Je choisis le package de départ n°8 [/url] + 1 tente + taser + set d'objets rudimentaires + 1 couteau suisse + vivres
1. Irina & Elizabeth
Ma première implantation ne fut pas de tout repos. L’URSS était à l’époque une puissance mondiale, et on était beaucoup à avoir été envoyé là bas. J’étais Irina Thikonov, une jeune fille de seize ans à peine, terrorisée. Je me souviens de ça, sa mémoire était saturée d’horreur, sa famille l’avait vendu contre des rations au KGB, et depuis lors elle subissait entrainement et abus. La pauvre petite était bien incapable de violence. Je n’avais pas ses scrupules, je ne les comprenais même pas. Je n’avais qu’une vague idée de ce qu’était l’humanité, et j’en mesurais bientôt la folie. La petite Irina, devint rapidement une des meilleures recrues, parlant plusieurs langues, plus résistante, plus forte, leur petit programme fonctionnait au-delà de leurs espérances. Comment auraient-ils pu imaginer un seul instant ?
Ce n’était pas facile, les humains n’étaient pas tendres les uns avec les autres, pas même lorsqu’ils étaient dans le même camp, pas même lorsqu’ils se donnaient du « camarade ». Lorsqu’ils me jugèrent prête, ils m’envoyèrent aux Etats Unis. Eux aussi, en quelques sortes, pratiquait l’implantation. Et en plus celle-ci était précédée d’une formation sur le mode de vie américain. Ce qui était non négligeable.
Je devins Elizabeth Parker, épouse de Jonathan Parker. Lui aussi était un host, ce n’était sans doute pas un hasard. Nous devions jouer le rôle d’un couple, collecter des informations pour la mère patrie, mais surtout pour notre véritable camp. Cela dura vingt ans, nous compriment rapidement que fonder une famille faisait une couverture parfaite. C’était un acte que je jugeais agaçant et c’est aussi mécaniquement que maladroitement, que nous fîmes notre enfant, Hugo. Il n’était qu’un futur réceptacle pour l’un des nôtres, et ce fut mon unique consolation au moment ou j’eu l’impression que les chairs de mon hôte allait se déchirer pendant la barbarie qu’était l’accouchement chez l’être humain. Plus jamais.
J’appris plus tard, que l’acte sexuel était une véritable institution sur cette planète. Et qu’en tant que représentante femelle et espionne, on attendait de moi des méthodes plus charnelles. C’est ainsi que je réalisais une découverte peu importante pour notre plan d’invasion, mais ô combien agréable sur le plan personnel. Cette enveloppe charnelle qui m’avait laissé sceptique s’avérait posséder quelques avantages finalement.
Nous trahîmes la mère patrie pour les USA sur simple demande de nos véritables dirigeants, récoltant informations et surtout nous assurant d’éviter cet holocauste que nous autres redoutions encore plus que les humains, après tout cette planète devait être habitable pour nous.
Lorsque Hugo eut six ans, il fut implanter, je dois avouer que voir un être grandir à quelque chose d’émouvant et d’écœurant à la fois. La croissance humaine et longue et fastidieuse, pourtant par moment je me prenais d’affection pour ce petit être. On pourrait comparer cette affection à celle que les humains ont pour les chatons. Mais notre vie fut bien plus simple sans un élément aussi chaotique qu’un mini humain à gérer et en plus je retrouvais un ami.
Les habitudes humaines me paraissaient étranges, mais le temps passant je les comprenais, cette planète avait tout ce qu’il fallait, mais les parasites qui la peuplaient ne le réalisaient pas assez. Guerre, trahison, tout était bon pour se battre pour quelques kilomètres de terres en plus. J’admirai en quelques sortes leur culture, mais je les méprisais eux. Les sentiments que j’avais envers leur race étaient paradoxales. Ils le sont toujours, et s’ils n’étaient pas sur notre passage j’aurai peut être pu les apprécier. Mais je nous préférerais toujours à eux.
Mon hôte est devenu inutilisable suite à un attentat dans les années 80, la russie réclamait vengeance sur les traites que nous représentions. Et c’est un accident de voiture qui brisa la colonne de la pauvre Irina/Elizabeth.
2. Thomas McCarran
Thomas avait tout pour lui, l’argent, le pouvoir, les relations. Il grimpait les échelons vite et avait déjà un bon poste dans le bureau du sénateur Seliger, un texan en tout point exact aux clichés mais dont la popularité croissante en faisait un favoris. Cette implantation fut plus simple que la précédente, être un homme s’avérait beaucoup plus simple. Ce simple constat accentua mon mépris pour cette race. On m’avait placé à un poste politique parce que je connaissais déjà bien cette planète et ses occupants, je les cernais facilement. Et mon but, comme à beaucoup d’entres nous qui occupions ces postes étaient de continuer à recruter, nous étions de plus en plus nombreux, et personne ne voyait rien. Et ceux qui le voyaient, étaient taxés d’illuminés. Nos rangs grandissaient et ma popularité augmentait. J’étais un homme très en vogue, j’apparaissais dans les talk show, mais je m’ennuyais.
Le terrain me manquait, tout organiser et rester confortablement installé dans un bureau n’était pas pour moi.
Ma vie d’espionne était bien plus amusante. Je n’aimais pas les responsabilités qui m’incombaient dorénavant. Mais mon expérience sur le terrain et ma connaissance me plaçait comme instructeur. C’est ainsi que j’eus cette idée de créer sous couvert de dépenses publiques un camp de rééducation des jeunes délinquants, des prisons pour ces jeunes terriens dont leurs pairs ne savaient pas quoi faire. Ils ressortaient impeccablement obéissants. Cette réussite étendit le concept au pays et accéléra grandement les choses. J’ai toujours été particulièrement efficace quand il s’agissait de m’épargner des tâches qui m’apparaissaient comme pénibles. Mais peu importe les raisons, j’étais efficace et c’est tout ce qui comptait au final. C’est une maladie qui dégrada le corps du pauvre sénateur, leurs corps sont si faibles.
3. Jill Rosemary Isherwood
Le sénateur est mort gloire à Jill. Jill était une étudiante anglaise sans doute trop naïve pour son propre bien. Sa position n’était en rien envieuse, mais elle était diablement séduisante et c’est ce qu’il fallait. J’avais accepté cette mission sans hésitation, redevenir femelle m’amusait et jouer de la faiblesse de ceux qui se prenaient de toute évidence pour la race supérieure était un travail qui me convenait. Il fallait supprimer les vétérans, ceux qui s’accrochaient à leurs secrets et à leur pouvoir, et d’après toutes nos recherches les plus scientifiques, rien ne détournait mieux un homme de ses obligations qu’une paire de longues jambes.
J'obtenais des informations, je transmettais, j’éliminais les plus vieux pour placer nos jeunes recrues ou il le fallait. Je me déplaçais énormément. Je m’amusais bien. Tout ne se déroula pas toujours sans accrocs, mais j’étais satisfaite. C'était les dernières années pour les grandes puissances terrestres et elles continuaient à se chamailler.
Lorsque l’heure de l’attaque sonna, j’étais exaltée, les voir s’affoler, les voir comprendre trop tard. Beaucoup trop tard. Nous préparons tout depuis si longtemps la réussite à un goût exquis, et la résistance est savoureuse. J’aime me battre, j’aime que ce jeu continu encore. Je pense que mon exaltation me vaut mon poste, chef traqueur, je m’amuse beaucoup à débusquer les humains. Peut être qu’il y a un certains sadisme là dedans, mais je les aime, comme un chasseur admire la beauté de l’animal qu’il va tuer. Nous avons besoin d’eux, mais ils sont si divertissants que je dois avouer que parfois je suis déçue de voir toute cette hargne disparaître sous le comportement maladroit et obéissant des nouveaux implantés.
Au sud tout d'abord, elle est remontée vers New York récemment à la demande des généraux, puisque cette région semble résister plus durement que les autres.
Préparez vous, j'arrive.
J’ai connu le forum par le hasard de google. Vous pouvez m’appelez Bosie et je rp depuis environ 6 ans maintenant, j’aime la SF d’un amour inconditionnel et passionné ♥, j’aime aussi tout un tas de chose qui n’ont rien à voir entre elles, comme David Bowie et la chakchouka, Loisel et les chatons, le RP et la limonade.