Je m'appelle Jim Michael Taylor, je suis né il y a quelques années de cela, le premier novembre mille neuf cent-quatre-vingts pour être précis. J'ai un frère jumeau, Simon. Je n'ai jamais vraiment aimé parler de moi parce que je ne vois pas ce que ma vie peut avoir d'intéressant, bien au contraire, mais je vais vous raconter comment, il y a quelques années de cela, je me suis retrouvé entre quatre murs, éloigné de ma famille. Oh bien sûr ils venaient me voir, mais lorsqu'ils repartaient, ils me laissaient derrière, je n'ai jamais eu le droit de rentrer chez moi depuis le jour où j'ai posé le pied au centre. J'ignore si le récit que je vais vous faire expliquera en détail la raison de mon enfermement, cependant il vous apportera au moins quelques explications. Mais revenons-en au début de ma vie, parce qu'il paraît que c'est mieux de commencer une histoire par le commencement. Je suis donc venu au monde à Brooklyn, faisant ainsi la joie de mes parents, tout du moins j'ose le croire. Je n'ai jamais réellement su ni réellement cherché à savoir qui de Simon ou de moi était l'ainé, c'était déjà assez curieux d'être jumeau sans une once de ressemblance pour chercher plus loin. Car oui, Simon et moi nous ne nous ressemblons absolument pas, la seule chose que nous ayons en commun c'est le nom de famille, nos caractères, nos physiques et nos façons d'agir sont complètement différents.

Lorsque j'étais enfant, je mettais un point d'honneur à obéir à tout ce que me disait mes parents, je passais ainsi pour un enfant calme, sage et docile. C'était réellement ce que j'étais parce que je ne voyais pas l'intérêt de désobéir, naturellement, comme tous les enfants j'ai tout de même fait quelques bêtises, mais rien de bien méchant, une fois par exemple, j'avais confondu les murs de ma chambre avec une feuille de dessin, je les avais badigeonnés de feutre. Inutile de vous dire que la dispute que je reçu ce jour-là fut mémorable. Je ne me souviens plus vraiment des mots que mon père avait employés, mais ce qui en ressortait, c'est que je l'avais déçu. Enfin en même temps, je n'avais que quatre ans, mais c'est cette déception que j'avais provoqué chez lui qui me marqua plus que la punition que je reçu puisqu'au jour d'aujourd'hui, je ne m'en souviens même plus. Je grandis et vient le moment où je dus aller à l'école. Là-bas, j'étais bien, je travaillais très bien et j'avais une grande soif de connaissance. Mes carnets de notes étaient toujours bons et mon père me voyait déjà embrasser une carrière d'avocat ou bien de médecin, que sais-je et j'avoue que cela ne m'aurait pas déplu.

Au lycée j'avais déjà décidé de ce que je ferais une fois mon baccalauréat en poche, j'avais envie d'ouvrir ma propre société, je savais que j'en avais la force, si je puis dire. Bien sûr, avant de faire part de ce projet à mes parents, je voulais progresser dans mes études, j'avais prévu de leur en parler lorsque je sortirais de l'université. Sauf que ma vie prit un tournant que je n'aurais jamais imaginé. Lors de ma dernière année, juste avant que je ne passe mon bac, je devins la cible d'une bande de jeunes de ma classe. Normalement, je passais bien auprès de mes camarades, j'avais quelques copains de classe, j'ai eu aussi des petites amies, j'avais de bonnes notes, mais je ne passais pas pour l'intello de service. Jusque là tout allait bien, jusqu'à ce que mon "tourmenteur" personnel arrive, en cours d'année, un déménagement, évidemment, il fallait être gentil avec lui, l'accueillir. Ce fut mon rôle, j'ai été tellement gentil avec lui que je n'ai pas réagis lorsqu'il a commencé à m'insulter, de même que je n'ai pas réagis lorsqu'il me rabaissait, me frappais. C'était réellement atroce, tous les jours c'était la même chose et il faisait bien attention de frapper là où cela ne se verrait pas, mon dos devenait bicolore au fur et à mesure que l'année avançait. J'aurais pu me défendre, j'aurais dû, mais il exerçait sur moi une telle pression psychologique que j'en étais tout bonnement incapable.

Mon frère voyait bien que je me renfermais peu à peu, il essayait de me parler, mais je ne voulais rien lui dire, pas à lui, je ne voulais pas le décevoir lui non plus. Alors je me taisais, jusqu'à ce qu'il mette mon changement d'humeur sur le compte de la fatigue ou ce genre de choses. Tout cela devenait trop lourd pour moi, je n'en pouvais plus, alors je décidais de mettre fin à ces souffrances une fois pour toute et j'avalais un tube entier de médicament, couplé à l'alcool c'est un mélange détonnant. Malheureusement, on me trouva et les médecins réussirent à me réanimer. Je repris conscience dans une chambre, dans un centre que je ne quitterais que quelques années plus tard, après avoir échappé de justesse à une infirmière quelque peu...étrange. Je vous dirais bien que les extra-terrestres nous ont attaqués, mais je suis sûr que vous ne me croiriez pas. Peu importe, les faits sont là et maintenant, j'ai un but dans ma vie, il faut que je retrouve mon frère et ensemble, nous lutterons pour nous sortir de ce bourbier...pour survivre tout simplement.

En ce qui concerne mes parents, je ne sais pas ce qu'ils sont devenus, sont-ils morts pendant la grande attaque ? Je n'en ai aucune idée et honnêtement je m'en moque, ils m'ont abandonné quand j'avais besoin d'eux, ils ne sont plus rien. Seul Simon compte pour moi désormais.

Que puis-je vous dire ? Je rpète (ça ne se dit pas, mais tant pis ^^) depuis environ quatre ans, je n'ai encore jamais tenté un forum apocalyptique, c'est donc une grande première, j'espère ne pas décevoir En dehors du RPG, j'aime beaucoup lire des fanfictions, il m'est arrivé d'écrire quelques textes, mais rien de bien folichon ^^