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 MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land

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Morgan R. Cross
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MessageSujet: MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land   MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land EmptyVen 25 Oct 2013 - 5:37



❝A home where we don't feel home anymore❞


Il était complètement épuisé. Ses cheveux blonds lui collait salement au visage à cause de la sueur et de cette constante pluie. Après toute cette marche sans avoir mangé de la journée, ni but, il avait l'impression d'attraper une fièvre. Mais la nuit allait bientôt tomber et le froid nocturne ainsi que de la pluie commençait à se faire de plus en plus cinglant. Sans même parler du vent qui le transperçait telle une centaine de fines aiguilles -Et oui, il connaissait très bien cette sensation après ses nombreux tatouages et piercing, dont, par exemple, le petit anneau qui orne le côté de son nez. Quelle journée déprimante pour être seul. Morgan se cherchait simplement un endroit où il pourrait s'abriter pour la nuit. Et pour dormir quelque heures, au moins, s'il ne voulait pas empirer sa fièvre et attraper un rhume.

État du Michigan. Quand on y repense... Le jeune Britannique avait fait tout un chemin, quand on y pense, lui qui se trouvait à New York quand l'invasion a eu lieu. Morgan était au courant de cette cohorte. Il savait dans quelle ville elle se trouvait, mais, il préférait toujours rester en mouvement et, la plupart du temps, seul. D'après lui, c'était la meilleure façon de rester low-profile et éviter n'importe quel conflit. C'est pourquoi que, au lieu de se rendre vers Cincinnati, il avait continué sa route jusqu'à Detroit. Oh. Il était fort au courant que même s'il y avait une très faible concentration d'Host, beaucoup de criminels se terraient dans les décombres de la ville. Oui, il y avait un grand pénitencier là-bas. Et en fait, c'était là que le grand blond espérait arriver à se rendre avant qu'il ne perde conscience. Simplement parce qu'il croyait bien que la plupart des criminels n'avaient sûrement pas voulu rester dans ce pénitencier... C'était tout de même risqué de se baser sur une simple intuition. Mais après tout, l'ex mannequin savait très bien se défendre après ses nombreuses années de Kendô -Il s'était justement récupéré un bout de métal long et étroit, mais solide, qui pourrait lui servir de bokken, shinai ou katana s'il se mettait dans de beaux draps- et était étrangement habile pour un simple artiste. Au fond, les criminels ne lui faisaient plus si peurs que ça... Il avait déjà vécu l'enfer avec son ex copain... Et avait apprit à se défendre.

Au final, il semblait que Morgan avait eu raison; lorsqu'il eut atteint l'énorme édifice -dont la grille de sécurité avait complètement été défoncée- et qu'il eut mit les pieds à l'intérieur... Il n'entendait aucun bruit excepté ses propres pas. D'un côté, c'était rassurant. Mais d'un autre... c'était plutôt stressant. C'est pourquoi il resserra instinctivement la main sur son morceau de fer.
Le jeune homme parcouru plusieurs pièces au final, à la recherche de quelques médicaments qui pourraient calmer sa tête qui l'élançait ainsi que des restes de nourriture. Sa recherche pour de l'Ibuprofen ne fut pas vraiment fructueuse. Par contre, il retrouva, fort heureusement, quelques cannage, quelques fruits étrangement encore en bonne condition... et quelques barres nutritive. Un petit butin qui pourrait lui servir pour quelques jours s'il ne faisait pas son gourmand.

Heureux de sa découverte, il prit finalement une pause. Décidant une pièce au hasard, où il y avait une fenêtre qui lui permettrait d'avoir un peu de lumière par le clair de lune et aussi entendre le bruit de la pluie -qui l'avait toujours apaisé- il s'assit par terre et relaxa, dégustant une barre aux noix d'une main, se massant ses pieds endoloris de l'autre. Il parvint même à trouver le sommeil sur le sol glacial, bien qu'il soit léger, restant dans cette peur de se faire surprendre soit par un Host ou encore par un criminel.
Ce fut justement un bruit de pas qui retentissait dans les corridors qui le réveilla en sursaut. Se redressant d'un trait, il chercha son arme improvisée à tâtons tout en se frottant les yeux pour essayer de chasser ce voile de sommeil qui lui brouillait la vue. Une fois trouvée, il bondit sur ses pieds nus et alla se poster près de la porte ouverte qui donnait sur le corridor central, en position de défense, prêt à frapper. Il tendit l'oreille. Resta patient. Peut-être que les pas partiraient dans l'autre direction. Une chose était sûre; il n'y avait qu'une personne dans ce corridors et au final, elle se rapprochait.
Il attendit.
Une fois que les pas semblaient être tout près, juste à côté de la porte, Morgan bondit; il sortit de derrière le mur à une rapidité fulgurante, l'arme au poing et l'abaissa. Mais au lieu de frapper l'étranger à la tête, il arrêta son coup sec entre les deux yeux de celui-ci, à un centimètre de son nez; Première tactique: l'effrayer.
Restant silencieux, il observa son vis-à-vis de la tête au pied, seulement du regard, les traits impassible. Il restait immobile, sa barre de fer toujours à un centimètre du front du nouveau venu. Celui-ci était un jeune homme. Qui semblait avoir à peu près le même âge que Morgan. Un jeune homme assez grand, presque autant que le Britannique, brunet, un regard perçant que l'on pouvait facilement s'y perdre. Mais le blond ne broncha pas; Il attendit que son vis-à-vis réagisse et s'annonce.
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Mael V. McGabhann
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MessageSujet: Re: MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land   MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land EmptyJeu 7 Nov 2013 - 2:34

Aller chercher des médicaments. Cette demande était plutôt simple, Hamlet comptait sur nous pour trouver cette denrée rare. Comme l’extérieur était dangereux, j’étais parti avec deux soldats. Il fallait que l’on soit solidaire. Le pénitencier était plutôt loin, plusieurs heures de marche et je me devais de faire attention à ma famille, partir aussi longtemps loin d’eux me faisait peur. Aiden était totalement capable, mais je ne voulais pas déléguer mon rôle, je voulais qu’il profite de sa jeunesse au lieu de se battre. Je n’avais pas bien vu son désir de devenir soldat et cela avait créé une tension avant que j’accepte après avoir demandé à ce qu’il soit au maximum protégé. Les gars s’étaient gentiment moqués de moi en me traitant de papa poule. Depuis la mort de nos parents et la disparation de Hailie, il est vrai que je suis devenue une autre personne. Ces monstres m’ont montré que rien ne remplace une vie humaine alors qu’avant, je me fichais des autres. Nous sommes de moins en moins nombreux alors chaque vie a son importance. Il était temps de partir et je demandai encore un peu de temps pour aller demander à Jenny de s’occuper de ma petite famille en mon absence. Cette fille est une vraie perle, toujours là pour moi. Je lui ai dit au revoir en lui promettant d’être prudent. Personne n’aimait quand l’un de nous devait partir, mais il fallait bien des médicaments pour ce bon vieux docteur. Il m’avait aidé, je lui devais bien cela.

Je me mis donc en route avec mes camarades, le soleil se levait à peine, nous voulions pouvoir voir où nous allions pour éviter les mauvaises rencontres et il fallait faire des détours pour perdre les éventuels hosts qui nous repéraient, pensant que nous allions vers la cohorte. Marcher ne me gênait pas, c’était vraiment le moyen de transport le plus sûr qui soit si on était un minimum entrainer. Je remerciai mes heures de marche et de m’être tenu en forme pendant aussi longtemps. Le voyage ne s’est pas mal déroulé si ce n’est que nous avons croisé des voyageurs. Comme à chaque fois, l’échange fut tendu jusqu’à ce que nous soyons certains qu’il s’agissait d’humain, mais chaque arrêt pouvait être fatal et il ne fallait pas trop s’attarder avec les uns et les autres. À moins de trois, nous sommes des cibles faciles, à plus de trois, on risquait notre peau. C’est ce que le vieux Harris disait en rouspétant sans cesse. Toujours être en mouvement, ne jamais baisser sa garde, se méfier de tout le monde. J’étais le moins expérimenté de tous alors je suivais à la lettre ce qu’on me disait. Ils s’amusaient même à me nommer le bleu et il n’avait pas tort, je n’avais pas leur expérience.

Le vieux Harris nous a raconté qu’il était allé en Irak et que son père avait fait le Vietnam. Je ne suis pas friand de ce genre d’histoire, mais il ne lui restait que cela, ses souvenirs. Sa fille s’était fait tuer par un de ces monstres quand elle a résisté, ils voulaient s’emparer de sa fille et elle s’est interposée. Un mauvais coup est parti et elle est morte sur le coup. Sa femme était morte il y a bien longtemps, avant la grande invasion et même son fils était mort. Il s’était suicidé avec sa dernière balle lors d’une précédente attaque. Nous comprenions son geste, il avait été courageux et c’était notre point de vue à tous. D’ailleurs, le vieux soldat nous avait appris à toujours retirer une balle du chargeur pour la garder et nous en servir si jamais nous n’en avons plus. Nous préférions mourir plutôt que devenir l’un d’eux.

Le soleil commençait à décliner et c’est quand la nuit fut tombée que nous arrivâmes devant l’édifice. Il fallait maintenant faire attention, il pouvait y avoir des gens et je fus chargé de chercher les médicaments pendant que les deux autres faisaient la garde dehors, un devant et l’autre derrière. Nous n’avions pas beaucoup de balle et je vérifiais l’état de mon arme, il ne fallait pas qu’elle me lâche maintenant. La tension était palpable et je crus entendre un bruit venant d’une pièce. Mes sourcils se froncèrent et je me rapproche doucement pour voir ce qu’il se passe. Mes sens étaient en alerte et je vis une ombre bondir vers moi. Mon réflexe fut de le mettre en joug et je ne remarquai pas qu’une arme venait de manquer de m’exploser le nez. Il en fallait plus pour m’effrayer et je restais là, le pointant au cas où. Il s’agissait d’un jeune homme blond, un poil plus grand que moi. Mes sourcils se froncèrent et je reculai d’un pas pour ne plus être une cible pour son arme. S’il bougeait, je n’hésiterai pas à lui tirer dessus.


« Décline ton identité ! »

Je faisais comme on me l’avait appris, comme un soldat entrainé, je ne laisserai pas le temps à cet host potentiel de se retourner contre moi, je ne comptais pas devenir l’un d’eux maintenant. Il fallait que je sois certain qu’il ne s’agissait pas d’un de ces monstres. Je me rappelais ce qu’Hamlet m’avait appris à la cohorte, les hosts avaient une cicatrice dans le cou, il fallait que je vérifie cela au plus vite.

« Si tu tiens à éviter que je te plombe, montre-moi ton cou que je vérifie si tu es un host ou non. Je te déconseille de ne pas le faire, je n’hésiterai pas à tirer. »

Il fallait que je l’intimide, je jouais avec ma vie. J’espérai qu’il m’obéisse, car si jamais je le tue et que j’apprends que c’est un humain, je doute que je le prenne vraiment bien. Mais cet homme avait quelque chose de rassurant, c’était presque flippant et je sentais une pulsion irrésistible de baisser mon arme. Pourtant, je ne la baissai pas, attendant toujours une réaction de sa part.
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MessageSujet: Re: MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land   MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land EmptyDim 10 Nov 2013 - 1:27



❝A home where we don't feel home anymore❞


Morgan avait toujours eu un désavantage; Il n’était pas militaire, il n’avait jamais été militaire donc il n’avait aucune idée de comment tirer avec une arme à feu. Même s’il finissait par en trouver une trainante sur le bord du chemin, il ne serait pas très efficace avec celle-ci. Ainsi, lorsqu’il vu le brunet pointer un flingue sur lui, le Britannique sut directement qu’il ne pouvait pas faire la tête forte. N’empêche, Morgan ne broncha pas d’un poil malgré que son vis-à-vis venait de reculer d’un pas, hors de portée de l’arme de fortune. N’empêche, s’il l’avait vraiment voulu, il aurait pu asséner un coup sur la tête du nouveau venu en un clin d’œil en seulement un petit déplacement de pied et coup de poignet. Mais comme il ne connaissait pas les réflexes de l’intrus, il n’osa rien. Il resta plutôt immobile comme une statue.
Le jeune homme, qui restait tout aussi impassible que lui, quelque peu froid, même, lui ordonna d’une voix ferme de décliner son identité. Le grand blond hésita un instant, puis, en fronçant les sourcils, il répondit d’un ton neutre, l’accent British roulant sur sa langue.

« Morgan Raven Cross. Hu— » Il s’arrêta net. Après tout, cela pouvait être dangereux de dire tout de suite à n’importe qui s’il était humain ou non. Peut-être que l’être qui se trouvait en face de lui était un Host. Ainsi, à la place, il lui lança, d’un ton cinglant : « Je te renvois la question. Décline ton identité. »

Mais bien sûr, le jeune homme en face de lui ne semblait pas être aussi doux et coopératif. Avant même de répondre, celui-ci lui lança un autre commandement : Il voulait que Morgan lui prouve qu’il n’était pas un host. N’étant pas aussi informé que ceux qui se tenaient en bande, comme ceux de la cohorte par exemple, il ne comprit pas vraiment pourquoi le brunet voulait qu’il lui montre son cou. Encore une fois, Morgan hésita. En fait, il avait peur que l’autre lui ait demandé un truc au hasard par simple prétexte de lui faire baisser sa garde pour lui tirer dessus.

« Si je fais ce que tu me demandes, tu baisses ton flingue. »

Cross savait for bien qu’il était plus que mal placé pour négocier. Mais il n’allait pas se laisser intimider non plus. Parce que, après tout, il ne l’était pas non plus. Disons que… Avec tout ce que Morgan était passé au travers, il en fallait largement plus pour l’inquiéter.

« Je vais baisser mon arme. », murmura-t-il afin de mettre en garde le brunet de ce qu’il allait faire, question de ne pas surprendre celui-ci pour ne pas qu’il lui shoot dessus.
Lentement, il baissa son arme, comme dit, leva une main ouverte en l’air et, sans même le perdre du regard, il se baissa pour laisser le morceau de métal au sol avant de se redresser.
« Là, je vais juste te montrer mon cou. Pas de conneries. Je vais me rapprocher lentement. » Comme il l’eut mentionné, Morgan fit un pas en avant. Puis un autre jusqu’à être au niveau du jeune homme qu’il surplombait de sa propre grandeur. Aussi près, si son vis-à-vis essayait de faire quelque chose de mal, Raven arriverait très certainement à le mettre au plancher. Quoi que… vu de plus près… le brun semblait avoir largement plus de muscles que lui… Chose qui, après tout, n’était pas difficile puisque Morgan avait encore sa silhouette mince de mannequin. Morgan releva donc une main afin de la glisser sous ses cheveux blonds en bataille qui lui collaient toujours à la peau; ils n’avaient pas séché de toute cette pluie qui tombait à l’extérieur. Puis, il les souleva afin de dénuder la peau blanche de son cou. Laissant le temps au jeune homme de vérifier ce qu’il cherchait, le grand blond en profita pour le détailler de la tête au pied. Un pincement vint lui serrer le cœur; Celui-ci était si jeune et il tenait une arme d’une façon menaçante… Comment est-ce que cette invasion ne faisait que briser des vies… N’empêche, après un petit instant, Cross laissa retomber sa main le long de son corps, ses cheveux faisant de même.

« Heureux ? »

Bien sûr, ce n’était qu’une question rhétorique. Il n’attendait aucune réponse. Il ne faisait que le provoquer.

« Et qu’est-ce qui me fait dire que tu n’es pas un host toi-même, mon mignon ? »

Bah ouais… Morgan n’allait pas le nier, ce type était mignon. Il faut dire qu’après tout… Le Britannique était plutôt… franc…
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MessageSujet: Re: MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land   MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land EmptyVen 29 Nov 2013 - 2:32

J’en suis à me demander s’il ne se moque pas de moi. Je fronce les sourcils, gardant un œil sur lui. Il veut que je décline mon identité, mais je préfère m’assurer qu’il n’est un host. Il ne m’aurait pas attaqué de cette manière, je ne l’aurais pas menacé avec autant de violence. Je baisse pourtant ma garde quand il fait de même et je regarde son cou quand il me le montre. Sa peau est claire et il est trempé. Je prends le temps de l’observer et je dois avouer qu’il est plutôt beau. Il ne semble pas avoir autant de muscle de moi et malgré le fait qu’il soit plus grand que moi, je pense pouvoir prendre le dessus. Ne pas se laisser dominer, c’était ma devise. Je m’approche, faisant assez de bruit pour ne pas le surprendre et je regarde de plus prêt sa nuque.

Les explications d’Hamlet me permettent maintenant de pouvoir identifier un Host. Et ce garçon n’en est pas un, j’en ai la preuve. Je ne peux pourtant pas m’empêcher de glisser mes doigts dans ses cheveux dégoulinants. Ce genre de contact m’avait manqué, toucher la peau d’un homme aussi beau me fait frissonner un peu, mais je n’ai pas le droit de me laisser aller. Ce Morgan est plutôt mon type d’homme au niveau physique, mais je ne le connais pas et je n’aime pas les gens stupides. Quoi qu’il n’ait vraiment pas l’air débile, il a eu la présence d’esprit de ne pas s’en prendre à moi quand je me suis mis hors de portée de son arme. Je pense que j’aurais pu le blesser avant qu’il ne me blesse. Mais je suis bien content qu’il soit un humain. Je reporte mon attention sur Morgan et je me rends compte que je passe beaucoup de temps avec gens, mais que chaque fois, je me focalise toujours sur mes missions ou sur mon travail. Qu’est-ce qui a changé depuis ce matin ? Pourquoi je me retrouve un peu troublé face à ce jeune homme? Je frissonne, sans doute à cause de la fraicheur de la pièce, et je me recule en rougissant un peu.


« Je m’appelle Mael McGabhann et je suis un humain. »

Mais comme il l’a dit, il faut que je le prouve et je range mon arme avant de commencer à relever mes cheveux. Je n’ai cependant pas le temps de faire quoi que ce soit que la porte s’ouvre d’un coup. Je sors mon arme rapidement et je me calme quand je vois que ce n’est qu’un de mes camarades de voyage qui est venu voir ce qu’il se passe. Il pointe son arme vers le blond et je crains que cela ne se passe mal, mais il ne fait que me demander :

« C’est qui ce con ?! »
« Humain, il n’y a rien à craindre. J’ai vérifié. »


Il me regarde, me jaugeant pour voir si je suis sérieux et j’espère qu’il va se calmer, il est en train de faire empirer les choses, je voulais me rattraper auprès du jeune blond de l’avoir agressé comme je l’ai fait, mais mon camarade ne semble pas si enclin à être moins agressif. Il me reproche mon laxisme et me dit que je ne suis pas assez prudent, mais Morgan est seul. Il faut pourtant que je me débarrasse de mon ami trop protecteur, mais il regarde encore le blond, le jugeant lui aussi. Je suis un peu gêné et je demande :

« Tu as trouvé les médicaments ? Je m’occupe de lui. Fais-moi confiance »
« Okay, mais si jamais j’entends un bruit bizarre, je reviens et je le plombe. Pense à ta famille, le bleu. »


Il finit par partir, nous laissant seuls. J’ai un petit soupire, la tension n’est pas prête de tombée et j’hésite à ranger mon arme, il doit se sentir pas franchement en sécurité, mais je le range quand même. Je ne veux pas qu’il pense que je suis hostile et je lui montre que je ne vais faire quoi que ce soit en levant mes mains, les laissant bien en vue.

« Désolé, nous venons de la cohorte alors nous nous déplaçons en groupe et ils sont plus méfiants que moi. Si tu veux venir vérifier que je ne suis pas un host, tu peux, mais pas de connerie. »

J’espère vraiment que l’on va pouvoir discuter tous les deux comme des gens civilisés, je suis curieux de savoir d’où il vient. Son accent britannique me rappelle mon véritable chez moi, Ma Grande Bretagne adorée. Je continue de le regarder, comme si c’était la première fois que je vois quelqu’un comme lui et c’est limite vrai. Les humains seuls dans la nature ne viennent que rarement à la cohorte et je ne suis pas vraiment déjà sorti aussi loin. Je suis plutôt curieux de son cheminement jusqu’ici et j’ai tellement de questions pour lui.
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MessageSujet: Re: MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land   MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land EmptyVen 29 Nov 2013 - 6:35



❝A home where we don't feel home anymore❞


Il ne s'était pas attendu à ce que son vis-à-vis baisse sa garde aussi facilement. Non que Morgan allait en prendre l'avantage, mais d'un côté, cela le rassurait de voir que celui-ci était tout de même décent. Un peu comme lui-même, après tout. Il aurait agit de la même façon. Mais il fallait tout de même rester prudent; Annoncer ce qu'il allait faire, montrer ses mains, avancer de façon lente et sans geste brusque. Ne pas déconner. C'était rendu une routine habituelle pour le blond, à chaque fois qu'il rencontrait de nouvelles personnes un peu sur les nerfs. Mais, ça lui permettait de rester en vie, même si, parfois, il avait bien envie de coller une bonne baffe à certains.

Le brun s'avança à son tour. À son premier mouvement, le musicien ne put s'empêcher de sursauter. Oui, il était tout de même nerveux. Il avait froid. Il était fatigué, affamé. Il grelotait un peu, même. Mais il ne quitta toujours pas l'autre jeune homme du regard. Celui-ci semblait avoir vu ce qui l'intéressait sur son cou. Ou... Ce qu'il voulait ne pas voir. Morgan relaissa tomber ses cheveux humides sur sa peau pâle, fixant ces yeux bleus cristallins concentré sur son cou.
Le Britannique eut soudain un mouvement de recul, le sortant de sa fixation; l'inconnu venait de relever la main. Raven s'attendit à tout, sauf à ce geste de tendresse de la part de son vis-à-vis. Le brunet glissa ses doigts au travers de ses cheveux blonds toujours humides... cela faisait si longtemps que quelqu'un l'avait touché comme ça. Oh oui... si longtemps... Avant même qu'il ne se sauve jusqu'aux États-Unis... Arthur avait les doigts si doux. Sauf quand il le battait, bien sûr. Ainsi, ce simple geste si tendre, si agréable, ne put que lui faire penser à ces cicatrices invisibles. Il se mit à trembler. Non seulement parce qu'il avait froid. Mais parce qu'il avait peur de recevoir les même coups qu'avant. Il n'osait plus bouger, le souffle court. Jusqu'à ce que le brun, qui se prénommait bien Mael, se recule finalement.

« Je m’appelle Mael McGabhann et je suis un humain. » Mael... C'est un prénom plus féminin, normalement. Quel drôle de coïncidence avec le prénom Morgan qui en est pareil. Étrangement, le musicien sentait que celui-ci disait la vérité sur le fait qu'il était humain. Peut-être parce qu'il avait déjà fait preuve d'humanisme deux fois jusqu'à présent ? Un, il avait eu la décence de baisser son arme lorsque demandé, afin de rendre l'atmosphère moins lourde. Et de deux, la façon dont il avait joué avec ses cheveux n'avait rien d'inhumain. Morgan doutait fort que les Hosts étaient capable de ce genre d'affection... M'enfin... ça avait semblé affectueux, ce geste.

Soudainement, la porte s'ouvrit d'un coup, le Britannique eut le réflexe de relever son arme de fortune droite devant lui, mais encore une fois, il faisait face à un flingue. Un autre homme. Quoi de mieux pour apaiser Morgan qui était plutôt sur les nerfs, là. Combien étaient-ils à l'extérieur ? S'ils sont tous ensemble et s'il y a un détail qu'ils n'apprécient pas, c'était fini. Oui, il pouvait très bien se battre contre une seule personne. Il avait apprit. Mais contre plusieurs...

Mael et l'autre type commencèrent à se beugler l'un sur l'autre concernant la présence du blond. Morgan eut l'envie de s'éclipser, mais comme les deux autres avaient des armes à feu, ça pouvait rapidement mal tourner pour lui. Un gun est plus rapide que ses mouvements, malheureusement. Le ton agressif du nouveau type le rendait quelque peu nerveux. Et le jeune homme ne put que se raidir lorsqu'il entendit le brunet mentionner qu'il « s'en occupait » ... s'en occuper comment ? N'empêche, l'autre inconnu finit par partir et un silence s'abattit entre les deux jeunes hommes. Nerveux, malgré que Mael serra à nouveau son flingue, Morgan ne put s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure, l'un de ses tics.
Il croisa les bras contre son buste, tentant de se réchauffer alors que son vis-à-vis expliquait d'où venait tout ce grabuge. La cohorte. Ils se promenaient en groupe. Génial. Comme le blond l'avait craint. Cela voulait dire qu'ils seraient donc plusieurs.

« Combien ? », demanda-t-il sèchement et subitement. « Vous êtes combien ? » Cross réalisa qu'il pouvait paraître bête. Mael avait tenté de s'excuser pour toute la tension et voilà que lui, il restait sec, impassible. Il poussa un soupir avant de se reprendre et de se radoucir. Pour la première fois depuis les dernières minutes, depuis que le brunet avait traversé la porte, il laissait tomber son masque de mâle alpha qu'il essayait d'avoir pour ne pas montrer aux autres qu'il était impressionné et qu'il était prêt à vous sauter à la gorge à n'importe quel moment -chose qui, en fait, n'était pas simplement un masque, mais plutôt réel, mais bon, c'est un détail.

« Désolé. Je suis simplement fatigué. Nerveux. Et savoir que vous êtes plusieurs ne m'aide pas vraiment. Ils ne semblent pas tous comme toi, alors je ne leur fais pas confiance, à eux. » Il marqua une pause avant de bouger lentement, sans mouvements brusques et de retourner près de ses effets personnels sur le sol près de la seule fenêtre de la pièce. « Je ne doute pas que tu me dises la vérité. Si tu avais été un host, je crois pas que tu m'aurais défendu devant ce twat. Ça m'étonnerais que vous montriez une petite mise en scène comme ça de médicament pour berner un humain comme moi. Et puis... »

Encore là, il hésita un instant avant d'esquisser un faible sourire en coin, chose qu'il n'avait pas fait depuis un moment, faute de compagnie agréable. Un vrai sourire. Sincère. Complètement dénudé de provocations.

« Un host n'aurait très certainement pas agit comme tu l'as fait avant que ton pote n'entre dans la pièce. »
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MessageSujet: Re: MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land   MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land EmptyVen 29 Nov 2013 - 7:30

Le ton sec du jeune homme me refroidit un peu et je fronce les sourcils. Mais je peux comprendre alors je ne fais aucun commentaire. Quoique j’ai bien envie d’en faire, mais il semble se radoucir doucement et son visage me semble un peu plus lumineux qu’auparavant. Dieu que j’aime son accent, il est tellement doux à mes oreilles. Mon pays natal me manque et je suis triste d’avoir perdu pas mal de mon accent, je suis dans ce pays depuis tellement longtemps que j’ai dû m’adapter pour éviter qu’on me fasse chier avec tout cela. Mais je divague un peu alors je reporte mon attention sur le jeune homme devant moi. Je me demande quel âge il peut avoir, il semble être aussi jeune que moi et j’ai un petit pincement au cœur. Nous aurions pu nous rencontrer dans d’autres circonstances, autour dans un verre dans un bar ou bien par le biais d’un ami commun. Ou alors nous aurions pu passer notre vie sans jamais nous rencontrer. Je ne suis sans doute pas assez prudent, mais j’aime faire de nouvelles rencontres, même depuis l’attaque.

Quand je rencontre quelqu’un, je me dis que ceux de la cohorte ne sont pas les seuls humains encore présents, que nous sommes encore nombreux. Même si je sais que nous sommes de moins en moins nombreux. Je frisonne légèrement en pensant qu’un jour peut être que moi aussi je deviendrai peut être un host et je perdrais mon humanité. Je ne préfère pas y penser et je réponds à sa première question :


« Nous sommes trois. Et je comprends que tu n’aies pas confiance, ce ne sont pas de mauvais bougres, mais ils ne font confiance à personne. »

Ce n’est sans doute pas une excuse, mais peu importe, je défends quand même mes camarades, ils m’ont aidé plus d’une fois. Je le regarde retourner vers ses affaires et je me détends un peu plus. Mais ce qu’il me dit par la suite me surprend. C’est vrai que j’ai fait quelque chose d’étrange, je lui ai caressé le cuir chevelu. Je rougis un peu et son sourire me parait vraiment beau. Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, mais je me sens bien là, on est seul dans la même pièce et mes pensées vagabondes vers des contrées que j’avais peu explorées avec comme acteur principal l’apollon offert à mes yeux appréciateurs. Douces images qui me fait mordiller doucement ma lèvre inférieure et je reprends :

« On risque de passer la nuit ici, sortir maintenant n’est pas conseillé. Et je suis désolé pour ce que j’ai fait plus tôt, je… je ne sais pas vraiment ce qu’il m’a pris. »

Mes pommettes sont roses, j’ai un peu honte, mais si j’avais la possibilité de refaire cela, je le referai avec plaisir. Et c’est un demi-mensonge, je sais ce qu’il m’a pris, cela fait longtemps que je n’ai pas été tendre avec quelqu’un et encore plus longtemps que je n’ai pas été avec quelqu’un qui me faisait l’effet que ce jeune homme me fait en ce moment même. Je me retiens de secouer ma tête dans le but de me changer les idées et je préfère changer de sujet pour éviter tout débordement. Une chance que je sache me contrôler, je ne suis pas un monstre. Enfin, je ne suis plus un monstre. J’aimerais tellement pouvoir remonter le temps et m’excuser auprès de certaines personnes que j’ai humiliées et que j’ai blessées. Comme Dawn par exemple. J’ai été un vrai salopard avec elle, je l’ai utilisé comme un objet avant de la jeté quand je suis rentré chez moi. Je me demande ce qu’elle est devenue. Cette attaque m’a vraiment changé, j’ai pris conscience de ce que j’étais et j’ai changé pour être plus attentionné, bien plus protecteur et ayant conscience que la vie d’un humain est importante. Mais je ne peux pas revenir en arrière et je suis devant Morgan, à le regarder sans broncher depuis plusieurs minutes. Il semble avoir froid et je me lève pour lui dire :

« Je reviens, attends. »

Je sors de la pièce et je vais voir mes camarades pour leur dire qu’il n’y a aucune raison de se méfier de lui, que j’avais la situation en main et qu’il était loin d’être agressif si on ne le pointe pas avec une arme comme un abruti. Mon camarade se vexe un peu et je prends le sac que j’ai posé dans un coin pour visiter la prison. Dedans, j’ai de quoi passer la nuit et j’ai surtout des vêtements secs et de quoi me couvrir au cas où. Je reviens donc dans la pièce où se trouve le blondinet et je sors un pull que je lui tends.

« Tiens, tu auras peut être moins froid avec ça. Il est un peu humide et il ne sent pas très bon, mais ça sera peut-être mieux que tes habits mouillés. »

Mon haut aussi est mouillé et je n’aime pas la sensation alors je le retire, me retrouvant torse nu devant le jeune homme. Je suis musclé, ce n’est pas une illusion et je vais étendre mon haut dans un coin pour qu’il sèche un peu et je sors un autre haut que j’enfile. Il est un peu troué, mais ça ira, je n’ai pas trop froid pour le moment. J’ai envie de poser des millions de questions à mon nouveau camarade d’infortune et j’ose enfin :


« Dis-moi… J’ai remarqué ton accent. Tu viens d’où ? Tu es dans ce pays depuis longtemps ? »

Un petit sourire un peu enfantin se forme sur mon visage, je suis un peu plus détendu et j’ai envie de discuter d’autre chose que de la situation actuelle, espérant qu’il veuille bien répondre. Quoi qu’il en soit, j’empêcherai les deux idiots à côté de s’en prendre à lui, je n’ai pas envie qu’il s’en aille à cause d’eux et j’espère aussi qu’il comprendra qu’avec moi, il n’a vraiment rien à craindre.
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Morgan R. Cross
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MessageSujet: Re: MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land   MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land EmptySam 30 Nov 2013 - 5:52



❝A home where we don't feel home anymore❞


Ce n'était pas la première fois qu'il croisait des gens de la cohorte, en fait. Certains étaient géniaux. D'autres de vrais enfoirés. Par contre, c'était la première fois qu'il se sentait aussi à l'aise face à l'un d'eux même s'il était tout autant armé que les autres.
Fort heureusement, il répondit bien vite à la question. Ils n'étaient donc que trois. D'accord. Si ça tournait mal... Trois... ce n'était pas trop pire, il pourrait prendre la fuite assez rapidement. Mais une part de Morgan se disait que... non. Il ne voulait pas fuir. Ce jeune homme, Mael... Il y avait ce petit quelque chose qui voulait faire en sorte qu'il le connaisse d'avantage. S'il l'avait put, il l'aurait bien invité timidement à prendre un verre ou deux, mais malheureusement, nous savons tous que c'est quelque peu difficile pour les humains de jouir de ces petits plaisirs à présent.

« Tu peux leur dire que, si ça peut les enchanter, je resterai dans cette pièce, la porte fermée, comme si je n'étais même pas là, le temps que vous trouvez tout ce que vous cherchez. Ce n'est pas moi la menace. Vous êtes ceux qui venez piétiner sur mon territoire de nuit. » C'est tout ce qu'il répondit. Après tout, d'un côté, c'était vrai. Morgan ne cherchait pas la bagarre. Si c'était pour rassurer les deux autres types, il resterait tranquille dans son coin jusqu'à ce qu'ils repartent.
Une fois qu'il eut rejoint ses effets personnels, le blondinet reporta son regard vers Mael. C'est alors qu'il remarque que celui-ci se mordillait la lèvre. Qu'est-ce qu'il était beau lorsqu'il faisait ça... Réalisant ses pensées, le Britannique fronça les sourcils et se dépêcha de détourner le regard, baissant ses prunelles au sol, tout en écoutant ce que son interlocuteur avait à rajouter. Il laissa échapper un soupir.

« Génial. Et moi qui croyait qui arriverait à bien fermer l'oeil pour une nuit. Avec ces deux autres types, je sais pas si j'y arriverai... », pensa-t-il tout haut avant de relever la tête et de fixer le brunet de son regard bleu perçant, un sourire amusé aux lèvres. « Désolé pour quoi ? Est-ce que je m'en suis plains ? À moins que tu parles du coup du flingue, là c'est sûr que si j'avais pas peur que tu me tires une balle entre les deux yeux, j'étais près à te sauter à la gorge. »

Mael a les pommettes roses. Ce qui le rendait encore plus charmant. Morgan aurait put le taquiner d'avantage, mais il ne voulait pas le mettre encore plus mal à l'aise. Il n'ajouta donc rien et s'assit donc près de son sac où ses vêtements de rechanges étaient tout aussi trempés que lui. De là, il passa les bras autour de ses jambes qu'il ramena contre lui alors que son regard se perdait dans le vide en quelque part devant lui, sûrement sur le sol. Le silence commençait quelque peu à se faire lourd à nouveau... quelque peu malaisant. Puis, au bout de quelques minutes, Mael quitta la pièce en disant qu'il reviendrait. Se retrouver soudainement seul faisait étrange. Encore plus lourd que le silence pénible quand l'autre jeune homme se trouvait dans la pièce.
Morgan se releva, s'étira et se décida à retirer son chandail afin de l'étendre au sol un peu plus loin dans la pièce. Avec ou sans chandail, il allait avoir froid, alors autant le retirer pour le faire sécher. Sa peau était pâle, comme toujours. De part et d'autres, il était possible de voir quelques petites cicatrices, mémoires de son ancienne vie avant qu'il ne quitte l'Angleterre. Il essayait toujours de les ignorer et de détourner le sujet lorsque quelqu'un lui posait des question à propos de ces petites marques blanches sur sa peau fine... et encore à cet instant, il n'y pensait simplement pas. Il les haïssait simplement.
Il se pencha ensuite pour sortir un paquet d'élastique à cheveux tous mêlé ensemble et se battit avec le tas afin de pouvoir attacher ses bouclettes blondes en un espèce de chignon mal noué avant d'aller se pencher au dessus du bord de la fenêtre, s'appuyant les bras sur le rebord, et observer la pluie déprimante qui tombait. Dans ce genre de moment, il regrettait un peu de voyager seul. La pluie le déprimait. Mais il n'arriverait jamais à rejoindre la cohorte par le simple fait qu'il... disons... n'arriverait jamais à rester longtemps dans un endroit fixe. Après ses quelques années de vivre à la rue, il avait prit l'habitude de ne pas avoir de maison fixe...

Le brunet revient quelques minutes plus tard. Il avait avec lui un sac d'où il sortit des vêtements secs, tendant un pull à Morgan. Celui-ci hésita un moment, fixant Mael, puis le prit finalement avant de l'enfiler.

« Merci... », murmura-t-il. « Mais dis toi que, après avoir passé 2 ou 3 ans, je n'arrive plus à me souvenir combien exactement, à la rue, je fais avec tout ce que je peux avoir à portée de main, dear. Mais c'est très gentil de ta part... »

Mael retira à son tour son chandail. Le grand blond ne put s'empêcher de continuer de le fixer, les yeux ronds. Ses prunelles, malgré lui, parcoururent subtilement chaque lignes de ses muscles... Chaque parcelles de peau. Sans parler de ce dos si parfaitement dessiné... Morgan ne put s'empêcher de rougir lorsque son interlocuteur se retourna vers lui après avoir enfilé un nouveau haut. Le blond se retourna vers la fenêtre afin de ne pas montrer ses joues devenues écarlates, prenant une grande inspiration, tentant de calmer cette bouffée de chaleur qui lui était montée au visage. Dans son dos, il entendit la voix du brunet, lui posant des questions sur sa vie passée. Sur son accent. Sa gorge se noua. Il avala difficilement, mais il finit tout de même par se retourner et faire face à Mael, un faux sourire, quelque peu forcé, sur les lèvres.

« C'est vrai que cet accent ne m'a jamais vraiment permit de m'intégrer chez les Américains. Je viens de l'Angleterre. Je suis né à Oxford. J'ai vécu environ 4 ans à Londres... Et je suis aux États-Unis depuis environ... quatre ans ? Peut-être cinq ? Je ne me rappelle jamais combien exactement. Mon accent est pas mal tout ce que j'ai gardé de mon pays natal... Mon seul souvenir. Puisque j'ai tourné la page sur les autres. »

Il se tût un instant, un voile de tristesse parcouru rapidement ses prunelles bleues. Mais il se dépêcha de se reprendre:

« Tu es originaire des États-Unis, toi ? Ton nom. McGabhann. Ce n'est définitivement pas américain. C'est Scottish, si je ne me trompe pas ? Du moins... ça sonne gaélic-ish. M'enfin. Tout sauf Américain, quoi. »
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Mael V. McGabhann
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MessageSujet: Re: MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land   MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land EmptyLun 2 Déc 2013 - 20:16

Sa peau est vraiment blanche. C’est ce qui m’a frappé quand je l’ai vu torse nu. J’ai aussi vu des cicatrices, mais je sais que certaines choses doivent rester secrètes malgré ma curiosité maladive. Je ne voulais absolument pas l'embarrasser, je voulais juste discuter un moment avec lui. Cette opportunité n’allait sans doute jamais plus se présenter de nouveau. C’est rare de revoir plusieurs fois les mêmes personnes quand il s’agit de traveller. C’est dommage, mais je respecte son choix, il doit avoir ses raisons et j’avoue que si je n’avais pas ma famille, je partirai à l’aventure. Mais je n’ai pas envie de les laisser seuls, je ne peux pas faire cela. Surtout pas depuis la disparition de Hailie. Mon air se fait un peu sombre, mais je refuse de pense à tout cela maintenant. Je me reprends donc rapidement et je dis :

« Je n’ai pas insinué que tu ne pouvais pas te débrouiller seul. Je me doute que tu es tout à fait capable, sinon tu ne serais sans doute pas là en ce moment. »

J’ai un petit rire gêné, j’ai l’impression de passer pour un idiot, mais passons. Morgan s’est tourné pour pas que je voie son visage et je me demande pourquoi. Je me penche un peu et je remarque une rougeur sur son visage. Il a rougi ? Un petit sourire amusé se forme sur mon visage, mais je ne fais aucun commentaire. Il est plutôt mignon. Je me demande quand même pourquoi et je réalise que je me suis mis torse nu tout à l’heure pour changer mon chandail. Il a rougi à cause de ça ? Mon sourire se faire un peu plus prononcé, c’est adorable. Je dois avouer que je suis un peu triste qu’il se couvre, je pouvais l’observer, observer son torse nu. Parcourir chaque ligne de son corps avec les yeux avec la folle envie de passer mes doigts dessus. Je me retiens de penser à cela sinon moi aussi je vais me mettre à rougir et ça serait atrocement gênant. Il ne faut pas que je montre la moindre faiblesse et je remarque son sourire forcé. Aie ! J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Je m’en veux un peu et je me mordille la lèvre inférieure. J’écoute ce qu’il me dit et il est britannique. Oxford… J’aurais aimé y aller, mais mes parents sont partis pour les États-Unis avant que j’aille à l’université. J’aurais aimé retourner dans mon pays natal, mais c’est impossible maintenant. Je vais sans doute mourir en Amérique. Pourquoi est-ce que tout cela nous est tombé sur la tête ? Comment le gouvernement n’a-t-il pas pu prévoir une telle catastrophe ? Sans doute sont-ils parmi nous depuis des années, ils ont préparé leur invasion avec soin. Je les déteste. Si jamais je suis implanté un jour, j’aimerai qu’on me tue. Mais pour le moment, je réponds :

« Je suis né à Dublin, on est venu ici il y a une dizaine d’années. Mon père est un fier irlandais et ma mère est anglaise et est née à Scarborough, dans le Yorkshire du Nord. Je te laisse imaginer comme ça pouvait être chez moi avant l’attaque. J’ai perdu mon accent par contre, quand je suis arrivé, les gens avaient du mal à me comprendre. »

J’ai un petit rire, repenser à cela me rend triste, mais cela me fait du bien quand même. J’ai un petit soupir fatigué et je vais m’assoir un peu plus loin, le dos calé contre un mur. Il me fait un peu souffrir, je ne donne que peu de repos à mon corps, je m’entraine souvent, il faut que je sois plus fort pour protéger les miens. Ils m’ont pris mes parents, ils ont pris Hailie, ils ne me prendront pas les autres. Je les aime trop pour les abandonner. Mais une question me brûle les lèvres. Je demande, un peu timidement :

« Mais ce n’est pas pesant des fois d’être seul ? J’aimerai beaucoup des fois partir comme ça sans attache, mais… On compte sur moi à la cohorte. J’ai encore de la famille humaine. »

Mes yeux se voilent de nostalgie, en parler me fait un peu de bien, je suis tout seul à tout gérer et y a des fois où j’en ai marre. Je les adore, mais ils me demandent beaucoup de temps. Je suis pourtant leur grand frère et je n’ai pas le droit de les abandonner. Je serai un horrible grand frère si je les laissais comme cela. Neve est la plus difficile en ce moment, elle est en pleine crise d’adolescence et Aiden conteste toujours mon autorité, mais c’est plutôt logique, il veut me prouver qu’il est assez fort pour se battre, mais j’ai peur pour lui et je n’ai pas envie qu’il prenne les armes, il est tellement jeune. Jayce est le plus discret, il ne fait que suivre ce que je lui dis sans rien dire, c’est un intellectuel, je peux compter sur lui pour avoir de bons conseils et il y a Cathleen. Ma belle Cathleen. Encore une enfant, mais tellement éveillée, ma princesse. J’ai tellement d’amour pour eux que si jamais je devais disparaitre, j’aurais tellement peur de les laisser derrière moi. Je me perds dans mes pensées et je ne remarque pas les quelques larmes qui coulent le long de mes joues, j’ai besoin de lâcher un peu prise et je me rends compte de mon état quand l’une d’elles vient s’écraser sur ma main, que j’ai posées sur mes jambes, étant assis en tailleur. Je les essuie rapidement et je bafouille, honteux :

« Excuse-moi, je ne sais pas trop ce qu’il me prend. Je crois que j’ai besoin de repos. »

De repos et de réconfort, c’est indéniable. J’ai besoin de quelqu’un qui pourrait me dire qu’il est possible d’oublier cinq minutes la situation actuelle. Me perdre contre la chaleur d’une personne, oublier qu’une épée de Damoclès est sur notre tête à tous. Juste un câlin chaleureux qui pourrait réconforter mon cœur blessé depuis de nombreux mois, après la perte de mes parents et de l’une de mes petites sœurs.
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MessageSujet: Re: MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land   MAEGAN ✘ Stranger in a familiar land EmptyMar 3 Déc 2013 - 19:29



❝A home where we don't feel home anymore❞


Morgan réalisa que la tristesse qu'il tentait tant bien que mal de cacher était plus visible qu'il ne l'aurait voulu vu l'air compassé qu'affichait son vis-à-vis qui se mordait la lèvre inférieure. Le blond répondit donc rapidement à la question, préférant ne pas trop s'élancer sur son ancienne vie, avant de relancer la question à son interlocuteur. Cross préférait en fait mettre les lumières sur son vis-à-vis plutôt que sur lui...
Il avait donc vu à peu près juste. Mael n'était pas Américain, malgré son accent. Mais son nom l'avait trahi. Il n'était peut-être pas écossais comme l'Anglais l'avait cru, mais plutôt Irlandais. Ça reste tout de même gaélique. Voilà une chose que les deux jeunes hommes partageaient de commun.

« Tu as dut faire tout un chemin avant d'arriver aux États-Unis, alors. », laissa-t-il tomber. « Je me suis battu pour garder mon accent quand je suis arrivé ici. Je ne voulais pas le perdre. Je préfère l'accent Anglais à celui des Américains où, sans offense à tous ceux qui survivent encore aujourd'hui, on dirait qu'il dégueulent leur anglais plus qu'autre chose. »

Il laissa échapper un rire. Ça c'était une chose qu'il avait toujours pensé de l'anglais américain. Ceux-ci ne mâchent pas tout à fait leur mots. Ils les vomissent les uns après les autres, pas toujours dans le bon ordre, et c'est eux qui disent que les Anglais sont durs à comprendre. Il laissa échapper un autre rire. Il se sentait ridicule à repenser encore à ce différent d'accent entre les Américains et les Britanniques. Dans un temps pareil, entendre simplement la voix d'une personne, un être humain survivant, Américain ou Britannique, même Canadien, Néo-Zélandais... c'était rassurant. Savoir que l'on n'est pas le seul à continuer à se cacher et se battre.

Mael finit par aller s'asseoir plus loin, le dos calé contre le mur. S'asseoir n'est pas une mauvaise idée, en fin de compte. Le grand blond en fit de même sur le rebord de la fenêtre qui se trouvait sur le mur opposé. Il jette un coup d'oeil dehors. Il pleut toujours. On peut voir de gros nuages bordés d'éclairs un peu plus loin. Est-ce des Hosts qui s'en viennent dans le coin ? Ou réellement un orage qui est sur le point d'arriver. Bien qu'il n'ait jamais vraiment aimé les orages, dut aux quelques fois où il n'avait pas eu l'argent pour se payer un motel pendant une nuit d'orage et qu'il avait dut dormir avec la peur au ventre de se faire frapper à un moment où l'autre par un éclair, cette fois-ci, il espérait bien que ce soit le cas. Après tout... Tout est mieux que les Hosts. Ils peuvent aller se faire foutre, ces aliens.

La question que Mael lui posa ne le surprit même pas. À vrai dire, à peu près tout le monde qu'il croisait la lui demandait. Et à chaque fois, il hésitait avant de répondre. À chaque fois, cette question lui faisait réfléchir à ses choix de rester seul. Mais oui... Maintenant... Pourquoi est-ce qu'il refusait de rejoindre la cohorte ? Pourquoi est-ce qu'il continuait de rester seul ?

« Ça fait déjà 3 ans que je vis seul. Quand j'ai déménagé aux States, je suis tombé à la rue. Sans repères, ni personne. Donc je me suis plutôt habitué à ne pas m'accrocher à personne. Après tout, je n'ai plus personne qui compte sur moi. Je n'ai plus de famille. Est-ce que mes parents sont toujours vivants ? Sont-ils implantés ? Je ne leur ai pas reparlé depuis qu'ils m'ont chassé de chez moi quand j'avais 16 ans. Déjà parce qu'ils n'étaient pas d'accord avec mon orientation sexuelle. Puis après, parce qu'ils n'acceptaient pas que je sois mannequin de mode plutôt que d'avoir un "vrai" emploi. »

Morgan s'arrêta là. Vraiment ? Il était vraiment en train de raconter sa vie. Il eut un rictus amer. Oui, il se trouvait ridicule. Tout ça, pour répondre à une simple petite question sur la solitude que Mael lui avait parlé. Secouant la tête, soupirant, il retourna son regard bleuté vers Mael.

« Oublies tout ça. Désolé. Je sais pas ce qui me prend de raconter ma vie. Mais bon. Pour revenir à ta question, parfois, oui, c'est lourd. Mais j'aime croiser des gens différents à chaque fois. pouvoir voir combien on est encore à survivre. Des gens de toutes les sortes, en vadrouille. Sans attache, comme tu dis. Sans obligation. Je dois faire hippie, moi et ma guitare. »

C'est à cet instant que Morgan réalisa que des larmes perlaient sur les joues du brunet. À le voir si triste, sa gorge s'en noua. Le grand blond avait vu tant de gens triste depuis le début de l'invasion. Chose qui était normale, après tout. Les êtres humains vivaient à présent des vies brisées. Ils avaient tant perdu dans tout ça. Mais étrangement, la tristesse du jeune homme touchait d'avantage le Britannique. Sûrement parce que Mael avait eu l'air de quelqu'un de si sur de lui. Si fort. Et pourtant, il avait lui aussi ses faiblesse.
Morgan se leva et doucement, il se rapprocha du brunet. Il voyait bien que celui-ci était parti ailleurs, dans ses songes. Il ne fit donc aucun mouvements brusque pour ne pas l'effrayer. Puis, lorsque celui-ci commença à bégayer quelques excuses, Raven s'assit près de lui. En fait, il s'accroupit juste à ses côtés et hésita un instant. Il le fixa un instant puis, doucement, il passa les bras autour de lui afin de l'attirer contre lui et le serrer dans ses bras, enfouissant son nez dans ses cheveux bruns.

« Shhh... t'excuses pas... ça fait du bien de temps en temps... », lui susurra-t-il doucement en lui caressant doucement les cheveux. En fait, Morgan n'avait pas vraiment réalisé que l'autre jeune homme pourrait mal réagir à tout ça. Certains hommes paniquaient à l'idée de se faire prendre dans les bras d'un autre par peur d'avoir l'air "gay". Après tout, Mael ne l'était peut-être pas. Pas comme Morgan ? Il n'en savait rien, quoi. Il ne l'était sûrement pas... Tant pis .Peut-être que Mael se rebuterait d'un coup ? Alors, qu'il le fasse s'il le voulait. Mais au moins, qu'il sache que s'il avait besoin d'une épaule pour pleurer, le blond était là pour ça.

« Tout vas bien aller... Si tu as besoin de te laisser aller sur tout et rien, vides toi. Ça ne me dérange pas de t'écouter. »

Il ferma les yeux. Il en avait entendu de toutes les sortes, d'ailleurs. Et vu de toutes les sortes. En étant traveller, c'est bien le cas. En rencontrant autant de personnes, on en entend beaucoup. Morgan avait toujours été comme ça... Il écoutait beaucoup, mais parlait peu.
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