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 We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah

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MessageSujet: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyDim 19 Mai 2013 - 3:05

Columbus, Ohio
Décembre 2012
10H36 A.M.

Ils l'avaient eu, la tueuse. Celle qui avait abattu de sang froid Terrence Wiland, un soldat de la cohorte. Il avait deux jeunes enfants dans la cohorte, c'était une petite tragédie locale, de quoi amplifier la haine de certains envers la jeune femme. Pourtant, ses mots avant d'abattre cette homme justifiait presque ses actes : « Si vous voulez faire de moi votre putain, il va falloir le faire avec mon cadavre ! »

L'explication, du moins, la justification que certains lui donnait autour d'une table, c'était la peur des pillards. La peur de se faire massacré dans tout les sens du terme, beaucoup le faisait, elle avait toute les raisons de vouloir leurs faire la peau. Pourtant, cet homme mort était un homme bien. C'est le pour et le contre, la méfiance et la confiance. Alors que la cohorte grandi encore un petit peu en ce jour, c'est l'heure du débat sur l'exécution, l'emprisonnement définitif ou l'abandon.

Elle avait uns ac de tissu sur la tête, traîner par les bras, les genoux traînant sur le sol. Elle était sale, très sale, depuis des semaines dans ce monde obscures. Ils l'avaient amené dans une cellule avant de la menotté aux barreaux, assise par terre, les bras attacher plus haut. Pareillement, au cheville, elle avait été attacher solidement. Beaucoup de question on suivie, mais aucune réponse ne résonna dans la pièce. Marah était muette, c'était pareillement pour les deux autres camarades qu'elle avait.

Les heures ont passés, c'était seulement au jour deux qu'elle prit contacte avec quelqu'un. Du moins, quelqu'un qui ne planifie pas de la tué ou de la décapité pour l'exemple. Elle se croyait foutu, bien sur, elle n'avait jamais entendu parlé de la cohorte. Pour elle, la guerre avait été perdu, c'était : Survivre le plus longtemps possible avant de se faire dégommer.

Néanmoins, elle était sur le point d'apprendre qu'elle avait tord. Elle observait les murs, c'était une prison, une vrai et une psychologique. C'était la frontière entre elle et tout le reste. Pour elle, c'était le bourreau qui s'approchait, le pleton d'exécution qui s'approchait, elle attendait l'arriver de ceux-ci. Elle pouvait s'imaginer le son de leurs bottes lourde, leur impacte sur le sol dur, qui n'attendait que de s'y mettre.

Mais la porte ouvrit et ce fut quelque chose d'autre, de complètement différent. C'était une jeune femme, un peu comme elle, elle arrivait juste comme ça. Loin du bourreau qu'elle imaginait et une surprise, elle n'était pas armée. Elle avait une canne ouverte entre les mains, de la nourritures ? Elle ne savait pas quoi en pensé. Elle gardait le regard bas, elle se méfiait bien de ce qu'elle venait faire. Il y a beaucoup de façon de tuer quelqu'un et le poison à rat n'est pas trop en demande depuis quelque temps.

Le bandeau d'attacher dans la bouche, elle ne pouvait pas parlé, elle n'en avait pas envie. C'est alors que la porte de la prison se déverrouilla et que la demoiselle s'approcha d'elle. Marah la trouvait jolie, mais sa méfiance n'était pas moindre, même les roses ont leurs épines. Elle observait son visage, on pouvait voir qu'elle n'était pas habituer à faire cela. C'était peut-être sa première fois, ou peut-être qu'ils n'ont pas rencontré beaucoup de survivant jusqu'à maintenant. Il était difficile de faire un recensement du nombre de survivant, parfois on croit que l'on est les derniers. Par delà le vent on marche se cherchant un coin de terre qui ne soit pas comme le reste, mais on réalise rapidement que partout où il y a un ciel, il y a des aliens.

Elle se fit retiré son bandeau de sa bouche délicatement, les deux demoiselles semblaient se méfier autant l'une de l'autre. Marah ne dit pas un mot, elle était pleine de question et en posé symboliserait instabilité et surtout la peur devant la mort. Pourtant elle continua de la regarder dans les yeux, espérant que cela n'était pas une canne dans laquelle elle allait mettre des yeux.
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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyLun 20 Mai 2013 - 2:30


MARAH & KALEESI

Depuis que ma mère était partie dans un lieu où il n'y a aucun retour possible, je n'avais pas réellement repris pied dans la réalité. Je me laissais vivre en suivant le courant, je vivais que parce qu'il le fallait. Je ne voulais pas laisser mon oncle seul, je ne voulais pas l'abandonner. Il venait de perdre sa sœur, il ne devait pas perdre sa nièce. Il était tout ce que j'avais et je crois que j'étais tout ce qu'il avait. Nous nous soutenions à travers cette épreuve et je présumais qu'éventuellement mon engourdissement allait se dissiper. Le temps vient à bout de tout il parait. J'allais finir par m'en rendre compte je présume. Pour l'instant, je ne faisais que m'occuper, autant l'esprit que les mains. Nous venions d'arriver au sein de la cohorte et nous devions mettre la main à la pâte pour nous faire accepter, bien nous intégrer. J'avais un peu de difficulté avec ce dernier point. Bien m'intégrer. J'étais plutôt méfiante de nature et puis je devais dire que je n'étais pas trop dans une bonne période pour faire des rencontres. J'étais plutôt dans une période pour rester en boule dans mon coin sans parler à personne. Je en connaissais personne à part mon oncle et je désirais presque que ça reste ainsi. Malheureusement, nous vivions en communauté et je devais faire comme tel. Je faisais donc des efforts et c'est pourquoi je me retrouvais là.

Je devais faire mon effort de guerre comme mon oncle le disait si bien. Lui, il travaillait en tant que médecin et comme mécano. Il savait tout faire celui-là. Ses connaissances médicales étaient particulièrement utiles pour les blessés et les malades. Il pouvait autant faire des médicaments avec ce que nous avions sous la main, des plantes ou je sais plus quoi. Il m'avait appris les bases, mais mes connaissances étaient plutôt rudimentaires. J'aurais aimé suivre ses traces, devenir médecin. Malheureusement, je n'ai jamais pu me rendre à l'université. Les créatures m'en avaient empêchée. J'apprenais donc un peu aux côtés de mon oncle. C'était de famille après tout. Ma mère travaillait aussi comme soignante, pour les dauphins, mais quand même. Et moi je devais me résoudre à travailler aux cuisines. Il fallait nourrir tout ce beau monde après tout. Quand ma mère et mon oncle étudiaient ou bien travaillaient, je m'occupais des travaux ménager, dont de la cuisine. Je me débrouillais plutôt bien et c'était pour ça que je m'étais retrouvée là.

Nous étions à Cincinnati et je n'avais pas trop compris ce qui c'était passé, pourquoi cette personne se retrouvais où elle était là. La seule chose que je savais, c'était qu'elle était dangereuse et que je devais lui apporter à manger. En fait, ils m'ont qu'elle pouvait être dangereuse, mais que je ne risquais rien. Elle avait tué quelqu'un, un soldat ou un truc du genre, et devait être jugée. Ils m'envoyaient, moi, donner à manger à une fille qui avait tué un soldat. La bonne blague. Tout allait bien se passer qu'ils disaient. Bien sûr ouais. Ils voulaient que je fasse mes preuves. Je ne savais pas trop d'où sortait cette idée de génie, mais je devais le faire. Je n'aimais pas trop le dire, mais j'en étais plutôt nerveuse et je crois que ça se voyait. Je ne pouvais pas faire face à une personne comme ça. Je ne savais pas me servir d'une arme et j'étais un poids plume en combat. Je savais utiliser un couteau de cuisine, mais pour couper des carottes, pas pour me défendre ! J'imagine qu'en cas de danger je pourrais m'en servir, je n'avais cependant pas envie de savoir si j'avais raison. Je suis donc allée dans la gueule du loup comme ils me l'ont demandé. Il y avait quelqu'un à l'extérieur de la petite cellule où elle était gardée. Au moins, j'avais quelqu'un pour m'aider en cas de besoin.

La nourriture était calculée et séparée équitablement entre tout le monde. Pour les prisonniers, c'était les restes qui leur étaient réservé. Du moins, on faisait moins d'efforts pour eux, pour la forme je présume, j'en savais rien en fait. Je faisais ce qu'on me disait. Je n'avais pas vraiment le choix, je n'avais pas la prestance pour négocier ça. Je suis donc entrée, nerveuse, dans la petite pièce où était retenue la prisonnière. Je m'étais faite une image à propos de cette fille. Heureusement pour moi, je ne sais pas trop quel mot mettre sur ça, mais cette fille ne correspondait pas du tout à l'image que je m'étais faite d'une meurtrière. Elle n'étais pas énorme, ne semblait pas dangereuse au premier coup d’œil. Elle me faisait plutôt pitié, sale comme elle l'était.

En entrant dans la pièce, j'ai vu une petite brunette et je ne sais pas si c'est son image surprenante qui m'a choquée, mais je suis restée sur place quelques instants pour la regarder. Je n'étais pas du tout dans ma zone de confort et j'étais plutôt un livre ouvert...la fille devait le sentir. Et puis tant pis. J'allais faire ce que j'avais à faire et m'en aller. J'ai fini par me ressaisir et je suis allée lentement vers la fille, ma canne de soupe à la main. Je me suis mise à son niveau pour lui retirer le bâillon de sa bouche et je me suis reculée doucement. Je ne voulais pas la brusquer et je ne voulais pas plus qu'elle me saute à la gorge. Bon, elle avait les mains liées, mais un coup de tête est toujours possible. Elle semblait se méfier de moi autant que je me méfiais d'elle, j'étais mal à l'aise, mais je devais commencer. J'étais là pour ça après tout. J'ai fait un petit sourire gêné à la fille avant de prendre la parole.

    « Tu dois avoir faim...c'est pas grand chose, mais ça peut boucher un trou. »


J'ai montré la canne que j'avais entre les mains et la cuillère. La pauvre. Je devais me rappeler qu'elle avait tué quelqu'un. Ce n'étais pas une raison pour la laisser crever de faim, si ?

    « C'est de la soupe...avec des petites pâtes en forme de lettre. Je ne peux pas te détacher donc bon...je vais te faire manger.»


J'ai pris ma cuillère et j'ai pris une première petite portion de soupe, mais ma nervosité me rendait un peu maladroite et une partie de la soupe est tombée sur le sol. J'ai regardé mon petit gâchis avant de relever les yeux vers la meurtrière. Allait-elle m'en vouloir d'avoir gaspillé une petite partie de son maigre repas ?

    « Désolé....»


J'ai baissé rapidement les yeux vers ma canne, voulant cacher ma nervosité bien maladroitement. J'ai repris une cuillère de soupe pour la rapprocher de la bouche de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyLun 20 Mai 2013 - 2:59

Aucun scorpion, ni serpent, c'était de la soupe, du moins, ce qu'il restait d'une soupe. Marah avait très faim, trop faim, dans ce monde on s'habitue à se sentiment comme si c'était devenu le nouvel état normal de l'humain sur terre. Après tant de temps à chercher du manger, voilà qu'ils décident de la maintenir en vie. Cela pouvait être bon signe, du moins, pour l'instant. Dépenser de la nourriture, bien que peu, pour une prisonnière signifie que l'on veut la maintenir en vie. Cela faisait bien l'affaire à Marah qui s'attendait à se faire démolir le crâne à coup de batte. À la place, voilà une jolie jeune femme qui lui amène un repas pour lequel elle n'a pas eu besoin de se battre ni de chercher des heures durant. Un peu ironique.

Elle vit la demoiselle trembler, renversant une précieuse boucher de son repas, c'était pourtant bien le dernier des soucis de Marah. Elle entendit sa faible voix s'excuser puis rapprocher une autre boucher que Marah prit lentement pour ne pas l'effrayer. Cette jeune femme n'avait rien d'une soldate, mais rien du tout. Elle avala et regarda la demoiselle dans les yeux, en tournant sa tête, la mèche de cheveux cachant sa terrible cicatrice se tassa, la dévoilant. Marah dit, d'une voix étrangler, les lèvres sèche :

- Merci...

Le repas s'engloutit rapidement, en fait, non, il était juste minuscule. La canne était quasiment terminé et Marah prit la force de lui dire, la regardant, dans sa posture, prêt à la faire manger de nouveau. Elle lui dit :

- Tu as du courage de venir nourrir les prisonniers.

Elle lui fit un petit sourire, faisait reluire son visage terriblement sale, exposant la marque de sa signature sur son visage. Marah était contente de ne pas être exécuter, mais elle était de loin très contente d'avoir à manger, surtout gentiment, plutôt que sauvagement par terre. Marah se demandait d'où une jeune femme comme elle pouvait bien venir. Elle n'avait pas l'air de la bande, peut-être une nouvelle.

Le minuscule repas disparaissait très vite contrairement à la faim qu'avait Marah. Elle avait de la chance, mais la chance ça ne dure jamais. Comme cette soupe, ça arrive par surprise, au moment où l'on s'y attend le moins, puis une fois que l'on y goûte, elle s'envole. Il restait à savoir combien de temps cette chance allait durée, un repas est loin de la liberté et l'un ne signifie pas l'autre.

Marah termina tranquillement le repas, s'apprêtant à une prochaine boucher, le regard de la demoiselle disait clairement qu'il ne restait rien. Mais qui était ces gens ? Ce groupe ? Qu'es-ce qu'ils voulaient ? Pourquoi la garder en vie ? Peut-être que cette fille était aussi dans la même position. On entendait dans les fonds de couloirs le mot ''cohorte.'' Une cohorte ? De quoi ? De soldat ou de pillards ? Peut-être que le pire était à venir.

C'était à croire que l'absence de question additionner au temps ne faisait que multiplier les questions sans réponses. Marah avait déjà été prisonnière et s'est généralement évader ou fait libéré. Pourtant, ceux-ci avaient l'air sérieux, comme des vrais soldats. On dirait qu'ils n'ont pas réaliser que la guerre était finit, qu'ils avaient perdus. De voir cette jeune demoiselle lui apporté à manger avait d'avantage de questionnement que de réponse. Un bourreau aurait été clair net et précis, la mort s'en viens rien de plus. Mais se faire garder en vie, voilà qui n'est pas habituel. Elle a tué et pourtant elle est en vie, aucune mort à venir. Du moins, pas aujourd'hui.

La jeune demoiselle était stressé, elle avait peur, qui sait ce qu'elle avait entendu avant d'entré dans cette pièce. Marah dit, la tête accoté contre son bras, épuisé :

- On ne m'a pas laissé le choix...

Voilà des mots qui ne signifient rien si on ne les rattaches pas au bon contexte. Elle la croyait surement meurtrière et psychotique, Marah la tueuse. Elle pouvait voir son regard qui allait de temps à autre sur la cicatrice de Marah, c'était marquant. C'est la première chose que l'on vois en voyant Marah. Elle ne se considérera jamais comme belle depuis ce jour là.

Elle se demandait où était Jackson et Morgan, si ils étaient encore en vie ou si ils avaient fait un marché pour partir et la laissé derrière. C'était un bordel dans sa tête, la seule chose qu'on lui avait montré jusqu'à présent, c'est une soupe, une jeune fille et beaucoup de problème à anticiper.

Le regard de la demoiselle était mal à l'aise, peut-être qu'elle ne savait rien au fond. Qui sait ce qu'elle savait vraiment, Marah craignait de poser des questions, mais pourtant, c'est la seule qui lui donnerait des réponses honnêtes.
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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyMer 22 Mai 2013 - 19:21


MARAH & KALEESI

Conserve à la main, j'essayais de garder la tête froide et de ne pas trop m'agiter. Je devais rester calme et faire ce que j'avais à faire. Aider la fille à manger et partir aussi rapidement que possible. Je ne voulais pas m'éterniser dans cette petite salle plus longtemps que nécessaire. Avec tous les ragots que j'avais entendus, je ne tenais pas à tenter le diable. Je ne savais pas tout ce qu'elle pouvait faire. Je ne savais même pas ce qu'elle avait fait en clair. Je faisais ce que je devais faire. Après mon petit dégât, j'ai tendu une nouvelle cuillère à la prisonnière pour qu'elle puisse finalement commencer à manger. Le plus vite elle commençait, le plus vite je pouvais partir après tout. Alors qu'elle avalait la première bouchée de la conserve que je tenais, je vis ses cheveux, alors devant son visage, dégager la partie cachée de son visage. Ce que je vis alors me surprit encore plus. Une grande cicatrice barrait son visage. Je ne savais pas ce qui avait causé cette blessure, mais ça avait dû être douloureux. Peut-être que ça avait été mérité après tout. Elle était une meurtrière si je me fiais à ce que j'avais entendu. Elle avait dû se battre contre je ne savais pas qui et elle avait dû recevoir un coup de je ne savais pas quoi. À la limite, qu'est-ce que j'en avais à faire. Je n'avais qu'à faire mon boulot, la nourrir et partir, je laissais le reste à ses gardiens.

J'ai essayé de ne pas fixer la cicatrice, bien que mes yeux se soient égarés quelques secondes dessus. En même temps que je prenais une nouvelle cuillère pour nourrir la jeune femme, cette dernière me remercia, et je dois avouer que je ne m'y attendais pas du tout. Les petites bouchées s'enchaînaient rapidement, en silence. Je tenais une cuillère devant le visage de la prisonnière lorsque celle-ci fit un petit commentaire. Du courage ? Je n'aurais pas dit ça. Je n'avais pas réellement eu le choix en fait. On m'a dit : Kaleessi, il est temps pour toi de faire un peu plus que de couper des carottes, tu vas aller nourrir notre otage. Je ne pouvais pas réellement lui dire non. J'ai dit oui monsieur, j'ai pris une conserve de soupe et j'y suis allée. Me voilà donc. J'ai hoché les épaules, ne sachant pas trop quoi répondre. Elle semblait surtout faire un constat plutôt qu'une question. Il faut aussi que j'avoue que je n'avais réellement envie de discuter avec elle. Je ne voulais pas créer de liens avec une meurtrière, déjà que je ne tenais pas plus que ça à créer des liens tout simplement. Alors de là à faire des efforts pour discuter avec une fille dans son genre, non merci.

Je ne voulais faire que mon boulot. La nourrir et partir. Rien de plus, rien de moins. Je lui donnais donc sa soupe, petite cuillère par petite cuillère. Petit peu par petit peu, je voyais ma conserve se vider. La jeune femme, quant à elle, mangeait sans parler plus qu'il ne le fallait. Je vis sa tête se pencher, sur son épaule comme si elle était fatiguée, ce qui était tout à fait possible. À la regarder, on voyait bien que son petit monde n'était pas fait d'oursons en peluche et de bains chauds avec de la mousse parfumée. En restant enfermée ainsi durant des jours, il était plutôt évident que ce n'était pas facile, l'hygiène était plus que de base, il n'y avait pas de lit confortable. Rien de normal en fait. Elle résidait dans une petite pièce humide avec une sorte de carpette pour dormir et une cuvette plutôt de base pour faire ce qu'elle avait à faire. Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin. Bref, tout ça pour dire que sa condition expliquait en partie son état.

La brunette repris la parole et me surpris. En quoi n'avait-elle pas eu le choix. Me parlait-elle de son crime ? Je ne voyais pas trop de quoi d'autre elle aurait pu me parler en fait. Je ne savais pas trop comment réagir à ce commentaire. Essayait-elle de se faire bien voir ? Ou bien peut-être qu'elle me disait la vérité ? Je n'en savais rien. J'ai pris une nouvelle cuillère de soupe pour la lui tendre avant de me décider à parler. Quelques mots ne me tuerais pas, n'est-ce pas ?

    « Moi non plus je n'ai pas eu le choix de venir ici...mais toi ? Tu...tu parles de ce qui t'as mené ici ? T'as pas eu le choix de le tuer ? C'est bien ce qui est arrivé...tu as tué un soldat c'est bien ça ? »


Je tenais encore la cuillère de soupe dans ma main droite, face à la prisonnière qui semblait vouloir faire des révélations sur son heure de repas. J'avais beau me dire que je ne voulais pas créer de liens avec elle, mes questions avaient fusé plus rapidement que je l'aurais cru. J'étais curieuse, comme tout le monde j'imagine.

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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyMer 22 Mai 2013 - 20:10

Un repas léger et salé donner par une demoiselle obliger. Sa voix retentit, c'était surement la dernière à laquelle Marah s'attendait. Marah essuya la sueur de son front contre son bras et dit, la tête dans la direction de la jeune fille :

- À chaque fois que l'on m'a pointé une arme dessus, c'était pour finir en enfer. C'est en tuant que j'ai évité de me faire torturé...

Marah avait rencontré de nombreux groupes depuis tout ce temps, ils avaient tout essayer. Ils ont fait des ruses, des faux militaires, des faux centres médicaux et même des faux appels d'aides. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas rencontré un groupe qui ne voulait pas lui faire du mal. Il y a même des sectes maintenant, un vrai cauchemar. Pour Marah, ce groupe n'était rien d'autre que l'un de ces groupes de maniaques, avec des esclaves.

Elle se demandait où était Jackson et Morgan, aucune nouvelle, ni même un son. Si ce groupe est aussi terrible, Marah craignait le pire, ils semblaient fortement armée. Elle pensa alors... Si esclave il y a, il n'y a pas de doute que cette demoiselle en est une aussi. Marah était attristé un moment en la regardant, elle n'a pas eu le choix de venir, c'est évident. Marah la regardait sérieusement, elle pouvait peut-être s'en sortir avec un coup de main. S'évader en d'autre mot, mais elle allait avoir besoin de l'aide de sa camarade supposément encore en vie. Elle pensait déjà trop loin, comment atteindre ses camarades, comment ramasser les armes, comment fuir. Elle était vider de son énergie, mais encore capable de pensé. Elle regarda ses mains au dessus de sa tête bien attaché, ses jambes allongé également attaché. La carpette c'était pour le look, elle n'avait pas été détacher depuis son arriver. Ils s'en méfiaient, elle tirait sur ses liens sans succès. Marah toussa, essuya sa bouche contre son bras et dit doucement :

- Ils te tiennent prisonnière toi aussi ? Ils t'ont capturés il y a combien de temps ?

Elle agrippa ses liens et se souleva pour se positionner à genoux contre le mur, du moins à moitié. Elle passa sa tête à gauche de ses bras, entre ses bras et le murs pour pouvoir la regarder. Elle dit :

- Es-ce que mes partenaires sont encore en vie ?...

Elle allait peut-être avoir une réponse franche et savoir enfin si ils avaient survécus à tout cela. Sans eux, elle ne pouvait échapper à un aussi gros groupe. Elle n pouvait compté sur personne sauf eux et encore là, ils ont bien pu l'abandonné là. Marah respirait par la bouche, elle était à bout de force, cette prison c'était un vrai merdier. Peut-être que sa dernière chance de sortir de là venait de lui donner de la soupe.

Mais elle n'avait aucune raison de l'aider. Peu importe ce qu'elle disait, peu importe ce qu'elle faisait, elle était celle qui était attacher pour un crime dont elle était coupable. Marah avait tué, plusieurs fois depuis ce cauchemar, mais jamais sans raison. On ne croit pas trop ceux qui tue, c'est étrange quand même. On ne croit pas les menteurs parce qu'on sait qu'ils vont nous mentir, mais on ne croit pas les tueurs pourquoi ? Ils n'ont jamais mentis, un tueur peut être quelqu'un d'honnête, il est un meurtrier et systématique quelqu'un que l'on ne croit pas. Le tueur ment pour se couvrir, on croit que tout les tueurs le font, alors que certains avoue leur crime, on les croit encore menteurs.

Marah n'avait pourtant pas à vivre avec une telle réputation. Ceux qu'elle a tué dans sa vie fut des gens bien pire que les aliens. Des psychopathes, des cannibales, des violeurs, des tueurs et bien d'autre. Elle n'avait toujours pas figurer à quel classe ce groupe se rattachait. Elle savait une chose, le prochain homme armée qui viendra lui parler sera assurément un résumé de ce qu'ils sont et de ce qu'ils font.

Elle avait un regard triste en regardant la jeune femme, mais pas pour elle-même, pour la jeune femme. Si elle est dans la position que Marah croit, elle passe de très mauvaises journées. Elle savait ce que c'était d'être dans la merde...
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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyMar 28 Mai 2013 - 2:17


MARAH & KALEESI

Elle se justifiait. Je ne comprenais pas trop pourquoi elle me disait ça à moi. Je ne devais être rien à ces yeux, à la limite, je n'étais qu'une fille qui la laissait dans son trou. Je n'aurais pas cru qu'elle sente le besoin de se justifier à moi. Je devais dire que plus je passais du temps avec elle, moins la jeune femme correspondait à l'image que je m'étais faite de la meurtrière que je m'étais fait décrire avant d'arriver ici. Était-elle réellement aussi dangereuse qu'on me l'avait dit ? Je commençais franchement à en douter. Ainsi, si je comprenais bien sa justification, ou ce que je croyais qui était une justification, ce n'était que par légitime défense que la brunette avait tué ce soldat. Y avait-il eu un malentendu entre les deux ? Que s'était-il réellement passé ce jour-là ? Je n'en savais rien et en y pensant bien, ce n'était pas mon travail de le savoir. Je n'avais qu'à la faire manger et de foutre le camp. Rien de plus, rien de moins. Je ne savais pas trop quoi répondre à sa confession. Que pouvais-je répondre à ça ? Lui dire « c'est pas grave je comprends » ? Ce n'était pas du tout à propos et ce n'était probablement pas ça qu'elle attendait de ma part. Je ne pus que hocher la tête tout en lui donnant de nouvelles cuillères de soupe.

La jeune prisonnière avait les bras attachés au-dessus de sa tête et ses chevilles étaient aussi attachées entre elles. Le confort ne devait pas être incroyable. Je commençais à la prendre en pitié et je ne le devais pas, elle avait tué un homme après tout. Elle-même regardait tout ça et semblait assez découragée. Je ne devais pas la prendre en pitié, c'était mal. Je ne devais pas oublier ce qu'elle avait fait. Elle jouait peut-être un rôle pour m'embarquer dans je ne savais pas quelle combine. Alors que je replongeais la cuillère dans la conserve, la brunette s'est mise à tousser et je la vis s'essuyer la bouche contre son épaule avant de prendre la parole. Après son interruption, je me suis rendu compte que la prisonnière s'était méprise sur mes paroles. Je n'avais pas eu le choix de venir la faire manger, certes, mais je n'étais pas retenue contre mon gré par la cohorte. J'ai hoché négativement la tête en la regardant. J'ai voulu lui répondre, mais je la vis bouger et j'ai reculé, craignant une attaque de sa part. Je ne savais pas trop ce qu'elle pouvait faire, quelles étaient ses capacités, mais je n'étais clairement pas en position pour me défendre donc j'ai préféré me reculer.

Je me suis rendu compte que, finalement, son mouvement était bien innocent. Elle s'était seulement mise à genoux, pour être plus confortable, je ne savais pas trop. J'ai baissé la tête, gênée de ma réaction alors qu'elle me demandait des informations sur ses partenaires. J'ai tout de même fini par relever la tête pour reprendre la parole.

    « Non en fait je n'ai pas eu le choix de venir te donner à manger, mais je ne suis pas retenue contre mon gré ici. Je vis ici en fait. »


J'ai fait un petit sourire gêné en repensant à la dernière question qu'elle m'avait posée. Je ne savais même pas qu'elle avait des partenaires. Je ne connaissais pas cette fille, je n'avais entendu que des bruits à son sujet et ces bruits ne comprenaient pas des partenaires. Tuaient-ils des gens en groupe ? Franchement, cette fille me dépassait, j'étais curieuse et elle m'effrayait. Qui était-elle en fait ? Celle qui avait tué pour se défendre, comme elle me l'avait dit, ou bien mentait-elle pour se faire bien voir pour qu'on la relâche ? Je n'en savais rien et je ne savais pas trop si je désirais une réponse à ces questions. Je redoutais une réponse me disant qu'elle tuait pour le plaisir, non pas pour de la légitime défense. Peu importait, pour l'instant. Malgré mes récentes craintes, elle ne semblait pas vouloir s'en prendre à moi, c'était plutôt bon signe. Je me suis donc décidée à lui répondre franchement, désolée.

    « Je suis désolée, je ne savais pas que tu avais des partenaires. Je pourrais m'informer...si tu veux... Je sais pas trop ce que ça peut donner...je suis pas dans les secrets.... Ils t'accompagnaient ? »


En ayant des informations sur elle, je pourrais peut-être me faire une meilleure idée à son sujet. Avoir moins peur pendant ma période où je devais la nourrir. Il restait quelques cuillères à lui donner, autant en profiter pour diminuer le malaise que j'avais en moi. Je ne savais même pas son nom après tout.

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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyMer 29 Mai 2013 - 1:46

Boucher après boucher, une discussion de méfiance et de long silence avançait tout doucement. La jeune demoiselle finit par répondre par une question, peut-être que finalement, toute deux pataugeait dans l'inconnue. Il avait l'air craintive, comme n'importe qui le serait à proximité d'une tueuse. Elle n'était pas forcé ? Marah essayait de cerné ce que ce groupe faisait, mais elle n'y arrivait pas. Si une fille inoffensive comme elle était à leur côté volontairement, il y avait quelque chose qui lui échappait. Peut-être qu'elle n'est pas aussi gentille qu'elle en a l'air ou peut-être que c'est une secte, un autre de ces cultes du jugement dernier. Ils ne sont pas si rare depuis l'invasion. Qui sait ce qui attendait Marah. Elle répondit faiblement, accoté contre son bras :

- Ils sont tous ce qu'il me reste maintenant, ils m'ont sauvés la vie...

C'était le moins que l'on puisse dire, sans Jackson et Morgan, Marah serait morte dès le jour de l'invasion. Elle a toujours cette dette envers eux. Ce sont les seules qui ne lui feront pas la peau, mais elle est loin d'avoir une confiance aveugle en eux. Elle sait bien que c'est pareille pour chacun d'eux, si on doit se sacrifier pour sauver un autre, on le laisse derrière. Ce n'est pas un code, personne des trois ne le ferais parce que c'est pareil pour chacun. Pourquoi se sacrifier pour quelqu'un qui n'en ferait pas autant ?

Marah pensait, dans un coin de sa tête, à une évasion discrète et rapide. Rien n'est simple pourtant, ils sont nombreux, lourdement armée et elle, elle est impuissante. Elle suivait discrètement du regard la demoiselle, elle expira de découragement et tourna sa tête vers elle. Elle voyait bien que sa cicatrice attirait beaucoup son attention, ce n'est pas souvent que l'on voit une tête comme celle-là. Marah enfouis alors sa frustration contre sa cicatrice qui la défigure depuis tant de temps et dit doucement à la demoiselle :

- Ma cicatrice hein ? Ouais... C'est une histoire bien pire que ça en a l'air...

Elle baissa le regard sur la canne et dit :

- Qui sont-ils ? Pourquoi me donnent-ils à manger ? Les charognards n'ont pas tendance à laissé vivre leurs prisonniers et les pillards m'auraient torturé toute la journée... Qui est ce groupe pour m'épargner...

Marah pensait à haute voix, depuis quand les salopards sont devenus des gentils ? Depuis quand le viole n'est plus action courante sur les prisonnières ? Qui pouvait bien diriger ce groupe ? On croirait une réplique de l'armée...

Marah, dans sa saleté et sa sueur, toussa de nouveau contre son bras. Oui, ils lui avaient enlevé la majorité de son équipement, il ne lui restait que sa camisole sans manche, style sport et ses pantalons vertes, armées. Des bottes sales et abîmés attacher trop serré. Elle était loin d'avoir le look d'une princesse et elle était loin d'en être une. Les choses étaient peut-être moins pire qu'on pouvait l'imaginer, peut-être, ou peut-être pas. Elle était impatiente de savoir ce qu'ils allaient faire d'elle. Espérant que toute cette impatience ne mène pas finalement à une exécution. Si ils sont aussi gentils avec elle qu'ils le sont avec Jackson et Morgan, ils sont bel et bien en vie, nourris en plus. Oh bien sûr, eux ils mangent tout seul comme des grands. Après des tentatives d'invasions astucieuse de la part de Marah, ils ont raison de s'en méfier et de la garder attacher en tout temps. Marah n'était pas aux anges, mais elle parlait avec quelqu'un qui n'était pas son bourreau. Une bonne chose qui n'annonce pas nécessaire plus de bonnes choses. Autrement dit, une incertitude sur tout, bien qu'elle essayait de comprendre, le peu qu'elle avait compris s’avéra faux. Elle désirait parlé au responsable face-à-face, mais elle se doutait également que cela n'était pas prêt d'arriver. Ils vont la juger si ce n'est pas déjà fait, peut-être qu'ils planifient de tué Marah plus tard... Elle regardait la demoiselle innocente dans les yeux, cela laissait percevoir qu'ils ont peut-être du coeur, du moins, peut-être un tout petit peu.
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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyDim 2 Juin 2013 - 2:30


MARAH & KALEESI

Nous ressemblions à deux animaux ne se connaissant pas, essayant de jauger le degré de danger de l'autre. Deux créatures qui se tournent autour, sans fin, pour s'analyser sans provoquer l'autre. Nous semblions toutes les deux marcher sur des œufs. Je ne savais pas quelle était la vérité au sujet de la jeune femme assise au sol. Dans son cas, elle devait se demander si j'étais de ceux qui la retenaient ici, de ceux qui la laissaient dans sa crasse, de ceux qui allaient décider de son destin. Comme si je pouvais avoir un droit de vote pour sa vie. C'était ridicule. Malheureusement pour elle, je pouvais comprendre pourquoi elle pouvait penser ainsi. Elle était tout de même en captivité ici. Elle avait plus que le temps nécessaire pour se faire des idées, s'imaginer les pires atrocités possibles que nous pourrions lui infliger. La seule était de savoir si elle les méritait ces atrocités. Seuls certains privilégiés savaient si oui ou non elle avait réellement commis le crime dont elle était accusée. Néanmoins, en y réfléchissant bien, personne ne méritait un quelconque châtiment atroce. Les châtiments corporels, la peine de mort et la torture étaient des comportements bannis de toutes les sociétés occidentales et évoluées. Malheureusement, l'arrivée des intrus a tout changé, l'ordre des choses a été chamboulé. Je ne sais pas vraiment si ces pratiques ont lieu dans la cohorte, et je dois avouer que je ne tenais pas du tout à le savoir. Seulement y penser me dégoûtait.

Moins j'en savais, mieux je me portais je présume. C'était lâche de ma part, mais c'était le seul moyen pour que je puisse réellement commencer à me sentir chez moi ici. Déjà que j'avais de la difficulté à m'acclimater à cet environnement qui ne ressemblait pas du tout à ma vie d'avant. Les plages de sable blanc me manquaient, les palmiers, le climat, les gens...tout me manquait et je n'arrivais pas à passer par-dessus ce manque. Je n'étais pas chez moi et je n'arrivais pas à faire mon deuil de ma terre natale en même temps que celui de ma mère. J'avais du travail à faire en plus. Bref je ne savais plus où donner de la tête. Je m'occupais autant que je le pouvais pour m'occuper l'esprit et restée saine d'esprit et non pas être dépressive. Je nourrissais donc la jeune femme devant moi avec attention, en essayant de ne pas fixer la cicatrice qui barrait une partie de son visage. Les silences étaient fréquents, mais ne me mettaient pas vraiment mal à l'aise. Je n'étais pas de nature bavarde avec les étrangers, préférant la méfiance à une exposition inutile. Cependant, malgré nos méfiances réciproques, nous nous ouvrions de temps à autre, de manière relative, entre les bouchés. C'est de cette façon que la jeune femme m'avoua que ses coéquipiers lui avaient sauvé la vie. Je ne savais pas quoi répondre à cette révélation. Elle semblait réellement tenir à ces gens et je ne pus que lui offrir un maigre sourire triste.

    « Je suis désolée... »


Mes yeux s'égarèrent quelques instants sur la cicatrice de la jeune femme, voulant éviter ses yeux qui pouvaient révéler plusieurs choses que je ne désirais pas savoir. Je ne voulais pas me laisser attendrir par elle. Je ne voulais pas ressentir de compassion pour une meurtrière. Étant une fleur bleue plus que sensible, ce ne serait pas facile. Ainsi, éviter son regard possiblement triste ou accusateur. Malheureusement, la brunette remarqua mon regard et je ne sus reconnaître si c'était de la colère de la tristesse ou du malaise qui ressortait du ton de sa voix. Que voulait-elle dire par une histoire pire qu'il n'y semblait. Était-ce un drame que je ne saurais imaginer qui avait causé cette cicatrice ? Je ne saurais le dire et je ne me sentais pas assez à l'aise pour lui poser la question. Pourquoi me répondrait-elle de toute façon ? Je ne crois pas qu'elle désire répondre aux curiosités de sa geôlière. Je me suis donc contentée de tenir la conserve de soupe à moitié vide entre mes mains sans savoir quoi lui dire. J'ai baissé mon regard vers le sol, timide. En même temps, j'écoutais les questions de la jeune femme. Les idées que je m'étais faites se révélaient finalement justes. Elle ne savait pas du tout où nous étions, qui nous étions. Cependant,, je ne pus que remarquer la tournure de sa phrase, elle ne semblait pas m'inclure dans le groupe de la cohorte.

    « En fait, nous sommes un groupe de survivants plutôt organisé. Rien de plus. Et puis, tu as beau être une prisonnière, pour ce que j'en sais, on ne laisse pas mourir les prisonniers. La torture ne semble pas être dans les habitudes ici non plus. Nous ne sommes que des survivants...et on tient à le rester. »


Nous semblions, toutes les deux, croire que la personne en face de nous était la méchante. Plus nous parlions, plus nous semblions aussi comprendre que ce n'était pas nécessairement le cas. J'ai donné quelques cuillères de soupe à la jeune femme tout en réfléchissant à la suite des choses. La jeune femme m’intriguait. Je savais que c'était mal de ma part de vouloir en savoir plus, de me sentir «attirée» par l'aura de mystère de la jeune femme. Je désirais savoir ce qui s'était passé, je voulais savoir si la jeune femme avait bel et bien tué ce soldat. Était-ce un accident ou était-ce délibéré ? Je ne le savais pas et ces quelques informations pourraient m'aider à me fixer pour savoir quelle attitude adopter avec la prisonnière.

    « Et toi...t'arrives d'où ? Je veux dire...avant l'évènement qui t'a emmené ici. »


Je n'étais pas particulièrement à l'aise à discuter comme ça avec elle. Au moins, je faisais des efforts. Je ne savais pas trop si la jeune femme allait prendre mes questions au sérieux, mais je montrais un intérêt, relatif, mais quand même. J'ai donné une nouvelle cuillère de soupe à la jeune femme, laissant la conserve presque vide.
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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyLun 3 Juin 2013 - 21:05

Elle tâtait le terrain avant de prononcer quelques mots. C'était une arène, mais les deux demoiselles commençaient à s’apercevoir que leurs différences étaient moins nombreuses qu'elles ne l'imaginaient. La timidité, c'est quelque chose que la soeur de Marah avait beaucoup. Elle trouvait ça adorable, même si c'est à l'égard du fait qu'elle soit une meurtrière et non de la pur et simple timidité. Elle prit la parole, bien que timide. Un groupe de survivant qui avait des lois et une structure, prêt à accueillir une jeune femme comme elle ? Trop beau pour être vrai, vraiment ? Le cerveau lui travaillait, la température désagréable, les vêtements sales et humide provoquant un inconfort total. De quoi l'empêcher de se concentré plus d'une minute sur une idée. La faim, la fatigue, la douleur, c'était des choses qui la perturbait même en parlant. C'était pareil depuis des heures et des heures. Elle ne savait plus si elle aurait la force de s'évader, si ce n'est pas le cas, elle est surement foutu.

Elle s'arrêta une seconde pour regarder ses pensés d'un point de vue externe. Elle n'aurait jamais pensé ainsi avant l'invasion. Ce n'était pas elle, mais ça l'est devenu maintenant. Elle a beaucoup changer depuis tout ce temps, la mort de sa soeur fit un déclic très obscurs et violent. Il est si loin le temps où elle demeurait à Seattle, il n'y avait pas trop de problème, la vie était simple et les questions existentiel allait au delà de survivre jusqu'à demain. Avoir des rêves est devenu impossible, tout les rêves ont été tué en une seule fraction de seconde. Marah n'en avait pas vraiment, mais elle aurait tellement aimé la chance d'en avoir. Elle pense surtout à sa soeur qui voulait devenir une artiste. Marah avait longtemps chercher une raison à sa mort, mais elle a finit par accepter qu'il n'y en avait pas. Il n'y a plus de degré dans quoi que ce soit, il y a les vivants et les morts, les alliés et les ennemis, les humains et les aliens.

Cet endroit n'avait rien d'un endroit host, du moins, si cela en est un, ils ont changer leurs méthodes et pas pour le mieux. L'efficacité semble moins grande, cela devait être humain assurément. Elle avait l'étrange sentiment que la demoiselle lui donnant à manger n'était pas son ennemis. Une autre coincé dans la neutralité peut-être. Mentionnant l'absence de torture, ne parlant d'eux tel qu'un autre groupe de survivant le ferait.

Elle lui posa une question qui fit sourire Marah, dévoilant ses dents recouverte de son sang. Le coup qui l'avait assommé ne l'avait pas raté du tout. Elle lui répondit :

- On s'était installé à Columbia, Missouri la dernière fois. Mais ils nous ont trouvés... Avant tout ça et bien... Je vivais à Seattle dans l'état de Washington avec ma soeur. C'est là que j'étais le jour de l'invasion, je sortait d'un cours de gym...

C'était bien la dernière chose à laquelle elle s'attendait en sortant du gym. Aussi banale que ce cours de gym fut, elle va s'en rappelé toute sa vie, parce qu'il en est suivit de la mort de sa soeur et de la destruction du monde qu'elle connaissait.

Au Missouri, ca aussi elle va s'en rappelé longtemps. Une petite ville qui essayait de se refaire dans son coin. Elle fut prise d'assaut, tous furent, soient tués, soient enlevés. Un vrai cauchemar, ils n'y étaient que depuis 2 semaines. Ils avaient espoir, ils avaient fois dans cette petite ville fortifié. Mais elle tomba, comme tout ceux qui ont essayer avant eux. Ils avaient perdus, c'était une évidence de tout les jours.

Sa tête vers le bas accoter contre son bras, elle redressa son regard vers elle et lui dit doucement :

- Et toi ? Tu viens d'où ?

Elle ne s'attendait pas du tout à une réponse, elle se fait percevoir telle une meurtrière. Donner ce genre d'information rendrait n'importe qui insécure. Néanmoins, elle lui demandait dans l'espoir d'avoir au moins une personne pour lui expliquer pourquoi ils ne l'ont pas tué. Marah et la mort, ils se connaissaient bien et ils ne s'aimaient pas. C'était une vielle connaissance qu'elle a croisé trop souvent dans les derniers mois, elle en avait prit l'habitude. Sa présence la traumatisé, aujourd'hui, elle fait avec. Elle ne voulait pas mourir dans cette prison, mais elle avait surement moins peur que ceux n'y étant pas habituer. Du courage ou de l'insouciance, Marah était impatiente d'avoir le jugement qui la surprendra assurément.
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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyJeu 6 Juin 2013 - 0:02


MARAH & KALEESI

J'étais entrée dans cette petite pièce en me disant que j'allais faire face à une meurtrière dangereuse. J'avais eu d'énormes appréhensions vis à vis elle, pensant qu'elle ferait tout pour m'arracher la tête ou bien me manipuler pour que je la sorte de là. Au contraire, je me retrouvais face à une fille qui ne semblait pas plus dangereuse que la majorité des gens ici. Elle semblait affamée, malpropre et fatiguée, mais pas réellement dangereuse. Je dis bien «semblait», je n'avais aucune idée de ses capacités ou de ce qu'elle avait déjà fait. Seulement en me basant sur son allure, je la trouvais plutôt anodine. Mon oncle semblait beaucoup plus menaçant et dangereux qu'elle. Grand, costaud, cheveux mi long et musclé comme pas deux. Les gens qui ne le connaissent pas l’appellent monsieur et reste toujours très polis de peur de se prendre un poing dans la figure. On peut donc comprendre que je n'ai jamais eu de réels problèmes avec les garçons, ni avec personne en fait. «Ohhhh t'es la nièce de Keeon...», j'avais souvent entendu ça. Si quelque chose n'allait pas, mon oncle prenait les choses en main et se réglaient en un tour de main. J'avais de la chance de l'avoir et je lui montrais le plus souvent possible. Je lui devais tout, tout comme ma mère qui n'était plus là. Un vent de tristesse vint se jeter sur moi, mais je l'ai repoussé d'un bon coup d'épaule pour me concentrer sur ce que j'avais à faire; nourrir cette fille.

J'étais à genoux depuis le début de notre entretien, si je pouvais donner ce nom à notre situation que je ne savais comment nommer. Mes jambes commençaient à souffrir, le sang ayant de la difficulté à passer pour tout irriguer. Je me suis donc assise en indien, reposant ainsi mes jambes et en me sentant plus confortable. Si j'avais encore un peu de temps à passer ici, autant le faire en étant à l'aise. Alors que j'expliquais à la jeune femme dont je ne connaissais toujours pas le nom ce que nous faisions ici, je vis sur son visage un air intrigué. Elle ne semblait pas croire ce que nous étions, un simple groupe de survivants organisés en communauté. À force de poser des questions, j'ai fini par savoir que la prisonnière venait de Seattle. Une ville dont je ne connaissais rien mis à part le nom. Bien que je venais des États-Unis, je venais de loin et je ne connaissais pas les autres états autrement que par leur nom, pour la grande majorité à tout le moins. Je n'étais qu'une simple touriste ici, j'étais en terre inconnue. La jeune femme fini par me demande à mon tour d'où je venais. J'ai donné la dernière cuillère de soupe à la brunette et j'ai déposé ma conserve à côté de moi avec la cuillère. J'avais fini mon travail et je pouvais partir. Cependant, j'étais curieuse et plus je passais du temps ici, moins je me sentais menacé. Je n'avais rien à craindre avec le garde de l'autre côté de la porte. J'ai donc passé mes bras autour de mes genoux en répondant à la question.

    « Je suis de Mauï, à Hawaï, normalement, mais quand c'est arrivé j'étais à New-York avec ma mère et mon oncle. »


J'étais curieuse. C'était bien la première fois depuis mon arrivée à la cohorte que quelque chose m'intriguait. Je n'avais fait que broyer du noir à propos de la mort de ma mère, la perte de ma terre natale, tout allait mal et je n'avais pas ouvert les yeux sur ce qu'il y avait autour de moi. Cette fille inconnue, pour une raison tout aussi inconnue, m'intriguait et me semblait moins dangereuse que les autres le disaient. Je n'étais particulièrement à l'aise non plus. J'étais craintive vis à vis une réaction violente imprévue à cause d'une question que je pouvais poser. Cependant, plus je lui parlais, plus je me disais que ces réactions ne viendraient pas. Je me suis donc risquée, poussée par je ne sais quel curiosité que je n'avais plus eu depuis longtemps.

    « Tu parlais de ta soeur...elle n'est pas avec toi ? »


C'était une question indiscrète et j'ai tout de suite regrettée ma curiosité. Le rouge m'est monté au visage et j'ai baissé le visage vers le sol avant de reprendre la parole en vitesse, confuse.

    « Je suis désolée...ça ne me regarde pas je suis indiscrète pardon. Je ne sais même pas ton nom et je te pose des questions qui ne me regardent pas. Pardonne moi...tu veux sûrement que je parte, je pose trop de questions. »


J'ai saisi une mèche de cheveux tout en regardant le sol, gênée et le rouge aux joues.

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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptySam 8 Juin 2013 - 19:25

La jeune demoiselle venait d’Hawaï, elle était loin de chez elle. Elle la vit s'asseoir plus alaise, qui lui amena malgré elle un léger sourire, dont elle essayait d'évité la transmission. Elle observa autour, la cellule salle, puis la porte avec une vitre brouillé, on pouvait y voir l'ombre légère du garde attendant de l'autre côté. Elle pensait bien qu'il n'y avait qu'un garde, mais aucun moyen d'en être certaine. Si il n'y en a pas plus, ou ils la sous-estime après tant de tentative d'évasion, soit ils n'attendent qu'un prétexte pour l'exécuté, par exemple un garde mort. Elle tenta elle aussi de s'asseoir plus confortablement, mais les liens autour de ses poignets sont serrés, en bougeant, cela coupa de sa peau. Quelque goûte de sang foncé coula le long de son bras, elle arrêta donc de bouger pour éviter d'empirer la blessure. Le cerveau de Marah travaillait jusqu'à ce qu'elle lui demande où est sa soeur. Sa soeur, lui dire où elle était, c'était lui raconter l'histoire de sa cicatrice. Bien que c'était un sujet sensible qu'elle n'abordait jamais, si elle ne prêtait pas sa confiance à quelqu'un dans cet endroit terrible, elle allait y mourir. C'était lui raconté l'une des pires histoires de sa vie, surement la pire après celle de la mort de ses parents biologique. Elle la vit se rétracter, s'excusant, paniquant un peu. C'est vrai, elle ne savait pas son nom, elle lui répondit :

- Je m'appel Marah... Elle s'appelait Sophia, elle était plus jeune que moi de quatre ans. On a passé au travers de l'impossible moi et elle. Ce qui est arriver à ma soeur, c'est ce qui est arriver à mon visage...

Marah dépliât ses jambes, les laissant longues, droites et parallèles. Elle regarda droit devant elle, les bras chaque côté de sa tête, elle poursuivi d'une voix moins sympathique et plus dépressive :

- Le jour de l'attaque, j'ai chercher ma soeur partout, mais... C'était le chaos. Il n'y avait pas moyen de la trouver, mais quand je l'ai trouver, je ne voulait plus la lâcher. On a fait nos valises et... Elle a juste approcher la voiture, mit sa main sur la poignée pour ouvrir et un jet de lumière fit exploser la voiture. Une explosion rapide et lumineuse, très très rapide... Touchant a la voiture, elle volant en éclat elle aussi, c'est un éclat de son fémurs qui m'a fait ma cicatrice. C'est Jackson qui m'a trouver agonisante au sol, il m'a sauver la vie. La première fois que je l'ai vu et qu'il m'a embarquer dans sa voiture pour sortir de cette enfer, j'ai cru que c'était mon père...

Elle regarda du coin de l'oeil la jeune demoiselle intriguer et elle lui dit :

- On a vécu gentiment, on a collaborer avec d'autres survivants, mais ceux qui ne mourraient pas sous nos yeux, nous volaient le peu que l'on arrivait à amasser. Plus tard on a trouver Morgan, lui c'était voleur. Il nous a montré à se battre pour ce que l'on veut, coûte que coûte. On n'avait qu'un seul code, un seul, on ne vole que les voleurs. Je ne te mentirai pas, l'homme qui s'est fait tué à la station service n'était pas le premier. Mais c'était surement le premier innocent.

Maintenant elle savait tout. Elle n'avait jamais eu à raconter cette histoire avant, ils en ont toujours créé une fausse ou n'en n'ont simplement jamais parlé. Il n'y a que Morgan qui a entendu l'histoire flou de Jackson sur la cicatrice de Marah. Elle sentait qu'elle vidait son sac avec le peloton d'exécution. Elle dit intriguer :

- Nous n'avions jamais croisé votre groupe, je ne sais pas où vous allez, mais c'est peine perdu. On a entendu toutes les histoires d'endroits sans aliens, ils n'existent pas. Nous étions en route pour Philadelphie avant de se faire capturé et éventuellement exécuter, loin d'un havre de paix, mais il parait qu'ils ont fait un massacre là-bas et laissé moins de sentinelle.

Leur destination était basé sur l'espoir d'avoir moins d'ennemis sur le dos, mais le tout était à l'eau à présent. Marah n'avait aucune idée d'où elle pouvait bien être, un immeuble, une maison... Un sous-sol ? Elle observa l'humidité sur les murs, il semblait bien qu'ils étaient sous le niveau du sol. Elle regarda avec un léger sourire dans les yeux et lui dit :

- Hawaï ? Tu es vachement loin de chez toi. Ton nom, c'est quoi ?

Elle s’essuya une fois de plus contre son bras, mélange de saleté et de sueur. Épuisé, elle accota sa tête contre le murs, elle avait terriblement mal, les quelques goûtes de sang se renouvelait, la plaît était ouverte. C'était la mort par l'infection ou par l'exécution.
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MessageSujet: Re: We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah   We're free, we ain't going down like this || Kaleesi & Marah EmptyDim 16 Juin 2013 - 13:05


MARAH & KALEESI

Rester ou ne pas rester, là était ma question. Je croyais avoir fait une bourde monumentale. En fait, je croyais que c'était une bourde monumentale, mais ce n'était qu'une déduction. Je me trouvais trop curieuse à propos de cette fille. Quelque chose en elle faisait que je me sentais en confiance et ma curiosité était exacerbée, pour une raison inconnue. Cette fille avait un je-ne-sais-quoi qui attirait mon attention, qui me poussait à vouloir plus la connaître. Était-ce le côté mystérieux de cette fille dont les rumeurs racontaient un peu tout et n'importe quoi ? Était-ce le fait que je ne connaissais personne d'autre ici qui me poussait vers elle ? Je n'en savais rien. La seule chose que je savais, c'est que je ressentais d'étranges émotions à ses côtés et que je n'avais pas particulièrement envie de partir, dans la mesure où c'était l'une des rares conversations que j'avais depuis longtemps, autrement qu'avec mon oncle. Cependant, mes dernières questions me poussaient à partir. Selon mes limites à moi, je croyais avoir été trop loin, avoir demandé des questions trop intimes à la jeune femme. J'avais beau me sentir relativement à l'aise dans cette pièce, je ne la connaissais à peine et était accusée de meurtre, tout pouvait arriver. Tous les scénarios possibles et imaginables m'étaient passés par la tête, mais je résistais tout de même à la crainte que j'avais en moi. La curiosité avait facilement pris le dessus.

J'avais donc commencé à ramasser ma conserve vide et ma cuillère pour partir, m'attendait à un rejet de la part de la jeune femme quand, soudainement et contre toutes mes attentes, elle répondit à ma question. Je me suis assise à nouveau comme il faut, scrutant le visage de la brunette qui se présentait à moi. Marah...c'était un bien joli nom. La brunette m'a aussi révélé le nom de sa sœur qui semblait avoir eu une fin tragique. Je n'ai pas prononcé un mot. C'était la même chose qui était arrivé à sa sœur et à son visage. Je présumais une attaque qui les avait atteintes toutes les deux. J'avais raison, jusqu'à un certain point, mais je n'aurais jamais cru à quel point j'étais dans le vrai. Je me suis concentrée sur les mots que Marah me disait. Nos histoires qui, avant l'invasion, étaient plutôt de base, avaient pris des tournures inattendues et dignes de film. Les vies de tous et chacun étaient devenues tragiques dans une certaine mesure. C'est pourquoi nous devions nous respecter, respecter ces histoires et les écouter avec respect. Personne n'avait eu la vie facile depuis ce jour, je n'y faisais pas exception.

Mes yeux étaient grands ouverts comme des soucoupes quand l'explication arriva. Sa sœur était partie en poussière en même temps qu'une voiture et un morceau d'os de la défunte lui avait laissé cette cicatrice. J'ai mis ma main devant ma bouche sur le coup de la surprise et de la douleur que j'imaginais. Pas seulement la douleur dû à la blessure, mais surtout celle arrivant suite au décès de sa cadette. La voir disparaître de cette manière devait être terrible. Je n'osais l'imaginer. Je n'avais pas vu le décès de ma mère et j'avais de la difficulté à m'en remettre alors comme ça...je n'osais l'imaginer. J'ai regardé la jolie brune avec un regard désolé, ne sachant quoi dire. Je l'ai écouté continuer son récit avec respect et silence. Elle m'a parlée de son style de vie avant d'arriver ici, ce qu'elle a fait et appris. La prisonnière en avait bavé, je ne pouvais penser autrement. Il y avait une certaine chevalerie charmante dans ses mots, «voler les voleurs». Voler n'était pas un comportement encouragé généralement, mais vu les circonstances nous n'avions pas réellement le choix. Même ici pour nous approprier certaines ressources nous devions utiliser cette technique, du moins, c'est ce que mon oncle me disait.

    « Je suis désolée pour ta sœur...c'est horrible.  »


Je ne savais quoi dire de plus. Mes yeux étaient plein de compassion et de tristesse. J'ai fait un petit sourire triste à la jeune femme qui semblait souffrir dans cette position. Une idée me vint en tête et je l'ai laissée germer quelques minutes en écoutant la prisonnière. J'ai haussé les épaules en signe d'ignorance. Je ne savais pas où nous allions la plupart du temps. Nous restions quelques temps à un endroit et nous repartions de plus belle. Je venais d'arriver à la cohorte, je ne savais pas encore les itinéraires, mais ça ne saurait tarder.

    « Je suis ici depuis environ 1 mois, je ne sais pas trop les itinéraires et je ne sais pas si nous cherchons vraiment un endroit sans alien pour y vivre, ou si nous ne faisons que nous donner du temps en bougeant régulièrement. »


J'ai haussé les épaules à nouveau. Il faut dire que je ne m'étais pas particulièrement impliquée au sein de la cohorte non plus. J'étais plutôt restée dans mon à faire mes petites affaires en solo, ne voulant rencontrer personne. J'avais été bornée et c'est pour ça que je n'avais pas eu le choix de dire «oui» à cette tâche aujourd'hui. Je devais faire mes preuves aussi. Nous vivions en communauté et nous devions tous mettre la main à la pâte. En y repensant bien, je commençais presque à me dire que c'était une bonne chose. Étrangement, j'aimais bien cette Marah que je venais de rencontrer mais que je connaissais plutôt bien vu les circonstances. Je suis sortie de mes pensées en entendant la question de la jeune femme.

    « Ouais et je crois que je ne pourrai plus jamais y retourner. Je n'ai que quelques photos pour me rappeler...ça pourrait être pire j'imagine...mais ça me manque. »


J'ai regardé l'état de la brunette et je ne pus que grimacer. Elle était dans un état pitoyable et quelques plaies semblaient en mauvais état au niveau de ses menottes. J'ai secoué la tête négativement et je me suis levée rapidement

    « Je reviens. »


Je suis sortie de la pièce avec ma conserver et la cuillère qui ne serviraient plus pour aller parler au soldat qui gardait la porte. Je lui ai expliqué que la prisonnière risquait de tomber malade à cause de ses plaies et de la saleté, c'était l'infection assurée. Il me demanda avec un certain dédain ce que j'en savais. Une petite civile qui allait lui apprendre à faire son travail, n'importe quoi. Je lui ai dit que j'étais la nièce de Keeon, le nouveau médecin et qu'il allait en entendre parler. Ma menace sembla fonctionner parce que le soldat alla me chercher ce que je lui ai demandé; du désinfectant, des pansements, une bouteille d'eau et une serviette. Mon oncle faisait peur à beaucoup de gens et je m'en étais servi...et j'allais sûrement m'en servir à nouveau. Je suis finalement retournée dans la pièce avec le soldat et j'ai attendu qu'il lui détache les mains. C'était un pari risqué, mais je prenais la chance. Il sorti de la pièce en me disant qu'au moins son suspect il allait revenir et que ce ne serait pas joli. La menace s'adressait surtout à la jeune femme, mais j'ai cru le voir me lancer un regard mauvais. Il n'avait pas aimé ma menace. Je n'ai pas porté attention et je me suis approchée de la jeune femme m'assoyant près d'elle. J'ai saisi un de ses poignets nouvellement libre et j'ai commencé à le désinfecter avec un tampon humide.

    « Ce n'est pas du grand luxe, mais ça devrait te soulager un peu. Je t'ai pris une bouteille d'eau et une serviette, si tu veux te laver un peu le visage et boire. »


J'ai fai un sourire timide à la brunette qui pouvait bouger comme elle le voulait dans la pièce. Ce ne serait que temporaire, je présume, mais ça pouvait la soulager quelques instants, le temps que je m'occupe de ses plaies.

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