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 You know I'm no good - Louis & Rhea.

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MessageSujet: You know I'm no good - Louis & Rhea.   You know I'm no good - Louis & Rhea. EmptyLun 6 Mai 2013 - 19:29

Une silhouette familière me tourne le dos. Sans aucune hésitation, je m’approche à pas de loup, si discrètement que l’homme ne s’aperçoit de ma présence que lorsque je viens coller le canon de mon arme contre son dos.

« Les mains en l’air, bien haut que je puisse les voir. », j’ordonne alors d’un ton sec. L’homme s’exécute sans broncher. C’est presque trop facile. C’est toujours trop facile quand c’est Louis qui monte la garde. A croire qu’il le fait exprès. C’est peut-être le cas, après tout. Il sait que Tam’ m’accompagne, et s’il souhaite que son ex-femme, la mère de sa fille, survive encore longtemps, il a plutôt tout intérêt à me laisser dérober quelques armes. J’entre facilement dans la Cohorte. Soit les gardes ont fini par croire que j’en suis membre à force de toujours trainer dans les parages, soit je ne représente aucune menace à leurs yeux. Ils devraient plus se méfier… Si je m’écoutais, je viendrais voler ici plus souvent, mais Tam’ n’aime pas trop l’idée de dérober des vives et des armes à des gens innocents, qui en ont besoin. Et nous alors ? Nous aussi nous avons besoin de manger et de nous défendre… Dans ce nouveau monde, la pitié n’a plus sa place. Chacun pour soi. C’était déjà ma devise avant que tout foute le camp, mais ça l’est encore bien plus aujourd’hui.

J’entreprends ensuite de fouiller Louis avec ma main libre, la gauche. Je sais pertinemment qu’il n’a pas d’autres armes sur lui, j’agis ainsi dans l’unique but de le provoquer. Je laisse ma main glisser doucement le long de son dos, dans un geste qui se veut presque sensuel, avant de frôler ses fesses – hm, qu’est-ce qu’elles sont jolies – pour finir par tâtonner rapidement le long de ses jambes. J’aime jouer à ce petit jeu parce que Louis me plait. Vraiment. Mais voilà, petit problème, c’est l’ex-mari de ma sœur, et de ce fait, je ne me sens pas le droit de ressentir ce petit quelque chose à son égard. Ce serait comme… trahir ma sœur. Or, ma sœur est la personne que je chéris le plus sur cette Terre. Hors de question que je lui fasse un coup pareil. Parfois, je regrette que ce soit Tam’ qui ait rencontré Louis la première. Mais je chasse aussitôt cette pensée de mon esprit. Si ça n’avait pas été le cas, Lily ne serait jamais née. Or, j’adore véritablement ma nièce.

Je me redresse ensuite, pose ma main sur son épaule et dans un geste brusque, le retourne vivement pour qu’il me fasse face et le plaque contre le mur le plus proche, en continuant de le menacer de mon arme. Il peut alors s’informer de l’identité de la personne qui le braque, même si, au fond, il se doute très bien que c’est moi, et personne d’autre. Son regard croise le mien. Ses yeux noisettes s’ancrent dans mes yeux d’un bleu profond, et – oh bon sang – cela me fait toujours autant d’effets. De tous les hommes que je connaissais, fallait-il vraiment que je craque pour le mari de ma sœur ? J’ai un bonnet enfoncé sur la tête, d’où quelques mèches rousses s’échappent, encadrant mon visage rosi par le froid qu’il fait au-dehors.

« C’est ma visite hebdomadaire, monsieur Leonard. N’auriez-vous pas déjà oublié ? »

C’est vrai que je passe plutôt fréquemment ici. Tantôt pour des munitions, tantôt pour de la nourriture, tantôt pour des médicaments. J’alterne. Nous n’avons pas vraiment besoin de tout ceci, Tam’ et moi, mais comme je dis toujours, mieux vaut prévenir que guérir. Et puis, je vais vous faire une confidence. Je crois que je m’introduis dans la Cohorte surtout pour le voir, lui. C’est mal, pas vrai ? Et bien tant pis. De toute façon, vous l’auriez remarqué, je ne suis pas ce qu’on peut appeler « une gentille fille ». Je m’arrange toujours pour piquer deux-trois trucs quand Louis est de garde. Pour la perspective d’une petite entrevue avec lui ou parce qu’il fait un piètre garde ? Peut-être un peu pour les deux raisons à la fois.

« Tu sais, je ne comprends toujours pas comment tu as réussis à te faire enrôler comme soldat. Tu n’inspires pas vraiment la sécurité, et en plus, tu es foutrement nul comme gardien. »
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MessageSujet: Re: You know I'm no good - Louis & Rhea.   You know I'm no good - Louis & Rhea. EmptyVen 10 Mai 2013 - 15:15

Debout devant les vivres, tu te grilles une clope tranquillement. C’est presque toujours calme par ici. Sauf quand Rheagan vient piquer des trucs mais c’est la routine, ça revient à quelque chose de calme. Tu te demandes vaguement si elle viendra ce soir tout en te balançant d’un pied sur l’autre pour déplacer ton poids sur une de tes jambes ou l’autre. Très franchement, ça ne t’a jamais dérangé de monter la garde, tu préfères ça à d’autre tâches, mais le seul problème c’est qu’il faut rester debout tout le temps. Contrairement à ton frère cadet tu n’as pas souvent à résister à l’envie de dormir puisque tu as toujours peu dormi, mais il n’empêche que ça vous endolorit les jambes un max ce genre de trucs. Tu laisses ton esprit vagabonder sur de nombreux sujets. Cela t’est facile, t’as l’esprit des artistes à défaut du talent. Un rien peut te distraire pendant des heures. Cependant ta distraction de ce soir sera différente.

« Les mains en l’air, bien haut que je puisse les voir. » Tu reconnais immédiatement cette voix et un grand sourire amusé étire automatiquement ta bouche. Tu coinces ta cigarette entre tes lèvres et lèves les mains au-dessus de ta tête, comme elle le demande. Il ne sert à rien de t’insurger de toute façon, elle est derrière toi et même si tu le pourrais, tu n’as aucune intention de la blesser. C’est de bon coeur que tu rentres dans son petit jeu. Rheagan. Tu la connaissais avant même de connaître Tamara puisqu’elle travaillait avec toi. Et disons qu’elle était bien mieux adaptée aux bureaux que tu ne l’étais. Elle avait le cerveau nécessaire. Maintenant, il s’avère qu’elle est tout aussi adaptée à ce monde de chaos. Il y a des femmes comme ça. Exactement comme sa soeur. Dans beaucoup d’espèces, la femelle est plus forte que le mâle. Il semblerait que dans le cas des humains, ça se révèle souvent vrai. Des forces de la nature.

Tu sens la jeune femme entamer une soi-disant fouille corporelle et ça te fait vaguement rire. Rire sincère qui se transforme en rire faussement outré quand elle descend un peu. « Eh, doucement à l’endroit où vous mettez vos mains ! » Non mais oh. Tes fesses sont un terrain gardé. Quoique. En ce moment personne n’a de titre de propriété dessus. Ce qui ne veut pas dire que tu vas jouer les man whore et les livrer à la première femme qui passe. Un peu d’honneur tout de même. Faudrait pas donner un mauvais exemple à ta fille. Pour conserver la mascarade, tu ne protestes cependant pas outre mesure et te laisses malmener par la cadette des Stumbleroar. Ce n’est pas comme si ça allait te tuer non plus. Tu grognes quand elle te retourne rapidement pour te plaquer contre le mur. Elle t’a pas explosé contre le béton mais sur le coup il faut avouer que ça fait vaguement mal au dos. Apparemment désireuse de prolonger l’illusion, elle ne cesse de te braquer avec son arme. Elle s’attend à ce que tu fasse quoi, sincèrement ? C’est pas comme si t’allais faire un truc à la Rambo et la tuer. Tu l’apprécies bien trop pour ça. Et puis tu n’aimes pas tuer les gens, tuer des hosts est déjà suffisamment dur. Ah oui, et autre détail, tu n’es pas Rambo. Ce qui joue sur l’effet blockbuster. « C’est ma visite hebdomadaire, monsieur Leonard. N’auriez-vous pas déjà oublié ? » Tu siffles entre tes dents. Tss tss tss. Little bad girl. C’est quoi cette manie de faire comme si elle était dans une série télévisée ? Tu n’es absolument pas idiot et tu n’as absolument pas oublié qu’elle a l’habitude de passer. Il serait dur d’effacer la flamboyante rousse de ta mémoire.

« Tu sous-estimes ma mémoire Rhea. » Artiste raté, bureaucrate raté, raté de la vie tout court, certes, mais cela ne veut pas dire que tu as mauvaise mémoire. Tu as une mémoire d’éléphant. Que la mémoire hein, pas le reste. « Tu sais, je ne comprends toujours pas comment tu as réussis à te faire enrôler comme soldat. Tu n’inspires pas vraiment la sécurité, et en plus, tu es foutrement nul comme gardien. » A vrai dire tu sais, je suis tout à fait d’accord avec cette petite. Moi non plus je comprends pas comment ils ont pu t’accepter dans leurs rangs. Quoique tu ne te débrouilles pas mal du tout avec une arme. A vrai dire, tu te débrouilles même très bien. La décadence de l’artiste. Mais on ne peut pas faire du cas de Rhea une généralité, tu ne laisses personne d’autre puiser dans les réserves de la Cohorte. Il en va de votre vie à tous de conserver toutes ces provisions en sûreté. Tu souris néanmoins à la jeune femme, amusé par ses piques.

« Tu sais, je me débrouille vraiment bien avec une arme. Mais ce serait dommage de tuer une jeune femme dans ton genre. » Surtout aussi belle. Mais non, tu n’as pas du tout pensé ça, c’est faux. C’est juste ton cerveau qui a fourché intérieurement. Mais allez, faut l’avouer. Elle est pas mal. C’est pas la question. Elle est ton ex-belle-soeur, la tante de ta fille, et ta cadette de six ans. Tu lorgnes sur le canon de l’arme qu’elle maintient toujours vers toi. « Qu’est-ce que tu dirais maintenant d’arrêter de me mettre en joue ? »
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MessageSujet: Re: You know I'm no good - Louis & Rhea.   You know I'm no good - Louis & Rhea. EmptyDim 19 Mai 2013 - 20:05

« Tu sais, je me débrouille vraiment bien avec une arme. »

J’arque un sourcil en signe d’étonnement. Peut-être dit-il vrai, peut-être essaie-t-il de m’intimider ou de se donner une contenance, quoi qu’il en soit, je l’imagine difficilement avec une arme entre les mains. Sûrement parce que j’ai toujours en tête le souvenir de l’ancien Louis, celui d’avant la grande invasion. Cette âme bohème, cet artiste manqué, ce mari raté mais ce père aimant. Peut-être les circonstances l’ont-elles amené à changer. Tout comme elles m’ont fait changer. M’ont endurci. Du moins, plus encore que je ne l’étais déjà auparavant. Après tout, je sais qu’il est prêt à tout pour protéger sa fille. A tous les sacrifices possibles et inimaginables. Je suis fermement convaincue qu’il me piétinerait sans pitié sur le champ si cela lui permettait d’épargner la vie de Lili. Tam’ en ferait de même, bien sûr.

« Je serai curieuse de voir ça. », je lui lance sur un ton délibérément sarcastique, lui faisant ainsi comprendre que j’ai un peu de mal à croire à ses aveux.
« Mais ce serait dommage de tuer une jeune femme dans ton genre. »

Mon cœur rate un battement, mais je continue de feindre une attitude désinvolte. Sa déclaration ne m’a pas laissé indifférente. Etait-ce son intention ? Cherche-t-il à me prendre à mon propre jeu ? Hors de question. Cela n’arrivera pas. Jamais. Peut-être a-t-il jeté cette phrase comme une simple banalité, pourtant je me surprends à espérer que c’est une façon détournée d’avouer qu’il m’apprécie. Ou peut-être même qu’il essaye de me dire que… Non, Rhea. Arrête. Ce n’est pas du tout ça. Au fond, je sais qu’il m’aime bien, parce que je viens régulièrement l’emmerder, chahutant ainsi sa vie monotone au sein de la Cohorte. Mais c’est tout. Ça s’arrête là, et je le sais pertinemment. Il n’y aura jamais rien entre Louis et moi. Parce que les sentiments que j’éprouve à son égard ne sont pas partagés. Et parce que c’est l’ex-mari de ma sœur. Débat intérieur terminé. Point final.

« Ça mettrait pourtant fin à pas mal de tes problèmes, tu ne crois pas ? »

Si les dirigeants venaient à apprendre qu’un de leur soldat laissait une petite fouineuse leur subtiliser des effets personnels aussi importants pour leur survie que de la nourriture ou des armes, il y aurait du grabuge dans l’air. C’est déjà surprenant en soi qu’ils ne se soient toujours rendu compte de rien jusqu’à présent. Soit la Cohorte est dirigée par une bande d’idiots – raison de plus pour ne pas rejoindre ses rangs – soit Louis s’arrange pour dissimuler mes crimes. J’opte naturellement pour la première solution.

« Qu’est-ce que tu dirais maintenant d’arrêter de me mettre en joue ? »

Pour prolonger l’illusion, je fais mine de peser intérieurement le pour et le contre avant de finalement baisser mon arme dans un geste nonchalant. Louis n’est pas une menace. Il ne le sera jamais. Je prends même le risque de ranger le Glock à sa place, bien calé entre mon jean et mon dos. La morsure du métal froid contre ma peau me fait brièvement frissonner, mais – quelle chance – la proximité de Louis fait augmenter ma température corporelle de quelques degrés. Je grogne intérieurement. Je m’étais promis d’arrêter de lorgner sur le physique de mon beau-frère. C’est une attitude malsaine et terriblement déplacée. Mais qui pourrait m’en blâmer ? Il est beau à en crever, et un seul de ses regards suffirait à faire fondre la reine des glaces. Les traits de son visage semblent avoir été façonnés par les Dieux en personne. Cela devrait être interdit d’être aussi sexy. Vite, il faut que je détourne impérativement le regard si je ne veux pas qu’il commence à croire que je le dévore des yeux. Ce que je suis en train de faire, en somme, mais inutile qu’il soit au courant. Je scrute alors les armes qui se trouvent dans la pièce, en me rappelant que c’était là mon but premier. Et non pas baver sur le gardien des lieux. J’attrape un fusil à pompe – où ont-ils été dénichés cet engin ? – et fait mine de l’inspecter pour concentrer mon attention sur autre chose que sur l’apollon qui me fait face. Je repose l’arme à sa place, et empoche rapidement quelques munitions de Glock que j’enfourne aussitôt dans mon sac à dos, puis je me retourne vers Louis, osant enfin affronter son regard. Le ton de la discussion se fait soudain plus sérieux.

« Comment va Lili ? » J’ai entendu dire que les enfants parviennent toujours mieux que les adultes à s’adapter aux pires situations. Est-ce le cas pour ma nièce ? A-t-elle tout ce dont elle a besoin ? Mange-t-elle à sa faim ? Je n’ai pas eu le courage d’avouer à Tam’ que sa fille se trouve en sécurité dans la Cohorte. J’ignore les raisons qui m’ont poussé à lui cacher une telle vérité, et je me sens terriblement coupable de séparer une mère de son enfant. Au fond, je crois que j’appréhende le fait qu’elle veuille rejoindre la Cohorte si elle venait à l’apprendre. Je refuse d’intégrer ce groupe de réfugiés. Parce que je sais qu’à un moment ou à un autre, ça va finir par mal tourner. Il en va toujours ainsi, l’Histoire nous l’aura appris à de nombreuses reprises. Nous sommes toujours plus en sureté toutes les deux sur les routes que piégés au milieu de tant d’autres. Et puis, c'est une foule importante de résistants que recherchent les Host. Pas deux jeunes femmes qui se terrent d’appartements en appartements. Nous sommes invisibles à leurs yeux. Nous ne représentons aucune menace.

« Et tes frangins ? », j'ajoute aussitôt.
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MessageSujet: Re: You know I'm no good - Louis & Rhea.   You know I'm no good - Louis & Rhea. EmptyMer 7 Aoû 2013 - 13:13

Entrée en matière donnée par Rheagan :

« Je serai curieuse de voir ça. » Et voilà. Et voilà ! Encore une qui met en doute tous tes talents de soldat. Toute ta vie les gens ont mis en doute ton talent et ils ont eu raison parce que franchement ce que tu faisais n’était pas terrible, mais pour une fois que tu trouves une chose pour laquelle tu es bon, il faut que ça continue. Certes au vu de ton passé qu’elle connait, sa réserve est tout naturelle mais tout de même. C’est pas cool... On peut pas mettre de côté les à priori pour une fois et faire un preuve d’un esprit ouvert ? Comment ça on dirait que je fais un discours prônant l’acceptation des homosexuels ? Mais je sais, c’est fait pour, après tout c’est aussi une des nombreuses choses qu’on t’a ‘‘accusé’’ d’être. Très récemment même. Un certain Edmond Brossemon... qu’on ne mentionnera plus ici. Bref. Revenons à nos moutons roux. Tu es doué avec les armes. Rheagan est sceptique. Tu vas t’appliquer à ne pas lui montrer, elle n’est pas une cible d’entraînement. Ce dont tu lui fais part par des mots détournés. Tu essaies de jouer les séducteurs ?

« Ça mettrait pourtant fin à pas mal de tes problèmes, tu ne crois pas ? » Pour sûr. Moi je suis partisan de la solution simple. Bang bang, my in-law shot me down. Des provisions en plus pour la Cohorte, une chieuse de moins dans les pattes... Malheureusement tu es un indécrottable sentimental. Dommage. En un sens vous remarquez, tant mieux pour elle. Eh oui mais moi ça me déprime quand personne ne meurt. J’y peux rien c’est comme ça. Bref, continue donc ton baratin si ça te fait plaisir, je me prends un Advill et je regarde vos états d’âme. « Crois-moi, tu n’es pas le plus gros de mes problèmes. » Effectivement, une jeune femme maigre comme un clou armée d’un seul fusil, t’as vu pire. T’as vu l’autre brute épaisse dont je ne mentionne plus le nom comme promis. T’as vu une horde de hosts tuer ton neveu et ta belle-soeur. Tu as des hosts à tuer - heureusement pas tous les jours - pour protéger des dizaines de gens dont tu ne connais pas la moitié. Alors oui, tu peux supporter Rheagan. Finalement y a même pas besoin de l’éliminer. L’éliminer non. L’éloigner... Peut-être. Elle est vachement près. Très. Très. Près. Pas que ça te dérange, le problème c’est qu’elle est quand même la tante de ta fille et remarquer constamment à quelle point elle est pas si mal que ça et surtout vraiment très proche n’est peut-être pas la meilleure chose à faire. Enfin, sans même que tu aies à lui demander, elle se retourne et s’éloigne vers le tas d’armes. Bien, moins distraya... Dang, boy. Ca lui va bien ce genre de jeans. On ne dira pas pourquoi, histoire de faire croire encore un peu au lecteur que tu es gay.

La rousse explore le tas de munitions et d’armes en tout genre, armes que tu aurais adoré voir brûler sur une place publique lors d’une manifestation il y a quelques mois de cela. Tu as depuis appris que finalement, c’est pas toujours inutile et que les rednecks avaient raison quelque part. Je sais, ça fait du mal à avouer. Il le faut bien. Tu observes d’un oeil distrait la jeune femme se saisir d’un... fusil à pompe ? euh wow. on s’arrête là. « Evite le fusil à pompe s’teuplaît, je peux pas expliquer ça à mes supérieurs et surtout t’en as pas besoin. » Et si elle essaie de partir avec tu l’arrêtes. Parce que gentil Loulou a des limites à la collaboration tout de même. Faudrait pas se foutre de la gueule du monde. Heureusement tu n’auras visiblement à user de méthodes fortes puisqu’elle repose l’engin. Alleluia.

« Comment va Lili ? Et tes frangins ? » Ah la famille... Evidemment, puisque ce sont des liens familiaux - bien que non sanguins - qui vous unissent. Juste des liens familiaux. Rien de plus, tu m’entends ? Mouais enfin tu m’entends... Je suis navrée d’avoir à utiliser cette expression de prof mais ça rentre par une oreille et ça sort par l’autre, n’est-ce pas ? Oui. Faut pas se voiler la face, artiste ou pas, t’es une tête de mule pour pas dire tête de con. Ah tiens, je l’ai dit au final. Tant pis au moins t’auras le message. Et tu penses. Tu penses à Lili mais aussi à tes frères et tu fronces les sourcils à la pensée de Thomas. Pauvre Thomas. Tu as l’impression qu’il ne se remettra jamais de sa perte. Et toujours revient la question de savoir ce qui se serait passé, les rôles inversés. Il faut cependant que tu chasses cette pensée de ta tête. Tu dois faire bonne figure devant Rheagan. Tu n’as pas envie de lui exposer ni les noirceurs dans lesquelles se plonge ton cadet, ni les troubles qui agitent votre relation. Au fond pourtant, n’est-elle pas venue pour entendre la vérité ? Elle l’apprendra tôt ou tard de toute façon en voyant Thomas. Car elle le verra bien, inutile de se leurrer. Tu te souviens qu’eux deux étaient bons amis avant tout ça. Qu’adviendra-t’il après tout ça, hein ? Eh bien ils verront bien. Ce ne sont pas tes affaires. Lili c’est tes affaires. « Lili va très bien. Elle semble très heureuse. Des fois je me demande même si elle se rend compte de ce qu’il se passe. » C’est vrai, les enfants et leur insouciance éternelle, si déconcertante, inattendue. Une bouffée de fraîcheur dans l’enfer de la peur, bien qu’ils apportent aussi leur lot de peurs par leur présence, par le risque de leur perte. « Mais je crois qu’elle sait, c’est juste que pour elle... C’est pas la fin du monde. » Tu souris sur ces derniers mots. C’est effectivement la chose à dire. C’est la fin du monde que vous connaissez, mais ce n’était pas vraiment celui de Lili, après tout elle est si jeune, le monde dans lequel elle va grandir est différent de celui dans lequel elle est née mais pas fini. Pour toi et tes frères par contre c’est une autre paire de manches. « Maxwell va très bien. Se porte comme un charme. Thomas... A du mal à se remettre, toujours, mais on ne pouvait pas s’attendre à quoi que ce soit d’autre. » Après tout il a perdu son fils et sa femme. Toi tu as toujours ta fille et ... ton ex-femme. « A ce propos, comment va Tam’ ? »
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