admettons. Je ne m’arrête pas là-dessus et hoche à nouveau la tête pour confirmer.

« Ouais. Je sais qu’il n’y a aucun moyen d’en être sûr mais il y a deux personnes là-bas, et ils font partie des nôtres. »  

Drôle d’assurance, je sais. Mais ces visages me parlent, ils doivent appartenir à la cohorte.

« J’ai comme l’impression qu’une bête jalousie a poussé un type à casser la gueule d’un autre. Pour des beaux yeux, voyez ? »

J’allais sourire. Juste pour détendre l’atmosphère, pour tourner cette dramatique affaire à quelque chose d’amusant, d’au moins divertissant pour qu’on évite de totalement déprimer. Mais je n’en ai pas le temps, le hasard, le destin ou tout simplement la poisse se mettent d’accord pour décider que je n’ai pas à juger ces gens ;
Quand bien même ma supposition s’avère être la bonne.

Une détonation, mes traits se crispent et mon corps s’effondre.

Mais ça ne dure qu’une seconde. Je suis colonel, merde, j’en ai vu d’autre. Je plaque une main contre l’épaule qui a été frôlée par la balle et je me précipite jusque Paxton. Bon clairement, je lui saute dessus mais voyez-vous : la situation ne nous permet aucune pudeur ni même délicatesse. Le couple de dangereux est en réalité très inquiet et la balle a été tiré dans le but de nous effrayer, de nous faire fuir simplement.
Ils ne souhaitent sans doute pas tuer qui que ce soit…il faudrait juste penser à leur faire réaliser qu’un pauvre gars est dans un état critique sous la tente d’urgence.

« Argh…Relevez-vous Paxton, il faut retourner au campement, ils ont deux flingues. »

J'ai mal, et quelles que soient les motivations des amants, le mieux est de se mettre à couvert et de rejoindre les autres.
Cependant je suis fortement tenté par l’idée de raisonner ces jeunes gens. S’ils restent isolés par peur d’être punis – ou je ne sais quoi – ils sont deux proies trop évidentes pour les vrais ennemis. Et quand bien même ils leur échapperaient, le froid et le manque de vivre les finiront.

   
(c) Bloody Storm

   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyMer 12 Fév 2014 - 19:26



you should trust me

maxime & jack  


Elle respire, doucement. Elle sait qu’elle ne doit pas se trahir et pour cela, elle doit rester maîtresse de la situation, même si tout annonce qu’elle est sur le point de se jeter dans de sale draps. C’est lui qui d’habitude avait le contrôle sur la situation, et le voir rappliquer aussi vite n’annonçait rien de charmant, elle le savait. Quoi qu’il en soit, elle le regardait arriver avec un air assez interloqué. Quoi qu’il puisse lui annoncer, peu importe la gravité de la situation, elle jugeait qu’elle avait fait le nécessaire concernant le blessé. Il devait maintenant être en route vers le campement, et si les deux suivaient bien ses consignes, il devrait arriver sans trop de casse, et peut-être s’en sortir. Elle l’espérait, secrètement. Parce que même si Maxime n’était pas des plus solidaires, elle avait développé une espèce d’empathie forcée depuis que la situation avait dégénéré et que tout le monde s’était vu imposer une cohabitation. Elle s’était vu faire des choses qu’elle n’aurait jamais pensé faire en temps normal, et avec le temps, elle avait fini par s’y habituer. Si d’habitude elle était extrêmement secrète à propos d’elle-même et de ses sentiments, devoir se mêler à la foule l’avait obligée à se rapprocher un peu des autres, sans pour autant se livrer et se confier. Il y avait des conflits intérieurs qu’elle n’était pas encore prête à partager et elle n’avait pas encore réussi à se lier véritablement d’amitié avec quelqu’un ici. Elle ne faisait pas non plus énormément d’effort, elle devait se l’avouer. Elle était pourtant d’ordinaire assez douée pour se faire des amis, il avait l’habitude de le lui répéter qu’elle avait toujours été la plus douée des deux pour se faire des amis. Il lui suffisait de marcher dans une pièce pour tout de suite poser ses marques et son rythme. Aujourd’hui, les choses étaient différentes. Elle était plus amère, plus sarcastique qu’à son habitude. Elle souffrait de la solitude, de ne plus avoir d’attache, sans pour autant se laisser approcher par les autres. C’était ça, son paradoxe. Sa croix à porter. Et elle ne pourrait pas retrouver la paix avant un petit moment, elle le savait. C’était sa pénitence pour toutes ces années d’insouciance. Elle n’était pourtant pas bien vieille, et pourtant, elle s’obligeait à vivre avec des restrictions et des privations. Avec un sérieux qui frôlait parfois le ridicule. Mais dans le fond, Maxime n’écoutait qu’elle-même depuis des années déjà, et si elle s’estimait en faute pour quoi que ce soit, elle se devait de l’assumer jusqu’au bout. Et si pour se sentir mieux elle devait passer le reste de son temps à soigner des inconnus et jouer la bonne poire, tant mis, elle pourrait l’encaisser. Dans le fond, elle n’était pas tellement difficile. Elle se donnait juste un genre, pour se protéger.

« Ouais. Je sais qu’il n’y a aucun moyen d’en être sûr mais il y a deux personnes là-bas, et ils font partie des nôtres. »  La demoiselle arqua un sourcil. Des nôtres ? Alors pourquoi est-ce qu’il y aurait eu violence à l’égard d’un pauvre innocent dans ce cas ? Encore des histoires bien compliquées pour la petite Maxime, mais quoi qu’il en soit, sa crainte s’était vue confirmée : oui, il y avait bien quelque chose. Deux choses pour être précise, deux personnes qui se trouvaient à quelques mètres d’eux seulement. La demoiselle déglutit difficilement, cherchant à garder son calme, ne laissant rien paraître. Elle le fixait, sans ciller. Elle gardait toujours espoir de retrouver son frère dans une situation de ce genre ; on le retrouverait errant aux alentours du campement, couvert de sable et de poussière, mais vivant. Mais avec le temps, l’espoir commençait à se faire de plus en plus mince dans le coeur de la blonde, et elle avait appris à reconnaître les mirages. « Des déserteurs ? Je pensais que c’était interdit de sortir du campement, ou bien qu’il fallait une sorte de dérogation spéciale, un peu comme ce qu’on est en train de faire…» Elle tentait de recoller les morceaux dans cette drôle d’histoire, mais son cerveau refusait de fonctionner, bien trop pris par le sérieux de la situation. Tout ses sens étaient en éveil. « J’ai comme l’impression qu’une bête jalousie a poussé un type à casser la gueule d’un autre. Pour des beaux yeux, voyez ? » Elle allait répondre. Bien sûr qu’elle allait répondre, elle ne pouvait pas non plus le laisser croire que des gens pouvaient encore s’entretuer aujourd’hui pour les beaux yeux d’une femme. Les temps étaient bien trop difficiles pour s’adonner à ce genre de petite fantaisie, et puis même, quel homme serait assez stupide pour s’en prendre à un autre homme avec une telle force, pour une femme. Décidément, il avait de moins en moins les idées claires. « Vous pensez vraiment qu’on peut être bête à ce point pour des beaux yeux ? Les temps sont bien trop difficiles pour qu’on puisse s’autoriser des bêtises pareilles. » Oh, elle savait que son petit commentaire n’allait pas le laisser indifférent et qu’il allait vouloir ajouter son petit grain de sel. C’est ce qu’il fit. Ou plutôt ce qu’il voulait faire puisqu’à l’instant ou il allait ouvrir la bouche, une détonation se fit entendre, tellement fort que la demoiselle plaqua ses deux mains sur sa bouche pour ne pas crier, et qu’elle s’effondra presque comme si elle avait été touchée. Parce qu’elle l’avait vu, lui avait été touché. Non. Non, il ne pouvait pas la laisser dans la merde de cette façon. Beaucoup trop choquée par ce qui était en train de se passer sous ses yeux, elle vit sa vision se troubler légèrement. Le monde tournait au ralentit.

Elle ne sent même pas son corps tomber presque sur le siens. Ses yeux écarquillés fixent le vide, et aussi brusquement qu’elle a été déconnectée de la réalité, le retour se fait de façon plus ou moins brusque. Elle sentit ses mains trembler malgré elle, c’était bien au delà de son contrôle. Elle mordait sa lèvre pour ne pas crier. Elle se contenait, priant pour ne pas qu’une deuxième détonation vienne une nouvelle fois la plonger dans cet état second. « Argh…Relevez-vous Paxton, il faut retourner au campement, ils ont deux flingues. » Sans blague ! Ils n’allaient quand même pas rester ici, attendre d’être cueilli et puis pourquoi pas faire un petit brin de causette avec les deux inconnus. De quoi redonner un coup de peps à la demoiselle. Elle manqua de lui coller une gifle et préféra se relever de façon plutôt brusque. Sans aucune élégance et sans ménager son épaule. « On bouge d’ici, tout de suite !  » souffle-elle d’un air furieux en le tirant par le bras. Elle regarderait son état une fois qu’elle serait certaine d’être en sécurité. Ou peut-être pas. Elle ne savait pas si la balle l’avait traversé ou pas, si il était en train de vider son sang. La course pourrait dans ce cas être fatale, et elle ne voulait absolument pas se retrouver dans une situation de ce genre. Elle se mets alors à tâtonner son bra,s sans aucune modération, sans chercher à être délicate, avant de sentir l’endroit ou la peau avait été touchée.  « La balle n’a pas touché, si c’est pas un coup de chance. » siffla-elle en tentant de distinguer la plaie dans le noir, « A ce stade-ci, c’est même plus de la chance. Maintenant c’est fini de jouer au ranger ou au justicier, demi-tour. Je vais voir ce que je peux faire pour ne pas que ça fasse trop mal. Ca ira pour marcher ?  »
love.disaster ©
Revenir en haut Aller en bas
You should trust me 781122Sanstitre1
"Jack" Mc Martin

" SOLDIERS "
guardians of the crowd

avatar : Richard Dean Anderson
messages : 102
date d'inscription : 04/02/2014

points rp : 456
localisation : Pas loin de la cohorte
rôle/occupation : Colonel
humeur : Risible


WHO I AM ?
▲ statut : Marié mais séparé
▲ inventaire:
▲ relationships :

You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyJeu 13 Fév 2014 - 12:38


 
Maxime & Jack
 

 
Le plus dur, c'est de faire confiance.

 
L ’idée en elle-même, de mettre à disposition les muscles de mon corps – bras et torse en l’occurrence – aux mains d’une jolie demoiselle n’a rien de repoussant. Mais il faut replacer les choses dans leur contexte : on vient d’évacuer un grand blessé, je suis tombé sur les probables coupables et je viens de me prendre une balle dans le bras, pour faire simple. Les palpations vigoureuses de Paxton n’ont rien d’agréable, j’ai connu plus plaisantes caresses si vous voulez mon avis. Ainsi je bronche, incapable de retenir quelques râles de douleur alors qu’elle m’entraine un peu plus loin ; croit-elle qu’on va avoir le temps de se cacher ?
Il faut qu’elle parte, et vite !

« La balle n’a pas touché, si c’est pas un coup de chance. »

Je pose sur elle un regard quasiment haineux. Qu’entend-elle par coup de chance ? Ne voit-elle pas que j’ai mal et ce simple constat devrait être alarmant ! J’ai vu pires blessures mais étant donné que les soins dont nous disposons sont rares et médiocres, autant éviter même de se couper avec un bout de papier ;

« A ce stade-ci, c’est même plus de la chance. Maintenant c’est fini de jouer au ranger ou au justicier, demi-tour. Je vais voir ce que je peux faire pour ne pas que ça fasse trop mal. Ca ira pour marcher ?  »

« Bien entendu. Mais je n’ai pas l’intention d’aller plus loin, ces gamins sont armés et ne mesurent absolument pas ce qu’ils font ! S’ils décident de revenir près du groupe on met tout le monde en danger. Je pense en fait qu’ils ont surtout besoin d’aide. Rentrez Paxton…le blessé a besoin de vous, je ne sais pas s’il y a beaucoup de médecin dans les parages. »

Et puis quelque part, ça me permet de la mettre elle aussi en sécurité. Elle ne peut pas rester là, désarmée, exposant sa vie inconsciemment. Quant à moi, je dois à tout prix neutraliser ces amants – l’avis de ma partenaire ne m’a pas fait changer d’opinion sur leur relation – afin qu’ils ne fassent pas d’autres dégâts, sur les personnes de la cohorte ou sur eux-mêmes…

Mademoiselle tête de mule s’apprête sans doute à me sermonner ou à me convaincre qu’on doit dégager tous les deux, mais nous sommes interrompus. Une nouvelle fois. Merde. Un autre coup de feu mais aucun blessé, je fais quand même le point pour être sûr que Paxton n’a rien et le temps qu’on se détache de nos buissons, les deux gamins apparaissent. Allez, vingt ans, à tout casser.

Je me place devant la miss, couteau à la main, ignorant comme je peux la douleur émanant de la plaie, profonde d’un bon centimètre sur toute la largeur de mon bras. Rien de grave, Paxton a raison, mais fait chier je n’aime pas souffrir ;

« On se calme… ! Nous sommes de la cohorte, nous ne vous voulons aucun mal mais… »

« Où est David ??? »

« …David ? »

Oh, le type qui gisait dans son sang ? Je jette un regard à mon acolyte avant de hausser les épaules. Est-ce qu’ils comptaient l’achever ? La jeune femme qui vient de prendre la parole m’a tout l’air inquiète et bien que se fier aux apparences ne soit pas conseillé, je n’ai guère d’autres choix ;
Au moins, si leurs armes sont – maladroitement – pointées sur nous, ils ne tirent pas. Ils veulent peut-être discuter !...

« Le, garçon qui était étendu sur le sol a été conduit vers le groupe. Il sera certainement sauvé. Savez-vous ce qui lui est arrivé ? »

Une partie de moi veut encore espérer, croire que ces jeunes gens ne se sont pas stupidement battus pour la fille. Mais le silence qui s’installe est paradoxalement parlant. Tout est clair. Un rayon de lune dans l’obscurité nous laisse deviner quelques traces de sang sur les poings de l’homme devant nous et sa copine regarde honteusement le sol.

P*tain. La colère m’envahi et je soupire lourdement, oubliant un moment qu’ils sont mieux armés que nous.

« Vous êtes complètement idiots ?! C’est ça ? Vous permettre de mettre toute la cohorte en danger pour des histoires de cœur c’est tellement puéril ! Donnez-moi vos armes. »

Je ne sais pas si je suis persuasif ni même impressionnant, mais je réalise que nous n’avons pas toutes les cartes en main. Ok ils se sont frappés. Ok, celui-ci a gagné. Mais quelles étaient les réelles raisons de cet affrontement ? Celui que nous venons de ramener au campement est-il aussi innocent que je le présume ?...

« …Non, vous. Lâchez votre couteau. »

...
Un peu d’aide et de subtilité féminine serait la bienvenue. Non ?

 
(c) Bloody Storm

 
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyDim 16 Fév 2014 - 9:20



you should trust me

maxime & jack  


La demoiselle commence à s’impatienter, la situation ne tourne pas du tout à leur avantage, mais ça n’empêche certainement pas son compagnon du jour de vouloir continuer à avancer dans cette histoire. Visiblement, le fait d’être blessé et d’être bien moins armés que nos deux inconnus du jour n’est qu’une petite option pour lui. Mais Maxime n’a pas l’habitude de tout cela, et elle doit faire face à un stress qu’elle n’arrive pas à contrôler. Elle s’efforce de rester calme, de ne pas plonger dans la crise de panique. Elle y allait à tâtons, ne prêtant même pas attention aux grognements qu’il laissait de temps en temps entendre. Elle se doutait bien qu’il avait mal, et pour être totalement honnête, c’était de sa faute. Ils devaient s’en aller, parce que maintenant il était tout autant en danger que le premier blessé qu’ils venaient d’évacuer. Ses chances de survies n’étaient plus au maximum, même si il refusait de l’admettre. Elle poussa un soupir. Elle avait l’impression de s’occuper d’un adolescent capricieux, de quelqu’un qui de toute façon ne l’écouterait jamais. Elle ne pouvait pas le soigner convenablement ici, elle ne pouvait que comprimer la plaie, qui heureusement restait assez superficielle. Elle n’allait pas devoir retirer la balle, cette dernière n’avait fait qu’effleurer la peau. Un coup de chance, comme elle le disait si bien, mais cela ne l’étonnait même pas qu’il ne puisse pas le voir de cette façon. Avait-il seulement été une fois transpercé par une balle ? Elle n’en doutait pas, il devait donc se souvenir de la douleur que cela pouvait procurer, et il devait donc s’estimer heureux de s’en tirer avec une blessure aussi légère. « Bien entendu. Mais je n’ai pas l’intention d’aller plus loin, ces gamins sont armés et ne mesurent absolument pas ce qu’ils font ! S’ils décident de revenir près du groupe on met tout le monde en danger. Je pense en fait qu’ils ont surtout besoin d’aide. Rentrez Paxton…le blessé a besoin de vous, je ne sais pas s’il y a beaucoup de médecin dans les parages. » Mais bien sûr, bien sûr. Il pense très certainement qu’elle va le laisser ici, en plein danger et se tirer en douce. Maxime pouvait certes être une fille peureuse, mais dans une situation de ce genre, elle ne pouvait pas abandonner quelqu’un. Les temps avaient changés. L’instinct de survie pouvait prendre le dessus dans certaine situation. Pas dans celle-ci. On abandonne pas un frère au combat, même si pour l’instant il l’agaçait plus qu’autre chose. « Il est hors de question que je bouge d’ici, que ça vous plaise ou non. Il y a assez de monde pour s’occuper du blessé, et au cas ou cela vous aurait échappé, il y a un blessé supplémentaire ici. » Son regard se fait plus dure. Elle a beau être une jeune femme capricieuse, elle sait se faire entendre lorsque le besoin se fait, et que ça lui plaise ou non, il l’aura encore dans les pattes pour un petit moment.

Second coup de feu, de quoi faire plonger de nouveau Maxime à terre. Une nouvelle décharge d’adrénaline lui parcourt le corps. Encore une fois, la demoiselle reste à terre, sonnée pendant quelque seconde, juste le temps pour elle de hocher vigoureusement la tête pour assurer qu’elle n’a rien et qu’elle va bien. Dommage pour elle, elle ne peut pas le retenir encore. Il est décidé à aller voir ce qui se passe, et elle, elle n’a pas le choix. Elle lui emboîte le pas. Il prends position devant elle, couteau en avant. Maxime se mord la lèvre, assistant une nouvelle fois à son impuissance dans cette situation. Elle n’a pas le choix, elle n’est pas armée, et même en étant armée, elle sait très bien qu’un couteau ne fait pas le poids face à un révolver. Ils sont les plus faibles, mais elle sait qu’elle peut faire la différence. Il suffit d’être ingénieux. « On se calme… ! Nous sommes de la cohorte, nous ne vous voulons aucun mal mais… » « Où est David ? » Elle hausse un sourcil. Ainsi, le dénommé David était celui qu’ils venaient de retrouver il y a un petit moment. Eh bien, vu la tronche de la demoiselle en question, elle savait très bien qu’elle avait fait une énorme bourde, et c’était peu de le dire. Son compagnon lui jette un regard, et elle lui répond en hochant doucement la tête. Oui, ce mec à moitié descendu, c’était lui David. Maxime vient à peine de remarquer qu’une arme est pointée sur eux, et vu le jeune âge du détenteur, elle espère qu’il ne va pas paniquer et tirer un coup dans le vide. Sous le coup du stress, les objets de ce genre deviennent vite dangereux à manipuler. « Le garçon qui était étendu sur le sol a été conduit vers le groupe. Il sera certainement sauvé. Savez-vous ce qui lui est arrivé ? » La demoiselle pousse un grognement à peine perceptible, avant de souffler assez bas pour qu’il l’entende uniquement. « Comme si ils l’ignoraient… Un contre deux, c’est pas très loyal comme affrontement. Presque aussi déloyal qu’un flingue contre un couteau. » Un silence pesant vient alors confirmer une hypothèse qui plane depuis le début. La fille fixe le sol, un air un peu embarrassé sur le visage. Elle a pas l’air plus dérangée que ça que deux mecs se soient battus pour elle, et ça, c’est le genre de comportement qui a le don d’énerver Maxime. Elle a beau jouer les prudes, les gentilles filles, son prétendu David est en train de se vider de son sang, et c’est de sa faute. Si Jack est blessé, c’est de sa faute aussi, alors son petit air effarouché, elle pouvait se le garder. Ca ne trompait personne, et Maxime n’avait pas envie de se laisser amadouer tout simplement parce qu’il s’agissait d’une fille. Est-ce qu’on était tendre avec elle pour ces raisons ? Non. Alors pourquoi le serait-elle avec les autres, hein ?

Et si sa colère s’exprime silencieusement, il choisit de faire entendre son point de vue. « Vous êtes complètement idiots ?! C’est ça ? Vous permettre de mettre toute la cohorte en danger pour des histoires de cœur c’est tellement puéril ! Donnez-moi vos armes. » Mauvaise idée. Il ne sait définitivement pas parler avec des enfants, parce que oui, il s’agit encore de petits enfants ici. Est-ce que ça lui arrive de temps en temps de parler avec des plus jeunes de lui ? Elle n’en a pas vraiment l’impression. Max sait très bien qu’il ne va pas lui donner son arme, parce que la situation ne le permet pas, et qu’ils ne raisonnent pas tout les deux de la même façon. « …Non, vous. Lâchez votre couteau. » Cette fois-ci, Maxime prends les devant et s’interpose entre les deux. Entre le flingue et le couteau, de quoi lui rappeler que si l’un ou l’autre décide de passer à l’action, elle sera entre les deux. Elle fusille du regard autant son compagnon que les deux gamins qui lui font face. Elle sait qu’elle pourra avoir peut-être un peu plus d’impact sur cette situation, parce qu’elle est plus jeune et parce que c’est une femme. Ou peut-être pas. « Qu’est-ce que tu veux qu’il te fasse avec un couteau, hein ? Baisse ton arme, on va rien lui faire à ta princesse. » Son regard passe alors sur la demoiselle, elle ne va pas se gêner non plus pour l’interpeller. Parce que dans le fond, elle ne dit pas grand-chose, mais elle est à la base, à la source du problème et c’est bien ce qui exaspère le plus la demoiselle. « Et toi, tu n’as pas envie d’ajouter quelque chose ? C’est bien beau de te soucier de ton ami, mais ça aurait été mille fois mieux que tu t’interposes quand il était encore temps. Rendez vos armes, vous avez déjà assez fait de bêtises pour aujourd’hui. »
love.disaster ©
Revenir en haut Aller en bas
You should trust me 781122Sanstitre1
"Jack" Mc Martin

" SOLDIERS "
guardians of the crowd

avatar : Richard Dean Anderson
messages : 102
date d'inscription : 04/02/2014

points rp : 456
localisation : Pas loin de la cohorte
rôle/occupation : Colonel
humeur : Risible


WHO I AM ?
▲ statut : Marié mais séparé
▲ inventaire:
▲ relationships :

You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyMar 18 Fév 2014 - 9:25


 
Maxime & Jack
 

 
Le plus dur, c'est de faire confiance.

 
« .Et toi, tu n’as pas envie d’ajouter quelque chose ? C’est bien beau de te soucier de ton ami, mais ça aurait été mille fois mieux que tu t’interposes quand il était encore temps. Rendez vos armes, vous avez déjà assez fait de bêtises pour aujourd’hui. »

Elle a parfaitement raison. Paxton formule ici les mots que je n’ai pas trouvés pour raisonner ces gamins, et surtout cette demoiselle. Si les deux garçons se sont battus, c’est qu’elle n’a pas fait grand-chose pour les dissuader. Commencer par leur dire que s’ils se battent, elle va se trouver un autre prince charmant aurait été une bonne idée…Enfin.

J’observe mon acolyte avec reconnaissance. Je n’aime pas cataloguer les femmes dans ces qualités clichées qu’on leur accorde ; mais cette fois je dois reconnaitre que la demoiselle est dotée d’une fermeté sincère et presque maternelle.
J’éviterai d’établir ce constat à voix haute, évidemment.

« Je ne voulais pas qu’ils se battent mais David a été insultant et…il va mourir c’est ça ? Tenez, mon arme et… »

Je fais un pas en avant, prêt à récupérer l’arme qu’elle nous tend. Mais les choses qui se passent trop facilement cachent forcément un problème et alors que mes doigts frôlent le revolver, le jeune homme se précipite devant sa copine en plantant son arme à deux centimètres de ma tempe.

Ok. Si c’est lui le perturbateur, le responsable de toute cette violence, je jure de le lui faire payer.

« On recule !!!! On recule j’ai dit ! »

C’est le genre d’instant diablement perturbant, excitant, bourré d’adrénaline et de frissons. Je prends le temps d’inspirer un bon coup, et l’action se déroule en une fraction de seconde. Il faut de toute façon agir vite, prendre des risques considérables en les ignorant avec une pointe d’arrogance pour espérer ne pas commettre l’irréparable.
Une once d’hésitation pourrait me coûter la vie, mais je ne me pardonnerai jamais qu’une des deux femmes à mes côtés soient touchée par ce fou furieux.

Je décale le visage en expirant l’air avalée comme pour pouvoir mieux me projeter en avant. Tandis que ses yeux me suivent et que son bras s’écarte pour qu’il s’équilibre, ma main armée vient parer la sienne – entaillant peut être un peu sa main, tant pis. Un coup dans le flanc, je le fais enfin tomber et son flingue se retrouve dans ma main, pointée sur sa sale tête d’agitateur.
Un regard prétentieux couvre mon visage mais je récupère vite mon sérieux, frissonnant une dernière fois l’adrénaline qui se retire de mon corps.

« …Allez. On rentre au campement, tu as besoin de soigner ton poignet. »

Il n’a toujours pas l’air convaincu. Il faudrait peut être qu’il laisse la fille qui l’accompagne tranquille un moment, le mettre aux arrêts ? Ça parait difficile avec la cohorte. Mais je sais qu’on a de quoi calmer les survivants menaçants, les éloigner des familles, les faire surveiller.

Je m’emballe peut être un peu en considérant que l’affaire est réglée. Mais c’est en affichant une attitude sûre et déterminée qu’on peut finir de persuader toute le monde sur les faits : on rentre au campement et plus aucun coup de feu ne sera tiré.

Ceci dit…si j’ai l’arme du Roméo, je n’ai toujours pas récupéré celle de Juliette…

 
(c) Bloody Storm

 
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyMer 26 Fév 2014 - 20:36



you should trust me

maxime & jack  


La demoiselle n’avait jamais été familière avec les armes, et encore moins avec des situations comme celles-ci. Elle avait pourtant toujours été une amoureuse des sensations fortes, se moquant bien du danger dans lequel elle se fourrait. Mais ces sensations étaient en général bien plus limitées, elle se contentait simplement de conduire trop vite, de faire quelques accidents de temps en temps, mais se retrouver avec une arme braquée sur elle, c’était peut-être un peu trop nouveau. Elle tentait de garder cependant son calme, se rendant compte qu’une crise de panique de sa part pouvait faire déraper la situation d’un instant à l’autre. La demoiselle en face d’elle n’était pas plus à l’aise avec ses émotions, mais à la différence de Maxime, elle tenait une arme entre ses mains. La demoiselle devait prendre la situation avec beaucoup de précaution. Son partenaire semble mesurer les dangers de la situation, mais il veut encore une fois aller trop vite. Décidément, ce type n’a pas travaillé dans le social, elle le sait, ou du moins elle peut le remarquer. « Je ne voulais pas qu’ils se battent mais David a été insultant et…il va mourir c’est ça ? Tenez, mon arme et… » Enfin une remarque censée depuis le début de l’interaction. Elle est prête à rendre son arme, grâce aux mots justes de la demoiselle. Parler aux demoiselles dans ce genre de situation, ça n’a jamais vraiment été un plaisir pour elle, mais elle doit se l’avouer, elle n’a pas vraiment le choix. La situation presse, et elle sait qu’en plus de devoir essayer de rester en vie, elle doit tenter de ramener Jack le plus vite possible au campement. Il a beau jouer les hommes forts ou les gros durs, son bras saigne. Même une blessure superficielle est dangereuse dans un environnement comme celui-ci. Mais c’est sans compter l’autre gamin irresponsable, visiblement responsable des blessures du blessé qu’ils ont trouvé. Elle voit son arme se lever et sa respiration se coupe pendant quelques secondes. Elle craint plus que tout d’entendre la détonation, de voir son corps tomber, s’effondrer devant le siens et surtout, de se retrouver seule face à deux jeunes gens armés en état de panique. « On recule ! On recule j’ai dit ! » Les jambes de Maxime sont en coton et c’est à peine si elle peut les remuer. C’est à peine si elle peut bouger, complètement paralysée par ce qui est en train de se passer. Elle a à peine le temps de le voir avancer, plaquant une main sur sa bouche pour ne pas hurler. Parce que tout se passait beaucoup trop vite pour elle. Tout allait trop vite. Elle ne voulait pas perdre pied, elle voulait conserver ce sang-froid qui la caractérisait tant. Elle voulait se prouver à elle-même qu’elle était forte, quand tout son corps lui criait le contraire.

Elle remarque à peine qu’il tient l’arme maintenant. Qu’ils sont plus ou moins à force égale. Elle sait à peine dire ou elle est, plongée dans cet espèce d’état de choc caractéristique du contact des armes à feu. Déjà trois fois qu’elle ressent cet état, et elle ne s’y fait toujours pas. Pourtant elle le sait, ce genre de situation, c’est son quotidien. Elle va vivre ça tout les jours, il suffit de voir les tentes déborder de personnes blessées. « …Allez. On rentre au campement, tu as besoin de soigner ton poignet. » La demoiselle déglutit difficilement. Elle commence à revenir à la réalité, réalisant enfin ou elle se trouve et ce qu’elle est en train de faire. Elle pose son regard sur le garçon, à terre, et puis sur la demoiselle. La demoiselle qui… Attends, elle n’est quand même pas en train de lever son arme ? « Vous n’avez pas le droit de lui faire du mal. Vous n’avez pas… pas le droit. » , balbutie-elle en levant son arme pour la pointer en direction de son compagnon. Cette fois-ci, c’est le coeur qui parle, c’est toute cette pression, cette peur qu’elle garde enfouie dans son coeur qui explose. Elle ne réalise plus qu’il s’agit d’une arme, qu’elle n’a qu’un petit geste à faire sur la gâchette pour complètement exploser Maxime, et lui ôter la vie. Alors que cette dernière s’est battue pour rester en vie, pour retrouver son frère, pour avoir une fois dans sa vie la chance de pouvoir revoir un visage souriant. Elle ne peut plus attendre, elle ne peut plus lutter et elle se laisse encore une fois emporter par sa fougue et par son coeur. « Non! »  Cette fois-ci, c’est Maxime qui fait barrière avec son corps. Parce qu’elle n’en peut plus de cette situation, et que c’est la seule façon qu’elle avait d’intervenir. Le pistolet à peine quelques centimètres de son visage, elle continuait d’avancer vers la demoiselle, les pupilles complètement dilatées par l’émotion. Elles voulaient toutes les deux que cette situation se termine, mais aucune des deux n’arrivait à prendre la situation. Les hommes réglaient ça par les coups, elles allaient régler ça avec des cris.  « Recule. » murmure l’autre sans baisser son arme. Maxime sait qu’elle doit choisir les bons mots, et heureusement pour elle, elle les a. Elle sait comment les utiliser sans se mettre dans le pétrin, sans envenimer la situation. Elle voit l’arme trembler juste devant ses yeux. Elle est nerveuse, beaucoup plus que Maxime. « Baisse ton arme, et je t’emmènerai voir David. Je te le promets. » Elle voit une petite lueur briller dans les yeux de son interlocutrice. Parce que depuis le début, elle est bien la seule des deux à se soucier de l’état de santé du troisième. Elle hésite un court instant, avant de baisser son arme. Maxime n’a même pas besoin de lutter, elle la prends doucement de ses mains, sans ajouter un mot de plus. La culpabilité ronge déjà ses traits, pas besoin d’en ajouter.

« Marchez devant, tout les deux. » ajoute la demoiselle d’une voix qui se veut sûre. Elle sait qu’elle est allé au bout de sa limite, et qu’émotionnellement elle est au bout. Elle ne peut plus aller plus loin. Elle attends qu’il se lève, osant même lever son arme contre le garçon. Elle attend qu’ils passent tout les deux devant, avant de leur emboîter le pas. « On rentre à la maison. » souffle-elle en direction de son partenaire, toujours aussi mal à l’aise. Ses mains tremblent, et l’arme qu’elle tient dans ses mains pèse trop lourd pour sa conscience. Elle fixe le sol, devant elle. Elle sent que ses émotions remontent doucement à la surface, et les larmes ne mettent pas longtemps à venir perler au coin de ses yeux. Silencieusement. Parce qu’elle ne connaît pas les armes, elle ne connaît pas cette proximité avec la mort. Ce soir, tout avait été vite pour elle, peut-être même un peu trop. Ses mains tremblent. Elle ne peut pas assumer ce qu’elle tient entre les mains. Elle attrape le poignet de son partenaire, et elle lui fourre l’arme dans les mains. Non, elle ne peut pas. Elle fait non de la tête, sans le regarder dans les yeux. Il a déjà failli y passer ce soir, mais au moins il a prouvé qu’en situation de crise, il pouvait s’en sortir. Pas elle. Elle était restée plantée là. Inutile.
love.disaster ©


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
You should trust me 781122Sanstitre1
"Jack" Mc Martin

" SOLDIERS "
guardians of the crowd

avatar : Richard Dean Anderson
messages : 102
date d'inscription : 04/02/2014

points rp : 456
localisation : Pas loin de la cohorte
rôle/occupation : Colonel
humeur : Risible


WHO I AM ?
▲ statut : Marié mais séparé
▲ inventaire:
▲ relationships :

You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyVen 28 Fév 2014 - 15:14


Maxime & Jack

Le plus dur, c'est de faire confiance.

Il n’y a pas que de la déception que je lis sur ce visage terne. Il s’y trouve également un intime regret, une honte trop lourde pour de si jolis yeux. Maxime nous a demandé de passer devant, s’autorisant ainsi à marcher aux côtés de la personne la plus innocente de ce groupe – bien qu’à cause de cette gamine, un jeune homme est dans un sale état.
En fait, c’était peut être la plus dangereuse dans cette histoire mais ma camarade a joué avec brio sur ses talents féminins. Encore une fois, je déteste séparer les qualités et les défauts selon les genres, mais voici l’exception qui confirme la règle après tout. En douceur et intelligence, avec calme et assurance, Maxime a sur convaincre la miss de rendre son arme. En touchant là où ça fait mal, en évoquant ce blessé qui compte bien plus que ce couple ne veut bien l’avouer. C’est absolument le genre de réaction que je n’aurai pas eu et sans Maxime les choses n’auraient pas suivi ce déroulement.
Je lui suis redevable. S’en rend-elle seulement compte ?

Quand sa main vient à la rencontre de mon poignet je manque de me retirer brusquement. Oui je suis de nature ultra méfiante, fermée. Dur. Mais je réalise ce qu’elle dépose entre mes doigts et ralentis le pas pour rester à sa hauteur. Elle n’en a peut être pas envie, mais marcher avec le crétin de devant ne m’intéresse pas franchement. D’ailleurs, sa copine le rejoint et sans articuler le moindre mot ils marchent ensemble, sans doute dans l’idée de retrouver leur victime. Pour s’excuser, y’a intérêt.
De mon côté je cherche à capter le regard de mademoiselle Paxton pour lui insuffler ma reconnaissance. Ce genre d’acte de bravoure et de justesse doit être souligné et félicité. Il n’est pas question que je la laisse culpabiliser.

« Je vous en dois une belle. En fait vous nous avez évité le pire, à tous les quatre. Pourquoi tirer pareille mine ? Vous n’êtes pas blessée au moins ? »

A ces propos je me souviens de la balle qui a effleuré mon épaule et grince aussitôt des dents. C’est donc ça l’humidité poisseuse que je sens sur mon vêtement ! J’essaye de ne pas y penser et persiste : je n’ai jamais laissé un de mes hommes broyer du noir et faire d’une mission un moment traumatisant. La belle n’est certes pas un de mes soldats, mais mon seul moyen d’être utile dans la cohorte est de rester colonel. Le colonel de ces braves qui n’ont même pas conscience d’être des héros ;
Je lui tapote l’épaule avec complicité.

« Venez avec moi au secteur infirmerie. Vous avez besoin de récupérer des forces et je crois savoir qu’ils ont quelques rares friandises en réserve. »

Elle les mérite.
Avec méfiance je surveille de loin les deux sales gosses que nous avons ramenés. Avec précaution et une certaine tristesse, il retrouve ledit David qui a heureusement été pris en charge. Je ne peux pas me mêler davantage de leurs affaires, mais il semblerait qu’ils n’iront pas plus loin. Les uns comme les autres. Ouf.
Je n’ai pas le temps de souffler qu’on m’ordonne de retirer ma veste pour désinfecter la plaie au plus vite. Je ne suis pas stupide, une infection dans nos conditions de vie pourrait être fatale : je n’ai pas l’intention de mourir aussi stupidement.

« Ok ok ! Je vous laisse rafistoler mon bras si on m’assure que la demoiselle Paxton qui se trouve ici est indemne. »

(c) Bloody Storm



{Hj : Aucun soucis :)}
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptySam 1 Mar 2014 - 16:31



you should trust me

maxime & jack  


Le poids de l’arme dans ses mains est assez lourd. Peut-être même beaucoup trop pour ses mains de femme, pourtant, elle sait qu’à l’heure actuelle, ce genre d’arme représente la meilleure façon de se défendre et de rester en vie. Maxime est une proie facile, elle sait à peine se défendre, la seule chose dont elle est réellement capable, c’est de soigner les gens blessés autours d’elle. Un talent qui s’avère assez précieux ici, mais qui le satisfait pas la demoiselle pour autant. Elle aurait pu se faire cribler de balle en un battement de cil. Elle n’était pas aussi rapide et entraînée que lui, et elle s’en mordait les doigts. Elle ne pouvait pas supporter cette situation encore plus longtemps, pas si elle voulait retrouver son frère. Et pour arriver à ce but ultime, elle était prête à tout les sacrifices, même celui de déserter la base. Elle avait raté son plan d’aujourd’hui, mais au moins elle s’était souvenue d’une chose ; elle n’était pas encore assez entraînée pour partir courir l’aventure seul sur les sentiers de poussières. Il la prendrait très certainement pour un mauvais soldat, les bons soldats ne désertent jamais. Mais Maxime était motivée par un désir égoïste, elle n’appartenait en rien à une communauté. Elle ne pouvait pas se résoudre à rester les bras croisées encore plus longtemps, et tant pis si elle décevait beaucoup de personne en retour. Si cela pouvait simplement lui rendre son frère, les choses seraient alors beaucoup plus simple pour elle. Elle ne pouvait pas supporter le poids de son incompétence, elle ne savait pas se servir d’un fusil et c’est pourquoi elle préférait lui confier le fusil. Elle ferait plus de blessé que de personne en sécurité. Elle n’était pas encore prête à rentrer dans ce genre de choses, c’est pourquoi elle préférait faire un pas de côté, sans même fanfaronner. Elle avait réussi à s’attirer son respect, et pourtant, elle n’en voulait pas. Elle voulait juste rentrer à la base, et ne plus jamais entendre parler de ces trois gamins. Elle ne voulait pas que ce sentiment d’impuissance puisse s’amplifier encore et encore. Elle se dégoûtait elle-même, et sa motivation du début déclinait petit à petit. Elle devenait plus sombre, et dommage pour lui, le cynisme de la demoiselle était étroitement corrélé à son humeur. Au plus elle était sombre, au plus elle manifestait de la mauvaise volonté. Elle était comme ça, il devait le savoir maintenant. Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps, mais cette simple soirée avait poussé la demoiselle à le considérer maintenant comme quelqu’un de proche, ou du moins avec qui elle pourrait entretenir des rapports plus privilégiés qu’avec d’autres. Elle avait du mal à se l’avouer, mais elle avait encore beaucoup de mal avec l’autorité et ce genre de chose. Elle n’avait jamais été recardée, par qui que ce soit.

Il manifesta cependant le besoin de la remercier, et plus curieux encore, de voir comment elle se portait suite à cette petite escapade tandis qu’ils reprenaient le chemin du campement. « Je vous en dois une belle. En fait vous nous avez évité le pire, à tous les quatre. Pourquoi tirer pareille mine ? Vous n’êtes pas blessée au moins ? » Elle n’avait pas envie d’en parler, mais au vue du caractère de son partenaire, elle se doutait bien qu’il ne la lâcherait pas avant d’avoir une réponse satisfaisante. Elle ne voulait cependant pas le leurrer et elle n’était pas dans l’humeur pour inventer un mensonge aussi gros qu’elle. Elle était déjà assez fatiguée pour ce soir. « Je vais bien, je suis juste un tout petit peu étourdie. » Et c’était peu de le dire, elle entendait encore les balles siffler dans ses oreilles et tout son haut était encore maculé du sang de la pauvre victime qu’elle avait fait évacué. Maxime n’avait rien d’une grande dame, d’une princesse, elle n’était qu’une pauvre infirmière qui plonge les deux mains dans la besogne sans se plaindre. Elle garda cependant le silence jusqu’à ce qu’ils arrivent tout les trois au campement. Maxime ne remarqua même les les regards à son égard, elle avait l’habitude maintenant. Être couvert de sang, c’était tellement banal au final. « Venez avec moi au secteur infirmerie. Vous avez besoin de récupérer des forces et je crois savoir qu’ils ont quelques rares friandises en réserve. » Elle le suit, non pas de gaité de coeur, mais parce que ce secteur, c’est le siens et qu’elle ne peut pas supporter de voir quelqu’un se montrer plus connaisseur qu’elle. Elle passe devant non sans pousser un soupir. « Vous pensez vraiment pouvoir m’amadouer avec des friandises, c’est sérieux ? » Elle hausse un sourcil, elle a passé l’âge des bonbons depuis longtemps, même si elle en garde un souvenir coloré. Et au cas ou il ne s’en souviendrait pas, le blessé dans l’histoire c’était lui et il ne savait certainement pas à quoi il s’exposait en franchissant le pas de l’infirmerie. Et voilà, c’était fait, déjà on lui demandait de retirer sa veste. Le sang séché maculait sa veste. L’odeur du désinfectant faisait tourner la tête de la jeune femme, qui ne perdit pas pour autant le sens du nord. Elle était sur son terrain, sur son domaine. « Ok ok ! Je vous laisse rafistoler mon bras si on m’assure que la demoiselle Paxton qui se trouve ici est indemne. » Elle poussa un énième soupir, il avait vraiment l’air d’insister sur la situation ce qui avait le don de l’énerver. Il la poussait dans ses retranchements et ça avait le don de le faire partir au quart de tour. Que personne ne touche donc son bras, elle allait s’en occuper, à la dure. Il voulait montrer qu’il était un homme, elle allait le lui prouver. Elle relève ses cheveux sur sa nuque, se les noue en une queue de cheval avant de passer une main sur son front.

« Laissez donc faire. » , lança-elle à l’attention d’une infirmière déjà occupée à déboucher le désinfectant. « Je vais m’en occuper, vous avez certainement bien mieux à faire. » Elle se saisit du désinfectant, en imbibe un coton propre, et le pose sans ménagement sur la plaie qu’elle parvient enfin à détailler convenablement. Elle en a déjà soignée des centaines, elle fait ça mécaniquement. Elle pousse un peu trop fort, mais elle ne peut pas faire autrement ; c’est sa façon à elle de déstresser. Elle était encore en état de choc, ne se rendant toujours pas compte de ce qu’elle venait de faire ; s’interposer entre une arme et quelqu’un, on ne voyait que ça dans les films, quand même. Après un vague moment de silence, elle pousse un soupir, et imbibe de nouveau son coton. Briser le silence n’est pas chose facile quand on s’appelle Maxime Paxton. « Vous vous en sortez bien. Estimez-vous heureux, parce que si la situation avait dégénéré, je n’aurais pas pu être d’un grand secourt. » Elle ne le regarde pas, avouer sa faiblesse c’est un sentiment qu’elle déteste et elle est réellement en train de prendre sur elle pour avouer ce genre de chose. Elle sait qu’elle ne devrait pas, mais peu importe, au point ou elle en est. Elle s’est presque fait flinguer à ses côtés. « C’est la première fois que je voyais une arme d’aussi près. Et que je voyais une arme entrer en action d’aussi près. » Voilà, tu l’as ta réponse maintenant. « Et arrêtez de m’appeler Paxton. Ca fait beaucoup trop sérieux, contentez-vous de Maxime, même si je sais que c’est pas forcément mieux. »
love.disaster ©
Revenir en haut Aller en bas
You should trust me 781122Sanstitre1
"Jack" Mc Martin

" SOLDIERS "
guardians of the crowd

avatar : Richard Dean Anderson
messages : 102
date d'inscription : 04/02/2014

points rp : 456
localisation : Pas loin de la cohorte
rôle/occupation : Colonel
humeur : Risible


WHO I AM ?
▲ statut : Marié mais séparé
▲ inventaire:
▲ relationships :

You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me EmptyMar 4 Mar 2014 - 9:52


Maxime & Jack

Le plus dur, c'est de faire confiance.

Bien entendu que les friandises ont un pouvoir magique. Que croit-elle ? Que c’est la première fois que je persuade une jolie frimousse avec ce genre d’argument sucré ?
Je soupire en levant les yeux au ciel face à son sérieux. Ce n’était qu’une plaisanterie, une façon comme une autre de trouver dans notre terne réalité un brin de pétillant, d’enfantin. Il ne faut pas oublier que les maigres rations de survie dont nous disposons se ressemblent péniblement. Depuis que nous avons trouvé ce stock de bonbons, je réalise régulièrement à quel point cette sensation de fraicheur dans la bouche remonte le moral, quelques minutes au moins.
Les souvenirs qui reviennent depuis les papilles, les paupières qui se ferment pour mieux savourer l’atmosphère qui se créé au milieu de ce parfum de fraise ou de caramel.

Ne peut-elle pas juste apprécier ces rares bonheurs ?

Avec son caractère de cochon, Paxton dégage la personne qui s’apprêtait à me venir en aide. Ça ne me dérange pas dans l’immédiat : s’ils pouvaient éviter de me toucher, les uns les autres, qu’ils soient infirmiers ou médecins, ce serait parfait ! Mais rapidement je comprends que la demoiselle tient en fait à effectuer ces soins elle-même et voici que mon sourire disparait ;
Merde. Je la sens tout sauf tendre et délicate, pressentiment qui se confirme rapidement au moment où elle presse sur la blessure sans aucun ménagement.

« D’accord Maxime, d’accord! Mais pitié calmez vos ardeurs ! Vous êtes sensée me soigner, pas me retirer l’usage d’un bras. »

Le peu d’humour que j’arrive encore à formuler prouve la douleur que je ressens. Ceci dit, j’évite de me retirer ou d’être trop brutal dans mes réactions, je prends sur moi en soupirant lentement. Ne manquerait plus qu’on me prenne pour un douillet.
Qui n’aurait pas mal, après tout ? Son attitude me rappelle la manière dont certains soldats quasiment traumatisés ont de tout faire avec violence pour se soulager. Pour évacuer l’angoisse encore présente et toutes les nouvelles appréhensions qui suivent un combat.

« Eh…ça va aller. Maxime. Leurs armes ont été confisquées, personne ne vous fera de mal. »

Mais je sais pertinemment que m’exprimer ainsi n’attisera que davantage sa colère. Pourquoi je fais ça alors ? Cessez de me juger ! Je ne suis pas un grand philosophe ni même un type qui réfléchis souvent. Je suis un homme d’action, dépassé par les évènements actuels et tout ce que je parviens à faire c’est apporter maladroitement mon soutien ;
Il y a de fortes chances pour qu’elle réagisse avec encore plus de hargne. Ou même qu’elle se tire ! J’aurai essayé, et j’y tenais.

Maxime Paxton. Ce devait être une fille bien. Une vingtaine d’année, de la famille ci et là, des études gratifiantes, des amis, peut être quelques amants ou courtisans. Des problèmes de son âge et des passions dans lesquelles elle mordait à pleines dents !
...
Puis ce chaos. Qui mine chaque âme, qui terrasse l’humanité de tous, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de survivants.

« J’suis content que vous vous soyez portée volontaire en tout cas. »


(c) Bloody Storm



Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




You should trust me Empty
MessageSujet: Re: You should trust me   You should trust me Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

You should trust me

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Invaders :: Hors jeux have fun here :: Archives :: Archives rp :: épisode 4-
NAVIGATION
MÉTÉO
-9°C
FÉVRIER 2014
PUB
TOP