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B. Wade Butcher
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MessageSujet: [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn.   [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn. EmptyJeu 14 Fév 2013 - 20:35


Le soleil se levait à peine, effleurant l'horizon telle une flamme ambrée, lorsque trois coups à la porte extirpèrent Wade de son sommeil. S'emmitonnant dans ses draps chauds, un grognement ennuyé s'échappa de ses lèvres, pestant contre la nuit trop courte à laquelle il avait eu droit. Il aurait pu prétendre ne rien avoir entendu et se rendormir simplement, s'offrant quelques heures de répit bien mérité, mais la voix d'un homme qu'il ne remettait pas encore résonna à travers le mur, venant troubler le silence paisible qui régnait dans la chambre. "Monsieur ? c'est au sujet de... ce que vous aviez demandé." bégaya-t-il entre deux toux embarrassées. Dans un soupire ennuyé, Wade passa une main sur son visage, comme pour se tirer de cet état comateux qui l'empêchait d'avoir les idées clairs. "Au sujet de la fille." précisa-t-il d'une voix hésitante, visiblement pas à son aise. Malheureusement, Wade n'aimait pas les devinettes, surtout le matin et encore moins au saut du lit. La fille, la fille, de quoi parlait-t-il au juste ? fouillant parmi ses souvenirs embrouillés, il chercha réponse à ses questions, sans résultat. Deuxième soupire, impatient cette fois, son regard migra vers son lit défait et c'est non sans surprise qu'il tomba sur une femme. A tous les coups il ne devait pas s'agir de "la fille" en question, juste d'une gonzesse comme une autre, quel dommage. Indifférent, il considéra un moment la jeune femme blonde, tirant légèrement la couverture pour couvrir ses épaules. Avait-il besoin de la réveiller et que tous deux se trouvent dans cette situation compliquée qu'est le "lendemain", le moment pénible après une bonne nuit "d'amour" ? Espérons que non car il n'en fit rien. Si elle était dotée de bon sens, elle aurait dégagé dans la journée.
Il quitta donc le lit puis, partiellement habillé, il enjamba les quelques mètres qui le séparaient de la grande porte pour l'entrouvrir, se laissant reposer contre l'encadrement en bois brut. "Au sujet de la fille quoi ?" souffla-t-il, irrité, plantant ses yeux sur l'homme telle deux billes froides. Sa main de métal pianotant contre la porte d'un geste impatient, il scruta en vitesse cet homme qu'il reconnaissait vaguement comme étant un nouveau, un jeune type implanté depuis quelques semaines à peine... pas étonnant qu'il ait été désigné d'office pour cette "mission hasardeuse". "Au sujet de la fille que vous aviez demandée... - abrège." grogna-t-il, exaspéré devant aussi peu d'éloquence; les nouvelles recrues laissaient vraiment à désirer ces derniers temps. "Eh bien... elle est ici."

Surpris par la nouvelle, il le fixa quelques secondes, interdit. LA fille... d'accord, il comprenait mieux maintenant, jamais il n'aurait cru que cet instant arriverait si tôt aussi. Un fin sourire vint habiter ses lèvres, malgré tout il se retint de crier victoire trop vite, c'était bien trop beau pour n'éveiller en lui aucune suspicion. "Bien, amenez-la au salon, je vais la recevoir là bas" articula-t-il après un court silence, "et en douceur". Ponctuant ses mots d'un geste de la main, il fit signe à l'homme de disposer. Après quelques longues secondes d'hésitation exaspérantes, le "bleu" finit par tourner les talons pour prévenir ses camarades des nouvelles directives.
Alors, trainant sa carcasse jusqu’à la salle d'eau adjacente, il passa un peu d'eau fraiche sur son visage, s'appuyant sur la vasque de faïence blanche. Le miroir qui lui faisait face ne manqua pas d'accrocher son regard. Une vraie gueule de merde, constata-t-il sans surprise, coupant court au spectacle sans grand intérêt de son reflet dans la glace, témoin de ses nuits trop courtes et de son train de vie excessif. Depuis peu, les bruits courraient au sein de la milice: nombreux étaient ceux parmi ses hommes qui se demandaient si son obsession à propos de ce type n'allait pas courir à sa perte. Pure folie ! il allait très bien, on ne peut mieux même. Fermant l'eau qui coulait encore à flot, son regard s'arrête sur sa main, cette saloperie de main de métal. Amer, il passa une main sur ses yeux, un rictus sur les lèvres. Ce sale humain allait payer.

Récupérant une veste, il acheva de s'habiller avant de quitter la chambre sans s'attarder plus longtemps, empruntant le chemin du salon. Ses pas claquaient sur le parquet ciré, résonnant dans les couloirs qu'il traversa d'un pas pressé. Cet endroit était immense, une "villa" selon le dialecte des hommes, d'un style un peu clinquant mais confortable malgré tout. La milice s'était installée ici depuis plusieurs semaines déjà et en avait fait l'un de ses principaux avant-postes. Il se plaisait à vivre ici, c'était bien plus agréable que les nouvelles constructions de ses pairs comme on en trouvait de plus en plus dans les grandes villes. Les hommes - riches - savaient bien vivre, avouons-le. Passant sa main dans ses cheveux, il fouilla dans sa veste pour attraper une cigarette, l'allumant d'un geste empressé. Tout ça n'allait pas calmer le Tchernobyl qui s'était peu à peu installé dans ses poumons, mais qu'en même temps, une de plus ou de moins ne changerait pas grand chose. Encore un sale habitude qui ne l'avait pas lâchée depuis l’hôpital, depuis, il avait également ajouté l'alcool à la longue liste de ses vices.
Lorsqu'il arriva enfin, le salon était vide, seule une bouteille de scotch trônait sur la table à la même place qu'il l'avait laissée la veille. Il se servit donc un verre, patientant calmement avant l'arrivée de son invitée, observant en silence l'horizon s'embraser.

Quelques minutes à peine s'étaient écoulées lorsque les portes s'ouvrirent brusquement, laissant entrer deux hommes qui tiraient une jeune femme à bouts de bras. Dans un soupire las, Wade avala une gorgée d'alcool, se demandant ce que "en douceur" voulait dire pour ces bougres, mais en voyant la délicatesse avec laquelle ils la secouait, sans doute pas grand chose. C'était bien elle, là devant lui, légèrement différente que dans ses souvenirs car ses traits étaient durcis par la fatigue et sa silhouette amaigrit. La dernière fois qu'il l'avait vue, elle portait les stigmates de la violence de son mari; un bel enculé celui là. Tout ça lui semblait remonter à une éternité, un temps révolu qu'il enviait bien trop souvent. L'un des milicien toussota légèrement pour attirer son attention, l'extirpant de ses pensées. "Parfait, laissez nous seuls" ordonna-t-il aux deux hommes qui hochèrent du chef, quittant le salons sans demander leur restes en refermant la porte derrière eux. "Ça faisait longtemps, Fantine." souffla-t-il dans un demi sourire, faisant rouler son verre vide entre ses doigts, observant les contorsions des rainures de la table à travers le cristal. Quelques goutes en caressaient le fond. "C'est toujours agréable de revoir de vieilles connaissances." Relevant les yeux sur elle, il lui adresse un sourire, lui indiquant le siège à ses côtés afin qu'elle s'asseye. "Mais vous n'êtes pas idiote... vous devez bien vous douter que vous n'êtes pas là pour parler du bon vieux temps", remplissant à nouveau deux verres, il en déposa un sans brusquerie devant elle. "N'est-ce pas ?"
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Fantine C. Delacroix
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MessageSujet: Re: [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn.   [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn. EmptySam 16 Fév 2013 - 8:28


no light, no light in those bright blue eyes. (fanta & wade)


Let’s go Fanta, débrouilles-toi seule, t’as bien survécu quelques semaines seule avant de rencontrer ce groupe de personnes qui s’est fait trouver par des Host – ils s’étaient, très probablement, fait prendre et allaient en devenir eux aussi. Je la trouve pas drôle du tout, pas comme si on m’avait dit qu’Ed était un bon coup au lit, là, j’aurais rigolé. Mais non. Je suis seule, ils se sont fait capturer, Jeremy est mort d’une balle dans l’abdomen, balle perdue lors de la folie qu’avait engendré cette "surprise" que nous avaient réservé les aliens. Tiré par accident, par un autre humain. Mourir tué par un allié, rien de gratifiant comme mort. J’aurais aimé le sauver, l’avoir à mes côtés pour continuer ma route sans destination fixe. J’aurais adoré. Le problème, c’est que j’aurais rien pu faire de plus que de le rassurer en attendant qu’il meurt de sa blessure. J’ai encore son sang sous mes ongles, sur mes vêtements. Séché, d’un rouge brunâtre. J’ai eu beau vouloir qu’il parte, lavant mes mains et mes vêtements dès que je pouvais, il reste là. Comme pour me rappeler que je suis dans une situation des plus merdiques, pour me rappeler que je suis seule, que j’ai laissé mourir un homme. Dès que Jeremy est mort, je suis partie. Cela doit faire quelques jours que je marche, déboussolée, fatiguée. La nuit, je ne trouve pas le sommeil, le jour, je reprends mon chemin sans m’arrêter. Au loin, le ciel rougeoyant commence à s’assombrir. La nuit ne tardera pas à tomber. Peut-être que je devrais m’arrêter. Quel jour on est? J’en sais rien. Pourtant, j’aimerais bien le savoir. Ça aiderait un peu mon esprit embrouillé, ça me servirait de repère temporel. Je laisse échapper un soupire de fatigue avant de prendre mon appui sur un arbre massif. Mes pieds me font souffrir, ma tête me fait un mal de chien. Faut que j’arrête, que je me repose. Fermer les yeux, un moment, pour dormir. Sauf que j’ai un mauvais pressentiment. Je dois faire un choix : écouter mon instinct ou écouter la douleur qui ne fait qu’augmenter de minutes en minutes. J’ai l’impression qu’il va se passer un truc, que je ferais mieux de continuer ma route encore quelques temps. Pourtant, je me laisse glisser contre l’arbre pour m’assoir sur le sol couvert d’une légère neige. Je peux bien m’accorder un petit moment de repos, fermer les yeux quelques minutes, croire que tout ira mieux. Lentement, j’enlève le sac à dos de sur mes épaules et le dépose sans délicatesse sur mes jambes, cherchant de ma main pour voir s’il reste quelque chose à manger. Juste pour dire que j’ai mangé un truc, que y’a quelque chose dans mon estomac. Ma main agrippe un emballage vide de barre tendre, un débardeur trop grand que j’enfilais si rarement, une gourde – pleine au trois quart – ainsi que l’arme que j’avais prise à Jeremy. Rien à bouffer. Que dalle. Je gémis quelque peu, presque silencieusement. J’ai faim, je suis fatiguée. Je rabats mes bras autour du sac que je ramène près de moi et, enfin, je cède à l’appel du sommeil. Mes yeux se ferment quelques secondes avant que la nuit ne tombe.

« Tiens, regarde qui on vient de retrouver! » Je me réveille en sursaut, alarmée par la voix inconnue, grave et moqueuse qui s’élève dans la nuit. Il fait toujours noir, j’ai de la difficulté à y voir clair. Je suis surtout déboussolée et j’essaie de me redresser pour prendre mon sac, mais au dernier moment, une main se place sur mon cou pour venir me plaquer contre l’arbre. Un gémissement sort de ma bouche et j’essaie de me défaire de cette emprise, sans pourtant y parvenir. C’était évident, de toute façon, j’ai l’air d’une crevette qui voudrait se battre contre un requin. « Lâchez-moi, putain. » Ils sont deux. Leurs rires s’harmonisent entre eux alors que celui qui me retient fermement me zieute du regard. « Tu pensais quand même pas nous échapper, ma petite? » Eum, oui? Du moins, j’aurais vraiment adoré. Pas que votre compagnie me déplaise, les gars, mais… non, en fait, j’ai pas envie de trainer avec vous, vous voyez le genre. Je me tortille pour essayer à nouveau de me libérer, rien n’y fait. Celui en retrait cesse de rigoler quelque peu et ajoute : « En tout cas, y’en a un qui sera pas mal heureux de te voir. » Who the fuck is this person, que je lui flanque mon poing sur la gueule? En attendant, je peux pas faire grand-chose, parce que le plus costaud des deux me force à me lever avant de me prendre par la taille et de m’embarquer sur son épaule, façon "sac de patates". Plus classieux que ça, tu crèves. Crever… Peut-être que c’est mon futur sort? Pas mal inquiète, je commence à mitrailler le dos de l’homme à coups de poings et son bon ami, qui ne manque pas de s’apercevoir de mon petit numéro, m’acène un coup dans le dos, en retour. Fifty/fifty? Oui, ça me semble pas mal. Toussotant, je stoppe finalement toute tentative de lutte et reste tranquille, jusqu’à ce que l’on sorte de la forêt pour se retrouver près d’un chemin en poussière de roches. Je ne distingue pas vraiment où l’on va, mais je réalise alors deux choses quelques secondes plus tard : se faire lancer sur le siège arrière d’une vieille voiture, ça fait atrocement mal. Recevoir son sac pratiquement vide – le fusil en moins – dans la gueule, ça fait on ne peut plus mal. Surtout à l’orgueil.

∆ ∆ ∆

Allez-y, arrachez-moi les bras, tant qu’à y être! Voilà comment on me trimbale dans cette villa : en me tirant par les bras, comme si je ne marchais pas assez rapidement pour eux, comme… comme s’ils voulaient m’arracher les deux bras, bordel! Faut dire que j’aide en rien, avec mes vaines tentatives pour m’échapper de cette douloureuse emprise, pour fuir en quatrième vitesse cet endroit. Je fous quoi ici? C’est un truc dans le genre "Have a good time avant de devenir une host" ou quoi? J’aimerais mieux être six pieds sous terre plutôt qu’ici. Quoi que… Je suis toujours en vie, en ce moment, donc, non. Malgré tout, je le sens pas, ce coup-là. J’ai vraiment l’impression que ce qui m’attend est tout aussi fun que se faire arracher les dents de sagesse à froid. Ils s’arrêtent soudainement devant deux hautes portes fermées qu’ils ouvrent avant de pénétrer dans la pièce, trainant ma carcasse derrière eux, pour finalement s’arrêter quelques mètres plus loin, pratiquement au centre de la pièce. Je n’ose pas lever la tête, je n’ose pas voir qui est assis un peu plus loin devant moi. C’est si silencieux ici que cela ne m’aide en rien : j’ai l’air d’aller à l’abattoir, apeurée, fatiguée, mais ayant toujours cet instinct de survie qui me rend tout sauf aimable. Pourtant, je n’offre aucune réelle résistance, trop occupée à penser à mon ventre vide, à mes pieds amochés par les kilomètres marchés. Un toussotement résonne dans la pièce, puis une voix masculine, n'appartenant pas aux deux colosses, se fait entendre. « Parfait, laissez nous seuls. » Il y avait longtemps que je n’avais pas entendu cette voix. Je ne veux pourtant pas croire à ce que j’entends. Quelques secondes passent avant que les deux hommes ne quittent la pièce, lâchant mes bras. Ils retombent, lourds, longeant mon corps. Hey, peut-être que j’hallucine tout ça? How great it would be. Mais non, j’hallucine pas, c’est bien réel. Et rien que pour être sûre, je lève la tête et croise le regard de mon hôte : « Ça faisait longtemps, Fantine. » Oui. Longtemps. Moins d’un an, mais tout de même. L’on pouvait se permettre d’utiliser ce terme dans des situations comme celles que tous vivaient en ce moment ; Si les journées passaient à la vitesse de la lumière avant, maintenant, c’est tout le contraire.

Posant mes prunelles noisettes sur lui, je ne peux que lui offrir un regard durci par la fatigue, sans l’ombre de joie ou d’un quelconque plaisir. Je veux manger. Et être seule. Et ne rien faire d’autre que dormir, dormir, dormir. Si j’avais été en de meilleurs conditions, j’aurais probablement réagit un peu plus. Mon regard aurait été teinté de stupeur à l’idée que Wade soit un host. Tout le contraire de maintenant ; J’ai même pas la force d’être étonnée. De toute façon, qu’est-ce que ça change, réellement? Je ne sais pas quoi dire, quoi ajouter à la suite de ses paroles. J’hoche lentement la tête, ne bougeant pas d’un pouce, comme si mes pieds étaient encrés dans le sol. « C'est toujours agréable de revoir de vieilles connaissances. » Il lève la tête vers moi : nos regards se croisent. Ses yeux bleus me font frissonner, tout comme ce sourire qu’il m’offre. Je peux déjà imaginer le pire, mais j’essaie de calmer mon cerveau qui est en mode "création de scénarios catastrophes". J’avale ma salive. « Très agréable, oui. » Convaincante? Hell no! Finalement, pour ce qui est d'être six pied sous terre plutôt qu'ici, comment ça fonctionne? On peut y accéder maintenant? J'ai plus trop envie de traînasser ici. Désignant le siège de libre à ses côtés, il reprend la parole quelques secondes plus tard. « Mais vous n'êtes pas idiote... vous devez bien vous douter que vous n'êtes pas là pour parler du bon vieux temps. » Logique. Déjà, se faire trimbaler jusqu’ici par deux gros bras débiles ne laissait pas présager de futures retrouvailles bien joyeuses avec un ancien collègue de travail. Je l’observe, qui remplit deux verres avec un alcool brunâtre, puis hausse un sourcil quand il dépose l’un des deux sur la petite table qui me fait face. Ma mâchoire se serre quand il termine sa phrase par une interrogation toute simple. Pourquoi tout ce blabla? Pourquoi ne pas en venir aux faits? Moi qui prévoyait rester debout toute la rencontre pour lui faire face, je me prends à faire quelques pas en direction de lui, pour m’assoir, pour laisser reposer mes pieds, enlever ce poids qu’est mon corps endolori. Je me stoppe, ne sachant trop quoi faire, quoi dire. C’est traître, comme situation. Il veut faire ami-ami avec moi, mais y’a comme anguille sous roche. J’aurais vraiment adoré faire ma fière, rester debout, vraiment. Sauf que j’ai trop peur que mes jambes ne cèdent avant la fin de cette rencontre. Je franchis alors les quelques pas qui nous séparent et vient m’assoir sur le siège près de lui. Je ne touche pas au verre d’alcool : dans mon état, boire cette boisson suffirait à m’achever, à me donner le coup de grâce. Je le laisse donc reposer bien sagement sur la table. Plus d’alcool pour Wade, fuck yeah. Je me mords la lèvre et brise finalement ce petit silence qui s’était installé entre nous. « Qu’est-ce que vous voulez? » Une question, simple, qui plus est. Je n’attends que cette réponse. Ensuite, tout sera plus clair. Décidément, je déteste cette situation et m’attends au pire. L’anxiété pointe même le bout de son nez, me faisant pianoter avec mes doigts de ma main gauche sur ma cuisse. C’est là que je la remarque, sa main gauche à lui. Métallique, froide, sans vie. Holy shit. Qu’est-ce qui lui est arrivé? Peut importe comment il l’avait perdu, une chose était sûre, ça avait dut lui faire salement mal. Me mordillant toujours la lèvre et arrachant par la même occasion quelques peaux mortes sur celle-ci, mon regard fatigué va de Wade à sa main. Malaise puissance max. « C’est… » Oui, voilà. C’est… C’est tout que ce t’arrives à dire, sale idiote. C’est tout ce que je devrais dire, plutôt. Un seul mot de déplacé et il me tranche la tête? Une main, une tête, quelle différence, vraiment?
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MessageSujet: Re: [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn.   [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn. EmptyDim 3 Mar 2013 - 22:09


Difficile d'imaginer qu'à peine un an plus tôt, il vivait encore parmi eux. Difficile d'imaginer qu'il avait consacré une bonne partie de son existence à sauver la vie de ces humains qu'il méprisait allègrement, ceux là même qu'il traquait sans merci aujourd'hui. 24 ans, c'est le temps qu'il avait passé sur cette Terre depuis qu'on l'avait implanté dans le corps du jeune Wade Butcher, dépréciant chaque années un peu plus la compagnie de ces créatures. Ils étaient violents, jaloux, bêtes pour la plupart, égocentriques, mesquins et capable du pire la majorité du temps. Soyons honnête, Wade ne portait pas les humains dans son cœur et l'expérience n'avait en rien adoucit son jugement. Fantine Delacroix ne faisait pas exception à la règle, cependant il n'entretenait pas à son encontre la même haine farouche qu'il pouvait ressentir pour d'autres. Peut-être est-ce la nostalgie qui le rendait sentimental ? totalement absurde, ils n'avaient jamais été amis ni même proches, lorsqu'ils travaillaient ensemble. Elle n'était pas de ces femmes mariées prête à découcher à la première occasions comme avaient pu l'être les autres infirmières qu'il avait côtoyé. Pourtant c'est généralement sur elle que les regards des hommes se tournaient. Tous deux n'avaient au final échangé que quelques mots durant les mois passés dans le même service, trop peu pour la connaître mais suffisamment pour deviner quelle ordure son mari était. Le jour où elle arriva au travail, tachée d'ecchymoses, ce ne fut plus un secret pour personne. "Très agréable, oui." répondit-elle, la fatigue se lisant sur ses traits fins et jusque dans ses yeux. Ce piètre mensonge arracha un sourire à Wade alors qu'il lui indiqua où s'asseoir.

Sans doute ignorait-elle la raison de sa présence ici; que dis-je, bien sur qu'elle l'ignorait, comment aurait-elle pu le deviner après tout. S'appuyant légèrement contre la surface en bois brut de la table, il se servit un verre - sans oublier son invitée d'honneur - le vidant d'une traite pour le reposer devant lui. "Qu’est-ce que vous voulez ?" sa voix clair résonna dans la pièce d'un timbre étrangement calme, le tirant de ses pensées. Bien sur, elle était pressée de connaître la raison de sa venue ici, de savoir pourquoi elle avait été emmenée là et non pas quelque par où elle serait devenu Host. Sans doute pensait-elle qu'il voulait l'implanter, c'est ce qu'il aurait imaginé à sa place. Malheureusement pour elle ses desseins étaient tout autre. L'air rogue, il la lorgna de bas en haut, la détaillant un bref instant alors qu'elle rechignait visiblement à accepter le verre qu'il lui avait offert. Il le laissa malgré tout devant elle, songeant qu'elle en aurait sans doute envie d'ici quelques instants.

Lorsqu'elle remarqua sa main, s'aventurant même à  amorcer un début de commentaire à ce sujet, Wade la gratifiant d'un regard dur accompagné d'un grognement réprobateur, dérobant d'un geste vif l'objet de sa curiosité derrière sa veste alors qu'un rictus déforma ses lèvres. Visiblement, même dans ce genre de situation où faire profil bas semblait de mise, les humains ne savaient pas se tenir. Contournant ensuite la table ronde de bois laqué, il se glissa derrière elle en quelques pas, fouillant dans la poches avant de sa veste pour en sortit un anneau, une bague de fiançailles plus précisément. Fait d'argent et d'or, quelques rayons de soleil traversant la pièce le faisait briller alors qu'il la faisait remuer dans le creux de sa main. L'anneau était simple et sans fioritures, seules quelques lettres manuscrites gravées à l'intérieur le différenciait de n'importe quelle autre bague. "Et bien il se trouve que il y a peu, j'ai par hasard croisé la route d'un autre membre de la famille Delacroix..." Déposant l'anneau sur la table doucement, il le fit glisser doucement jusqu'à elle, lui laissant le temps de réaliser de quoi il s'agissait exactement. Puis, se détachant d'elle, il repris sa place initiale, s'asseyant en face pour attraper son verre vide du bout des doigts. Ses yeux parcoururent un bref instant la surface translucide de l'objet ; la lumière se réfléchissant au travers du cristal dessinait des formes abstraites sur la table. "Vous lui ressemblez beaucoup." Sa voix s'éleva d'un ton impérieux alors que, inclinant légèrement la tête sans la quitter du regarde, un sourire carnassier étira ses lèvres.

"Je veux faire un marché." Laissant son regard effleurer de temps à autre le visage gracile de Fantine, il tira de l'intérieur de sa veste un morceau de papier glacé sur lequel figurait le visage d'un homme. Sur le fond, de longues lignes noires horizontales graduaient la taille du sujet qui, arrogant, semblait jeter quelques œillades effrontées à l'objectif. Dans ses mains, sur un petit écriteaux noir, figuraient les lettres de son nom tracées à la craie blanche : Edmond Bronson. "Vous n'aurez qu'à me trouver cet homme et me le livrer..." Déposant la photographie sur la table, il la tourna vers la jeune femme. C'était chose facile pour une humaine et jolie qui plus est, Bronson n'avait aucune chance de flairer le piège. Fantine pourrait faire ce dont bien d'entre eux étaient incapables, trouver et rejoindre la cohorte, attirer la confiance de ses semblables. Elle lui était, en réalité, bien plus précieuse humaine qu'elle ne pourrait jamais l'être une fois implantée. "En échange de quoi je garderais notre très chère madame Delacroix senior en vie."
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MessageSujet: Re: [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn.   [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn. EmptyDim 24 Mar 2013 - 2:29


no light, no light in those bright blue eyes. (fanta & wade)


J’attends des réponses. Des réponses qui ne me sont pas données aussi rapidement que j’aimerais les avoir. Mes pieds endoloris piétinent rapidement – mais silencieusement – le sol et les doigts de ma main droite pianotent sur ma cuisse. Je déteste ce genre de situation, je déteste attendre. La patience et moi, on est pas amies, m’voyez? Je suis stressée, j’ai peur de ce qu’il pourrait répondre, de ce qu’il pourrait me faire. Le début de commentaire qui est sortit de ma bouche à propos de sa ravissante main de métal quelques secondes plus tôt ne semble pas le réjouir et il me lance un regard des plus dur suivit d’un grognement. Avalant ma salive, je me mords la lèvre. Si possible, faites que j’ai pas une crise d’angoisse, ce serait pas gérable en ce moment. Wade cache alors sa main grâce à sa veste. Et la tête me tourne, elle me fait mal. Mes paupières sont si lourdes, je crois que je pourrais m’endormir sur cette chaise. D’ailleurs, je les sens se fermer lentement, mais je les ouvre subitement lorsque l’homme se déplace pour contourner la table de bois et venir s’installer derrière moi. Stress, stress, stress. S’il pouvait simplement être dans mon champ de vision pour me parler, ce serait aimable. Je l’entends qui bouge derrière moi et je me demande ce qu’il fait. Il me fait sursauter lorsqu’il prend la parole : « Et bien il se trouve que il y a peu, j'ai par hasard croisé la route d'un autre membre de la famille Delacroix... » 뭐야 (mwoya : quoi) ? Il veut dire quoi par… Et c’est là que, de derrière moi, il dépose une bague sur la table et qu’il la fait glisser vers moi. Quelques secondes plus tard, il est de retour à sa place, assit. Et moi, oh, moi, je fixe l’alliance, cette petite chose sans artifices qui appartient à quelqu’un que je connais trop bien. Ma mère. Je me fige, pétrifiée : Il détient ma mère. Merde! Il a ma mère! Je crois que je vais faire un malaise, ma poitrine se soulève et s’abaisse à mesure que je respire difficilement.

Je crois que j’ai jamais autant ressentit de colère dans toute ma vie. Sauf, peut-être, quand ma petite sœur a effacé sur la VHS l’émission avec Marilyn Manson en invité que je voulais regarder à tout prix pour enregistrer par-dessus une émission stupide de gamine en 1998. No, just kidding. Ma sœur, j’avais pas envie de lui arracher la tête comme j’ai envie de le faire à Wade en ce moment. Il a osé toucher à ma mère et, sachons le, on ne touche pas à ma mère. On ne touche pas à ma famille, en fait. Pourtant, qu’est-ce que je peux faire en ce moment mis à part me la fermer et contrôler cette rage qui monte un peu plus en moi en essayant de ne pas lui sauter à la figure pour foutre mon poing sur la gueule? Rien. Je suis impuissante, j’ai rien. Il a tout. Il a le meilleur moyen de pression au monde : ma mère. Si je fais un truc qui lui plait pas, hop, un doigt en moins pour elle? Un truc du genre, probablement. Le salaud, le fils de pute, je voudrais le frapper des toutes mes forces, lui amocher son beau visage de type "je suis un trentenaire sexy et libre comme l’air viens dans mon lit bébé qu’on passe une nuit inoubliable, see how I am beautiful! " Il ne me regarde pas, probablement trop intéressé par la lumière se réfléchissant dans son verre vide, mais moi, je le fusille du regard. Ça aurait eu plus d’effet si j’avais eu le contour de mes yeux beurré d’eye-liner comme dans mon adolescence, c’était pas mal plus menaçant que la fatigue dans mon regard en ce moment. « Vous lui ressemblez beaucoup. » Nos regards se croisent, je sers mes poings si fortement que j’ai l’impression que mes ongles vont trouer mes paumes de mains. Un sourire carnassier étire ses lèvres, il y prend du plaisir, j’ai l’impression. Pourquoi moi? Pourquoi moi et pas une autre? Il aurait pas pu tomber sur la maman d’une autre fille et me laisser tranquille à la place? Je lui en aurait été reconnaissante, je lui aurait donné une boîte de chocolats ainsi qu’une carte de remerciements pour nous avoir épargné. Sauf que la vie, ça se passe pas comme on veut, et c’est just too bad pour la boîte de chocolats. Il peut l’oublier, hein! Je me tortille un peu sur ma chaise, bouillonnante de colère, mais n’osant pas faire un geste. « À ce qui parait, oui. » Comme si parler de la ressemble entre maman et moi avec lui était intéressant. Je soutiens son regard, mes yeux lançant des éclairs. Il me faut toute ma volonté pour résister à la tentation de me lever et de lui lancer le verre qu’il m’a offert à la figure. Mais bon, ce ne serait pas très poli, je suis une invitée, après tout.

« Je veux faire un marché. » Un marché? Un motherfucking marché? Est-ce que j’ai la permission de lui arracher les deux bras et de le battre à mort avec? On fait pas de marché avec moi, non, never! Je hais les marchés. Je veux ma maman, je veux pouvoir me rendre à cette motherfucking cohorte pour vivre en motherfucking paix là-bas avec, si possible, mon père et ma soeur. Est-ce que c’est trop demandé? J’ai pas envie de donner quelque chose en échange. Je veux juste la foutue paix. Je serre la mâchoire et observe l’homme qui sort de l’intérieur de sa veste un morceau de papier glacier. Mon regard se pose sur l’image que l’host à dans ses mains : celle d’un taulard, moche, qui a l’air de bien aimer ramasser la savonnette lorsqu’elle tombe sur le sol à l’heure des douches. Ok, non, je suis méchante. Reste qu’il a pas une tête vraiment sympa, ce Edmond Bronson, il a une tête de dur à cuir. J’interroge Wade du regard avant qu’il ne prenne la parole. « Vous n'aurez qu'à me trouver cet homme et me le livrer... » Il dépose la photo sur la table qui nous sépare, il la tourne vers moi pour que je puisse mieux voir l’homme. Et moi, j’éclate de rire. D’un rire nerveux, mais je rigole tout de même. Je peux pas m’en empêcher, j’arrive pas à contrôler. Le stress, sûrement, mélangé à une dose de scepticisme et d’amusement. Ok, si je comprend bien, il veut que je lui ramène un homme qui doit faire deux fois ma taille et qui a fait de la prison? Il veut peut-être ma mort… C’est une bonne explication. « En échange de quoi je garderais notre très chère madame Delacroix senior en vie. » Mon rire nerveux diminue pour n’être qu’un murmure et je garde le silence suite à ces mots, fixant le verre d’alcool toujours déposé vers moi. La rage que je ressentais quelques secondes plus tôt laisse lentement sa place à la peur, l’inquiétude. La vie de ma mère est littéralement entre mes mains. Son sort dépend de mes décisions, de mes agissements. Le moindre faux pas et c’est good-bye sweet life. Je peux pas refuser, ce serait exécuter ma mère et, peut-être, m’exécuter moi-même. Folie. Je suis prise au piège, je peux qu’accepter. Je m’étire pour aller chercher l’alliance, mais c’est sur le verre d’alcool que ma main se pose. Je le prends et, lentement, l’apporte à mes lèvres. Et je bois d’une traite son contenu en grimaçant, laissant le liquide alcoolisé brûler ma gorge, mes entrailles.

« Qu’est-ce qui vous fait croire que j’arriverais à vous le ramener, ce gars? » Je dépose sans délicatesse le verre sur la table tout en observant l’host. Soyons francs, j’ai aucune chance de pouvoir le lui livrer sur un plateau d’argent. « Et puis pourquoi moi? Pourquoi pas quelqu’un d’autre de plus qualifié? Genre un ancien policier ou un chasseur de prime qui pourrait le traîner ici en moins de temps qu’il en faut à un alcoolique pour boire cul sec un verre de whiskey? » Je pouffe d'un rire sarcastique et passe une main dans mes cheveux. Mes doigts sont engourdis, effet de l’alcool circulant dans mon sang, dans tout mon corps. Je veux partir. Non, je veux dormir. Est-ce qu’il le prendrait mal si je m’endormais devant lui? Je le connais pas énormément, je sais pas s’il est susceptible ou non et s’il se vexerait si je piquais du nez devant lui. C’est un peu ce que je fais en ce moment, ma tête penchant un peu vers l’avant, mes yeux fermés qui s’ouvrent alors rapidement de peur de m’endormir réellement. Il aurait pu me laisser rattraper mes forces avant de me convoquer dans cet endroit. J’aurais été plus attentive. La même question qui trotte dans ma tête : pourquoi croire que je peux lui ramener cet ex-taulard ici? Parce que j’ai des boobs et que je vais pouvoir m’en servir à bon escient? Est-ce que ce Edmond serait aussi débile que ça? « Vous voulez que j’lui fasse de l’œil en lui promettant de lui montrer ma poitrine s’il me suit comme un bon petit chien? Parce que, je vois pas ce que je pourrais faire d’autre, vu mes compétences. » Mon regard dur posé sur Wade, je finis par soupirer et poser mes coudes sur mes jambes, mon front dans mes paumes de main. Je me mord la lèvre, observant mes pieds ainsi que le sol, me maudissant. Je dis des conneries, il doit me prendre pour une débile. Mais je divague un peu, je suis exténuée, je manque de sommeil, j’ai faim, mon esprit est embrouillé par tous ces facteurs ainsi que par l’alcool. Je me redresse, prend une grande inspiration. « Qu’est-ce que vous allez lui faire si jamais j’arrive à vous le ramener? » La question est un peu idiote si on a un minimum de jugeote, mais faut croire que la mienne à quitté le navire. T’es une bitch, jugeote, comme Wade. Ma phrase sous entend tout de même que je pourrais très bien accepter son marché... Jamais j'aurais cru m'abaisser autant dans la vie. Y'a une première à tout, comme on dit.
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B. Wade Butcher
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MessageSujet: Re: [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn.   [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn. EmptyJeu 28 Mar 2013 - 12:12


Le silence s'était installé depuis quelques longues secondes déjà, ne faisant qu'accentuer l'atmosphère environnante déjà bien tendue. Il la trouvait bien calme pour quelqu'un qui venait d'apprendre que sa propre mère était retenue captive par des envahisseurs aliens. Peut-être Fantine était-elle un coeur de pierre ? pour quelle autre raison rirait-on d'une situation pareille, au fond. La peur ? le stress ? la fatigue ? Il l'observe un instant, incrédule, haussant les épaules pour toute réponse, il pouvait comprendre, lui même n'était pas très "famille" après tout. D'un geste vif, elle avala goulûment le verre qu'il lui avait offert à son arrivée, une réaction ô combien révélatrice qui le fit sourire un peu. Venait-elle de prendre conscience de la situation merdique dans laquelle elle se trouvait ? sans doute.

Et bien voilà, finalement elle l'aimait sa mamounette, tout n'était pas perdu ! Maintenant que le message était arrivé au cerveau, elle n'avait plus qu'à faire gentiment ce qu'il lui demandait. Le marché était simple : elle lui livrait ce type en échange de quoi il lui libérerait sa mère. Pas très compliqué dans un monde où les humains étaient près à faire confiance à n'importe quel spécimen de leur espèce sans trop se poser de question. Bien entendu, le fait que Fantine était une belle femme jouait en sa faveur, mister Bronson était un homme après tout - et bien qu'il ait passé une bonne partie de sa vie en prison il n'avait pas pour autant tourné le dos à la gente féminine -. Pourtant elle n'avait pas l'air convaincue. "J'en sais rien Fantine… à votre avis qu'arrivera-t-il à votre mère si vous ne me le ramenez pas ?" susurre-t-il en la fixant un moment, cherchant dans ses yeux le doute qui s'y est installé. La seule véritable question ici était : avait-elle tellement le choix ? non.

"Et puis pourquoi moi? Pourquoi pas quelqu’un d’autre de plus qualifié? Genre un ancien policier ou un chasseur de prime qui pourrait le traîner ici en moins de temps qu’il en faut à un alcoolique pour boire cul sec un verre de whiskey?" Un sourire vint étirer ses lèvres, pourtant c'est d'un regard plein de dédain qu'il la gratifia. C'était pourtant évident, non ? il avait sa mère, rien de plus rien de moins. Quel genre d'humain accepterait de passer une marché avec lui sans aucune raison ? il lève les yeux au ciel, agacé par son petit jeu ridicule et sa faculté à ne pas se concentrer sur l'essentiel. Tant de questions et de perte de temps pour rien… "Faites lui ce qui vous chante, tant que le résultat est là." Elle est molle, elle a l'air sur le point de s'endormir à tout instant, elle l'exaspère. Finalement elle a sans doute raison quand elle se dit bonne à rien, il aurait mieux fait de chercher sa sœur sans doute aurait-elle été plus utile. Et puis toutes ces questions… cherchait-elle à le mettre définitivement en rogne ? "Qu’est-ce que vous allez lui faire si jamais j’arrive à vous le ramener?" en guise de réponse, l'homme frappa violemment du poing sur la table, comme pour remettre la jeune femme à sa place, sa voix fendit l'air, abrupte. "Faites juste ce que je vous ordonne, merde ! parce que autrement je pourrais vais veiller personnellement à ce qu'on vous rende votre mère morceaux par morceaux." grogna-t-il, excédé. Non mais quelle conne je vous jure !

Quand la colère finit par retomber et que l'ambiance s'apaisa un peu, il se releva, lui tendant un bipper semblable à ceux qu'ils avaient lorsqu'ils travaillaient encore à l'hôpital. "Vous pourrez me contacter avec ça." Un outil rudimentaire et tout sauf moderne mais qui fonctionnait encore malgré la situation actuelle où un téléphone portable était devenu presque inutile. "Quant à où chercher… On entendant beaucoup parler en ce moment d'un groupuscule d'humains, au Nord, une "résistance" soit disant. Commencez donc par aller faire un tour là bas."
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MessageSujet: Re: [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn.   [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn. EmptyLun 8 Avr 2013 - 4:45


no light, no light in those bright blue eyes.  (fanta & wade)


« J'en sais rien Fantine… à votre avis qu'arrivera-t-il à votre mère si vous ne me le ramenez pas ? » Si la rage que j’éprouvais tout à l’heure était grande, elle n’est rien comparé à l’envie de pleurer qui me prend soudainement.  Je souhaiterais partir d’ici, retourner à l’endroit où les deux brutes m’ont trouvé, dormir, dormir, dormir.  Et puis manger, ne serait-ce que quelques bais que je pourrais trouver.  Puis encore dormir.  Pleurer.  Seule.  Que personne ne soit à ma recherche, qu’on m’oublie.  Que je ne devienne qu’un vague souvenir flou dans la mémoire des gens qui m’ont connu.  Ce serait le pied.  "Où est Fanta?  Je connais pas de Fanta, sauf s’te marque de boisson sucrée!"  Mais on a pas toujours ce qu’on veut dans la vie, et faut croire que moi encore moins, en ce moment.  Je reste silencieuse suite aux paroles de Wade, bougeant maladroitement sur la chaise où je suis assise.  Je veux plus être ici, je suis sérieuse.  Je peux même laisser tomber l’idée de lui péter la gueule.  Ce sera pour une autre fois, promis.  L’ex-chirurgien pose son regard sur moi, m’observe.  Parait que les yeux sont le reflet de l’âme.  C’est souvent vrai dans mon cas.  Je suis pas mauvaise menteuse, sauf qu’on a qu’à me côtoyer à peine quelques jours pour commencer à comprendre mon fonctionnement : le regard fuyant, mes doigts pianotant sur n’importe quoi, ma lèvre que je mords.  Y’a mes crises d’angoisses qui me vendent pour trois fois rien, dévoilant au reste du monde quand je suis stressée, quand je sais que je contrôle plus la situation.  Et là je contrôle pas.  Pourquoi il continus à me faire sentir mal?  Il va l’avoir, ce Ed, il l’aura.  Il a ma mère, il pourrait me demander n’importe quoi que je le ferais.  Parce qu’un Delacroix ferait tout pour sa famille.  Reste à savoir si je pourrais lui être utile, si j’arriverais à lui ramener cet homme.  Moi-même j’en doute.  La fille à zéro talent, c’est moi.  

C’est d’ailleurs ce que je lui demande ensuite, pourquoi moi?  Qu’il ai vu ma mère ou pas, pourquoi il s’est dit "ah, tiens, la mère de Fanta, on va la faire chanter pour qu’elle me ramène le gars que j’ai envie d’buter, ça va être funky".  Il avait qu’à prendre en hottage une autre mère.  J’ai envie de tout casser, mes émotions font un espèce d’up and down que je déteste et que je ne contrôle pas, tel une bipolaire non médicamentée.  L’alcool brouille mes sens, me fait rappeler à quel point mon ventre est vide.  Parce que ma tête est lourde avec tout ça, la boisson, le manque de sommeil.  Et je demande des trucs débiles, parce que y’a que moi pour faire ça dans des situations pareilles, y’a que moi pour tout faire merder, pour avoir l’air d’une conne devant des gens comme Wade.« Faites lui ce qui vous chante, tant que le résultat est là. » Parfait, j’utiliserais le Pouvoir B, alias Boobs, comme c’est mon seul atout.  Restes plus qu’à espérer que cet Edmons Bronson soit un pervers en manque constant de sexe.  Pianotant sur ma cuisse, observant mon verre vide sur la table, mes yeux se ferment pour quelque secondes, quelques secondes de bonheur où j’ai pratiquement l’impression que je pourrais m’endormir pour ne me réveiller que 24 heures plus tard.  Mais non, faut pas.  Pas ici.  Pas devant cet homme qui me fait sentir comme une moins que rien – ce que j’ai l’air d’être, à ses yeux, de toute façon.  Je me redresse un peu, croyant que cela pourra garder mon cerveau un minimum actif jusqu’à la fin de cet entretient qui, ma foi, est foooooort passionnant et pas stressant.  Je maîtrise l’art du sarcasme, mais seulement dans ma tête.  J’suis ridicule.


Je croise à nouveau son regard et lorsque je lui demande ce qu’il compte faire de ce Edmond si jamais je lui ramène, ce n’est pas par des mots qu’il me répond, mais par le bruit de son poing se fracassant sur la table en bois.  Je le regarde, tremblante comme un animal effrayé.  La vision de moi lançant mon verre à sa figure ne me console pas, elle ne fait que me terrifier un peu plus.  Parce que je sais que si je fais une connerie, j’ai de grandes chances d’avoir son poing sur la gueule.  Ça me rappelle vaguement des scènes du passé, tout ça, la peur de se faire frapper, de faire une connerie à chaque respiration, mouvement.  Des souvenirs pas très agréables qui me reviennent quand même en tête, que je le veuille ou non, la situation dans laquelle je suis en ce moment lui ressemblant trop.  Sa voix romps le silence lourd. « Faites juste ce que je vous ordonne, merde ! parce que je pourrais bien veiller personnellement à ce qu'on vous rende votre mère morceaux par morceaux. »  Par morceaux…  J’avale ma salive, je crois que je pourrais m’évanouir rien qu’à l’idée de retrouver ma mère en morceaux.  Thanks à tous ces facteurs qui m’affaiblissent, j’ai déjà été plus endurante que ça, merde.  Combien de coups j’ai reçu au visage pendant mes cinq années de mariage?  Combien d’insultes j’ai entendu sortir de la bouche de mon mari quand je faisais un truc qu’il n’appréciait pas?  J’ai enduré un gars comme Mikael pendant cinq ans, j’aimerais bien pouvoir endurer quelqu’un comme Wade au moins une demi-heure.  J’y arrives pas, pourtant, j’ai pas la force, pas l’envie.  J’suis à chié et, mentalement, je m’assume.  Mais mon égo en prendrait un coup si je l’avouais à voix haute, alors je me tais, parce que, de toute façon, y’a rien à ajouter à ce qu’il vient de dire.  C’était clair, précis, bref, plus besoins de détails.  Si je fais pas ce qu’il veut, ma mère crève…  Enfin, avant, elle souffre le martyr et, ensuite, elle meurt.  End of the story, t’as aucun autre choix possible que celui qu’il t’offres, ma vieille.  

J’essuie subtilement une larme qui perle au coin de mon œil gauche, reniflant.  Je me décourage moi-même, faut le faire.  Ce silence lourd commence à me rendre folle, j’aime mieux entendre Butcher et ses menaces que cette absence de sons.  Je le vois qui se relève, une minute ou deux plus tard.  Il me tend un bipper, comme ceux qu’on utilisait à l’hôpital.  Ça me semble si lointain, comme époque, pourtant, c’était y’a à peine quelques mois encore.  Les semaines défilent comme des mois, les mois, comme des années.  « Vous pourrez me contacter avec ça. »  Parfait, inspecteur Gadget.  Je me retiens de lui dire ceci et ne fait qu’étirer mon bras pour prendre l’objet que je traînerais dorénavant avec moi.  J’aurais préféré de la bouffe, quand même.  « Quant à où chercher… On entendant beaucoup parler en ce moment d'un groupuscule d'humains, au Nord, une "résistance" soit disant. Commencez donc par aller faire un tour là bas. »  Merci pour les infos, ça va me rendre la tâche teeeellement plus facile!  Je serre le bipper dans ma main égratignée et ramène mon bras vers moi.  « Ok…  »  Le moins j’en dis, le mieux je m’en sortirais.  Je cours pas le risque de dire un truc pas intelligent, au moins.  Hm, c’est encore drôle.  Lentement, je prends appui sur la chaise pour me relever, pour lui faire face.  Je le regarde fixement, lui offrant un regard remplit d’une gamme d’émotions en tout genre.  « Vous avez terminé? »  Je ne bouge pas, attendant qu’il me donne sa réponse.  « Non, parce que, plus vite on a terminé, plus vite je peux faire d’la route. »  Je puise dans mes dernières forces pour lui offrir un de mes sourires amer.  Good game, idiot, tu cherches réellement à gagner son poing sur ta gueule, t’es maso, avoue.  Je pense pas avant d’agir, ça me perdra, assurément.  En attendant, je recommence à taper du pied, stressée.  « Ils  vont me redonner le sac qu’ils m’ont prit? »  Mon ton de voix est plus inquiet que je le voulais.  Sans mon sac, plus de fusil, plus de vêtements "propres", plus de kit de premier soin, plus de bouteilles vides, plus rien.  Que moi et la nature comme seule alliée.  Mon cul, alliée, elle m’aiderait aucunement, s’te nature de merde.  « J’en aurais… grandement besoin. »  Un petit sourire parsemé d’inquiétude et de peur se dessine sur mon visage.   Vraiment…  BI.PO.LAI.RE.  Comment je peux sourire devant lui?  Non, je refuse, qu’il me rende mon sourire.  C’est le stress, c’est tout.  Ok, j’en ai marre, je veux partir.  Je me mords la lèvre et à petits pas, des pas lents, je m’éloigne de Wade, me rapprochant des portes par lesquelles on m’a fait entrer de force.  Je sais pas quoi faire, j’attend qu’il me dise de débarrasser le plancher, de son ton de voix si sympathique.  J’pourrais dormir, enfin.  
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MessageSujet: Re: [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn.   [Flashback] WANTA ▲ be mine or burn. EmptyJeu 11 Avr 2013 - 15:02


Wade n'était pas un homme patient, ni doux, ni courtois. Pas le genre à vouloir perdre du temps en conneries ou avec une bonne femme qui ne pigeait rien. Après tout, Fantine ne lui était pas indispensable non plus, il pourrait toujours trouver ailleurs ou même mettre la main sur Edmond Bronson de lui même, one day. Pour l'instant, la jeune femme pouvait encore prouver qu'elle n'était pas si impotente, autrement il pourra toujours envoyer la mom' (et la fille pourquoi s'en contenter d'une) à l'implantation, easy way pour gagner sur tous les tableaux.

"Prenez ça avec vous." récupérant un insigne sur sa veste, il le décrocha d'un geste de main pour le poser devant elle. "Si vous tombez sur un traqueur, montrez lui." de cette façon ce dernier devrait comprendre qu'il fallait laisser cette humaine tranquille… avec une peu de chance la milice du nord aura assez d'influence pour qu'elle puisse voyager tranquille. Et puis au pire si le traqueurs l'ayant attrapée s'en foutait…. ça valait quand même le coup d'essayer.

Ils s'étaient probablement tout dit, ou en tout cas lui n'avait pas l'intention de s'attarder ici même en si bonne compagnie. Refermant la bouteille d'alcool fort après s’être servit un énième verre - à tel point qu'on aurait pu se demander s'ils lui faisaient un quelconque effet - la jeune femme se leva, montrant quelques signes évidents qu'elle voulait quitter les lieux. Parfait, seulement dans son état actuel elle n'irait pas bien loin et il n'avait pas trop envie qu'elle meurt de faim, de froid ou de fatigue quelque part dans la nature - autant l'implanter dans ce cas -. Lui emboîtant le pas, il ouvrit sans douceur la porte par laquelle elle avait été catapultée à son arrivée,  lui faisant clairement entendre qu'elle devait rester là tandis qu'il refermait la porte derrière lui, la laissant seule. "Donnez lui une chambre ou dormir faites la manger et prendre une douche..." somma-t-il aux deux hommes postés devant la porte qui hochère du chef pour toute réponse. "Ensuite dégagez-là moi d'ici."


FIN DU FLASHBACK.
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