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 Thanks for the memories ☆ Sky

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MessageSujet: Thanks for the memories ☆ Sky   Thanks for the memories ☆ Sky EmptyLun 24 Déc 2012 - 12:25

Tu as froid. Sans blague, il doit bien faire zéro degrés et toi tu es dehors, au pied d’un arbre, à essayer de trouver le sommeil. C’est pas très pratique, parce que d’un côté, tu sais qu’il ne faut pas que tu m’endormes au risque de ne plus jamais te réveiller... Mais d’un autre côté, voilà deux jours que tu n’as pas eu deux heures de sommeil d’affilé et j’avoue que tu commences à être épuisé. Si encore tu restais dans un coin au chaud, à ne rien faire, ce serait jouable mais là, dans la neige, à devoir marcher continuellement... Non. Ce n’est pas jouable. Il faut que tu dormes. Quelle idée tu as eue de revenir du côté de Détroit, franchement. Tu aurais mieux fait d’aller au Sud, au moins il ferait un peu plus chaud. Mais non, tu as choisi cette ville parce que les Hosts l’évitent alors tu te tiendras à tes plans. Tu te recroquevilles un peu plus sur toi-même, essayant de garder ta chaleur... Heureusement que Dumpty et Chester sont là, à trois, c’est plus facile de se tenir chaud. Et ce satané félin qui te chatouille avec ses poils dans ton cou. Tu as une écharpe vivante, la classe non ? Ouais. Tes yeux se ferment tous seuls, tu te sens sombrer quelque peu mais tu te réveilles instantanément. Bon... Le message est clair : pas de dodo aujourd’hui. Tu as de sacrées cernes sous les yeux... Tant pis.

Tu te relèves donc. Chester proteste d’un feulement sonore et disparaît dans ton sac-à-dos. Se rend-il compte qu’il est lourd, ce chat ? Tu n’en as pas l’impression. Mais d’un côté, c’est un chat des forêts norvégiennes, ça fait partie des caractéristiques de la race. Dumpy te regarde, comme perplexe. Hé oui, vous repartez sur les routes. Tu retires la neige de tes vêtements et fais quelques pas afin de te dégourdir les jambes. Tu as du mal, le froid t’engourdis... Et tu n’as pas de gants. Génial, non ? Tu te frottes les mains, souffles dessus dans l’espoir de pouvoir les réchauffer un peu, sans grand résultat. Il faut que tu te décides à prendre une tenue plus chaude... Bon, objectif de la journée : te trouver des gants, un manteau plus chaud, une véritable écharpe... Et si possible un endroit où pouvoir te poser pour dormir et manger. Ce serait bien. Sachant qu’il y a des risques pour que tu ne trouves rien de tout ça aujourd’hui, tu ne traîne pas plus longtemps et te mets en marche. La neige crisse sous tes pas, malgré tous tes efforts pour rester discret. Avant tu aimais l’hiver. Batailles de boules de neige, longues balades... Mais maintenant que la discrétion est nécessaire pour survivre, tu hais la neige qui trahit chacun de mes pas. Dumpy l’adore par-contre, étant donné qu’il court partout comme un fou. Ce spectacle t’arrache un léger sourire. Vous voyez un gros chien noir et blanc sauter dans la neige, se rouler dedans avant de venir sous faire une léchouille ? Hé bien c’est ça. Ah la la...

Les heures passent, les kilomètres avec. Tu avances lentement, comme toute personne normale. On va revenir aux temps des chevaux si ça continue. Tu aurais bien récupéré une moto mais vu que tu es nul en bricolage et que, de toute manière, tu as peu de chances de trouver de l’essence pour la faire fonctionner, tu as bien vite laissé tomber l’idée. Surtout que tu n’aurais pas pu embarquer un bouvier bernois adulte derrière moi. Alors tant pis, tu te contentes de marcher, sur tes gardes. Tu es en terrain découvert et tu n’aimes pas ça. Tu as l’impression d’être observé, tu sais qu’il ne s’agit que d’une impression n’est-ce pas ? Oui. Mais tu sens que tu vas finir par virer paranoïaque... Sauf que tu te forces à ne pas céder et à toujours regarder droit devant. Tu te fixes des objectifs pour toujours continuer. Avancer jusqu’à cette intersection, avancer jusqu’à ce panneau, jusqu’à cet arbre, jusqu’à... Quelle galère. Tu as froid, tu es en train de te transformer en glaçon ambulant et en plus tu continues à somnoler. Il faut que tu te ressaisisses bon sang ! Tu t’arrêtes un instant pour te donner des claques. Pff. Le sang remonte jusqu’à tes joues, celles-ci deviennent légèrement brûlantes de même que tes mains. C’est douloureux mais au moins tu te réveilles un petit peu. Il faut que tu avances. Allez, un pas, un autre. Toujours continuer. Tu as tenu bon jusqu’à aujourd’hui, tu ne vas pas abandonner maintenant quand même, non ? Non, jamais tu n’abandonnes.

Finalement, en début d’après-midi, tu parviens enfin à Détroit. Si ce n’est pas trop tôt. Tu déglutis un peu en voyant l’état de la ville. D’accord, à la basse Détroit n’est pas la ville que tu préférais mais quand même, voir les ruines que c’est devenu... Ça te fait mal au cœur. Tu secoues un peu la tête, décidant de te reprendre. Il te reste encore un peu de chemin à faire avant d’arriver aux abords de la ville, tu n’as pas de temps à perdre. Sifflant Dumpty qui commençait à s’éloigner, tu reprends ta route. Les maisons devraient suffire pour te protéger du froid, le temps d’une journée ou deux. Même si tu sais bien que tu ne resteras pas plus de quelques heures. Tu n’as pas peur des criminels qui sévissent dans la région, tu es certain de pouvoir t’arranger avec eux. Mais par mesure de sécurité, tu ne peux pas t’empêcher de bouger constamment. Ton chien te devance tandis que Chester pointe à nouveau le bout de son nez hors de son sac. Celui-ci semble hésiter avant de revenir s’installer sur tes épaules, reniflant les alentours. Que sent-il ? Tu l’ignores, tu n’as malheureusement pas le don de parler aux animaux. Dommage, voilà qui pourrait t’être drôlement utile. Tant pis.

Tu manques de glisser sur une plaque de verglas et te rattrape de justesse. Le félin saute de tes épaules, feulant. Tu souris, navré. Tu commences à être nerveux, ta maladresse refait surface. Mais tu avances. Tout du moins, jusqu’à ce que quelque chose t’intrigue. Le bouvier bernois est en arrêt, la truffe au vent. Il a senti quelque chose qui l’intrigue. Inquiet, tu te rapproches de lui... Sauf qu’il se sauve en aboyant. Plus que surpris, tu restes figé sur place quelques secondes. Ton félin fait de même, s’il pouvait parler, il dirait sûrement "Les chiens, qu’est-ce que c’est c*n...", tu en es sûr et certain. Mais tu ne peux pas laisser Dumpty aller où il veut en aboyant comme pas deux. Tu attrapes le chat et le replaces sur tes épaules puis tu détales, à la suite de ton chien. Le félin retourne se cacher dans son sac, tu n’y prêtes guère attention. Non, ce qui t’inquiète c’est ce que fait ton camarade qui court partout, apparemment joyeux comme pas deux. Qu’a-t-il bien pu sentir pour réagir ainsi ? Il ne s’éloigne jamais de toi et tu n’es pas certain que la Cohorte soit dans les parages, donc il y a peu de chances qu’il ait repéré Humpty. Tu ne comprends pas ce qu’il se passe, pas du tout.

Lorsque, enfin, tu arrives à le rattraper, il est déjà avec un autre chien à sauter partout en aboyant joyeusement. Il fait un boucan monstre ! Tu arques un sourcil. Pour réagir ainsi, il le connait ce chien. Mais d’où ? Tu fronces les sourcils, essayant de te souvenir. Si Dumpty connait, toi aussi. Il s’agit d’un boxer blanc et brun. Oui, en effet, quelqu’un que tu connais as ou avait un boxer, mais qui ? Mystère. Tu essayes de faire fonctionner ta mémoire mais ta course n’a pas suffi à te réchauffer suffisamment pour que ton esprit puise tourner correctement. Il te faut donc quelques secondes et que les deux chiens viennent vers toi pour que tu commences à entrevoir ce qu’il se passe. Tu t’accroupis, accordant quelques caresses au boxer... Avant d’entrer en bug complet. Ce chien. Ce chien. Ce chien !!! Tu t’en souviens parfaitement à présent ! Et toi qui es si silencieux depuis trois mois, tu ne peux retenir une exclamation de surprise.

-What the f... Qu’est-ce que tu fiches ici toi ? Tu n’as rien à faire à Détroit ! Où est passée ta maîtresse, hein ? … Oui, je sais, tu ne pourras pas me répondre... Mais...

Tu soupires, désespéré de ton attitude. Le chien te bavouille dans les mains mais tu ne te plains pas. Tu as l’habitude, Dumpty adore faire de même. Tu t’essuies les mains dans la neige avant de te relever, ton regard parcourant les alentours, à la recherche de... De quoi au juste ? De ton amie ? Tu n’as guère l’espoir de la retrouver, les USA sont tellement vastes... Et tu ne sais même pas si elle est ou non encore "en vie". Mais tu cherches à comprendre d’où arrive son chien. Le tien tourne la tête et tu suis le mouvement... Avant de, par réflexe, porter la main au pistolet que tu portes à l’arrière de ton pantalon. Parce que quelqu’un pointe un fusil sur toi et que tu n’aimes absolument pas cela. Mais tu ne sors pas ton arme car ce serait interprété comme une menace et la prudence la plus élémentaire te l’interdit. Mais il y a une autre raison pour laquelle tu ne sors pas ton pistolet. Tu connais la personne qui te tient en joue et ton cœur loupe un battement sous le coup de la surprise. Tu la connais et tu écarquilles les yeux.

-S... Seven ?

Ta voix est hésitante, tu ne peux pas t’en empêcher... Tu es tellement surpris, sur le coup. Mais cette surprise laisse bien vite place à d’autres sentiments contradictoires. Le soulagement de la voir là, devant toi, en vie... Et la méfiance. Tu ne sais si elle est toujours elle-même ou si les aliens se sont emparés d’elle. Si c’est le cas... Non, tu ne veux pas y songer. Mais tu vas devoir te montrer prudent. Dumpty grogne un peu avant de se replacer à tes côtés, comme pour te protéger. C’est bien inutiles mais tu apprécies le geste, glissant une main dans son doux pelage. Finalement... As-tu bien fait de venir à Détroit ? Il est encore trop tôt pour le savoir...
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Thanks for the memories ☆ Sky Empty
MessageSujet: Re: Thanks for the memories ☆ Sky   Thanks for the memories ☆ Sky EmptyMer 26 Déc 2012 - 20:09





silence is broken,
confidence is gone,
everything you're holding on to.
falls.


Qu'est-ce qui se passe, hein ? Ah, cette question, un millier de fois, elle est venue tourmenter ton esprit. Où es-tu ? En voilà une autre, toute aussi intéressante. Tu es là où tes pas te mènent, là où le vent te pousse. Tu es vers le Nord du continent américain. Des heures durant, que tu marches sans but, à la recherche d'une ville, d'un survivant, de n'importe quoi. Des jours et des jours, que tu avances, que tu erres, en essayant de ne pas te faire choper par ces trucs immondes. Des extraterrestres, c'est ça ? Pff. La dernière chose à laquelle tu croyais, franchement. Faut croire que les scientifiques doivent réviser leur jugement sur pas mal de points. Mais bref, là n'est pas la question, non. La question est, est-ce que tu vas atteindre un village, n'importe quoi, un cabanon, pour cette nuit ? Juste de quoi reposer ta tête, quelque chose autre qu'une pierre froide et tranchante d'une grotte au coeur de la forêt. Un endroit un minimum sécurisé, où tu ne risques pas de te faire bouffer par un ours, ou bien d'autres dangers de la nature. Il y a de quoi devenir dingue, sincèrement ! Tu es seule, pommée, à continuer d'avancer en attendant tu ne sais quoi. Heureusement que tu es un minimum forte mentalement, car sinon... Pfiou, tu n'oses même pas l'imaginer. Enfin, pour te montrer tout de même que ce qui se passe te touche profondément, on peut relever que tu parles à ce chien. Ce boxer là, brun et blanc. C'est quoi son nom déjà ? Si tu en crois le truc gribouillé derrière la photo, il s'appellerait Colton. Colton. Colt. Mais oui, bien sûr, Colt, ça te revient. Tu souris bêtement, à chaque fois que tu as l'impression que quelque chose te revient à l'esprit. Mais ce n'est qu'une impression, malheureusement.

Un pied devant l'autre, tu en viens même à t'amuser en marchant, pour essayer de ne pas perdre l'esprit. Tu dois avancer, encore, toujours. Ne jamais t'arrêter, ni te retourner. Tu t'es imposée des heures pour te reposer, il est hors de question que tu commences à briser tes propres règles. Alors, même si tu commences à avoir vraiment mal aux genoux, tu continues à avancer. Pourvu que tu t'installes quelque part avant la tombée de la nuit... Pour l'instant, tu n'as en face de toi, que de la route, à perte de vue. Pourquoi est-ce que tu tombes pas ici, à genoux, pour te reposer un peu ? Tu n'en as pas le droit, voilà tout. Bref, plutôt que d'être trop tentée par le goudron qui tapisse le sol, tu attrapes le fusil dans ton dos. Lee-Enfield. Le voilà, l'héritage de ton paternel. Un fusil de précision, sur lequel tu visses la lunette tout en marchant. On sait jamais, tu pourrais tomber sur quelques-uns de leurs aliens, à la prochaine ville. Et même si tuer ne t'enchante pas, mais alors pas du tout... Hé bien, tu préfères sauver ta peau, plutôt que de jouer la pacifiste qui montre le drapeau blanc. Tuer, ou être tué. N'est-ce pas là qu'en est réduite l'humanité, de toute façon ? Ouais.

Après deux bonnes heures de marche encore, tu arrives devant un panneau. Détroit, vingt bornes d'ici. Punaise, ça veut dire qu'avec un peu de chance, tu vas avoir un toit pour dormir cette nuit ! Ça veut aussi dire que tu vas peut-être te faire choper par les extraterrestre. Voilà qui fait le poids dans la balance, et à toi de peser le pour et le contre. Qu'est-ce qui est mieux, après tout ? hm. Quelques minutes de réflexion s'imposent. Soit tu fais demi-tour, et c'est reparti pour une nuit dans le désert. Soit tu rejoins la bourgade, et tu risques de te faire fusiller. Le goût du risque, comme toujours, l'emporte. Alors, sans plus te poser de question, tu prends la direction de Détroit. Tu sais que ça craint pourtant, comme patelin. Mais bon, t'as connu pire, après tout. D'après ce que tu as eu le temps d'apprendre sur toi, tu habitais à Charlestown dans le Kentucky. Ça t'a apparemment pas empêché de trouver un quartier un peu chaud pour te faire des potes. Enfin, tu ne te souviens de personne, de quasiment rien, et les maigres informations que tu as sur toi sont vraiment... Basiques. Alors, à quoi bon repenser à tout cela ? Et, au fait, est-ce que tu avais un petit ami ? Tu n'en sais rien. C'est possible, avec toutes les photos que tu as retrouvées chez toi... Bref, tu cesses de penser, quand tu arrives, quelques kilomètres plus tard, devant une grande ville. City of Detroit, Michigan. Finalement, c'était pas une mauvaise idée, de marcher plein Nord. Fusil devant toi, tu avances paisiblement. Tu sais qu'il y a un centre pénitencier, pas bien loin. Tu le sais, car c'est marqué sur la carte que tu as récupérée dans la cave, l'autre jour. Jetant un coup d'oeil à droite, à gauche, tu restes méfiante. T'es pas à l'abri de quelques dingos échappés de taule, tu sais parfaitement quel genre d'énergumène sont enfermés ici, pas besoin de te faire un dessin. C'est pas Pelican Bay, mais bon. Vaut mieux se méfier.

Comme une ombre donc, tu rases les murs, jusqu'à entrer dans une vielle épicerie en ruine. Plus rien. Il n'y a plus rien. Un groupe de personnes est certainement passé avant toi, car il ne reste pas grand-chose. Du bout des bottes, tu shoots prudemment dans des débris noircis par la suie, encore chauds parfois. Le désastre, le grand carnage, le néant. Par chance, tu tombes sur un paquet de viande séchée. Ça devrait faire l'affaire pour les jours qui viennent, si tu t'organises. Tu récupères tout ce que tu peux récupérer, l'entassant dans ton sac. Tu es déjà chargée, mais bon, ce n'est pas comme si tu avais le choix. Une fois tes réserves faites, si on peut dire ça comme ça, tu sors de l'épicerie, restant toujours dans l'ombre. Tu n'es pas à l'abri d'un civil un peu fêlé du casque, d'une troupe de Hosts ou quoi que ce soit. Alerte, tu te rends dans une petite ruelle plutôt sombre, et dégageant le haut d'une poubelle, tu y poses ta carte. Marquer tous les points où tu es déjà passée, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Alors, tu notes l'heure de passage, tu entoures la ville, marquant les détails au dos de la carte. Parfait. Le tout rangé, tu t'adosses au mur. Inspire, expire. Tout ira bien, tu vas voir... Ouais, c'est ce que les personnages disent toujours, dans les films. Et à chaque fois, quelqu'un meurt. Tu ne vas pas mourir, ce n'est pas le moment, tu as encore trop de choses à faire pour te le permettre. Tu dois te battre, coûte que coûte. Arme à la main, tu repars donc à la conquête de Détroit. Pourvu que tu passes la nuit tranquille, tu as tant besoin de sommeil... Reniflant un peu, le bout du nez glacé, tu te remets en route. Il est temps de trouver une chambre digne de ce nom.

Et c'est bien sur la route, que tu vois Colton se barrer comme un dingue, vers tu ne sais où. Écarquillant les yeux, surprises, tu trottines, et cours à sa suite. Qu'est-ce qu'il fout bon sang ! Tu ne veux pas crier, quelques fois que ça rameute ces aliens, alors tu continues, silencieuse, à courser ton propre chien. Où est-ce qu'il va comme ça, hein ? Au bout de quelques minutes à le suivre, tu arrives dans une autre ruelle crasseuse. Ton boxer est avec un autre chien et... Mais, c'est qui ce gus ? Tu fronces les sourcils, et plus que méfiante, tu pointes le canon de ton arme sur l'inconnu. Tu préfères ne pas prendre de risque. Tu le dévisages un instant. Il n'a pas l'air méchant. Non, c'est vrai que les petits hommes verts n'ont pas l'air méchant, en général... Et puis, qui te dit que ce gars n'est pas un host, hein ? Prudente, reste prudente. Rapide, tu charges ton arme. Voilà, pas bouger, sinon, tu lui refais les molaires. « S... Seven ? » D'où il connaît ton prénom lui, hein ? Tu penches un peu la tête de côté, le désignant un peu plus du bout de ton fusil. « Qui es-tu, hein ? Est-ce que t'es l'un des leurs ? Si oui, j'te conseille de courir, sinon, je te troue la peau, compris ? » Ah, agressivité, quand tu nous tiens ! Le gardant en joue, tu siffles, et Colt revient derrière toi. L'autre chien grogne, derrière son maître. Qui est ce garçon hein ? Tu espères de tout coeur que ce n'est pas un host, ça te ferait mal au coeur de devoir le tuer... Mais à choisir entre lui et toi, tu sais parfaitement quelle sera l'issue de cet affront. Si affront il y a, bien entendu. « Allez, balance, t'es un des fêlés du casque du pénitencier du coin ? Tu es qui bord*l ! » Est-ce que tu as conscience que tu lui mets la pression, avec ton arme pointée vers lui ? Bien entendu. Tu veux le pousser à bout, pour qu'il crache le morceau. Au moins, qu'il dise qui il est, et en fonction de la réponse... Non, tu ne lui feras pas de mal. « Tu sais, que tu sois un tueur en série, une star internationale, une mascotte multicolore de fête foraine, j'en ai rien à s'couer, tant que t'es pas une de ces crevures d'alien, alors dis-moi qui t'es, tu peux qu'y gagner ! » Tu le gardes toujours en joue, par mesure de sécurité, et parce qu'il est loin de t'inspirer confiance. Et l'espace d'un instant, tu baisses un peu ton fusil. Quelque chose t'intrigue vraiment, voire même t'inquiète. « Et puis d'abord, d'où tu sais comment j'm'appelle ? ». La voilà, la vraie question.
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MessageSujet: Re: Thanks for the memories ☆ Sky   Thanks for the memories ☆ Sky EmptyMer 26 Déc 2012 - 23:18

Tu n’en reviens pas de voir ce boxer-là, à jouer avec ton chien. Tu n’en reviens pas de cette situation. Tu connais Dumpty, il n’agit pas n’importe comment et certainement pas avec des inconnus. Il t’obéit au doigt et à l'œil, tu y as veillé personnellement. Alors pour qu’il agisse ainsi, aussi joyeusement avec un autre animal... C’est qu’il l’a déjà croisé. Et si ton chien en a déjà rencontré un autre, il y a une très forte probabilité pour que toi aussi. Par conséquent, tu connais très certainement le propriétaire de cet animal avec lequel le tien est en train de jouer. TU es sûr et certain de savoir qui est cet animal mais comme tu n’es pas au top de ta forme, tu as du mal à rassembler tes souvenirs. Tu marches sans t’arrêter depuis des mois, tu ne dors pas depuis trop longtemps, tu es épuisé, tu meurs d’envie de t’allonger quelque part et de t’endormir comme une souche alors on peut te pardonner le fait que tu sois légèrement plus lent à la détente que d’habitude. Tu n’aimes tout de même pas cela. Tu t’es toujours vanté d’avoir une bonne mémoire alors ne pas réussir à te souvenir te tape sur le système.

Mais finalement, ces quelques secondes de réflexion payent et lorsque tu te souviens, tu ne peux retenir une exclamation de surprise. Colton ! Ce boxer, c’est Colton, le chien de ton amie d’enfance : Sky ! Ou Seven, comme bien des personnes l’appellent. Toi tu utilises aussi bien l’un ou l’autre de ses prénoms, même si le second vient plus naturellement. Petite habitude, sans doute. Ce chien est donc celui de ton amie d’enfance et tu ne t’attendais absolument pas à le trouver là, à Détroit. Et cela t’étonne. S’il est là, est-ce que cela signifie que sa maîtresse aussi ? Tu n’oses pas avoir cet espoir. L’espoir n’est plus quelque chose que tu peux te permettre. Et pourtant... En un sens, tu aimerais la retrouver, tu aimerais au moins savoir qu’elle est en vie, quelque part, qu’elle ne s’est pas faite attraper par les aliens. Mais d’un autre côté, de ton point de vue, c’est une bonne chose qu’elle soit loin de toi. Tout finit toujours par être détruit autour de toi, à cause de toi... Une question franchit tout de même la limite de tes lèvres : où est passée sa maîtresse, où est passée Mademoiselle Batman ? Espères-tu une réponse ? Non, pas spécialement... Tu sais qu’il ne te répondra pas. Dommage, tu aimerais tant avoir le don de comprendre les animaux...

Finalement, tu relèves la tête, observant les alentours. Espères-tu trouver toi-même une réponse à tes questions ? Peut-être que oui, peut-être que non. Si tu n’en trouves pas d’ici une ou deux minutes, tu laisseras tomber et repartiras à la recherche d’un lieu où te reposer. Sauf qu’un mouvement de tête du bouvier bernois attire ton attention. Tu suis le mouvement, regardant dans la même direction que lui... Et ton cœur loupe un battement sous le coup de la surprise. Elle est là. Elle est là, devant toi ! À te virer de son fusil, quelle joie... Tu ne peux empêcher un mouvement nerveux pour récupérer ce pistolet qui ne quitte que rarement l’arrière de ton pantalon mais tu stoppes ton geste avant de le mener à bien. Cela pourrait être interprété comme une menace et tu préfères éviter. Mais elle ne te tirera pas dessus, n’est-ce pas ? Soit logique quelques secondes : tu n’as aucune certitude qu’elle ne soit pas une Host alors la prudence s’impose. Mais ta voix se fait tellement hésitante lorsque tu prononces son nom... Seven... Seven... Tu ressens des choses tellement contradictoires en la regardant. Du soulagement. De l’inquiétude. Et tant d’autre choses que tu ne veux pas nommer tellement cela t’inquiète. Elle est tant pour toi... Trop peut-être...

Dumpty grogne, te ramenant brusquement dans la réalité. Tu glisses une main dans son doux pelage dans un geste rassurant. Les choses vont bien se passer, c’est ce que tu essayes de lui faire comprendre. Il n’a pas l’air d’accord. D’un côté, tu te fais viser... Mais tu n’as de cesse de la fixer tandis qu’elle penche la tête, te visant un peu plus. Et lorsqu’elle prend la parole, tu écarquilles les yeux. Qui es-tu ? Un des leurs ? Non, certainement pas ! Tu secoues négativement la tête, désapprobateur. Mais tu gardes le silence. Elle est agressive, cela te fait mal au cœur mais d’un côté, tu le comprends, elle ignore si tu es ou non un Host. Tu te tais, comme tu sais si bien le faire depuis trois mois. Tu te tais, nerveux aussi. Tu t’obliges à te détendre, tu es en mauvaise position. Et, surtout, Dumpty fait de plus en plus de bruit, montrant les crocs. Il se fait menaçant mais ta main dans son pelage l’empêche d’attaquer. Tu ne veux pas qu’il bouge, ce serait trop dangereux pour lui. Et pendant ce temps là elle parle, répétant sa question sous toutes les variantes possibles. Qui es-tu ? Elle sait qui tu es, elle a juste un doute. Encore faut-il le temps qu’elle te laisse en placer une... Le fait qu’elle te dise que tu peux être n’importe quoi d’autre qu’une "crevure d’alien" t’arrache un sourire à la fois amusé et exaspéré.

-Que je sois ou non un Host, la réponse est la même sous la menace d’un fusil. Quelle personne sensée dirait être un Host quand elle sait qu’elle signe alors son arrêt de mort ? Franchement... Mais si tu tiens à le savoir, aux dernières nouvelles, je suis à cent pour cent humain.

Déclarer que sa méthode n’est peut-être pas la plus intelligente n’est peut-être pas une bonne idée mais tu ne perds pas ton temps à poser des questions. Tu sais que tu as raison, une personne normale dirait être humaine sous la menace de mort, au moins le temps de trouver une échappatoire. Et toi alors, comment fais-tu ? Hé bien... Tu ne poses pas de question, tu menaces, tu poses aussi des questions mais jamais tu ne demandes si l’autre est ou non un Host, tu te fais toi-même ton opinion. Si tu en as la confirmation, tu tires. Sinon, tu laisses l’autre s’en aller s’il n’a pas été trop désagréable. Bien, ce n’est pas parce que tu n’as pas l’air spécialement terrorisé que tu apprécies d’avoir une arme pointée sur toi alors tu apprécierais qu’elle vise autre chose, ce serait plus commode. Fort heureusement, elle baisse un peu le canon de son arme. Juste un peu. C’est un bon début. Tu attends la suite... Qui te fait légèrement perdre pied. D’où tu connais son nom ? Tu ne peux t’empêcher d’écarquiller les yeux. À quoi joue-t-elle ? C’est évident pourtant, elle sait très bien d’où tu la connais !

-Parce que tu crois qu’en six mois j’ai pu oublier ton nom, Sky-Seven Alaska Batman ?

Tu ne comprends pas. C’est une question idiote. Voilà des années et des années que vous vous connaissez, depuis que vous êtes tous gosses ! C’est même elle qui est venue vers toi, c’est elle qui a fait le premier pas ! Alors qu’est-ce qui a bien pu lui arriver ? Est-ce que... Est-ce qu’elle est une Host ? Tu ne sais pas... Elle pourrait jouer la comédie, elle pourrait se faire passer pour ta chère Seven pour mieux te faire perdre pieds. Et pourtant Dumpty ne réagit pas comme en face d’un Host. Ton chien est simplement nerveux à cause de ce fusil pointé sur vous. Alors quoi, que dois-tu en déduire ? Tu n’en sais rien et tu en es perdu. Ne se souviendrait-elle pas de toi ? Six mois dans la nature, dans cette situation, c’est long, très long, mais est-ce une raison pour oublier les personnes qui ont fait partie de notre vie ? Pour toi, la réponse est non, bien au contraire. Que faire ? Tu ouvres la bouche, dans l’intention de dire quelque chose mais finalement le bouvier bernois aboie, paré à attaquer. Tu t’occupes donc du plus urgent : calmer ton chien. Tu te laisses donc tomber à ses côtés et passes tes mains autour de son cou, l’empêchant de bouger.

-Calme Dumpty... Calme... Tu ne vas pas l’attaquer quand même ? Tu te souviens de Colton, alors pourquoi pas de sa maîtresse ? Calme-toi mon grand, s’il te plait...

Le chien geint mais finalement cesse de grogner. Mieux, il s’assoit. Tu souffles un bon coup dans son pelage, rassuré sur ce point. Ta voix sais se faire douce, calme, envoutante, hypnotique. Ta voix est une arme que tu maîtrises à la perfection, tu l’as toujours employée pour calmer tes animaux, pour faire passer les sentiments, les sensations que tu souhaites. Sauf lorsque tu te retrouves déstabilisé, mais ces moments ne durent jamais bien longtemps. Soulagé de savoir que ton animal va se tenir tranquille, tu le lâches un peu et te redresses lentement, prudemment. Pas de geste brusque, rien qui puisse être interprété comme une menace. Rien du tout. Tu es calme, tu te maîtrises. Tu n’as pas le droit à l’erreur, tu ne sais pas encore ce qui arrive à ton amie mais tu comptes bien le découvrir... Si elle est encore ton amie, évidemment, mais dans tous les cas tu vas devoir découvrir ce qui lui arrive. Tu essayes de faire taire cette voix dans ta tête qui te pousse à avancer vers elle, à la secouer afin de lui faire comprendre que sa question est débile, de la prendre dans tes bras et ne plus jamais la lâcher. Tu essayes de te tenir tranquille mais c’est tellement difficile... Tu ne peux t’empêcher de te mordre la lèvre, dans un geste nerveux.

-Tu rends Dumpty nerveux avec ton fusil... Pourrais-tu le pointer sur autre chose, s’il te plait ? Quant à d’où je connais ton nom... Tu es sérieuse ? Sky, je te rappelle que ça fait plus de quatorze ans qu’on se connait ! J’oublierais ton nom comme ça, d’un claquement de doigt, parce que des crétins d’aliens ont décidé de débarquer sur la Terre ? Réfléchis ! D’où tu me poses une telle question ?

Qu’est-ce qu’il t’arrive ? est la question qui te brûle les lèvres mais que tu retiens. Un Host possède les souvenirs de son hôte, alors elle devrait au moins savoir que cette question est idiote. Tu ne comprends pas, c’est tellement illogique. Tu es encore à mille lieues de comprendre ce qui lui arrive, à ton amie. Tout ce que tu sais, c’est qu’il y a un truc qui cloche, qu’elle te vise de son flingue et que ça te fait mal au cœur. Tu ne pensais pas en arriver là un jour, tu ne pensais pas que les choses tourneraient ainsi... Et ça te fait mal de constater que cette demoiselle qui compte affreusement pour toi n’a qu’à appuyer sur la gâchette pour te tuer... C’est... Une bien douloureuse constatation... Tu voudrais être sûr qu’elle est bien la même, qu’elle en soit sûre elle aussi pour toi mais... Tout est tellement compliqué à présent... Et là, tout va dépendre d’elle. Tu n’as pas été agressif, ta voix est tout le temps restée douce. C’est elle qui possède toutes les cartes, alors quelle est sa décision ?
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MessageSujet: Re: Thanks for the memories ☆ Sky   Thanks for the memories ☆ Sky EmptyVen 1 Mar 2013 - 22:57

Tu réfléchis, du moins, tu essayes. Tu veux te souvenir de ta vie, de qui tu es réellement. Est-ce que tu étais quelqu'un de bien ? Est-ce que tu étais un bourreau ? Est-ce que tu étais une jeune femme douce et attentionnée ? Est-ce que tu avais de la famille, des amis, un copain ? Tu ne sais plus rien de ta vie d'avant, et ça t'exaspère. Tout s'est évaporé, sans que tu ne puisses retenir les lambeaux que sont tes souvenirs. Tout s'est envolé, en fumée, et on ne peut pas attraper la fumée avec nos mains. Elle s'en va au loin, s'estompe dans la nature, jusqu'à disparaître. Ton identité a disparue, sans laisser de traces, si ce ne sont que de maigres indices retrouvés dans ton portefeuille, ou quelques feuilles récupérées dans les décombres de ce qui fut ta maison. Tu n'es plus personne, et ça, ça te tue. Tu n'es plus qu'une femme, errant entre les ruines que sont devenus les États-Unis. Ce qui autrefois, était vu comme le pays où tout était possible s'est transformé en un terrain vague, où tout espoir a pris la fuite depuis un bout de temps déjà. Poussière, débris, cendres, tout cela a remplacé ce que chaque américain a pu connaître, avant le grand drame. Adieu le bonheur, l'avenir, toutes les belles choses que peut réserver la vie. Désormais, les survivants sont des fantômes, vos proches sont pour la plupart lobotomisés et contrôlés par des aliens, les Hosts. Autant mourir tout de suite, ça vous éviterait bien des peines. Mais non, tu ne veux pas, tu ne peux pas. Tu n'es pas lâche, tu n'es pas faible, même si tu as cruellement mal aux genoux, que tu es seule avec ton chien et un fusil. Ne pas abandonner, s'il y a bien une seule chose dont tu te rappelles, c'est ça. Never back down.

Fichue amnésie. Est-ce que tu connais le garçon en face de toi ? Non, pas le moins du monde. Et pourtant, vous vous connaissez depuis la petite école, depuis tellement de temps déjà. Il a été ton petit ami, pendant tes deux dernières années de scolarité à Charlestown. Mais ça, tu es à mille lieux de t'en souvenir, bien entendu. Alors, vu que tu ne le connais pas, et que tu ne sais pas s'il est un Host ou non, tu restes agressive. Si tu étais un chien, tu ferrais comme le bouvier bernois qui te menace : tu montrerais les crocs sans hésiter. Mais chez l'être humain, chez toi plus particulièrement, l'agressivité se traduit par l'action suivante : pointer l'inconnu du canon de ton lee-enfield. Tu n'as pas peur de tirer, et d'ailleurs, tu commences déjà à cracher des questions, en prévention. « Que je sois ou non un Host, la réponse est la même sous la menace d'un fusil. Quelle personne sensée dirait être un Host quand elle sait qu'elle signe alors son arrêt de mort ? Franchement... Mais si tu tiens à le savoir, aux dernières nouvelles, je suis à cent pour cent humain. » Tu fronces les sourcils. Qu'est-ce qu'il cherche à faire là ? Il veut t'embrouiller, c'est ça ? Peine perdue, tu ne vas pas le laisser faire. Tu l'écoutes paisiblement, toutefois. Oui, ce qu'il dit est censé, une personne un minimum consciente n'irait pas avouer qu'elle est un Host. Tu soupires un peu, le gardant tout de même en joue. « Ouais, si tu le dis... Enfin, je suppose que je peux te croire, mais crois-moi que si je me rends compte du moindre truc louche, ta cervelle repeindra les murs, ok ? » Oh là, que tu es fougueuse, quand tu t'y mets ! Oui, mais ce gars te rend nerveux. Il y a quelque chose dans son regard qui te perturbe profondément et bref, tu ne veux pas y penser. Tu réfléchis un instant à ce que tu viens de lui balancer au visage. Ah ouais, ça devient un peu hardcore quand même.

Quelque chose t'intrigue tout de même. D'où est-ce qu'il connaît ton nom, hein ? Non pas que tu sois une paranoïaque froide et psychorigide mais... C'est quand même inquiétant. D'autant plus quand on sait que Seven n'est quand même pas un prénom très courant... Enfin, à moins d'avoir une chance extrême - et là qu'il aille jouer au loto - tu ne sais pas d'où il sort ton prénom. Légèrement surprise, tu baisses un peu le canon de ton fusil, fronçant les sourcils. Et tu lui demandes d'où il connaît ton identité. Il écarquille les yeux, comme étonné. Bah quoi ? Tu viens de dire quelque chose d'extraordinaire ou quoi ? « Parce que tu crois qu'en six mois j'ai pu oublier ton nom, Sky-Seven Alaska Batman ? » Quoi ? Quoi ? Quoi ? D'où il te sort ton identité complète lui ? À ton tour tu écarquilles les yeux, plus qu'étonnée pour le coup. Mais, enfin, comment il peut te connaître comme ça ? Là, ce n'est plus de la chance, ce n'est pas possible ! Par pur automatisme, tu braques à nouveau ton fusil vers lui. Non mais. « Mais bon sang, t'es qui ? D'où tu connais mon identité complète hein ? Tu m'as suivi ? Où alors, j'étais peut-être super célèbre avant cette put*** d'attaque des Martiens, mais dis-moi au moins qui tu es ! » Tu es énervée, vraiment. Tout ça car la situation t'échappe, et que tu ne peux rien faire pour la rattraper, et retourner les événements à ton avantage. Ça t'agace vraiment, à un tel point que tu ne te rends même plus compte que tu deviens dangereuse pour lui, pour vous. D'où est-ce qu'il peut te connaître hein ? Que tu te souviennes, tu n'étais pas une star internationale. Ah mais c'est vrai, tu ne te souviens de rien ! Et tu t'en veux tellement, même si tu n'y es pour rien...

« Calme Dumpty... Calme... Tu ne vas pas l'attaquer quand même ? Tu te souviens de Colton, alors pourquoi pas de sa maîtresse ? Calme-toi mon grand, s'il te plait... » Dumpty. Au moins, tu as le nom de son chien, tu peux t'estimer heureuse non ? Ahah. Très drôle. Colton... Mais... Il connaît ton chien aussi ? Décidément, la situation vire de plus en plus bizarre, et ça t'inquiète vraiment. Est-il réellement une de ces nombreuses personnes que tu as oubliées ? C'est fort possible mais... Tu refuses d'y croire. Car ça lui ferrait trop mal. D'ailleurs, tu es sûre de lui faire mal en ce moment même mais... Quelque part, tu ne veux pas perdre la face, alors tu le gardes en joue. Tu ne réponds rien, restant juste attentive au moindre de ses faits et gestes. Tu veux être prête à agir, si la situation dérape pour une raison X ou Y. Le bouvier bernois fini par s'asseoir, sous les ordres murmurés de son maître. Tant mieux, tu n'aimes pas tellement qu'on t'agresse comme ça. Même si, tu en conviens, c'est tout à fait naturel chez le chien. Colt réagi à peu près de la même façon, sauf que lui, il a tendance à mordre sans préavis. Dumpty s'assoit, et reste plus ou moins calme. Tant mieux. C'est pas tellement la période pour se faire mordre grièvement, ça te retardait considérablement dans tout ce que tu pourrais entreprendre. « Tu rends Dumpty nerveux avec ton fusil... Pourrais-tu le pointer sur autre chose, s'il te plait ? Quant à d'où je connais ton nom... Tu es sérieuse ? Sky, je te rappelle que ça fait plus de quatorze ans qu'on se connait ! J'oublierais ton nom comme ça, d'un claquement de doigt, parce que des crétins d'aliens ont décidé de débarquer sur la Terre ? Réfléchis ! D'où tu me poses une telle question ? » Rendre le chien nerveux avec ton fusil ? Oui, bien sûr, c'est évident. Mais bon, tu n'allais pas venir taper la discut avec cet inconnu sans prendre un minimum de précautions, non ?

L'inverse aurait été suicidaire. Qu'il évite de faire le mariole, et tout se passera bien. Sérieuse ? Un peu que tu es sérieuse. Quatorze ans ? Quoi, quatorze ans que tu le connais ? Hé bah, c'est une première ça ! Tu hausses les sourcils, manquant de pouffer de rire. En effet, ton nom est une triste preuve qu'il te connaît... D'où tu lui poses une telle question ? Mais qu'il ouvre les yeux un peu, tu ne te souviens pas de lui, tu ne le connais même pas ! Tu soupires profondément, secouant la tête. Dans tes yeux, il y a cette lueur qui brille, celle de la tristesse. « Écoute, je t'assure que je ne te connais pas... Et t'as vraiment pas l'air méchant, et si tu me connais, alors je suis vraiment désolée car moi, je ne me souviens pas de toi. Et qui que tu sois, ou qui que tu as pu être pour moi, j'espère que tu ne m'en voudras pas. Enfin, si tu me connais et que tu connais le nom de mon chien, je suppose que je peux te faire confiance, non ? » Tu souris un peu, calmée. Et puis, tu soupires un peu, avant de finalement, repasser ton fusil dans ton dos, remettant correctement la bandoulière. Au pire des cas, tu as toujours un couteau sur toi.

« Je cherche un endroit où dormir, pour cette nuit. Je sais que Détroit est craignos, mais ça faisait partie des zones où je voulais passer. J'peux te proposer quelque chose si tu veux... On trouve un endroit plus ou moins sécurisé, et à tour de rôle, on prend la garde. Avec un peu de chance, on aura à manger sur place. Ça te convient ? » Tu lui tends la main, ne le lâchant pas des yeux. Il hésite un instant, et finit par te serrer la main. D'accord, en clair, il se méfie de toi... D'un côté, il a raison d'être prudent. Il n'a aucune preuve que tu es humaine. Un léger sourire de ta part, et sans plus attendre, tu fais demi-tour. Où est-ce que vous allez bien pouvoir dormir hein ? Oh, tu ne t'inquiètes pas, tu es certaine qu'il y a de belles maisons qui n'attendent que vous, ici, à Détroit. Sans regarder derrière toi, qu'il te suive ou non, tu traces déjà ta route. Et puis, cette soirée... Ce sera l'occasion de remettre les points sur les I. Et de vous apprivoiser. À nouveau.
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MessageSujet: Re: Thanks for the memories ☆ Sky   Thanks for the memories ☆ Sky EmptyDim 10 Mar 2013 - 21:32

Comment en es-tu arrivé là ? Comment en êtes-vous arrivés là ? Regarde-toi, le canon d’un flingue tourné vers toi, tenu par une demoiselle que tu connais bien ! Une demoiselle que tu as aimé par le passé, sincèrement, profondément ! Voir même un peu trop, si on t’écoute. Tu comprends sa réaction, tu comprends sa méfiance. Après tout, elle ignore si tu es ou non un Host. Mais ça te fait mal de la voir réagir ainsi, avec toi... Ça te fait mal pour tant et tant de raisons. Peut-être parce que tu n’espérais plus la retrouver, peut-être parce que tu t’étais fait à l’idée qu’elle était définitivement sortie de ta vie et qu’il valait mieux pour elle qu’elle n’y revienne jamais... Mais aussi parce que, pour des retrouvailles, tu aurais espéré autre chose que des menaces. Qu’elle te saute dans les bras ? Heu... Non, pas son genre. Mais n’importe quoi sauf cette hostilité ! Enfin... Il faut bien que tu t’y fasses, la situation n’est pas la même qu’à votre dernière rencontre, tout est plus dangereux, la méfiance est de mise. Et puis, tu es bien le plus mal placé pour lui faire des reproches. Après tout, que fais-tu quand tu rencontres des étrangers ? Tu les menaces toi aussi, sans préavis. Et tu tires parfois, quand tu sais que tu as affaire à un Host. Alors non, tu ne réagis pas mieux. Alors tu tentes de refouler cette douleur qui te compresse le cœur, patientant, répondant calmement à ses questions. Le moindre geste trop vif pourrait être mal interprété comme une menace et comme tu n’as guère envie qu’elle te tire dessus, tu t’en tiens à quelques répliques pertinentes mais dites d’un ton doux.

D’ailleurs, elle semble surprise. Quoi ? N’as-tu donc pas le droit de faire preuve d’un peu de logique ? Vu qu’elle soupire, tu supposes que non, tu n’as pas le droit de faire preuve de logique. De plus, elle te garde en joue. Pff... Irrécupérable. Comment vas-tu bien pouvoir te sortir de là, toi, hein ? Surtout avec Dumpty qui grogne de manière menaçante. Il n’est pas spécialement agressif ce chien, il grogne bien plus qu’il ne mord, mais tu te méfies quand même un peu. Il est tendu, toi aussi et les animaux sentent ce genre de chose. Un geste de trop serait aussi pris pour une menace de son côté et tout pourrait mal finir. Elle reprend la parole, elle récupère toute ton attention. Elle suppose qu’elle peut te croire ? Tu esquisses un sourire amusé. Bien sûr qu’elle peut te croire, tu as de l’expérience dans le domaine. Mais inutile de le dévoiler. Au moindre truc louche ta cervelle va repeindre les murs ? Tu arques un sourcil. Carrément ? Hé bien, heu... Ton chien grogne un peu plus, tu passes une main sur la tête de ce dernier, espérant le calmer un minimum. Ce n’est pas le moment de craquer. Ce n’est pas non plus le moment de... Rire ??? Oui, en effet, tu ris légèrement. Elle va te prendre pour un fou là...

-Je ne suis pas contre le fait de repeindre ces murs trop tristes mais en rose, c’est pas ce qu’il y a de mieux. Non ? Et, de mémoire, la cervelle humaine n’est pas une très bonne peinture.

… Cinglé. Tu es cinglé. Tu oses faire de l’humour dans ce genre de situation ? Oui, et tu trouves ça drôle... N’importe quoi. Tu es une cause perdue, tu le sais depuis toujours. Et puis, il faut bien essayer de détendre l’atmosphère, non ? Hum... Ce n’est sans doute pas la meilleure façon d’y arriver. Alors au final tu te calmes bien rapidement, soufflant un bon coup. Désespéré. Tu te demandes comment tu peux encore sortir de telles idioties... Oui, d’accord, tu as toujours aimé rigoler, tu aimes sortir des vannes mais là c’est tout sauf le bon moment. Alors au final tu baisses le regard, essayant de te faire pardonner tes bêtises. Tu as honte de toi. Pourtant, voilà un bon moment que tu n’avais plus sorti des débilités pareilles. Il faut croire qu’elle te ramène plusieurs années en arrière, quand tu n’avais pas toutes tes responsabilités sur les épaules, quand tu n’avais pas à te préoccuper de quoi que ce soit à part ton petit frère...

-Pardon, c’était pas drôle, je sais...

Bref... Passer à autre chose. D’où elle te demande d’où tu connais son identité ? Comme si tu avais eu le temps de l’oublier, en six mois ! Non, franchement ! C’est ce que tu lui répliques, sortant son nom complet. Tu la connais la demoiselle, depuis tellement de temps... Depuis la petite école ! Mais apparemment, ta réponse ne lui plait pas puisqu’elle braque à nouveau son fusil vers toi. Instinctivement, tu as un mouvement de recul ce qui fait que ton chien montre à nouveau les crocs, grondant d’une manière menaçante. Les choses tournent mal là... Très mal. Et tu commences doucement à comprendre quel est le problème. Elle ne te reconnaît pas. C’est pour cette raison qu’elle a de telles questions, pour cette raison qu’elle se montre aussi agressive ! Toi tu ne l’as pas oubliée mais elle, elle est incapable de se souvenir, apparemment... Et ça te fait mal... Qu’est-ce que tu dois faire ? Il faut que tu la calmes avant qu’il y ait du grabuge, elle est trop dangereuse ! Pour elle, pour toi. Mais qu’est-ce qui est le plus urgent ? Elle ou ton chien qui pet passer à l’attaque à tout instant ? Hum... Prudence, Rigel. Une main attrape le collier de ton compagnon à quatre pattes, l’empêchant de bouger.

-Sky... S’il te plait... Calme-toi, je vais te répondre mais...

Trop tard, Dumpty aboie, il est trop nerveux. Alors tu fais la seule chose que tu peux faire pour le calmer ! Tu te laisses tomber à genoux et le serres contre toi, tes mains dans son cou. Il faut qu’il se calme, sinon il va vous faire repérer ! Ta douce voix, presque hypnotique se fait entendre. Tu sais comment le calmer, ta voix est une arme que tu maîtrises à la perfection depuis des années. Heureusement, parce que sinon, tu ne saurais pas comment calmer ton animal. Ce n’est que lorsque tu es sûr et certain qu’il s’est calmé, qu’une fois qu’il s’est assis, que tu te redresses enfin, lentement. Jamais de geste brusque devant une menace. Alors, qu’est-ce que tu vas faire à présent, jeune homme ? La secouer pour la réveiller ? Non, mauvaise idée. Nerveux, tu ne peux d’empêcher de te mordre la lèvre. Tu ignores quelle est la meilleure attitude à adopter avec elle... Pourtant, depuis le temps que tu la connais, tu devrais savoir t’y prendre avec elle ! Mais tu vois qu’elle a changé, tu vois toutes ces interrogations dans son regard. Alors, puisque tu ne sais plus quoi faire, tu la questionnes à ton tour. Tu veux comprendre, est-ce trop compliqué ? Apparemment... À tes paroles elle secoue la tête. Cette fois, c’est de la tristesse qui brille dans son regard tu la connais suffisamment pour le comprendre... Mais quoi ? Elle t’assure qu’elle ne te connait pas ? Mais... Mais... Mais bien sûr qu’elle te connait ! Tu as mal au cœur. Elle ne peut pas t’avoir oublié ! Elle ne peut pas ! Et pourtant, il semblerait que si... Et tu sens ton cœur se briser... Tu baisses les yeux, dans un vain espoir qu’elle ne remarque pas combien ces simples mots t’affectent... À côté de toi, ton chien geint un peu, tu passes à nouveau une main sur sa tête... Tu te mords un peu plus la lèvre, un mince filet de sang coule à l’intérieur de ta bouche. Un goût de rouille l’envahit, te dégoûtant quelque peu... Alors tu relâches la pression de tes dents sur tes lèvres et redresse la tête, la fixant. Elle a remis son fusil en bandoulière. Au moins, c’est déjà ça de gagné.

-Je comprends maintenant pourquoi tu me posais toutes ces questions... Bah, c’est sans doute mieux pour toi si tu ne te souviens pas de moi.

Mais elle reprend déjà la parole. Elle cherche un endroit où dormir ? Toi aussi, ça tombe bien. Non, laisse tomber. Il vaut mieux que tu t’éloignes... Tu sais bien que tu as encore cette satanée malédiction qui pèse sur toi, touchant tes proches... Elle a déjà été affectée vu son amnésie... Si elle t’a oublié, peut-être échappera-t-elle à pire ? À tes yeux, c’est possible... Mais dans ce cas il faut que tu restes loin d’elle. Et pourtant, elle te propose de rester avec elle, de trouver un endroit où passer la nuit. Heu... Du coup, ta bonne résolution s’envole en fumée. Que vas-tu faire ? Elle te tend la main. Vas-tu la serrer ou non ? Tu hésites... Pour son propre bien, il vaudrait mieux que tu t’éloignes, que tu la laisses... D’autant plus que tu n’as aucune garantie que son amnésie n’est pas due à l’implantation d’un alien. Et pourtant une petite voix en toi te pousse à rester avec elle. Peut-être que tu pourrais l’aider à retrouver la mémoire ? Non, c’est une mauvaise idée ! Et pourtant tu lui serres la main, esquissant un inqualifiable sourire.

-Ça marche. Au fait, j’me nomme Rigel. Rigel Stewart. Même si, au final, ça n’a pas tellement d’importance... Peu importe le domaine, je suppose que ça ne te dit rien.

Domaine ? Elle te connait personnellement tout comme ton nom est assez connu, même si c’est plus le pseudonyme de Rais qui a été utilisé dans ta carrière musicale. Enfin bref... Dans un discret soupir, tu lui emboîtes le pas alors qu’elle retourne dans les rues de Détroit. Dumpty reste sur tes talons, sage comme une image. Tu réfléchis tout en marchant. Tu sais que tu fais une erreur. Tu sais que c’est une très mauvaise idée et pourtant tu ne peux pas t’en empêcher... Parce que c’est Sky, parce que c’est celle que tu considères comme ta véritable première amie, parce que tu l’as aimée... Et ce pincement que tu as au cœur n’indique-t-il pas que tu as encore des sentiments pour elle ? Si, sans doute... Ton cœur est ta principale faiblesse, tu le sais bien... Tu l’as toujours su... Pourquoi est-ce si douloureux, bon sang ? Pourquoi ?... Tu serres les poings, agacé contre toi-même. Tu ne dois plus jouer les sentimentaux ! Tu dois être fort, pour survivre. Ahah. Des fois, tu te demandes bien quel est l’intérêt de t’accrocher puisque, au final, tout le monde meurt autour de toi... Mais tu n’as pas le droit d’abandonner. Tu as deux enfants qui comptent pour toi, tu ne peux pas mourir et les abandonner définitivement à la cohorte. Interdit.

La truffe de ton bouvier bernois sur ta main te tire de tes pensées et tu esquisses un sourire... Oui, tu sais bien que tu es trop plongé dans tes pensées. Alors tu secoues un peu la tête et sors de ce mode automatique dans lequel tu étais jusqu’à présent. Détroit... Tu y es déjà passé lors de tes tournées. Tu dois bien être capable de trouver un endroit où passer la nuit dans une relative tranquillité, non ? Il faut juste éviter les mauvais quartiers... Quoique, tu doutes qu’il y ait encore des endroits sûrs. Les prisonniers ont dû aller s’installer dans les belles maison de la ville, d’autres ont dû faire de la prison leur quartier général. Non, à tes yeux, il ne faut pas aller trop loin dans le ville tout comme il ne faut pas rester en périphérie. Ton regard cherche quelque chose de connu, n’importe quoi qui puisse éveiller ton attention. Tu dois bien être capable de... Ah ! Tu accélères le pas, rejoignant Sky !

-Attends, viens par-là ! Je suis déjà venu dans ce coin, il y a peut-être un immeuble où on pourrait être tranquilles, au moins pour quelques temps.

Hum... Elle à l’air méfiante. Mais tant pis, Dumpty va disparaître dans une rue plus sombre que celle dans laquelle vous marchiez jusque là. Tu le suis, vérifiant de temps en temps qu’elle fait de même... Et oui, c’est bon. Le chien t’attend, tu monstres ensuite la route à suivre. Tu peux t’estimer heureux d’avoir fait de nombreux repérages dans tout le pays, sinon tu serais perdu en arrivant dans les grandes villes. Mais inutile d’y songer. Au bout d’un certain nombre de minutes, tu te stoppes devant la porte d’un immeuble relativement discret. Il n’a pas la grande devanture ni toutes les décoration des grands hôtels, et ce toute manière ce n’est pas ce que tu cherches. Non, si tu es déjà venu ici, c’est parce que tu sais que le bâtiment possède son propre générateur d’électricité et que ça pourrait toujours être utile. Le seul problème est que la porte te résiste... Tant pis, qu’à cela ne tienne... Tu descends ton sac-à-des des épaules et en sort Chester qui vient s’installer sur tes épaules en baillant. Tiens, étrange, il ne prend pas la fuite pour une fois... Il faut croire qu’il sait qu’il ne craint rien de la part de Sky... Tu sors tes outils pour crocheter les serrures et après quelques essais infructueux, le « clic » tant attendu se fait entendre. Tu ouvres donc les portes et t’effaces pour la laisser entrer avant toi.

-Honneur aux demoiselles.

Tiens, ne serais-ce pas un joyeux sourire qui étire tes lèvres ? Si, il semblerait bien. Bah... Tu la laisses entrer, les chiens passent à leur tour puis c’est au tien. Tu refermes derrière toi, prudemment. Il vaudrait mieux éviter d’avoir de la visite. Replaçant ton sac sur tes épaules, tu sens l’imposant félin retourner dans son lit... Avant d’en sortir souplement, un objet entre les crocs. Que ? Aaaaah ! Il vient de te piquer ton album photo ! L’album en question n’est pas très gros d’un côté, raison pour laquelle il peut le transporter... Et il file sur un meuble non loin de Sky, à l’abri des chiens. Tss. Tu lâches un profond soupir avant d’avancer vers lui.

-Chester ! Rends-moi ça ! Tout de suite ! Et Sky, est-ce que tu souhaites te rendre à un étage particulier ou ça t’es égal ?

Tu lui as imposé l’immeuble, tu peux bien lui laisser le choix de l’étage. Mais avant, il faut que tu attrapes ce satané félin qui n’en fait qu’à sa tête. Pour preuve, alors que tu essayes de l’attraper afin de récupérer ton bien, celui-ci t’échappe et va s’asseoir sur un autre meuble poussiéreux. Tss. Tu pestes un peu contre l’animal, aussi amusé qu’agacé, alors que tu lui cours après. Dumpty est tranquillement assis, habitué à ce genre de scène. Et au final, tu parviens à attraper l’animal par la peau du cou, l’installant dans tes bras. Celui-ci ronronne mais fait, au passage, tomber l’album... Qui s’ouvre justement sur une période qui commence à dater, non loin de Sky. Deux photos d’elle et toi, à l’époque où vous sortiez ensembles... Heu... Tu te figes un peu, ne sachant plus comment réagir... Oh bon sang, pourquoi a-t-il fallu que l’album s’ouvre là-dessus ? Tu jettes un regard incertain à la demoiselle en face de toi... Et esquisses un sourire embêté et tentes de détendre l’atmosphère...

-Je vais finir par croire que mes animaux aiment se liguer contre moi...

C’est nul, mais tu n’as rien de mieux. Et si tu lâches le félin maintenant, il va encore se sauver... Tu es piégé... Et maintenant alors, qu’est-ce que tu dois faire ?
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