Commencer une nouvelle vie ailleurs loin des souvenirs douloureux . C'est avec cette idée en tête que  j'avais quitter sa Bulgarie natale. C'était le fruit de nombreuses années de galère pour pouvoir gagner l'argent nécessaire à un tel voyage. Mais le sacrifice en valait le coup. Maintenant Je n'étais qu'un étranger perdu dans le grand New York, remplis de rêve. Nikolaï Vasilekva n'était plus qu'un lointain souvenir. Bien qu'ayant un diplôme en droit chez moi, j'acceptais un petit boulot dans un petit commerce de l'est de la ville. Je m'intégrais rapidement à cette vie, me trouvais un appartement, faisais des connaissances. Au bout de quelques mois, il ne me restait qu'une chose pour me trahir : Mon accent assez fort.

Le silence de la nuit avait toujours eu le don de m'apaiser. Mes pensées se perdaient alors que mon dos se refroidissait contre l'énorme porte en fer.  Les températures extérieurs étaient plus qu'agréable malgré la fraîcheur des nuits. Je pris mon courage à deux mains et reprenais mon travail. Je devais finir cet inventaire ce soir, avant de prendre mes vacances. Ma mère m'avait envoyé un billet pour venir la voir pendant les vacances. Elle s'ennuyait tellement de moi. Je comptais une énième boite lorsqu'il y a eut un énorme bruit. J'en perdis l'équilibre de surprise. Les sirènes des forces de l'ordre et des pompiers ne tardèrent pas à retentir à leurs tours. Je n'y prêtais pas attention plus que ca. Dans ce coin, il n'était pas rare de les entendre quelques soit l'heure mais je me rendis rapidement compte que quelque chose clochait. Mon instinct de survie se mit en marche. Fuir.

Ils étaient dans mes pas. Je devais accélérer. Chacun de mes muscles me faisaient atrocement souffrir mais je devais continuer. Le but premier était de les éloigner du camps, de laisser à mes compères le temps de fuir. L'objectif avait été atteint assez facilement mais leur échapper allait être un autre défi. Voilà sept mois que je leur échappais, que j'étais sur les routes. Ça ne pouvait pas se finir comme ça.  Je tentais le tout pour le tout, bifurquant sur la gauche et me lançais dans les pentes escarpés. De nombreuses années d’entraînement intensif de sport à l'époque où je voulais être athlète allait enfin me servir. J’accélérais. J'allais y arriver. La route choisit n'était pas la meilleure et rapidement je me retrouvais devant : le vide. Je ne tardais pas à les voir. J'étais piégé. Je regardais en bas. La chute me tuerait sans aucun doute. Les idées se basculaient dans ma tête. Je réfléchissais au moyen de m'en sortir. L'un d'eux pris la parole. Je ne l'écoutais pas. Sauter plutôt que devenir l'un des leurs. Un sort enviable selon moi. Je me retournais, prêt à franchir le pas mais il l'avait vu venir, j'avais pris trop de temps à me décider. Une douleur dans le dos, mes muscles me lâchent, je m'effondre.

Assis dans le fauteuil, j'observais mes mains. Le contrôle du corps était plus que correcte. Ce deuxième corps semblait plus répondre à mes attentes que le précédent. L'hôte était jeune et sportif. Son accent me plaisait. Je tentais de me lever mais une fois de plus mes jambes cédèrent sous mon poids. Deux personnes vinrent m'aider à me relever. Impatient. Voilà comment m'avait qualifier le responsable de mon implantation. Je ne supportais pas d'attendre de prendre totalement possession de ce corps. Je l'avais déjà fais une fois et ça m'avait suffit. Si les humains avaient été plus dociles lors de l'une de nos captures, je serai toujours dans mon premier corps, beaucoup plus imposant que celui-ci. On avait réussi à m'implanter dans ce gamin à temps. Je pouvais au moins remercier les occupants de la terre de ne pas savoir viser correctement. N'avaient-ils pas encore compris que les choses étaient finis pour eux ?  Au moins, il n'y avait eu aucune résistance, signe que l'opération avait été réalisé avec succès. Je ne souhaitais pas fouiller le peu de mémoire à laquelle j'avais accès. Peu m'importait de savoir qui il était. Ce corps était le mien à présent.

Elle n'allait pas m'échapper. Cette humaine avait beau être coriace elle ne le sera pas assez. Je changeais de direction sous les yeux ébahis de mes deux compagnons. Pas la peine de les attendre. Ils me ralentissaient plutôt qu'autre chose. Je connaissais parfaitement ce secteur pour l'avoir parcouru de long en large. Je savais qu'elle allait droit dans le mur. Le piège se refermait sur elle.  La tactique était parfaite pourtant elle m'échappa. Je ne pouvais que m'incliner devant sa tactique mais je n'étais pas pour autant vaincu. Quelques jours plus tard, je la tenais dans mes bras évanouie ,la ramenant au camps. Je ne perds jamais.

Me présenter ? Mais pourquoi ! Vous me connaissez déjà ! La sexy Juny² ca ne vous dis vraiment rien ? Vous ne devez pas trainer assez sur la chatbox. Bisous Bisous ♥