Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 are we brave enough ? (siméon)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Abbigaël R. Waltz
Abbigaël R. Waltz

" TRAVELLERS "
without any attachment

avatar : dianna agron
messages : 52
date d'inscription : 19/08/2013

points rp : 20
rôle/occupation : traveller


WHO I AM ?
▲ statut : célibataire
▲ inventaire:
▲ relationships :

are we brave enough ? (siméon) Empty
MessageSujet: are we brave enough ? (siméon)   are we brave enough ? (siméon) EmptyLun 21 Oct 2013 - 17:51

Une ville, immense, déserte, qui se dressait devant eux, comme une grande femme à la tête haute. C’était presque trop beau pour être vrai, mais c’était à la fois terrifiant. Quiconque avait un minimum d’intelligence savait que c’était là que ces créatures dénuées d’humanité se rassemblaient. Pourtant, ils étaient là, Abbigaël et Siméon. Ils se tenaient à la lisière de ce grand espace abandonné et presque sans vie.  Il y avait la voix de la raison qui chuchotait doucement dans la tête de la blonde qu’ils devaient partir d’ici, que c’était trop risqué. Et s’ils se faisaient capturer ? Et s’ils tombaient sur un groupe de voyous ? Et dire qu’on lui avait dit que si elle se dévouait corps et âme à Dieu, elle ne connaitrait jamais l’Enfer. C’était un mensonge, il fallait croire. L’Enfer, c’était là, maintenant. C’était la Terre. Des pensées comme celles-ci suffisaient à la faire frissonner et son visage pâlissait à vue d’œil. Comme si elle avait perdre pied, perdre la tête. Non loin d’elle, plus à l’arrière, se trouvait Siméon, qui ne prononçait pas un mot, lui aussi. Hésitait-il à franchir le grillage déjà troué qui les séparait de l’entrée de la ville ? À l’habitude, ils se consultaient toujours avant de prendre des décisions, mais là, ils ne parlaient pas, trop absorbés par leurs pensées secrètes. La vérité, c’était qu’ils ne se confiaient pas vraiment. Ils n’étaient que des compagnons de voyage, sachant peu de choses l’un sur l’autre. C’était probablement mieux ainsi. La jeune femme n’avait rien à cacher, pourtant, où était l’utilité de bassiner l’autre de questions pour connaître son passé ? Plus rien ne comptait, maintenant. Il n’y avait que la survie. Et Dieu, dans son cas. Si sa plus grande crainte était de mourir, une autre pointait le bout du nez ; Perdre la foi serait un anéantissement, mais que faire quand on commence tout doucement à se faire à l’idée que Dieu nous a abandonné ? Que faire quand tout ce qu’on avait cru dès les premiers jours de sa vie se révélait être une mascarade ? C’était l’esprit empoisonné d’Abbigaël qui essayait d’installer la crainte chez elle. Par chance, elle avait encore la foi. Elle y croyait encore, à son salut, à son sauveur. Si elle avait été une enfant, elle aurait cru qu’Il avait tout simplement prit quelques semaines – mois, années – de vacances, car, oui, c’est difficile de gérer tous les humains de la planète. Mais, voyez, elle n’était pas une enfant, alors elle s’accrochait à l’espoir de retrouver les gens qu’elle aimait.

Puis, la soudaine idée que, peut-être, ils étaient dans cette ville fantôme, eux aussi, lui traversa rapidement l’esprit. Elle ne pu que l’attraper au vol, que la saisir et la garder au chaud dans sa mémoire. Comme un écho incessant, qui se répète encore et encore. Cela créa de la tentation chez la jeune femme de vingt-quatre ans qui noua ses fins doigts à quelques carreaux du grillage, observant encore la ville au loin. Derrière eux, le vent semblait se lever et de gros nuages gris prenaient forme, annonçant une possible averse. C’est en se mordillant la lèvre qu’elle se retourna vers le cure-dent – ou Siméon – en jetant un regard se voulant interrogateur. « Alors… Est-ce qu’on s’aventure là-bas ou pas ? » C’était une question qui se voulait presque innocente et douce, mais qui en disait long sur l’envie de la chrétienne. Si elle avait pu, elle aurait cherché de font en comble dans chaque ville pour essayer de trouver ses parents. C’était toujours la raison qui la ramenait à l’ordre, qui lui rappelait qu’il y avait un danger là-bas. Elle ne connaissait pas la ville, elle ne connaissait rien d’ici. Tout ce qu’elle voulait, c’était retrouver ses proches et être en sécurité. À marcher tous les jours avec un garçon aussi maigre qu’une feuille de papier blanche, ce n’était pas la chose la plus rassurante. Pourtant, elle lui faisait drôlement confiance. Ils s’aidaient et c’était ça l’important. Alors, butant de son pied dans la grille, elle attendit patiemment sa réponse.
Revenir en haut Aller en bas
Simeon X. Flynn
Simeon X. Flynn

" TRAVELLERS "
without any attachment

avatar : dane dehaan
messages : 250
date d'inscription : 18/05/2013

points rp : 0
localisation : somewhere
rôle/occupation : survivant à plein temps
humeur : à caillaisser des hosts


WHO I AM ?
▲ statut : célibataire/en couple/marié(e)
▲ inventaire:
▲ relationships :

are we brave enough ? (siméon) Empty
MessageSujet: Re: are we brave enough ? (siméon)   are we brave enough ? (siméon) EmptyMer 27 Nov 2013 - 9:58



Petit à petit, jour après jour vous vous étiez rapprochés de la ville. Cincinnati. Marchant quelque peu au hasard, sans but précis. Fuyant les hosts et les vestiges de vos anciennes vies. Les nuits s'étaient écoulées froides et longues. Surtout longues. T'avais toujours cette peur qu'ils vous prennent par surprise, qu'ils surgissent de nulle part dans cette putain de pénombre. Ces chiens. Heureusement qu'Abby était là elle, te gardant de la folie. Heureusement. T'aurais survécu sans elle,  bien entendu, t'avais toujours été du genre résistant, mais dans ta tête, dans ta tête quelque chose ce serait irrémédiablement brisé, tu pouvais en être certain. La solitude. Elle n'avait jamais été bonne pour l'Homme. À long terme du moins.
Vous étiez en train de marcher, encore, toujours. Sans direction aucune, gambadant seulement vers quelque chose de meilleur. Vous deviez vous ressourcer, récupérer de quoi survivre encore un peu tout seuls. Vous aviez besoin d'eau, de bouffe. Mieux t'avais besoin d'un t-shirt neuf. Tu commençais à te sentir cradingue comme ça. C'est vrai que niveau glamour, la fin du monde c'était pas ça. Les filles bien coiffées, maquillées et épilées avaient disparu depuis plusieurs mois déjà, remplacées par des personnes normales et dégueulasses. Des résistantes. Ouais c'est ça, des filles capables de marcher pendant des heures, de  ne pas se plaindre. Des filles capables de ne pas pleurer la nuit, et de dépecer des lapins. Tu n'avais pas trop changé toi, du moins tu le pensais. Difficile à dire lorsque l'on ne croise une miroir ou une vitre que toutes les trois semaines. Tu traînais ton jean usé par la vie et tes t-shirts ramassés en chemin. T'aimais bien cette façon de vivre, au fond, ces journées sans écoles ni devoirs, ses nuits à la belle étoile et ses barbecues ratés. T'aimais devoir risquer ta vie chaque jour et t'endormir en pensant "Vieux, t'as survécu un jour de plus, t'es pas si nul que ça !".

Et puis tu n'étais pas seul, t'avais Abby. Tu avais survécu avec elle. Pour elle, un peu aussi. Tu ne pouvais la laisser seule maintenant, vous aviez cette responsabilité mutuelle de vous protéger l'un-l'autre. De tenir. C'était ce que tu te répétais souvent lorsque tu sentais tes forces se casser et ta soif se faire plus forte. Ça t'encourageais de te le dire. T'en étais arrivé à penser que finalement c'était pour elle que tu faisais ça. Comme une excuse pour te pousser vers le haut, pour t'obliger à ne pas laisser tomber. Au moins jusqu'à ce que vous tombiez sur un autre groupe de survivants comme vous. Mais là, rien n'était moins sûr. Tu avais du mal à faire confiance, plus qu'avant. Normal, me direz vous, c'est la fin du monde et t'es entouré de mothafucking hosts qui ont pour unique but de te choper pour te transformer en manteau ! Ouais vu comme ça... T'en serais un beau de manteau. Bien chaud pour l'hiver.

Le grillage de la ville s'étalait devant vous. Vous alliez y rentrer, sans doute, mais tu avais peur. Tu avais appris au  fil des mois à fuir ce genre d'endroits, à éviter les potentiels lieux à risque. Cincinnati en était une. Alliez vous croiser des gens ? Des hosts ? Était-ce une bonne idée de s'enfoncer un peu plus vers son centre ? Toutes ces questions se bousculaient dans ta tête lorsque la blonde s'adressa à toi : « Alors… Est-ce qu’on s’aventure là-bas ou pas ? ».

Tu t'approchas d'elle, posant tes doigts entre deux croisement de fil de fer. Tu hésitais, beaucoup. Mais en même temps, que pouviez vous faire d'autre ? Vous aviez besoin de récupérer des choses à la supérette, de vous recharger en eau et nourriture. « J'crois qu'on a pas le choix. » tu lâches enfin. Levant les yeux au ciel, tu observes un instant les nuages s'étirer, se griser. « Je la sens pas cette ville si tu veux mon avis. » Tu lui fais une grimace. « Bon, on passe par où ? J'te suis princesse. »
Revenir en haut Aller en bas
Abbigaël R. Waltz
Abbigaël R. Waltz

" TRAVELLERS "
without any attachment

avatar : dianna agron
messages : 52
date d'inscription : 19/08/2013

points rp : 20
rôle/occupation : traveller


WHO I AM ?
▲ statut : célibataire
▲ inventaire:
▲ relationships :

are we brave enough ? (siméon) Empty
MessageSujet: Re: are we brave enough ? (siméon)   are we brave enough ? (siméon) EmptyLun 23 Déc 2013 - 9:12

Promenant ses doigts sur le grillage quelque peu rouillé qui les séparait de cette ville éteinte, Abby ne pu que faire vaguer son regard sur ce vestige d’une civilisation qui, il y avait encore un an de cela, vivait paisiblement parmi le béton et le smog, l’espoir au ventre ou la tristesse au cœur. Tout était changé, maintenant, tous luttaient pour survivre et elle n’échappait pas à la règle. La vie était difficile quand il ne restait presque plus rien autour et que les bons sentiments s’effaçaient lentement pour laisser place au doute et à la peur constante. Son futur n’était pas sûr, la vie ne tenait plus qu’à un fil et il était difficile de s’y retrouver dans ces champs de bataille et ces plaines inhabitées. Chaque saison apportait son lot de difficultés, Dieu avait réussit à y créer là des diversités intéressantes lorsque la météo était clémente, mais fatales lorsque cette dernière décidait de plonger la Terre dans le chao avec canicules, pluies torrentielles ou neige folle. Il fallait prendre une décision, allaient-il réellement s’aventurer dans un endroit qu’ils savaient à risque ? Dans cette ville abandonnée, tout pouvait arriver. Ils pourraient très bien tomber sur des hosts ou bien un groupe de personnes mal intentionnées. Comme elle aurait voulu voir dans l’avenir, simplement pour savoir ce qui les attendait. Elle n’avait jamais aimé les imprévus et de savoir qu’elle ne pouvait décider de pratiquement rien la terrifiait. Alors, elle posa la question à Siméon, parce qu’il savait probablement mieux qu’elle ce qu’ils devraient faire. Ce gamin, c’était comme s’il avait ça dans le sang. Abbi n’était bonne qu’à prier le Seigneur pour que rien de grave ne leur arrive. Il sembla passer quelques secondes avant que le jeune garçon ne lui donne une réponse, s’étant approché d’elle pour observer lui aussi la ville. « J'crois qu'on a pas le choix. » C’est dans un soupire qu’elle finit par lui donner raison. Effectivement, ils n’avaient pas trop le choix. Il leur manquait de la nourriture, ils devaient au moins trouver de quoi se mettre sous la dent. Si ça ne pouvait qu’être du bœuf séché, ça ferait l’affaire. Se mordant la lèvre, elle détourna son regard pour le poser sur Siméon. « Je la sens pas cette ville si tu veux mon avis. » C’était pareil pour elle. Elle avait l’estomac noué rien qu’à l’idée de traverser le grillage et de s’aventurer entre les buildings abandonnés. La vie ne pouvait pas toujours être facile, Abbigaël le savait, mais elle aurait préféré contourner la ville sans s’y arrêter. Ils devaient pourtant refaire le plein des provisions rapidement, c’était une question de survie. « Moi aussi, Siméon, je ne la sens pas… »

Prenant son courage à deux mains, elle se mit à marcher vers la droite de la grille, la longeant, à la recherche d’un quelconque accès qui pourrait leur permettre d’éviter l’escalade. Elle préférait ramper que de grimper. « Bon, on passe par où ? J'te suis princesse. » Ne faisant pas attention au surnom qu’il lui avait attribué, elle n’haussa qu’un sourcil avant de continuer son chemin. Laissant ses doigts frôler le métal entremêlé, le petit bruit sonore que le contact de ceux-ci faisaient avec la surface trouée de la grille semblait sortit tout droit de ses souvenirs. Plus jeune, lorsqu’elle était encore enfant, elle se souvenait d’avoir souvent longé les grilles de la sorte, dans la cours d’école, à la recherche de failles, juste pour le plaisir de s’amuser et d’être seule avec elle-même. Maintenant, ce simple jeu d’enfants était utile et elle espérait pouvoir trouver un trou assez grand pour qu’ils puissent se faufiler en dessous sans problème. De toute façon, à la grosseur qu’ils avaient, ils n’avaient pas besoin de beaucoup d’espace. Se retournant vers Siméon, elle s’assura qu’il la suivait avant de reprendre la recherche d’un accès. Observant le bas du grillage, elle finit par dénicher une partie de ce dernier qui était recourbée vers eux. Il semblait avoir été coupé pour que des gens puissent y passer. Fière de sa découverte, elle fit tomber son sac à dos sur le sol avant de s’accroupir et de vérifier la largeur du trou, relevant la grille. « J’ai trouvé un accès. » Elle était heureuse d’avoir évité l’escalade et sans vraiment attendre que le garçon vienne la rejoindre, elle se mit à plat ventre et se glissa de l’autre côté, faisant ensuite passer son sac qui, heureusement, était assez petit pour se glisser sans problème. Rapidement, elle se releva et passa ses fines mains sur son pantalon, histoire de dépoussiérer tout ça, en attendant que son coéquipier la rejoigne. Une fois les deux de l’autre côté, le silence s’installa à nouveau. Ils observaient la ville qui semblait encore plus grande et, d’un commun accord, ils se remirent à avancer vers celle-ci. « On vise les supérettes et les supermarchés, pour la nourriture ? Est-ce qu’on a besoin d’autre chose ? » Tant de questions, mais elle voulait être sûre qu’ils n’oublient rien et qu’ils passent le moins de temps ici. C’était trop risqué.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




are we brave enough ? (siméon) Empty
MessageSujet: Re: are we brave enough ? (siméon)   are we brave enough ? (siméon) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

are we brave enough ? (siméon)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Invaders :: Hors jeux have fun here :: Archives :: Archives rp :: épisode 3-
NAVIGATION
MÉTÉO
-9°C
FÉVRIER 2014
PUB
TOP