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 (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012

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MessageSujet: (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012   (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012 EmptyLun 9 Déc 2013 - 22:51


    « Tu es sûre que tu veux faire ça ? » Mon sourcil droit se courbait en se relevant, mon regard se voulait questionneur. Etait-ce vraiment une bonne idée ? De mes cheveux que je trouvais toujours trop long goutait encore un peu d'eau. C'était la première douche que je prenais depuis trois jours, et je l'avais particulièrement savourée. Nous avions eut du mal à trouver ce petit village, et encore plus de mal à trouver une maison qui semblait ne pas avoir été habitée depuis l'invasion. Par contre, je ne m'attendais pas à ce qu'elle ait toujours de l'eau chaude. C'était une surprise assez rare pour que je vois en elle une sorte de petit miracle. Bénis soient les générateurs! Combien restait il d'humains dans les environs ? Depuis quelques temps, l'impression d'être seul les seuls humains au monde avec la jeune femme se faisait de plus en plus forte. Beri et moi voyagions de nuit, c'était plus sûr apres tout, et on se reposait le jour. Un rythme éprouvant, mais auquel nous nous étions habitués. Pourtant, il ne fallait pas tomber dans les limbes d'un sommeil trop profond. Nous dormions plus ou moins comme des chats, capables d'être réveillés à chaque instant si trace du danger nous entendions. Enfin, c'était surtout valable pour moi. Certes, Berivan avait grandit, mais j'avais toujours tendance à la protéger comme quand elle était plus jeune, quand elle était cette ado rebelle qui fuyait cette protection qu'elle s'était vue imposée par son père. Je préférais la laisser dormir et gérer moi même mon inquiétude de nous faire surprendre. J'avais toujours réussis à la protéger, avant et apres l'invasion, mais à mesure que le temps passait, je réalisais qu'en cas de danger imminent, je ne serais pas toujours assez doué, assez rapide, assez fort pour la défendre. Nous avions évoqué ce sujet, et elle avait proposé que je l'entraine à se défendre toute seule. Je ne me souvenais plus du moment exacte où l'on avait évoqué cette idée, je me souvenais juste lui avoir dit que j'étais d'accord mais que cela ne pourrait se faire que quand on aurait trouvé un abri pour quelques jours. Et de toute évidence, en arrivant dans cette ville dont je ne savais même pas le nom, nous avions trouvé notre refuge. «  Je suis pas mauvais pour te protéger, mais pour t'apprendre des choses... » Je laissais mes paroles en suspens. Je n'avais jamais rien appris à personne. Mon père m'avait appris des choses, des amis aussi, mais moi je n'avais jamais été utile à personne. Je n'avais fait que bêtement réutiliser les connaissances qu'on avait mis à ma disposition. Je réfléchis un instant, fermant les yeux pour me concentrer et trouver par où commencer. Par où avais je commencé ? Et puis, j'eus une idée. «  On va commencer par travailler tes reflexes. » Mon ton était net, directif, il n'appelait aucune remarque ou aucun commentaire. Je fis quelques pas vers les fenêtres de la pièce, celle ci étant vide, elle fournissait une jolie salle d'entrainement. Du bout des doigts, je tirais les rideaux opaques pour éteindre toute trace de lumière. Les reflexes sont plus exacerbés dans le noir, tout comme la peur, ou la panique. Je voulais tester Berivan, voir quelles seraient ses reactions fasse à l'inconnu. Dans la mesure où en plus nous voyagions de nuit, c'était dans la pénombre et par surprise que nous avions le plus de chance de nous faire prendre. Nous étions tous les deux plongés dans le noir, et tout ce que j'entendais était la respiration de la jeune femme. Celle-ci s'était accélérée. Je pouvais presque l'entendre déglutir. N'ayant pas encore bougé, je lui dit dans un souffle : «  Quoi qu'il arrive Berivan, réagis. » Je me déplacais vers elle, silencieusement, sans qu'une seule latte ne craque, sans que mon souffle ne me trahisse. J'avanças, doucement, et vint l'attraper par derrière, serrant mes bras autour de ses épaules, sentant en une seconde sa surprise. J'attendais avec une impatience certaine sa réaction...
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Berivan S. Skylers
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MessageSujet: Re: (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012   (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012 EmptyMer 11 Déc 2013 - 22:36

(FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012 5068014104ed4d50eca64708 (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012 Tumblr_m8t0u8paoE1rv8fmi

Hit me with your best shot!
❝ Caleb & Berivan  ❞


Nerveusement je me tors les doigts tout en piétinant sur place. J’observe ses moindres gestes sans mot dire, trop absorbée par cette fichue angoisse qui prend possession de mon corps. Oui, suis-je sûr de le vouloir ? Sur le coup cette idée ne m’a pas semblé si mauvaise, par les temps qui courent une personne sans défense à une espérance de vie quasi nulle. Jusque-là, Caleb a toujours veillé à ma sécurité toujours avec brio je dois l’admettre mais je ne peux pas me permettre de ne compter que sur lui à ma propre survie. C’est purement égoïste. Il ne devrait pas avoir ce fardeau sur les épaules, ou tout du moins il ne devrait plus. Puis personne ne sait ce que nous réserve l’avenir, on ne s’était pas attendu à être envahi par des aliens, alors plus rien ne pourrait m’étonner. Peut-être que nous serons séparés, qu’il prendra ses clics et ses clacs pour vadrouiller seul sans le boulet qu’il s’obstine à se trimballer, moi. Je crois que je ne lui en voudrais même pas d’ailleurs. Cependant, si  je dois un jour survivre par mes propres moyens je ne peux pas passer à côté de cette occasion, apprendre à me défendre. Mais, en suis-je capable. Ma maladresse presque exaspérante va certainement me mettre des bâtons dans les roues. Si Caleb n’était pas là, si nos chemins s’étaient séparés depuis l’invasion je serais certainement morte et enterrée à l’heure qu’il est, surement à cause d’une de mes nombreuses chutes, ou morte de faim. Je lui dois ma vie, je lui dois tout.
Après quelques secondes interminables, je hoche rapidement la tête pour lui signifier mon accord, incapable de dire quoi que ce soit. J’ignore ce qui m’attend, mais la seule chose que je sais parfaitement c’est qu’il ne va pas prendre de pincettes avec moi. Dans l’attente, mon stresse s’accentue perceptiblement. Bon sang, où avais-je la tête. Là, tout de suite, je ne souhaite que prendre mes jambes à mon coup pour fuir cette situation qui me rend mal à l’aise et totalement angoissée. Et quand il plonge la pièce dans le noir complet, la peur me saisit d’autant plus. Ma respiration s’accélère, s’échappant de ma bouche à toute vitesse comme si je m’asphyxiais. Je peux percevoir sa voix, mais le bourdonnement incessant dans mes tympans m’empêche de saisir et comprendre ses paroles. Je suis terrifiée, mon corps tremble sans que je ne puisse le contrôler. Si mon père ne m’avait pas emprisonné dans cette maison dorée, s’il ne s’était pas évertué à me protéger de tout et n’importe quoi, peut-être alors serais-je en mesure de comprendre que je ne suis pas en danger. Toute situation inhabituelle devient un vrai calvaire et me tétanise de frayeur. En voulant me protéger de la sorte, il m’a rendu faible et sans défense. Les larmes me montent aux yeux, engendrées par les pensées pour mon père décédé et cette peur qui me tiraille les entrailles. Je veux tout arrêter. Abandonner. Baisser les bras. Mais je résiste autant que je le peux. Vainement, je tente retrouver une respiration normale et scrute la pénombre dans l’espoir d’y voir une ombre. Mais rien. C’est le noir complet, et mes larmes empêchent mes iris de s’habituer à cette noirceur. Et puis tout d’un coup, sans que je ne l’entende, ses bras m’emprisonnent. Un hoquet de terreur s’échappe de ma gorge. Sentant son corps prêt du miens, son souffle dans ma nuque je sens peu à peu ma peur s’évaporer. Malgré son attaque, sa présence m’apaise comme toujours depuis l’invasion. Je comprends alors, mon corps comprend  alors qu’il ne m’arrivera rien, que je ne suis pas en danger. Il me faut quelques secondes pour me reprendre, je sais qu’il veut que je réagisse. Il le faut. Un peu tremblante, je relève mes mains sur ses avant-bras en les pressant de toutes mes forces. Prenant appuis sur mes pieds je me mets alors à me débattre, comme une furie. Je tente du mieux que je peux de l’atteindre pour échapper à son étreinte. Des grognements s’échappent de ma bouche lorsqu’enfin mon coude le percute en pleins dans les côtes. Profitant de son relâchement je m’écarte aussitôt de lui, en lui faisant face. Reprenant mon souffle, je ne peux m’empêcher de rire nerveusement. « C’est tout ce que tu as dans le ventre ? » dis-je pour le taquiner, sachant pertinemment que ma provocation va se retourner contre moi. Mais je ne peux m’empêcher. Prendre la situation à la rigolade est la meilleure façon pour moi de pouvoir me gérer et de contrôler cette peur qui s’est momentanément évanouie. Reculant légèrement, je plisse les yeux comme-ci le faire allait m’aider à mieux voir. Butant sur une latte de parquet ressortant du sol, je perds légèrement mon équilibre en arrière, mais suis sauver d’une chute lamentable grâce au mur qui se trouve dans mon dos. Les mains en appuient sur celui-ci je reporte mon attention en direction de Caleb, là où quelques secondes avant je pouvais voir son ombre. Mais il n’y est plus.  « Merde » lâchais-je aussitôt tout en scrutant tout autour de moi. Où est-il ?
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MessageSujet: Re: (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012   (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012 EmptyMer 18 Déc 2013 - 1:05

    Je ne m'étais jamais montré violent pour le plaisir. J'estimais que le moindre petit acte devait répondre à une nécessité, devait être en quelques sortes mérité. Je n'étais pas vraiment de ces personnes qui se servaient de leur connaissance de la violence pour dominer les autres, pour se montrer plus fort qu'eux. Mon histoire de la violence était bien plus complexe, bien plus nuancée, et pourtant, peut être pas plus noble. Aujourd'hui, se défendre était devenu capital. Si vous ne vous défendiez pas, vous étiez pris, c'était la règle depuis l'invasion. Quand j'avais commencé à apprendre à me battre, ce n'était pas pour affronter les autres, c'était pour mettre K.O mes propres démons, mes idées noires. Une sorte d'exutoire pour oublier ce qu'avait été mon enfance, tenter tout au moins d'oublier un maximum de celle-ci en pensant à autre chose. Frapper, pour oublier. Au début, ça n'avait été que dans des coussins, l'air rageur et les larmes aux yeux quand je sentais les événéments et les souvenirs me submerger. Ca me libérait, ça m'aidait surtout à faire le vide dans un esprit qui n'en pouvait plus de ces images, de ces sensations, de cette douleur pourtant passée mais qui semblait toujours aussi présente. Souffler, et tenter d'exorciser ce qui n'est plus réel. C'était comme cela que j'en était venu, des années plus tard, à être engagé comme garde du corps. Je n'étais pas arrivé là par hasard. Par erreur, peut être, mais pas par hasard. Mon exutoire était devenu un talent considérable. Ma force avait doublé, mais ce n'était pas cela qui faisait ma force. Cela venait du fait que je réfléchissais vite, peut être même plus vite que quiconque lorsque l'adrénaline se répendait dans mes veines. En combat, je pouvais prédire et contrer la majorité des coups, les parant, me protégeant et répondant avec une vitesse hors du commun qui me fit vite repéré. Je pris la suite de mon père dans le business d'un malfrat de ma ville natale et de fil en aiguille, j'en vint à protéger sa fille. La prunelle de ses yeux apparemment. Une gamine qui semblait surtout me promettre de m'éloigner d'une quelconque dose d'adrénaline. Aujourd'hui, je réalisais que jamais je ne m'étais aussi trompé dans ma vie.

    Si me battre m'avait aidé à rester en vie, il fallait à présent que Berivan apprenne à son tour. J'avais promis d'être toujours là pour elle à son père et je ne comptais pas faillir à ma promesse, mais il fallait tout de même se rendre à l'évidence, il y aurait bien un moment où je ne serais pas là. Où je ne serais plus là ? Je chassais cette idée de ma tête alors que j'attendais sa reaction face à mes bras l'entourant. Il y a un moment de calme ultime avant qu'elle ne se mette à se débattre, un moment où je pourrais jurer que la Terre s'est arrêté de tourner, les oiseaux de voler, les êtres vivants de respirer. Je pourrais absolument croire que depuis sa création, la planète n'avait plus revu de moment aussi magnifiquement paisible. Mais ce moment, comme tout les autres, a une fin. Berivan a la réaction que j'attend. La réaction de n'importe quelle personne un tant soit peu desespérée et ne connassant absolument aucun autre moyen de se défendre que de bouger en tentant de donner des coups partout et en espérant faire mal. Et elle atteint sa cible. Son coude frappe mes cotes de plein fouet, et j'en ai le souffle coupé pendant quelques secondes. Je relache mon étreinte. Malgré la douleur, je souris légèrement dans la pénombre. Elle a réagit. Elle n'a pas joué les petites filles fragiles. Apres tout, même si elle l'avait fait, je ne lui en aurait pas voulu, bien au contraire. Elle a été elevée comme cela toute sa vie, personne ne lui avait jamais demandé de se défendre avant, ça c'était mon boulot.

    « C’est tout ce que tu as dans le ventre ? » Je haussais un sourcil de surprise, réprimant en même temps le sourire qui nait sur mes lèvres. Il n'y a qu'elle pour passer de la terreur, au combat, et enfin à la provocation en l'espace d'une minute. Je ne m'abaissais pas à répondre, préférant emettre un vague «  Hum... » peu explicatif. Mes yeux s'étaient habitués à la pénombre. Je distinguais sa silhouette, et de toute manière, je l'entendais. Elle n'était pas vraiment discrète, mais elle n'avait jamais eut à l'être contrairement à moi. Je la vis manquer de tomber, et je réprimais l'instinct de me dépécher à aller l'aider à se relever, comme je l'aurais fait d'habitude. Les circonstances étaient différentes, c'était un entrainement qui devait la préparer à affronter les Hosts. J'avançais vers elle, sans faire un bruit, sans même respirer je crois, et attrapai son avant bras. De l'autre main, je faisais la même chose, les tordant très légérement. Je savais parfaitement où était le point de résistance d'un individu, et avec Berivan, je prenais tout de même garde à en rester très loin. À lui distiller la peur, la violence, la douleur, mais à très petite dose. La pression des torsions la força à se cambrer, à se pencher. Cette fois, ce n'était pas un coup de coude qui allait faire qu'elle s'en sortirait. Je me décidais à mon tour à tomber dans la provocation. Dans un chuchottement, j'ajoutais : «  Tu disais tout à l'heure ? » Là encore, j'attendais sa réaction, ses mouvements, la manière qu'elle aurait de m'étonner pour essayer de se sortir de là.
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MessageSujet: Re: (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012   (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012 EmptyLun 23 Déc 2013 - 12:04

(FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012 5068014104ed4d50eca64708 (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012 Tumblr_m8t0u8paoE1rv8fmi

Hit me with your best shot!
❝ Caleb & Berivan  ❞


Mon père a eu tort, sur toute la ligne. Il pensait qu’en m’enfermant dans sa maison doré, je serais en sécurité. Que rien de mal ne pourrait m’arriver. Et le peu de fois où j’avais l’autorisation de sortir, j’avais ces deux gorilles à mes côtés m’empêchant de profiter de ces moments de liberté. Mais en me couvant de la sorte il n’a fait de moi qu’une créature sans défense pas préparée au chaos et à la destruction. Ni même à la mort, la trahison et la douleur. A vrai dire, personne pas même mon père, ne s’était douté qu’une telle chose se produirait. J’avais passé mon adolescence à pulvériser les Aliens sur les jeux vidéo ou soutenir les humains dans les films de Sciences Fictions, sans penser que quelques parts dans l’univers ces extraterrestres existaient réellement, et se préparaient à une invasion de grande envergure sur notre planète. Si on avait eu ne serait-ce que des soupçons, mon père aurait sans doute agit autrement. Peut-être qu’il ne m’aurait pas couvé autant, peut-être qu’il m’aurait préparé à la survie mais surtout à me défendre. On ne peut malheureusement pas revenir en arrière. Chaque jour devient de plus en plus pénible, la nourriture se fait de plus en plus rare dans les maisons abandonnées, les host sont de plus en plus nombreux, le peu de sommeil que l’on s’accorde est peuplé de nos cauchemars et on ne cesse de se cacher.

La lumière du jour me manque, le soleil caressant ma peau de porcelaine. Mais Caleb pense que se déplacer la nuit et se reposer le jour est beaucoup moins dangereux, qu’on a plus de chance de ne pas tomber sur des traqueurs et de ce fait rester en vie. Avant tout ça, j’ai toujours passé mon temps à défier cet homme, à ne pas obéir à ces ordres rien que pour le plaisir. Jamais je n’ai supporté que lui ou même Moses me suivent partout m’empêchant de vivre pleinement ma jeunesse et je leur ai bien souvent donné du fil à retordre. Mais à présent il ne reste que nous deux. Et pour je ne sais quelle raison, il ne m’a jamais laissé tomber. Même si nos rapports se sont améliorés, il y a toujours cette petite tension entre nous, tension que j’aimerais briser pour de bon. Car si nous devons fouler ses terres ensembles, autant le faire dans les meilleures conditions possibles. Et ce que je ne pensais pas souhaiter un jour, me ronge finalement aujourd’hui. Nous ne connaissons presque rien l’un de l’autre, et plus le temps passé à ses côtés s’écoule plus cette envie d’apprendre à le connaître se fait ressentir. Savoir ce qui se cache derrière cette façade dure presque froide qu’il s’évertue à renforcer. Une carapace que j’espère pouvoir percer un jour.

Cependant, ce n’est absolument pas le moment de penser à tout ça. Il faut que je  me concentre pour ne pas faillir, ne pas le décevoir. Il ne pourra pas me protéger toute sa vie, on ne sait pas de quoi est fait demain. Et la meilleure façon de m’y préparer est d’apprendre ne serait-ce que les bases de l’auto défense. Au fond je sais que cet exercice ne sera pas des plus faciles. Caleb met à rude épreuve toutes mes émotions mais surtout cette peur qui me tiraille les entrailles. Et me plonger dans le noir ne fait que renforcer ce sentiment. J’ai réussis à échapper à sa première attaque non sans difficulté, mais je commence à présent à douter de moi. Surtout après ma provocation totalement puérile et stupide. Je sais que maintenant il ne va pas prendre de pincettes avec moi, que le premier exercice n’était qu’un début et qu’il va certainement corser la suite de cet entraînement.
Une nouvelle fois il me prend par surprise alors qu’il a échappé à mon champ de vision le temps que je me rattrape de ma chute. Bon sang, quelle idée j’ai eu ! Mon cœur ne va pas supporter et finir par me lâcher tellement ses battements accélères à une vitesse fulgurante, prêt à rompre ma cage thoracique. Caleb me manipule comme une marionnette avec une facilité déconcertante. Je n’ai pas le temps de réagir, bien trop rapide pour moi. La torsion qu’il exerce sur mes bras me fait échapper un cri de ma gorge. « Caleb…. Tu me fais mal » suppliais-je. A vrai dire, c’est faux. Ce n’est pas une douleur que je ressens, ma position étant plus gênante qu’autre chose, peu agréable. Je suis soumise, il peut faire tout ce qui lui chante sachant que mes défenses sont faibles et quasi nulle, sans parler du peu de force que lui oppose mes muscles à peine développés. Serrant les dents à sa remarque, je tente de retrouver une respiration normale pour me concentrer et réfléchir à la façon dont je peux me sortir de son emprise. A vrai dire je n’en ai aucune idée. Je ne sais pas ce que je dois faire mais je dois tenter quelque chose. Je ne veux pas le décevoir. Je ne veux pas être cette femme faible comme il le pense, comme tout le monde le pense. Alors je tire de toutes mes forces sur mes bras me penchant un peu plus en avant espérant glisser entre ses mains. Mais rien. Au contraire ses doigts se referment un peu plus, mettant fin à mes faibles efforts. Un grognement de rage et d’exaspération sort de ma gorge suivit d’un long soupire. Je retiens presque mon pied de taper le sol, de rage. Je n’arrive pas à lui échapper, je n’ai aucune idée de comment m’y prendre. Lui le sait, j’en suis certaine. « Tu m’as eu, t’es content ! » lâchais-je amèrement. Je ne supporte pas cette situation. A vrai dire, je ne me supporte pas d’être aussi faible. Je tente de me redresser mais sa pression sur moi m’en empêche. Me débattre ne servirait à rien, si ce n’est me faire mal. Vainement je tente de l’atteindre en lui donnant un coup de pied mais cette fois il a pris le soin de mettre une certaine distance entre lui et moi pour que je ne l’atteigne pas. « T’as peur que je te fasse mal une nouvelle fois » dis-je en ricanant. Encore une provocation que je vais surement regretter mais je ne peux tout simplement pas m’en empêcher. Je me mords la lèvre pour m’empêcher de parler à nouveau et ne pas le défier plus que nécessaire. Si je savais comment me sortir de cette emprise, je n’aurais certainement pas besoins de cours d’auto-défense.
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MessageSujet: Re: (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012   (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012 EmptyMar 24 Déc 2013 - 16:56

    Qui était franchement préparé pour ce chaos ambiant ? Personne. Personne n'avait pu voir venir ce désastre planétaire. Même moi, qui avait grosso modo dû me débrouiller toute ma vie, je m'étais sentit perdu, pas préparé, totalement livré à moi-même et ayant pourtant la responsabilité de veiller sur une gamine en plein cauchemar. Bon, c'est ce que j'avais pensé au début, maintenant je tâchais de voir plus qu'une gamine dans la seule personne humaine en qui je pouvais avoir confiance. J'avais passé des années à la considérer comme une enfant surprotégée, comme mon antithèse au fond. Avant l'Invasion, je ne la voyais que comme l'objet de mon travail, une personne humaine à protéger coûte que coûte mais avec qui me lier ne m’intéressait pas. J'étais partisan du fait que les sentiments, les relations, les liens, tous ces émotions ne faisaient que rendre la tâche plus ardue en perdant de son objectivité. Se lier à quelqu'un, c'est le laisser vous atteindre. S'attacher à elle, c'est vous créer vous même une faiblesse en plus. J'avais toujours trouvé que c'était une mauvaise idée, a fortiori quand il s'agissait de la fille unique d'un touche-à-tout dans le domaine de l'illégalité. Cette distance, ne s'étant pas réduite au fil des années, cette froideur volontaire, toutes deux avaient toujours été ma marque de fabrique. Je considérais que c'était grâce à celles-ci que j'étais si bon dans mon travail. Enfin, je ne faisais que cinquante pour cent de celui-ci, et les menaces sur la jeune femme avaient été moindres. Moses n'avait pas les mêmes méthodes que moi. Certes, il était dévolu à la protection de la jeune femme, enfin c'était ce que je croyais, mais il se montrait cependant bien plus chaleureux et jovial que moi. Autrement dit, il était le bon flic dans l'histoire, et moi le méchant. Au final, les rôles s'étaient inversés. Le bon flic avait toujours été du coté obscur de la force, et le mauvais flic ne cherchait au final qu'à la protéger, elle, du mieux qu'il pouvait. Le temps avait passé et j'avais tenté de me montrer un peu moins froid, un peu plus humain envers elle. Apres tout, nous n'étions plus que tout les deux, nous n'avions plus que l'autre comme compagnie, et je sentais que demain n'était pas le jour où la situation redeviendrait celle d'avant. Mais ça ne me dérangeait pas. Ce n'est pas en restant dans l'habitude, dans les chemins routiniers qu'on découvre les autres. Et c'était à travers ce désastre que j'avais pu faire changer mon regard sur Berivan. Elle n'était plus une gamine, l'Invasion l'avait changé, cela se voyait. Pourtant, le confort extrême de sa vie avait fait d'elle un être trop passif. Il fallait la réveiller. Si on voulait rester en vie, c'était une urgente nécessité.

    La pénombre avait semblé lui faire peur pendant un instant, mais j'attendais plus que ça. J'attendais qu'elle fasse appel à cet instinct que trop de surprotection avait endormi. Je voulais qu'elle réagisse, qu'elle se débatte, quitte à me faire mal. Je voulais qu'elle sorte de sa vie de torpeur. Au fond, c'était peut être trop demander, mais je n'arrivais pas à me sortir de la tête l'idée que si un jour je n'étais pas là pour la protéger, je ne voulais pas qu'elle tombe entre Leurs griffes sans se défendre. Je voulais qu'elle soit capable de leur résister. Je voulais que quoi qu'il arrive, elle reste en vie. Alors, je ne comptais rien lui épargner durant cet entrainement, si ce n'était la douleur. Je pensais connaître ses limites, peu développées certes, mais je voulais voir si celles-ci changeaient avec le stress, avec la peur. J'avais eut l'habitude de sentir les limites des gens, d'aller bien au delà pour certains, mais les circonstances n'étaient pas les mêmes. Berivan n'était en aucun cas mon ennemi. Pourtant, je me sentais devenir le sien. Sa respiration s'accélérait, ses muscles se contractaient, j'aurais pu jurer entendre la vitesse de ses battements de coeur augmenter. Elle avait compris que le jeu était important, et que céder, abandonner, était tout sauf une option à considérer. Enfin, c'était ce que je croyais. Je ne réduisit pas la force de ma torsion, l'augmentant infimement alors qu'elle tentait d'oter son poignet de ma main. Je ne comptais pas lui faciliter la tache. J'aurais pu rendre les choses encore plus compliquée, mais l'état actuel des choses me faisait sourire intérieurement : l'exercice m'amusait. Ou plutôt, c'était la facilité avec laquelle elle passait de l'abandon, à la colère, et à la provocation qui me faisait rire. Je ne répondais rien, sachant parfaitement que cela ne ferait que la mettre plus en colère. Cela était certes amusant, mais on était là pour s'entrainer. Elle devait acquérir des réflexes, elle devait pouvoir se défendre. Si la peur n'était pas un moteur suffisant, j'allais jouer sur un autre terrain qu'elle semblait bien maitriser. La provocation.

    Je relâchais un de ses poignets avant de rapidement faire passer mon avant-bras entre son propre bras et son buste. D'un geste tout aussi facile et rapide, je fis de même avec l'autre bras. La position n'avait plus rien à voir avec celle dans laquelle elle était trente seconde auparavant. Son dos était collé contre mon buste, et je m'efforçais de lui laisser une chance de se défendre en ne maintenant pas ses avant-bras. «  Je ne pense pas avoir peur d'une gamine ayant été sur-protégée toute sa vie... » Tenter de l'amener à réagir à travers la provocation, à travers la colère. Certes, il m'était arrivé de penser ce que je venais de dire, mais j'avais un tout autre regard sur elle aujourd'hui. Cependant, il était important qu'elle croit ce que je lui disait, qu'elle me haïsse pour se défendre puisque je ne voyais plus que cette option. «  Donc c'est bien ce que je me disais, quand tu n'as personne pour te protéger, tu te transformes en incapable... » Je laissais mes paroles en suspens. La proximité physique entre nous me permettait d'utiliser un ton des plus mieilleux, mais qui devait être des plus insupportable pour elle. Comment la faire réagir autrement ? Elle avait passé son adolescence à essayer de nous échapper parce que notre présence l'énervait, alors je me disais que cette technique pourrait fonctionner. «  Tu as passé ton adolescence à tout faire pour nous échapper, et maintenant que ça pourrait t'être utile, tu te contentes d'abandonner, de vouloir laisser tomber parce que ça fait trop mal... Ouvre les yeux Princesse, la réalité à présent, c'est de se battre. Mais franchement, avec toi, j'ai l'impression qu'il vaudrait mieux tout laisser tomber. » Volontairement, je relachais un peu la pression de mes bras, je laissais l'espace entre nous augmenter. Je voulais lui faire croire que toutes ces paroles étaient vraies, que je pensais qu'elle n'était qu'une cause perdue qui ne méritait pas mon temps. Mais j'avais un espoir, celui qu'elle saisisse cet instant, qu'elle me montre ce que la colère faisait ressortir d'elle. Qu'elle réagisse.
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MessageSujet: Re: (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012   (FLASHBACK) Hit me with your best shot! - Indiana, Novembre 2012 EmptyMar 31 Déc 2013 - 13:25

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Hit me with your best shot!
❝ Caleb & Berivan  ❞


Le noir me fait peur, il m’a toujours terrifié. Depuis mon enfance je ne trouve un sommeil profond et paisible que grâce à une lumière tamisée comme une veilleuse ou une lampe de chevet. Aussi puéril soit ce comportement pour une jeune femme d’une vingtaine d’années, cette douce lueur m’a toujours rassuré et calmé mes angoisses. Finalement la tactique de Caleb n’est pas un mal en mon sens. Se reposer et dormir le jour est un bon compromis à présent que je n’ai plus ces subterfuges pour me protéger de la noirceur de la nuit. De plus la présence de mon garde du corps rend mon sommeil plus sécurisant, plus apaisant. Et c’est certainement encore grâce lui que je ne perds pas pied dans cette pièce sombre sans le moindre jet de lumière. Et malgré ma position, la gêne qu’elle m’impose et l’impossibilité de me sortir de ce piège, mon angoisse a presque totalement disparu. Tout comme cette peur de l’obscurité. Mes yeux ont finis par s’habituer à la pénombre pouvant ainsi percevoir les mouvements plus aisément. Et maintenant que ce qui me terrifie ne m’atteint plus, tout du moins en ne me faisant plus paniquer comme d’habitude, il me faut me concentrer sur ma situation et réussir à m’échapper de son emprise. Jusque-là, mes faibles tentatives de m’extirper de ses mains ont échoué. Et à mon grand regret, je n’arrive pas à trouver la solution pour me sortir de là parce que je n’y ai jamais été préparé, je n’ai jamais subit de tels attaques, ma vie ayant été sécurisée dans le moindre détail et à chaque seconde. Mais il faut que j’en passe par là, il faut que Caleb m’apprenne à calmer mes angoisses et surtout à me défendre, ne serait-ce que les bases. Vu le monde actuel, il y a peu de chance que je survive bien longtemps surtout si mon seul et unique ami n’est plus à mes côtés. Ami ? Oui c’est ainsi que je le considère à présent. C’est ce qui s’en rapproche en tout cas. Nos rapports se sont nettement améliorés depuis l’invasion. On ne se fait plus la guerre, on ne se provoque plus si ce n’est pour se taquiner l’un l’autre. On apprend à se respecter, et à voir plus loin que le bout de notre nez. Finis les œillères, finis les préjugés, finis les têtes butées. Même si les débuts ont été chaotiques, s’il nous a fallu faire d’innombrables efforts aujourd’hui tout est devenu bien plus facile et agréable. Ce que je pensais alors impossible s’est produit. J’en suis venu à l’apprécier, à aimer sa présence à mes côtés. En tout cas, jusqu’ici c’est ainsi que je vois notre relation. Jusqu’à ce qu’il prononce ces mots.

Des mots qui m’atteignent en pleins cœur, qui le détruisent en lambeau. En une fraction de seconde il appuie là où ça fait le plus mal, remuant le couteau dans la plaie. Il sait que j’ai toujours détesté qu’on me crache à la figure le rang social dans lequel j’ai été élevée, la surprotection dont j’ai été la victime. Car c’est ainsi que je le vois. Jamais je n’ai décidé de mon propre chef d’avoir cette vie, une vie qui n’en est pas une. Ne pas être libre, devoir toujours faire attention à ses faits et gestes, être surveillée sans cesse, être enfermée dans sa demeure sans avoir la possibilité de créer des liens avec d’autres personnes. Aucune vie sociale, ne sachant rien de la vraie vie et de sa dure réalité. Ne voyant que le blanc mais jamais le noir, tout est beau tout est rose. Et être sorti de ce cocon de sécurité et faux semblants n’a été que des plus traumatisants. Je n’étais pas prête, et je ne le suis certainement pas encore. J’échangerais ma vie contre celle de n’importe qui, peut m’importe que tout m’est été donnée sur un plateau d’argent, je me contre fou de tous ces biens matériels qui n’ont rien de sentimentales. Jamais je n’ai donné d’importance à l’argent, mon père aurait pu être d’un milieu modeste ou même pauvre que ça ne changerait rien à ma façon de penser. L’argent n’apporte pas le bonheur, il rend certes la vie plus facile… on ne connait pas la faim, on ne connait pas la misère. Mais c’est justement les seuls choses que je connaisse véritablement. Ou que je connaissais. Si on ne m’avait pas protégé avec une telle exagération, peut-être serais-je plus encline à supporter les drames qui nous entourent. Ma naïveté me perdra surement. Mais j’avais toujours pensé, et au fond je le pense encore, que dans chaque personne il y a du bon, même derrière la cruauté de certains. Je ne veux pas croire que des personnes aussi mauvaises, aussi cruelles existent, pas même ces Aliens. Ce qui est d’autant plus douloureux à vivre, à supporter. Tout ce mal qui nous entoure me ronge, me terrifie, me brise le cœur. Je déteste ressentir tout cela. Je déteste être aussi faible et sans défense. Je déteste devoir compter sur quelqu’un pour pouvoir survivre. Et là maintenant, je le déteste lui. Je le haïs d’être aussi dur, de me blesser aussi bassement, de me faire du mal volontairement.

Des larmes de douleurs et de rages affluent sur mon visage alors que mes doigts se referment sur ses bras avec animosité. Les lèvres tremblantes, le corps entier tremblant sous la colère… il finit par réagir seul sans même que je ne m’en rende vraiment compte. Cramponnant les avant-bras de Caleb je me penche légèrement en avant en donnant de l’élan à ma jambe pour que mon talon vienne atterrir avec force sur son tibia. Sentant le corps de Caleb faiblir légèrement sous la douleur alors qu’il se penche un peu plus, je me redresse avec une telle volonté que je ne me connaissais pas. Ma tête vient le heurter brusquement dans le menton, me donnant ainsi la possibilité de m’extirper de ses bras. Mais cette fois je n’attends pas qu’il vienne à me rencontre, qu’il me prenne une nouvelle fois par surprise. C’est à mon tour de l’attaquer. Avec toute la force que mes muscles peuvent me donner, je pose mes mains contre son torse en hurlant « JE NE SUIS PAS UNE PUTAIN DE PRINCESSE ! » Personne ne m’a jamais mise dans une telle colère. Personne ne m’a jamais autant blessé à vrai dire. J’ignore si ces intentions sont voulu, s’il a fait exprès de me provoquer ainsi… à vrai dire je m’en contre fiche. Qu’il aille au diable ! « QUI ES-TU POUR ME JUGER AINSI ? TU NE ME CONNAIS PAS, TU NE SAIS RIEN DE MOI !! » Les larmes ne cessent de couler. J’ai beau les essuyer rien ne semble pouvoir les tarir. Il ne pouvait pas me faire plus mal. J’aurais pu supporter la douleur physique, mais pas celle-là. « TOUT CE TEMPS TU N’AS ÉTÉ QU’UN HYPOCRITE, JE SAVAIS QUE CETTE FAÇADE DU MEC GENTIL QUI PREND SOIN DE MOI NE POUVAIT PAS DURER. CA NE TE RESSEMBLE TELLEMENT PAS ! EH BAH TU SAIS QUOI ! VA-T-EN ! » Hurlais-je sans pouvoir calmer les décibels de ma voix. Et dans un dernier mouvement de rage mes mains atteignent ses épaules pour le pousser une dernière fois. J’ignorais ce que je geste pouvais engendrer.
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