-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

 

 people help the people ✖ dahel.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité

Invité



people help the people ✖ dahel. Empty
MessageSujet: people help the people ✖ dahel.   people help the people ✖ dahel. EmptySam 26 Oct 2013 - 3:21

PEOPLE HELP THE PEOPLE
❝ feat Mael V. MacGabhann ❞



    Délivrée de son fardeau,  la jeune femme poussa un soupir d’aise en se laissant choir à même le sol. Avoir un toit sur la tête était un luxe en ces temps troublés ; la maison où elle avait trouvé refuge avait été proprement mise à sac, sûrement de nombreuses fois, mais au moins, elle était encore intacte. Autant dire qu’en l’état des choses, Dahl pensait sincèrement à un petit coup de pouce divin. Enfin, divin… Si une quelconque entité toute-puissante existait réellement, c’était à se demander ce qu’elle foutait là-haut et si elle s’amusait du spectacle. Si elle-même avait eu les capacités que l’on incombe à une déité, elle aurait tout fait pour rendre aux humains leur liberté. Ces aliens n’avaient strictement rien à faire ici après tout. Cette planète ne leur appartenait pas, après tout. Certaines personnes diraient que justement, cette invasion était un châtiment divin à sa façon, une manière de punir l’humanité d’avoir été avide de pouvoir, égoïste, brutale et sans considération pour cette terre sur laquelle ils vivaient. Inutile de préciser que de son côté, l’ancienne pilote aurait adoré pouvoir leur botter si fort le cul qu’ils seraient rentrés illico-presto sur leur vaisseau-mère. Mais lorsque l’ennemi retournait vos alliés contre vous, que n’importe quel survivant qu’elle croisait lors de ses pérégrinations hasardeuses pouvait être des leurs, lorsqu’il n’existait plus aucun retour possible après une contamination… à quoi fallait-il s’attendre ?

    Jour après jour, le nombre d’hôtes infectés ne cessait de croître. Elle n’avait nullement besoin de graphiques compliqués pour savoir qu’à ce rythme-là, les envahisseurs n’auraient même plus besoin de poursuivre les derniers humains à les fuir puisqu’ils auront le reste de leur espèce pour les servir. Qu’étaient trois ou quatre fourmis face à une fourmilière entière ? Que pouvait faire une seule personne face à des dizaines de milliers ? Chaque fois que cette pensée s’introduisait sournoisement dans son esprit, Dahl se forçait à l’ignorer ; parfois, elle la combattait avec des pensées optimistes et d’autres fois, comme ce soir, avec une bonne bouteille de vodka. Le plus dur n’était pas de survivre, c’était de garder espoir malgré tout. Elle avait eu plus de chance que la plupart des vagabonds, elle le savait. Elle avait régulièrement des vivres et des objets utiles, elle avait une moto et de l’essence. Elle avait des armes. Et puis elle avait Dex, aussi. Ce chien lui avait sauvé la mise tellement de fois qu’elle avait arrêté de compter : le plus important était surtout qu’il lui permettait généralement de savoir si une personne était infectée avant qu’elle ne puisse s’en assurer par elle-même en lui palpant la base de la nuque. Dahl ignorait concrètement comment l’animal faisait pour savoir cela, mais elle savait qu’il ne se trompait jamais. C’était au moins une constante sûre dans ce monde incertain.

    Pendant qu’elle installait son bivouac de fortune composé d’un réchaud et de couvertures savamment éparpillées, le rottweiler était parti faire son tour de reconnaissance. Tant qu’il n’aboyait pas, elle se savait en sécurité. Dans le cas contraire, elle avait toujours son Magnum glissé dans son holster de poitrine, prêt à être dégainé et utilisé en moins de temps qu’il fallait pour dire « don’t move. » Mais fort heureusement pour elle, cela faisait plusieurs jours qu’ils n’avaient pas été obligés de sortir les crocs, à croire qu’il n’y avait pas âme qui vive dans l’Ohio. Tout en passant régulièrement sa main dans sa courte chevelure blonde – et aussi nerveusement le long de sa nuque, comme si elle craignait d’y découvrir une quelconque cicatrice – elle farfouilla dans les multiples poches de sa veste pour y trouver un vieux briquet, un paquet de cigarettes et aussi quelques cigares soigneusement préservés dans leurs étuis. Ceux-là étaient pour les grandes occasions, le genre d’évènement qui n’était pas courant. Il était excessivement rare qu’elle s’en allume un, pour la simple et bonne raison que ces derniers temps, il n’y avait rien d’excitant. Rien d’important à célébrer. Résistant à l’envie d’en humer un juste pour le plaisir, elle se fit griller une cigarette. Il ne fallait pas gaspiller les bonnes choses… qui sait, c’était peut-être les derniers cigares d’Amérique ?

    Bien qu’habituée aux longs départs de Dex, la jeune femme commença à se poser des questions lorsqu’elle se rendit compte qu’elle avait eu le temps de préparer leur « dîner » - sa dernière ration de haricots en conserve et un beau morceau de lapin tué la veille pour le molosse – de fumer trois autres cigarettes, de vider pratiquement la moitié de la bouteille de vodka et de refaire son nid pour la nuit. « Dex ? » appela-t-elle doucement, simplement pour vérifier qu’il n’était pas en train d’essayer de lui jouer un mauvais tour. Il arrivait qu’il tente de l’éloigner assez du campement pour lui voler sa part parce qu’il la trouvait plus appétissante que la sienne, mais les haricots n’étant pas son met favori, elle doutait qu’il soit d’humeur à faire échange. « Putain, Dex. » L’injure étouffée entre ses dents, l’américaine se leva et s’avança vers l’entrée. Elle avait décidé de s’installer dans le salon parce qu’au moins ici, les fenêtres étaient condamnées et qu’il y faisait moins froid grâce à l’épaisse moquette qui recouvrait le sol. Certes, le matériau avait vu des jours meilleurs, toutefois c’était déjà mieux que le carrelage de la cuisine. Une main venait parfois chatouiller la poignée du couteau de combat collé à sa cuisse droite, elle passa en revue chaque pièce de la petite demeure avant de se tourner vers la porte dégondée d’où provenait un air froid assez déplaisant pour ses épaules dénudées. Ayant omis de remettre sa tenue de motarde, elle frissonna légèrement lorsqu’une bise lui mordit les joues. Le temps se rafraîchissait, surtout dès que le soleil se couchait. Bientôt l’hiver viendrait et les choses seraient plus compliquées pour Dahl et son compagnon d’infortune.

    Elle émit un faible sifflement entre ses lèvres pour appeler le chien, mais seul le silence nocturne lui répondit. La demeure avait été construite à l’écart des autres, sans doute parce que ses propriétaires aimaient le calme. Mais lorsque l’invasion avait débuté, tout était parti à vau-l’eau. Elle ne comptait plus le nombre de personnes qu’elle avait vu quitter leur foyer en tentant d’emporter le plus de biens possibles tout en sachant pertinemment que cela ne ferait que les ralentir. Les plus intelligents avaient filés sans demander leur reste. Les autres… Les autres étaient devenus des hôtes. Où est-ce que ce foutu clébard est allé s’fourrer ? J’jure que j’hésiterais pas à bouffer ce foutu lapin s’il me fait courir alors qu’il est allé marquer son territoire à l’autre bout du monde. Alors qu’elle ouvrit la bouche pour l’appeler une deuxième fois, elle l’aperçu dans les ténèbres, tous ses muscles contractés à l’extrême, à moitié aplati contre le sol. Il avait le regard rivé vers quelque chose et, même s’il n’émettait pas un seul son, elle voyait ses babines se retrousser largement sur ses crocs. Quoi qu’il soit en train d’observer, cela ne lui plaisait apparemment pas du tout. S’accroupissant, Dahl rejoignit l’animal à croupetons et dégaina son arme de la main droite ; dès qu’elle fut suffisamment près, elle posa doucement la gauche juste à la base de la nuque du rottweiler pour lui signifier sa présence. Une minute entière passa. Une minute durant laquelle pas un ne bougea. La militaire se fiait entièrement à l’instinct de son compagnon et elle n’avait aucunement envie de commettre une bourde juste parce qu’une crampe lui mordillait le mollet. C’était ainsi que finissaient les idiots, canardés à cause d’une faiblesse musculaire. Et Dahl n’était pas une idiote.

    Sa patience paya enfin lorsqu’elle entraperçu une silhouette dans le faible clair de lune. Un homme. Non. Elle plissa les yeux, cherchant à améliorer sa vision. Un homme qui courait. Un deuxième nettement plus loin derrière. Deux adversaires, ou deux amis ? Elle raffermit sa prise sur son Magnum. Dex se mit à gronder.
Revenir en haut Aller en bas
Mael V. McGabhann
Mael V. McGabhann

" HOSTS "
invaders must die

avatar : Kevin Zegers
messages : 85
date d'inscription : 17/10/2013

points rp : 0
localisation : Dans la nature à dialoguer avec des fougères
rôle/occupation : Fuyard
humeur : Buuuh ;;


WHO I AM ?
▲ statut : célibataire
▲ inventaire:
▲ relationships :

people help the people ✖ dahel. Empty
MessageSujet: Re: people help the people ✖ dahel.   people help the people ✖ dahel. EmptySam 23 Nov 2013 - 20:19

L’enfoiré ! L’enfoiré ! Je n’en reviens pas ! Si je n’avais pas aussi peur, j’irai volontiers lui péter la gueule à ce connard de merde ! Parce que tu croyais vraiment qu’il allait te laisser en vie ? Je cours à en perdre haleine, le vent fouettant mon visage et les pas du chasseur dans mon dos. Je peux entendre ses mouvements tant il est proche et je me demande vaguement pourquoi je ne suis pas encore mort. Mais la peur donnant des ailes, je continue de courir comme un dératé, cherchant un endroit où aller pour éviter qu’il ne me tue. J’aurais dû savoir qu’on ne pouvait pas faire confiance à un humain. Tu es gonflé quand même, vous m’avez fait disparaitre pour utiliser mon corps… C’est pas pareil, je suis désolé. Là il m’a dit qu’il ne me tuerait pas si je lui donnais l’info que je disais détenir. C’est un humain, il a un instinct de survie lui au moins. Je grogne vaguement tout en continuant ma course. La présence de cet humain dans ma tête m’énerve de plus en plus, mais est-ce que je peux réellement faire quelque chose contre ça ? Je n’ose pas en parler aux autres Host, je sais ce que ça veut dire, je suis dangereux pour eux. J’aurais bien soupiré si j’en avais l’occasion, mais je n’avais franchement pas le temps. Je devais survivre à tout prix. Il fallait réellement que je fasse quelque chose contre mon conditionnement qui me pousse à traquer les humains. Je ne serais sans doute pas tombé sur cet homme si je ne l’avais pas vu et suivi sur une certaine distance avant qu’il ne se rende compte de ma présence et qu’il n’arrive à me choper pour découvrir que je suis un host.

C’était étrangement facile, je ne maitrise pas encore ce corps, je ne maitrise pas ma force, je ne sais pas si je peux me défendre contre ce genre d’individu et vu qu’une certaine personne refuse de m’aider… Genre j’irai t’aider à combattre les miens… Rêve pas trop, bouffon. Pourtant, nous sommes maintenant une seule et même personne. J’ose un regard derrière mon épaule pour voir s’il est encore là et oui, de la colère de la haine sur le visage. Comment ai-je fait pour m’enfuir ? Il avait pourtant l’air futé ce con d’humain, mais j’ai réussi à me barrer. Il ne vaut pas mieux que les autres, tellement stupide. En tout cas, il est sûr que si jamais je m’en sors et que je le recroise, je tenterai de lui mettre un baigne pour m’avoir fait courir comme un dératé. Je me vengerai ! J’en fais la promesse, je ne connais pas son nom, mais à partir de maintenant il est dans la case affreux connard d’humain qu’il faut que j’étripe. Juste pour s’être moqué de moi. Tu crois vraiment que tu arriveras à lui faire quoi que ce soit ? Tu es en train de t’enfuir… Oh ce n’est pas un mec qui n’a pas repéré un host derrière lui pendant qu’il tentait de plomber sa sœur qui va me faire la morale !

Je n’obtiens qu’un grognement comme réponse et je continue de courir, je ne sais pas du tout où je vais, mais j’entends un chien. Oh non, sans doute est-il avec un autre humain, les chiens semblent avoir la faculté de nous repérer. Sans doute à cause de notre moyen de communication caché. Je me détourne du bruit et je vais dans une autre direction sauf que l’autre ne semble pas vouloir me lâcher. Je me rends compte au même instant que je suis un sac, car je me retrouve presque nez à nez avec le chien qui est accompagné d’une femme armée. Je freine d’un coup, me casse presque la figure et je m’arrête juste devant l’animal qui me grogne dessus avec férocité. Et là j’ai un choix cornélien. Soit je reste là et le molosse me bouffe ou sa maitresse me plombe ou je fais demi-tour et le mec me tue. Je regarde la blonde avec un air plutôt effrayer je tourne la tête pour voir que l’humain qui me poursuivait s’est arrêté et se barre. Sauver ! Le chien me grogne de nouveau dessus et on, je suis perdu ! Je me recule un peu, prudemment. Je pense qu’elle sait ce que je suis. Putain, mais quelle merde ! Tu as vraiment le chic pour te mettre dans des situations de merde… J’en suis presque admiratif. Oh ça va, je ne veux aucun commentaire de ta part ! Bon, il faut que je fasse quelque chose, je suppose, et je me relève doucement pour montrer que je ne suis pas là pour m’en prendre à elle. Ma jambe me fait un peu mal, mais qu’importe. J’espère juste que je pourrais courir de nouveau. Je me retrouve debout et je m’appuie dessus et un petit gémissement de douleur traverse mes lèvres, elle me fait un mal de chien. Sans mauvais jeu de mots. Je manque de tomber, mais je tiens bon, ma jambe tremblant un peu à cause de la douleur.


« Je vais partir. »

C’est tout ce que je dis, je ne vois pas quoi dire d’autre et je recommence à reculer doucement, gardant mon regard sur l’arme, mais aussi sur le chien qui continue de me montrer que je n’ai pas intérêt à faire une connerie. Mais ma jambe finit par me faire trop mal et je m’écroule presque sur le sol, me retrouvant à genou. Maudite cheville que j’ai dû me fouler en fuyant l’humain. Je suis maintenant complètement à la merci de l’humaine et je grogne :

« Manquait plus que ça… Miséricorde »

Je suis passablement agacé contre ce corps et je regarde l’humaine dans les yeux, de la crainte et une perceptible envie de vivre animant mon regard. Je ne désire que vivre, je me fiche actuellement de rapporter des humains aux autres pour faire des implantations, je veux juste me barrer d’ici et continuer ma vie, apprenant ce que je dois savoir de ce nouvel environnement. La Terre cache des mystères fabuleux d’après ce que j’ai entendu quand j’étais à l’hôpital après l’implantation, je veux les voir. Et je veux aussi apprendre ce qu’est la vie ici. J’aurais tellement aimé venir avant l’invasion, connaitre cet environnement avant. J’aurais peut-être été réussi. Je me fais de faux espoirs et je ne quitte pas la jeune femme des yeux, attendant sa réaction face à ce triste spectacle.
Revenir en haut Aller en bas
 

people help the people ✖ dahel.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» People die all the time. Why not me ? | Duke
» « All i do is hurt people i'm a monster » H.B.P
» « she never bothers with people she'd hate, that's why the lady is a tramp »

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Invaders :: Hors jeux have fun here :: Archives :: Archives rp :: épisode 3-
NAVIGATION
MÉTÉO
-9°C
FÉVRIER 2014
PUB
TOP