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 no church in the wild + (thomas)

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MessageSujet: no church in the wild + (thomas)   no church in the wild + (thomas) EmptyDim 28 Avr 2013 - 17:11

at the end of the world
SEE ME I'M STANDING. DO YOU SEE ME BURNING ? NOTHING HAS A NAME. EVERYONE IS ALLAYING, BUT I'M STILL ON THE TRAIN. ON THE EDGE OF OUR WOUND, DAWN HAS GIVEN ME A ROOM WHERE I CAN CRUMBLE, FOOLISH SCENES OF THE NIGHT. I SAW YOUR FACE IN THE LIGHT, THERE YOU WERE SMILING, I HOPE YOU DON'T FEAR THE DARK NOW THAT NO BEAT RULES YOUR HEART ANYMORE. PLEASE DON'T FEAR THE DARK, JUST EMBRACE THE STARS, NOW YOU'RE PART OF THE NIGHT, WILL BE SAFE IN THEIR LIGHT.
Alice Weir. Criminelle dans l’illégalité depuis son jeune âge, multi-meurtrière, prisonnière pendant des années, fugitive survivant à l’invasion depuis décembre. Alice Weir. Chiot mouillé. J’ai évité le terme de chaton mouillé. Les Weir sont pas des chats mais des loups. Ouais ouais, je voulais pas blesser ta fierté. Cheveux dégoulinants, vêtements trempés, tu cherches même plus à te protéger de la pluie, ça sert à rien. Noyée dans la tourmente, battue par la pluie, chevelure assombrie par l’eau. Ta mère elle disait que la pluie c’était les larmes de Dieu. A voir la tempête qui se prépare, quelqu’un ne l’a pas seulement rendu triste, quelqu’un l’a mis en colère. Colère divine sur la tronche du Michigan, et la tienne par la même occasion. Ouais, perdue dans les vents, tu vaux pas mieux qu’un chiot plongé dans un jacuzzi, chaleur en moins. Tes chaussures s’enfonçaient trop dans la boue, tu as dû les enlever avant de te les faire prendre par la mélasse. Pieds nus dans la gadoue, tu dois arracher chaque pas au sol, luttant pour ne pas rester engluée. C’est le poids de la vie je suppose, chacun traîne son boulet, jusqu’à-ce que le fardeau soit si lourd qu’avancer n’est même plus une possibilité. Bah, j’extrapole sans aucun doute. Marcher dans la boue ça a toujours été difficile et sale. Il n’y a plus qu’à prier pour que rien ne vienne entailler la plante de tes pieds, t’as pas besoin de ça en plus. Il te faut chercher un abri pour la nuit. Histoire de pas, au mieux, attraper une pneumonie et, au pire, finir écrasée par un arbre auquel le vent violent aurait donné goût au voyage. Oui, quelque part, ça te ferait plaisir d’éviter ça. Parce que c’est pas comme si t’avais spécialement envie de mourir dans plus ou moins de souffrance après t’être démenée pour survivre seule pendant des mois. Tant d’efforts jetés à bas seraient assez... Rageants. Même si tu n’aurais probablement plus l’occasion de t’en plaindre. Tu ne vois pas ça comme une consolation. Les dents serrées, tu avances, ignorant l’averse qui te fouette cruellement le visage. C’est drôle de voir à quel point quelque chose d’aussi froid peut brûler. Les branches des arbres, eux aussi, cinglent ta peau sans merci. Tu ne désespères pas mais tu sais très bien que si tu ne trouves pas au plus vite un endroit où dormir, tu ne passeras pas la nuit. Tu as tellement pensé que si tu devais mourir, ce serait de la main d’un Host, que la perspective qu’un orage puisse être ta faim te fait presque rire. D’un rire jaune. Dieu est maître, c’est ça ? Une éternité que t’es pas allée dans une église et ça doit être le cas de tout le monde ou presque ici, alors forcément Il s’énerve. Châtiment supérieur. Bah voyons. Tu vois surtout ça comme une autre crasse de ce putain de climat. Sur les grands lacs il y a toujours eu des orages mais c’est pas pour ça que tu t’attendais à t’en prendre un sur la tronche. Tu sais très bien qu’il n’y a pas d’autre solution que de continuer à marcher. Marcher même si t’en peux plus, même si tes jambes protestent, même si tu ne sens plus tes pieds. Marcher ou crever.

Et tu le vois. Un bâtiment. Des murs, un toit plus ou moins en état. Un abri. Ignorant la douleur de tes membres, tu cours. Au fur et à mesure que tu te rapproches de la bâtisse, les choses se précisent. Il y a des brèches dans les murs, des trucs écroulés. Et surtout. Surtout. C’est une prison. Une putain de prison. Grillage - déchiré - et tout le bordel. Tu ralentis en jurant. Tu t’étais promis de plus jamais retourner dans une prison depuis qu’Andreas t’a aidé à t’échapper après l’invasion. Promis de ne plus jamais dormir dans une cellule, de ne plus jamais voir ces barreaux. Merde. Pas le choix. Et le vent de rugir, plus fort encore, à en faire pâlir les Hauts de Hurlevent. Tu t’engouffres dans les gravats qui composaient autrefois un mur, pénétrant l’endroit. Ouais, une vraie prison. Ce côté là abritait de toute évidence des détenus puisqu’il y a un couloir entier de cellules aux barreaux forcés. Il y a des trous dans le plafond. Tu passes sous l’un deux et y restes quelques dizaines de secondes, le temps de laisser à la pluie l’occasion d’ôter la boue qui macule tes jambes et tes pieds. Puis tu décides que tu as été assez douchée pour aujourd’hui. Il s’agit non pas simplement de s’établir dans une des cellules et d’attendre que l’orage passe, mais d’inspecter la prison. Ce genre d’endroit est rarement inoccupé, particulièrement par ce temps apocalyptique. Si t’es encore en vie et humaine c’est parce que ta méfiance t’a jusque là préservée. Doucement, sans aucun bruit, tu parcours les couloirs, tes pieds nus ne faisant aucun bruit sur le béton du sol. La discrétion c’est pas trop toi mais avec un peu de chance, s’il y a un quelconque être vivant ici, le tumulte de l’orage l’empêchera de t’entendre arriver. Toi tu entends. Tu essaies du moins. Tu tends l’oreille avec plus d’attention que jamais, cherchant à déceler le moindre bruit suspect. Pas facile dans ce boucan naturel. Merci Dieu. Je me demande de qui il a exaucé les prières. Quel abruti a donc souhaité ça ? Que tu lui foutes un poing dans la gueule et que tu lui fasses ravaler ses sermons. Toute à la pensée, tu manques de ne pas l’entendre. Un peu plus et tu le loupais. Mais tu entends du bruit dans une pièce. Tirant de ta ceinture ton revolver, tu t’approches à pas de loup - plus ou moins - de la cellule d’où proviennent les bruits. Un homme. Qui te tourne le dos. Cheveux bruns bien moins trempés que les tiens - il doit déjà être là depuis un peu plus longtemps -, uniforme et armes. Bien équipé le mec. Tu lèves ton arme et en appuies le métal glacé sur sa nuque. « Tu déposes tes armes et tu te retournes. Lentement. » Tu dois avoir l’air belle comme adversaire. Pieds nus, chaque centimètre de peau libre griffé par les branches, cheveux dégoulinants et bien quinze centimètres de moins que l’homme. C’est peut-être pour ça que tu te sens obligée de préciser. « Fais pas le con parce que je sais m’en servir et que ça me pose pas de problème moral. » Tu l’as déjà fait et tu le referas, sans une once d’hésitation si c’est pour ta vie.

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