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 Petit dej' (Premiers pas - Eliot Buttons)

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MessageSujet: Petit dej' (Premiers pas - Eliot Buttons)   Petit dej'  (Premiers pas - Eliot Buttons) EmptyMar 7 Mai 2013 - 18:23

Eliot s’était installé dans une grange abandonnée. Il s’était réfugié dans un coin de l’abri, derrière une botte de foin. Il avait ainsi passé la nuit blotti contre Mindy. Tous les deux reposaient à même le sol sur un léger tapis de paille.

Le soleil perçait au travers des vieilles planches de bois du bâtiment comme de fines lamelles de lumière. Un rayon vint se poser sur le museau de Mindy. L’animal ouvrit lentement un œil puis dressa la tête. La chienne attrapa délicatement l’enfant affalé contre elle et tenta de sortir le jeune garçon de son sommeil. Elle eut beau tirer sur son bras, Eliot rechignait à se lever. D’un coup Mindy se lèva laissant le jeune garçon s’étaler au sol.

Eliot :
« Ahhhmmgn Mindy, laisse-moi encore dormir un peu… »

L’animal s’approcha du mur de la grange et jetta un œil à l’extérieur par l’une des fentes dans le bois. Aussitôt Mindy entre-ouvrit la porte de l’abri avec sa gueule agile.
Quelques minutes plus tard Eliot ouvrait l’œil réveillé par des claquements d’ailes. Il se dressa sur ses genoux et le menton relevé, s’inquiétait.

Eliot :
« Mindy !? Où tu es ? … Mindy ! »

L’animal se montra dans l’entrée de la grange, des plumes recouvraient son museau.

Eliot :
« Tu étais où ? Où tu as fourré ton nez ? »

La chienne vint affectueusement se coller au jeune garçon, celui-ci l’accueillit chaleureusement à grand coups de câlins et de caresses contre son poil long et doux. Puis Mindy ouvrit sa gueule afin de déposer un œuf sur le sol devant l’enfant.

Eliot :
« Mon petit dej ? Merci Mindy. »

L’enfant sortit de sa poche un petit couteau taillé dans l’os. Une inscription figurait sur la base de la lame, il était écrit "F.B.". Eliot tint fermant l’œuf dans une main et y perça un trou à l’aide de l’ustensile.

Eliot :
« Hmmm… Merci Mindy, c’est super bon. Il faut qu’on bouge aujourd’hui tu sais, j’ai entendu un coq ce matin. Cet endroit n’est peut être pas si sûr. »

Soudain la chienne s’affola et tira l’enfant par la manche.

Eliot :
« Quoi ? Quoi Mindy ? »

Elle fit le tour du petit bonhomme et le poussa avec sa tête dans le coin de la grange.
Eliot se mit alors à chuchoter.

Eliot :
« Tu veux que je me cache derrière cette botte ? »

A peine eut-il le temps de finir ces mots qu’un grincement vint l’alerter. L’enfant camouflé derrière sa botte de foin eut le cœur qui battait à mille à l’heure. La porte de la grange s’ouvrit, un grand carré de lumière vint frapper le mur devant lequel Eliot était caché. Tel un spot de cinéma, le soleil projeta l’ombre de la cachette du gamin sur le fond de la grange. Eliot s’aperçue que la queue de Mindy dépassait de l’amas noir et trahissait sa présence sur le mur de bois. Il attrapa aussitôt la queue poilue de l’animal pour la rabattre dans l’ombre.
Une personne se tenait là, dans l’entrée de la grange. Mais la seule chose que le jeune garçon pouvait voir fut deux grandes jambes solidement encrées dans le sol.
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MessageSujet: Re: Petit dej' (Premiers pas - Eliot Buttons)   Petit dej'  (Premiers pas - Eliot Buttons) EmptyJeu 23 Mai 2013 - 2:36


❝Si elle me mord, je mords !! ❞

Le soleil venait tout juste de commencer à se lever quand un rayon vint troubler le sommeil du Britannique. Hamlet avait quitté le métro la veille, au milieu de l'après midi, afin de partir en repérage d'effets médicaux qui pouvaient être pratiques et s'était endormis sur la banquette arrière d'une voiture abandonnée sur un chemin de terre un peu à l'écart de la ville. Tout le monde cherchait dans les maisons et les magasins de la ville pour de la nourriture et produits d'hygiènes et les fermes et/ou maisons de campagnes étaient quelque peu oubliés. D'où la voiture oubliée sur un chemin de terre battue à l'écart. Voiture d'où un grognement s'éleva avant que l'on puisse voir, soudainement, une tête brune se redresser au travers des fenêtres baissées. Une tête brune, complètement en bataille, l'air plus ou moins éveillée. Ça prit tout de même quelques minutes à Hamlet pour se souvenir d'où il était, restant là, assis, se massant la nuque machinalement alors que ses prunelles observait les alentours.

    HAMLET ▬ Recherche de médicaments. Hors du centre ville. Voiture. Besoin de dormir. Lendemain. Right...

Ça n'avait été qu'un simple murmure avant que le médecin se jetait sur la poignée de porte pour sortir de la voiture. La porte rouillée s'ouvrit dans un grincement désagréable. Blimey ! Bravo la subtilité, twit ! Sortant finalement de la voiture, il s'étira en levant les bras en l'air avant de fouiller dans son sac, sortir une bouteille d'eau quasi vide et quelques conserves et une barre nutritive. Ce n'était pas très gros comme repas, mais il devait faire avec jusqu'à ce qu'il ne retourne au campement. Ce n'est qu'après son mince petit-déjeuner, si on peut dire que s'en était un, qu'Hamlet reprit la marche. Suivant le chemin de terre battue, il finit par aboutir sur une grange qui semblait abandonnée.

    HAMLET ▬ Si je suis chanceux, je vais trouver quelques conserves ou aliments non pourrit..., se dit-il intérieurement avant de commencer à enjamber les grandes herbes du terrain qui n'avait décidément pas été entretenu depuis un bon moment.

Le grand brun s'arrêta net. Plus loin, il put voir un chien entrer dans la grange. L'animal ne semblait pas l'avoir vu... Était-ce simplement un chien égaré, ou y avait-il quelqu'un d'autre ? Curieux de peut-être croiser un nouveau rescapé solitaire, il attendit quelques instants à l'extérieur, attendant voir s'il n'y aurait pas d'autres signes de vie. Mais aucun homme, ni même le chien, ne ressortit. Après de longues minutes de patience, le médecin se décida finalement à terminer son chemin.
Une fois arrivée devant la porte de la grange, Asylum posa une oreille contre la grande porte de bois. Il put y entendre une faible voix. Comme un chuchotement. Pas assez fort pour pouvoir discerner ce qui se disait ou encore si c'était un homme ou une femme. C'est donc avec prudence qu'il ouvrit le grand panneau de bois afin de s'introduire dans l'endroit.

Il n'y avait personne de visible. Pourtant, le Britannique avait juré avoir vu un chien et entendu une voix. Il n'était pas fou ! Quoi qu'il était fort possible de devenir paranoïaque depuis le grand désastre. Sentant donc son coeur commencer à s'emballer à toute allure, il fit quelques pas, restant sur ses gardes. S'il y avait bel et bien quelqu'un, ils l'avaient peut-être vu arriver et s'étaient cachés. C'est pourquoi il restait aux aguets. Il fallait rester prudent...

    HAMLET ▬ Hello ? Il y a quelqu'un ? J'ai vu un chien courir jusqu'à ici il y a une dizaine de minutes... Hello ? S'il y a quelqu'un, vous pouvez me faire confiance. Je suis un médecin.

En effet, Hamlet n'était pas là pour faire du mal à qui que ce soit. S'il y avait quelqu'un qui avait prit abris dans cet endroit et que ce n'était pas un host, il était prêt à l'aider n'importe quand. Mais peut-être qu'au final... Il n'y aurait personne et que le chien n'était que le fruit de son imagination...
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MessageSujet: Re: Petit dej' (Premiers pas - Eliot Buttons)   Petit dej'  (Premiers pas - Eliot Buttons) EmptyDim 26 Mai 2013 - 22:27

Hamlet :
[...] Hello ? S'il y a quelqu'un, vous pouvez me faire confiance. Je suis un médecin.

Quelques secondes plus tard une petite tête jaillit de la botte de foin. Eliot brandit l’œuf au dessus de son épaule mais le choc lumineux était si intense que sa poigne en fut affaibli. C’était un geste de sommation bien frêle qui n’aurait pas même fait peur à un lièvre. L’enfant s’efforçait de regarder en direction de l’homme mais ses yeux ne s’étaient pas encore habitués à la lumière du jour si bien qu’une sorte de brume voilait sa vision. Il distinguait une forme longiligne dont les contours étaient rongés par une masse blanche écarlate.
Eliot manquait le visage stupéfait de Hamlet, qui vu un chien se transformer en petit garçon. Néanmoins il avait une certitude, celle de ne pas connaitre cette voix. Enfin, l’enfant se décida à lancer avec toute la naïveté de son âge.

Eliot :
« Tu es un ami à papa et maman ? »

Mindy sortit de sa cachette et, comme pour appuyer la question d’Eliot, se faufila vers ce nouvel inconnu. Ce qui fit esquisser un rictus de soulagement sur le visage de l’anglais. Elle lui tourna autour comme pour jauger la menace qu’il représentait, puis chercha réponse en le reniflant de toute part. Hamlet resta stoïque pendant la durée de l’examen puis finit par étendre le bras afin de caresser la tête de l’animal. Mindy s’assit au pied de l’homme et émit un léger couinement pour indiquer à Eliot qu’il n’y avait aucun danger.
Le gamin baissa sa garde, il posa une main au dessus de son regard pour se protéger les yeux. Il parvint alors à distinguer un peu mieux l’homme dans l’entrée de la grange. Mais ce fut une petite déception, il vit un visage inconnu.

Eliot :
« Tu connais papa ? »

L’homme n'eut pas même le temps de donner une réponse que la tête du bonhomme disparut aussitôt derrière la botte de foin. Eliot réapparut immédiatement de plein pied d’un coté du cube de paille. Quelques brindilles décoraient son accoutrement, elles s’étaient collées dans les scratchs de ses chaussures jusqu’à s’entremêler aux mèches sales des cheveux mi-long du bambin. Mais il ne s’en souciait guère, cette homme attirait toute son attention.
Il fit quelques pas en avant un peu plus dans la lumière, il se retrouva ainsi devant Hamlet avec l’allure d’un enfant pas encore réveillé tout droit sorti de son lit, avec son œuf à moitié vide en guise de doudou. Mindy le rejoignit, marqua un petit cercle puis d’un bâillement se coucha à côté de lui en faisant face à l’homme. Le duo était résolu à obtenir une réponse de la part du grand british.
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MessageSujet: Re: Petit dej' (Premiers pas - Eliot Buttons)   Petit dej'  (Premiers pas - Eliot Buttons) EmptyVen 7 Juin 2013 - 7:38


❝Si elle me mord, je mords !! ❞

Peut-être que, au final, le chien était tout seul. Un chien abandonné. Malheureusement, c'était une chose assez fréquente, à présent. Beaucoup d'animaux avaient été égarés dans la folie de l'invasion. Heureusement certains pouvaient fort bien s'occuper par eux-même. Hamlet espérait simplement que sa propre chienne, un beau husky, et ses deux chats, de grands indépendants, avaient simplement réussi à survivre par eux-même dans toute cette jungle. Peut-ête qu'au final ils s'en sortaient mieux que leurs maîtres... Dean avait disparu et Hamlet tentait de se montrer positif et optimiste, mais au fond, ce grand sourire habituel cachait toujours, derrière, un homme bien plus dépressif qu'il ne le laissait croire.

Mais le grand brun avait tout de même laissé paraître sa présence, au cas qu'il y ait quelqu'un. Sur le coup, il n'eut aucune réponse. Ainsi, il continua d'observer un peu les alentours simplement du regard. Puis, quelques secondes plus tard, il put percevoir un mouvement du coin de l'oeil, au fond à gauche. Une petite tête surgit de derrière une botte de foin qui se trouvait plus loin. Une toute petite tête, cachée, curieuse ou méfiante. Un enfant ? Juste un enfant ? Était-il seul ? Surpris de voir ainsi un enfant, Hamlet fronça les sourcils.

    HAMLET ▬ Bonjour ?

Le petit homme ne bougea pas. Pendant quelques minutes, les deux restèrent là, à se regarder. Asylum préférait ne pas faire de mouvements brusques afin de ne pas effrayer l'enfant. Lui faire peur était bien la dernière chose qu'il voulait... Puis, au final, le petit garçon finit par lui demander, innocemment, s'il était un ami de ses parents. Il aurait bien aimé lui répondre que oui, il en était un, afin de le réconforter ou le rassurer, mais d'un autre côté, le médecin ne se voyait pas mentir puisque, par la suite, il ne pourrait malheureusement pas le ramener à ses parents...

Le chien que le Britannique avait vu plus tôt fini par se montrer. L'animal se rapprocha de lui avant de commencer à lui tourner autour afin de le sentir et l'observer. Bien sûr, c'était tout à fait normal, si ce chien avait l'habitude de protéger le petit bonhomme. Un sourire s'afficha sur les lèvres d'Hamlet. Il laissa la petite bête faire son travail avant de finalement tendre la main lentement, pour ne pas l'alarmer, et lui caresser la tête. Une fois que le chien s'assit à ses pieds, il s'accroupit, toujours le sourire aux lèvres, afin de mieux le gratter derrière les oreilles.

    HAMLET ▬ Voilà un beau garde du corps que tu as là, bonhomme. Ça me rappelle ma chienne, River, elle faisait pareil à chaque fois qu'elle voyait un inconnu.


Le concerné ne sembla pas réagir aux paroles du quadragénaires. Il insista plutôt en demandant à nouveau s'il connaissait son père. Chose qui était aussi tout à fait normal pour un enfant perdu. Le grand brun eu un pincement au coeur en pensant au fait que cet enfant pouvait avoir été si seul depuis l'invasion s'il recherchait ses parents ainsi. Peut-être que ses parents se trouvaient à la cohorte ? Hamlet se releva donc, délaissant quelque peu l'animal. Il s'apprêtait à répondre au petit garçon, mais celui-ci disparu à nouveau derrière sa botte de foin, laissant l'Anglais curieux, arquant un sourcil. Mais ça ne prit pas de temps avant que la petite chose perdue réapparaisse, plein de brindille de foin dans les cheveux et vêtements, d'un air tout endormis.

    HAMLET ▬ Dis moi, mon grand. C'est quoi le nom de ton papa ? Peut-être que je l'ai déjà croisé. Où je passe mes journées, il y a quand même beaucoup de personnes. Qui viennent d'un peu partout du pays. Peut-être que ton papa et ta maman y sont.

Hamlet n'osa pas s'approcher tout de suite. Si cet enfant était seul, il était tout aussi normal qu'il soit effrayé devant un inconnu. Mais en même temps, s'il était seul... Peut-être s'était-il blessé ? Et la façon molle dont il bougeait... Peut-être souffrait-il d'anémie. Inquiet pour la santé du petit bonhomme, il se présenta en souriant tendrement.

    HAMLET ▬ Moi, c'est Hamlet. Tu permets que je me rapproche un peu ? Je ne te ferai pas de mal. Promis. Comme dis, je suis un médecin... Tu me permettrais que je me rapproche pour voir un peu comment tu vas ? Tu dois avoir faim...

Heureusement, il avait le restant d'une barre aux noix et encore un peu d'eau. Ce n'était pas beaucoup, mais au moins le petit pourrait s'hydrater et les quelques noix lui donneraient un peu de force...
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MessageSujet: Re: Petit dej' (Premiers pas - Eliot Buttons)   Petit dej'  (Premiers pas - Eliot Buttons) EmptyMer 12 Juin 2013 - 21:32

Eliot :
C’est quoi un médecin ?
Cela pouvait paraitre surprenant qu’un enfant de cet âge ne sache pas ce qu’était un médecin, mais l’éducation qu’avait reçu le petit garçon était bien différente de l’accoutumé. Dans sa petite communauté, c’était papa et maman qui s’occupaient principalement de le soigner. Et si par malchance le garçon montrait des symptômes que ses parents ne parvenaient pas à interpréter, eh bien il y avait madame Josie ! Madame Josie, la guérisseuse. La dame que tous les enfants détestaient car elle les obligeait à rester couché en pleine journée au lieu d’aller s’amuser avec les copains. Voilà quelle était la vision d’Eliot de ce que le british appelait médecin.
Hamlet entreprit donc une longue explication de son métier avec des mots simples d’enfant pour que celui posté là devant lui avec son air de môme égaré puisse comprendre.
 
Soudain, Mindy leva une oreille, elle flairait quelque chose. Elle se dressa aussitôt sur ses quatre pattes et se précipita à l’entrée de la grange. Elle referma de moitié la grande porte de bois avec dextérité de la pointe de son museau puis faufila sa tête au dehors.
Eliot restait absorbé par ce grand monsieur qui lui paraissait résolument être « un gentil ». Il parlait de madame Josie à Hamlet, ce qui avait l’air de sincèrement l’intéresser.
Mindy continua d’observer à l’extérieur quelques instants.
Eliot :
Mon papa il s’appelle Fréderic. Et ma maman c’est Pauline. Tu vas m’aider ?
C’est à ce moment précis que Mindy s’inséra entre nos deux héros. Cherchant l’attention du petit garçon elle s’agitait devant lui. Eliot la regarda et elle émit un grognement. L’enfant savait ce que cela signifiait, c’était le grognement usuel que Mindy utilisait pour l’avertir qu’un danger approchait, une sorte de code qui s’était instauré naturellement entre les deux compères.
Eliot :
D’accord Mindy.
Monsieur il ne faut pas rester là, c’est dangereux !
La chienne se précipita vers le fond de la grange, elle parvint à arracher une planche de bois à l’aide de sa puissante mâchoire. L’animal doux et docile qui dodelinait devant Hamlet quelques instants plus tôt était devenu un amas de muscles puissants. Mindy tirait de toutes ses forces accompagnant chacun de ses efforts d’un grognement intimidant.
Eliot la rejoignit rapidement et s’attela à ouvrir un passage à son tour. L’équipe se hâtait, le môme s’accrochant à des planches de bois et l’animal creusant maintenant dans le sol à coups de pattes rapides et puissants.
Un homme s’approchait de la grange, Mindy avait flairé l’odeur d’un Host. Eliot ne connaissait pas réellement le danger que ces Aliens grimés représentaient pour lui mais il savait qu’il devait fuir.
Eliot :
Monsieur viens m’aider, il faut sortir par là !
Mindy avait réussi à se frayer un passage par-dessous les planches tandis que le garçon s’adressait directement à Hamlet comme un appelle au secours. La chienne observa la scène depuis l’autre côté de l’obstacle : Eliot ne pouvait pas passer dans l’orifice échappatoire de l’animal alors qu’au même instant une silhouette s’annonçait dans l’entre-ouverture de la grange.
Le Colley aboyait pour avertir ses alliés, Eliot ne pouvait passer que la moitié du corps hors de cette prison de bois et l’aide de son amie qui tentait de le tirer hors du bâtiment n’y pouvait rien. L’enfant se retournait sans cesse alors qu’il jetait toutes ses forces contre cette barrière.
Eliot :
Monsieur vite ! Mindy !
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MessageSujet: Re: Petit dej' (Premiers pas - Eliot Buttons)   Petit dej'  (Premiers pas - Eliot Buttons) EmptySam 7 Sep 2013 - 3:20


❝Si elle me mord, je mords !! ❞


"C'est quoi un médecin ?"
À cette simple question, Hamlet écarquilla les yeux. Comment est-ce qu'un enfant, de cet âge -puisqu'il n'était pas si jeune que ça, tout de même- pouvait ne pas savoir ce qu'est un médecin ?! Sur le coup, le britannique ne sut quoi penser. Était-il d'avantage inquiet sur la condition du jeune homme, ou était-il plus inquiet pour lui même en se demandant si le bambin n'était pas, au final, un host qui le faisait marcher. Il réfléchit donc un moment afin de trouver la meilleure façon pour banaliser la description d'un médecin.


    HAMLET ▬ Un médecin, c'est une personne qui connait les bobos et les maladies. Donc, si une personne a mal en quelque part, le médecin peut aider pour ne plus avoir mal. Tu n'as jamais rencontré quelqu'un comme ça, mon grand ? Est-ce que toi tu te sens bien ? Si tu as mal en quelque part, tu peux me le dire.

Alors qu'il faisait du mieux pour expliquer au gamin qu'il était là pour l'aider, le quadragénaire vit la chienne se redresser d'un coup puis s'enfuir vers la porte avant de la grange. Évidemment, les animaux ont l'ouïe largement plus développée que les humains. La bête poilue avait donc très certainement repérée quelque chose à l'extérieur. Jetant de temps à autres des regards à la petite bête qui observait à l'extérieur, il attendit la réaction du petit Eliot à toutes ses questions. Il attendait bien patiemment, sachant qu'il posait tout un interrogatoire pour une aussi jeune personne.

'Mon papa il s’appelle Fréderic. Et ma maman c’est Pauline. Tu vas m’aider ?'
Hamlet réfléchit un instant. Ces prénoms ne lui disaient malheureusement rien. Il expliqua à le petit garçon que non, il ne les connaissait pas, mais il lui promit qu'il allait tout de même l'aider pour les retrouver. Mais avant de pouvoir faire quoi que ce soit, la chienne revint vers les deux garçons. Elle commença à japper faiblement envers le petit Eliot qui semblait parfaitement comprendre ce qu'elle essayait de lui dire, à l'inverse du médecin qui n'était pas tout à fait certain, mais pensait bien qu'elle essayait de les avertir d'un danger approchant. Et il avait vu juste. Le gamin affirma que sa chienne avait flairé quelqu'un et l'animal s'empressa vers le fond de la grange où elle commença à arracher des planches de bois afin de créer une ouverture où ils pourraient tous s'enfuir.

Le médecin s'élança vers la porte à grandes enjambées. Porte de bois qu'il referma d'un coup sec au grand complet. Il attrapa le premier morceau de bois qui se trouvait à proximité afin de le placer dans les deux morceaux de métal qui servait de "loquet", espérant que cela allait créer problématique à l'être, très probablement un host, qui se trouvait de l'autre côté de la porte et donc leur donner plus de temps pour s'enfuir. Au fond de la grange, il entendant le petit Eliot qui lui suppliait quasiment de venir l'aider à agrandir le trou que lui et sa chienne tentaient à tout prix de créer. Mais il ne s'y rendit pas tout de suite. En fait, Hamlet cherchait une autre échappatoire. Peut-être que ce serait facile pour le petit garçon de s'enfuir par un trou, mais créer une ouverture pour un homme faisant 1m80 prendrait beaucoup trop de temps.


    HAMLET ▬ Ne t'inquiètes pas, mon grand. Tout vas bien se passer. Attends juste un petit instant.

Oui, il tentait de réconforter le pauvre garçon en même temps que ses prunelles brunes explorait le haut de la grange nerveusement. C'est là qu'il vit une fenêtre qui ne semblait pas trop haute et qui donnait sur l'arrière de la grange. S'il était chanceux, il ne se briserait rien en sautant de là. Ainsi, Asylum se dépêcha de rejoindre le gamin. La chienne avait déjà réussit à passer au travers du trou, mais le gamin n'y arrivait toujours pas. L'échappatoire était bien trop petite ! C'est pourquoi que le grand brun s'empressa de s'agenouiller près du petit puis posa l'attrapa par le chandail en le tirant vers l'arrière.


    HAMLET ▬ Désolé, j'essaie pas de te faire mal, mais tu ne passeras jamais par là. Accroches toi bien.

Sans ajouter quoi que ce soit, il prit le garçon dans ses bras avant de se relever et repartir vers l'échelle qui menait au semi-étage de la grange. S'accrochant d'une main, le tenant dans l'autre bras, Hamlet y grimpa du plus vite qu'il pu, s'élança vers la fenêtre, déposa le petit homme et donna un bon coup de botte dans la vitre de la fenêtre. Son coeur battait à toute allure. À l'avant de la grange, on pouvait fort bien entendre les coups marteler contre la grande porte; les hosts tentaient de défoncer la porte, c'était évidant.
Se penchant par la fenêtre, le Britannique réalisa qu'il restait un peu de foin sous l'issue qui pourrait peut-être amortir la chute. Après avoir fait signe au petit d'attendre un instant, il sauta par la fenêtre. Il sembla atterrir de façon si agile, atterrissant directement sur ses pieds, mais il sentit une bonne douleur dans les os de ses chevilles. Mais il ne s'en préoccupa point. Il n,en avait pas le temps. À la place, il tapota Mindy vite fait sur la tête pour la féliciter d'être sortie par elle même, puis il releva la tête vers la fenêtre où se trouvait toujours le bambin.


    HAMLET ▬ Aller, saute. N'aies pas peur, je vais t'attraper. Il faut pas rester là plus longtemps.

Ouvrant grand les bras, Asylum attendit qu'il saute. Ça avait été déjà plutôt haut pour un adulte de sauter de là, alors il ne voulait pas laisser un enfant sauter par lui-même ! Ce ne fut que lorsque celui-ci eut finalement plongé dans ses bras qu'il se permit de tourner les talons et de s'enfuir dans les bois qui se trouvaient à l'arrière de la grange, sans même déposer l'enfant. Il savait fort bien que la chienne les suivraient, après tout.
Hamlet ne termina sa course que lorsque son souffle ne lui permettait plus d'aller plus loin... et encore moins ses chevilles endolories. Ils s'étaient enfoncées bien loin dans la forêt, après tout. Complètement haletant, transpirant, le coeur prêt à exploser, il marcha en cherchant un endroit où ils pourraient se reposer un moment tout en restant caché. Il put voir, un peu plus loin, un arbre dont le tronc était ouvert à la base, assez grand pour qu'un enfant puisse y rester. Il s'y rendit donc, déposa au sol, et le poussa vers l'ouverture.



    HAMLET ▬ Ne t'inquiètes pas, je reste avec toi. On va rester ici un moment... Le temps que les personnes qui nous avaient trouvées nous oublient, ok ?

Hamlet ébouriffa les cheveux du gamin avant de lui sourire du mieux qu'il le pouvait pour essayer de lui montrer qu'il n'avait rien à craindre tant qu'il serait avec lui, puis il se tourna dos à lui. Restant tout de même accroupi, il sortit de son sac un pistolet qu'il arma et commença à scruter les lieux du regard. Après tout... S'il n'y avait plus personne près d'eux... la chienne finirait bien par le manifester puisqu'elle ne sentirait très certainement plus leur odeur...
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