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 Gossip Time - CarlAriadne

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Carlos D. Luna
Carlos D. Luna

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MessageSujet: Gossip Time - CarlAriadne   Gossip Time - CarlAriadne EmptyMer 8 Mai 2013 - 15:07

Tandis que le soleil se couchait nonchalamment sur les Etats Unis d'Amérique, un petit bonhomme, absolument pas mexicain mais pourtant prénommé Carlos, courait comme un dératé dans un campement au coeur du métro de Cincinnati. "Mais pourquoi court-il?", demanderiez vous surement si vous aviez un minimum d'intérêt pour mon histoire, eh bien parce qu'à l'instar du Lapin blanc, Carlos est en retard à un rendez vous avec une charmante jeune femme.

Alors là je vous entends déjà dire "Tirelitrapata! Comment quelqu'un d'aussi exaspérant que Carlos a pu décrocher un rendez vous avec une femme? Cela ne va tout de même pas finir en gnutgnut?". Je vous rassure, leur relation n'a rien de sexuel, du moins pour le moment.

Ariadne, car c'est ainsi que se nomme l'agréable personne que va retrouver Carlos, mais il s'appelle Diego pour les intimes et par "intimes" j'entends nue dans un lit, était juste sa meilleure, et l'une de ses seules, amies. C'était la première personne à s'être attaché à lui dans la cohorte, la première à l'avoir compris et aimé, la première à être devenu son amie et confidente. Elle était la personne qui comptait le plus à ses yeux, la seule qui lui donnait de l'importance et de l'attention. C'est émouvant. Sois émus. Non? Tu t'en câlices?

Dans ce cas, reconcentrons nous sur le petit bonhomme qui court affolé, une boite sous le bras. Oh! J'avais oublié de parler de la boîte! Eh bien pour faire simple, Carlos bossant à l’intendance, il se baladait souvent avec une boîte en fer, ce que les gens trouvaient normal, après tout, il devait surement transporter de la paperasse, répartir les rations ou autre connerie de bureaucrate.

En réalité, cette boîte lui permettait surtout de piller en douce quelques denrées de la réserve. Personne ne se doutait du stratagème, primo parce que Carlos ne piquait pas non plus grand-chose, deusio parce qu’aucune anomalie n’était repérable sur le registre étant donné que c’était lui qui faisait l’inventaire de ce que contenait la réserve et tercio parce que tout le monde pensait qu’il était bien trop débile et niais pour pouvoir faire preuve de malhonnêteté.

Dans le cas présent de ce crépuscule d'un hiver qui touche à sa fin, cette boîte contenait surtout quelques bières pour Aria, une théière et des gâteaux secs, le minimum syndical pour pouvoir mener leur régulière petite réunion secrète. Carlos ne buvait jamais d'alcool, la moindre bière suffisait à le rendre ivre mort et dans ce genre de moment il devenait une boîte de Pandore, révélant tous les secrets qu'ils connaissaient, ce qui représentait à peu près toutes les anecdotes et potins qui s'étaient déroulés à la cohorte depuis sa création.

Sacrebleu de tarbanak non! Foi de Carlos Diego Luna, il n'était pas de ce genre là! Tout d'abord parce qu'il n'aimait pas trop l'alcool, ça lui piquait la gorge pis ça avait mauvais gout, il préférait le jus d'orange, ensuite et surtout parce que déballer des secrets étaient le but de son rendez vous avec Aria justement. Bon, dis comme ça on dirait un peu interrogatoire façon nazie.

Pour être plus précis, Carlos et Ariadne étant très proche il n'hésitait jamais à se confier, une vraie relation de confiance, ils n'avaient plus de secret l'un pour l'autre. Jusque là ça pourrais paraître mignon, sauf qu'ils ont une passion en commun: les secrets des autres, les potins, les ragots. Bref ils adoraient se mettre dans leur petit coin secret et se raconter tous ce qu'ils avaient vu et entendu à propos des autres durant la journée avant de se mettre à en discuter sans aucune pensée pour le principe de l'intimité.

-Salutatou Aria!

Aaaaah god dammit! Je suis égaré dans mon explication! Voila que le petit bonhomme à rejoins sa charmante camarade dans leur petit jardin secret, et par jardin secret j'entends une cave à l'écart du campement et inconnu de tous, à l'abris des regards et des oreilles, et non un lit prêt pour une nuit du sexe endiable. Pour le moment.

Oyons ce qu'elle répondit.
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MessageSujet: Re: Gossip Time - CarlAriadne   Gossip Time - CarlAriadne EmptyDim 23 Juin 2013 - 7:15



being alone is good, being with you is fucking good



Elle en avait marre de faire la cuisine, d’être coincée à faire le repas pour tout le monde.  Elle était la bonne de personne, et pourtant, elle obéissait et faisait ce qu’on lui demandait.  Elle aurait aimé pouvoir être dans les soldiers, défendre un peu la cohorte.  Y’aurait au moins eu de l’action,  un truc plus passionnant que d’éplucher des pommes de terres.  Elle avait l’impression qu’ils étaient en pleine grande famine d’Irlande, sans rire.  C’était long et pénible, comme travail, surtout quand on ne savait pas vraiment comment cuisiner.  Ariadne n’avait jamais vraiment été douée.  Elle avait toujours été du genre plats congelés à dégeler au four micro-onde.  Les choses faciles à cuisiner parce qu’elle avait les talents culinaires d’un mort – et là, il était peut-être même plus probablement qu’un mort ait plus de talents pour la cuisine qu’elle, c’était peu dire.  La jeune femme ne faisait pas beaucoup de travaux à la cuisine, elle faisait ce qu’on lui demandait de faire, toujours en se plaignant, en ne fermant jamais sa gueule.  Il fallait qu’on l’entende et elle aimait être entendue.  Il fallait que les autres endurent son calvaire à chaque seconde, qu’ils sachent à quel point elle s’ennuyait à mourir ici et qu’elle détestait éplucher des patates et entendre certaines des petites adolescentes parler des belles fesses d’un adolescent aux airs de Justin Bieber.  Mais où allait le monde ?  Tenez, Ariadne aurait bien foutu ces pimbèches hors de la Cohorte, si seulement elle en avait les moyens et le droit.  Parce que s’il y avait bien un truc qu’elle n’aimait pas, c’était de les voir bavasser en se tirant les couettes comme si elles étaient des adolescentes de dix-sept ans alors qu’elles n’en avaient que onze au maximum.  Elles étaient là, dans un coin, à parler et à parler, encore et encore, sans s’arrêter.  C’en était assez.  Trop, c’était trop.  La blondinette, reposa violemment son couteau sur la planche de bois où elle coupait quelques légumes et les petites sursautèrent.  Elles avaient apprit qu’il ne fallait pas jouer avec ses nerfs.  Mais c’était trop tard.  Poussant un grognement peu rassurant, elle décida que son travail aux cuisines était terminé.  Elle en avait assez fait pour aujourd’hui et puis, de toute façon, qui oserait la contredire quand elle était sur le point de lancer des couteaux à la tête des gens ?  Les femmes présentes s’entendaient tous pour dire qu’il valait mieux ne jamais la stopper quand elle voulait partir.  De toute façon, elle n’était d’aucune véritable utilité.  C’était plus comme un boulet, une personne qui risquait d’empoisonner toute la Cohorte rien qu’en étant en charge des chaudrons. 

Foudroyant une dernière fois les femmes et les petites du regard, elle sortie en trombe de la pièce.  Elle savait où elle pourrait aller pour se calmer un peu.  Un endroit loin de tous, un endroit caché.  Une pièce secrète où, là, elle pourrait enfin souffler et faire descendre la colère qui montait en elle.  Vite, vite, vite, la cave.  Le jardin secret, l’endroit ultime où elle disparaissait de la circulation, où seul quelqu’un d’autre pouvait la trouver : Carlos.  Ce cher Carlos, un bon ami.  Ariadne était d’ailleurs étonnée d’arriver à le supporter.  Il était du genre pile électrice et un peu con, mais elle s’en foutait.  Fuck, ils s’entendaient bien, elle avait l’impression d’être en symbiose avec cet homme.  Comme un grand frère, un confident.  Et elle savait qu’il garderait les secrets qu’elle lui dirait à son propos.  Que ses secrets à elle.  Les secrets à propos des autres, c’était une autre histoire.  Car, en ce lieu sacré, il était de mise de parler des autres.  Du gossip, les deux étaient de vraies pipelettes qui aimaient dire du mal ou du bien – mais plus du mal – des gens les entourant.  Qui sait, Carlos allait peut-être débarquer ce soir.  Ça lui ferait un peu de compagnie dans ce trou à rats.  Une fois arrivée face à la porte, elle la poussa de toutes ces forces et sortit sa petite lampe de poche.  Il faisait sombre sous terre, encore plus sombre que dans les lignes du métro.  Lentement, elle tomba sur une boite d’allumettes et elle entreprit d’allumer les quelques bougies qui se trouvaient dans la pièce.  Puis, comme si elle portait tout le poids du monde sur le dos, elle s’affaissa sur le sol, se couchant sur le dos, observant le plafond sal.

Il était entré sans s’annoncer, mais elle savait déjà qui s’était.  Elle avait simplement sursauté en entendant la porte s’ouvrir aussi rapidement.  Bien vite, elle se calma, observant le visage de l’homme qui apparaissait à mesure qu’il s’approchait.  Carlos, sans aucun doute.  Personne d’autre ne connaissait cet endroit, de toute façon. « Salutatou Aria! »  Une salutation si étrange qui réussit quand même à faire sourire la jeune femme.  Se redressant pour s’assoir, elle hocha lourdement la tête. « Salut Carlos. »  Elle remarqua ce que l’homme avait apporté avec lui, une grosse boîte.  Aaaah, elle avait hâte de voir ce qu’il avait apporté là-dedans.  Sûrement des trucs à boire.  Et, avec un peu de chance, un truc à grignoter.  Parce qu’elle avait beau travailler dans les cuisines, elle oubliait toujours de revenir ici avec de quoi manger un peu, ce qui décevait quelques fois son ami.  « Ça va bien ?  T’as passé une belle journée ? »  Sa voix était un peu plus joyeuse, moins sarcastique en sa présence.  C’était bien, quelques fois, de ne pas toujours jouer à la méchante.  Sans l’avertir, elle prit la boîte et la posa sur le sol, l’ouvrant par la suite.  Dans celle-ci, il y avait quelques bières, une théière et, par magie, quelques petits gâteaux secs qui réussiraient à faire patienter la jeune blondinette jusqu’à l’heure du repas.  Joie !  « C’est un beau butin que t’as là, j’suis une femme comblée. »  Sa main se posa sur une bière et elle fouilla dans la boîte à la recherche d’un ouvre-bouteille, qu’elle trouva.  Elle décapsula le tout et c’est avec bonheur qu’elle prit une gorgée de cette boisson avant de rester silencieuses quelques temps.  « Une chance que t’es là.  J’te jure, Carlos, je les aurais tous tuées, ces connes, aux cuisines. »  La vie n’était pas facile, pauvre petite Ariadne, buhuhu.  Elle se disait qu’elle serait mieux en dehors de la Cohorte, seule au monde pour survivre, mais, à l’extérieur, ce n’était plus ce que c’était avant qu’elle arrive ici.  Le monde changeait.
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