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Hamlet A. Asylum
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MessageSujet: [FANLET] Oh Hello, you. I'm freakin' craving for cookies. Not you ?   [FANLET] Oh Hello, you. I'm freakin' craving for cookies. Not you ? EmptyLun 10 Juin 2013 - 3:57


❝The Majestic tale of a Sadman in a... tent.❞

C'était à se demander ce qu'il pouvait bien se passer dans la tente qui servait d'infirmerie entre tout le fracas qu'on y entendait et les "Bollocks !", "Blimey !" ou même encore "Bloody Hell !" qui s'en élevaient de temps en temps. Tout ce qui était évident, c'est que le propriétaire de ces jurons typiquement britanniques n'était nul autre qu'Hamlet. Cette voix étrangement aigüe, pour un homme de la trentaine avancée, pouvait se distinguer parmi les autres rescapés de la cohorte. Une voix couinante qui ne manquait pas de faire rire plusieurs personnes -non de moqueries- avec cet accent qui variait entre les R roulés de l'Écosse et l'Anglais typique d'Angleterre, ce qui le rendait parfois dur sur la compréhension parmi tous ces Américains qui devaient se concentrer pour comprendre ce qu'il racontait, surtout qu'il avait tendance à parler beaucoup. Mais qui n'aurait pas pu comprendre l'actuel frustration derrière ces simples jurons.

Il se tenait là, debout, droit comme une perche, devant les boîtes de fournitures dont la plupart étaient presque vides. Il ne cessait de biffer des mots longs comme un bras ou encore d'en gribouiller de nouveaux. « Huit rouleaux de ruban adhésif chirurgicaux, deux boîtes de gants -trop petits pour moi, joie- une seule de grands gants -j'irai pas loin avec ceux là...- quatre boîtes de ganses stériles... » Ses murmures ressemblaient presque à une incantation de quelque sorte qui arrivait à faire fuir n'importe qui, qui osait jeter un coup d'oeil à l'intérieur de l'infirmerie, mais ce n'était nul autre qu'un inventaire. Un très mince inventaire. Les yeux plissés sur ses notes, et celles des autres médecins de la cohorte, mordillant le bout de ses lunettes qu'il tenait entre ses lèvres plutôt que l'endroit où elles devraient se trouver, donc sur son nez, le grand brun constatait de secondes en secondes que s'ils devaient bientôt traiter un cas d'urgence, ce serait plutôt catastrophique. Bien que leurs éclaireurs ramenaient des fournitures utiles qu'ils trouvaient dans les pharmacies presque tous les jours, ce n'était pas assez. Les antidouleurs se faisaient de plus en plus rares. Le taux de compresses endo et exothermiques pour des cas de foulures plus légères ne cessaient de dégringoler. Sans parler que la faible quantité de pansements stériles en devenaient inquiétante. Et inutile de dire qu'ils ne pouvaient absolument pas se permettre de penser une plaie avec n'importe quoi ! Il n'y avait pas assez d'antibiotiques pour tout le monde...

« Shit ! » Un mot. Un seul et unique mot pour exprimer son désespoir face aux problèmes que leur posait le manque de produis médical. Laissant tomber la plaquette de feuilles où il écrivait le recensement des fournitures depuis près d'une heure, Hamlet poussa un soupir avant de se masser la nuque machinalement. Déjà, il avait toujours détesté faire ce genre de chose. Après... Voir tout ça n'était que mauvaises nouvelles par dessus mauvaises nouvelles, encore et encore.
La santé et le bien être des rescapés était devenue la seule et unique raison pour laquelle Asylum ne se laissait pas mourir à petit feu. Il avait bien failli y passer quand il était encore en vadrouille. Une âme perdue, brisée, qui ne faisait qu'errer sans savoir où vraiment aller. Il partait à la dérive sans point de repère, jusqu'à ce qu'il trouve la cohorte. Cohorte qui lui avait envoyé cette bouée à laquelle il avait finalement réussi à s'accrocher afin de garder la tête hors de l'eau. Et depuis, c'était rendu sa seule raison de vivre. Protéger tous ces survivants. Oh non... il avait perdu assez de personnes. Il ne se permettrait pas de voir une autre personne disparaître alors qu'il peut faire quelque chose. On dit que c'est chose naturelle chez les médecins. Mais c'était la règle numéro un pour Hamlet. Il se préoccupait peu de lui-même, mais tout autres êtres humains, oui, humains, étaient importants pour lui...

Too bad ! Demain, il partirait lui-même en éclaireur ! Comme ça, il pourrait lui-même se concentrer juste sur des fournitures médicales. Et puis, ça serait pas nouveaux... Hamlet, un homme à tout faire, dans la cohorte. Médecin, tireur d'élite -de vrais opposés les deux, je sais- éclaireurs, babysitter, même... Mais pour le moment, il était plutôt temps de replacer les boîtes en place et en ordre.Il replaça ses lunettes sur son nez. Faire de l'ordre dans les boîtes ne fut pas longues. Quelques minutes plus tard, on le voyait déjà en équilibre sur un petit banc afin de remettre les boîtes sur une étagère qu'ils avaient trouvés dans un centre d'achat pas trop loin du métro. Il n'en restait que trois à analyser. Mais peut-être qu'il aurait dut prendre une pause avant de continuer. Tout se passa bien vite. Un vertige soudain, une boîte qui lui tombe sur la tête et le voilà qu'il perdait pieds pour se retrouver étendu sur le dos après une chute brutale. Le médecin prit tout de même quelques minutes avant de comprendre ce qui s'était passé, mais surtout reprendre ses esprits. Sa tête lui faisait soudainement affreusement mal. Comme si quelqu'un s'amusait à tambouriner sur ses tempes. Il restait là, à fixer la toile au-dessus de lui, reprenant sa respiration qui avait été prise de court lorsqu'il avait percuté le sol. Pourquoi maintenant... Ça faisait déjà un certain temps que ses nausées et faiblesses incomprises l'avaient prises. Et pourquoi soudainement ? 'Sait pas. Impossible à dire. Son corps était tout aussi fucké que lui, quoi.

Un bruit de tissu se fit entendre. Quelqu'un venait d'entrer sous le petit chapiteau. Il ne pouvait pas voir qui. Sa vision n'était pas encore revenue... Une voile blanc couvrait tout. Lorsqu'il faisait ses faiblesses et ces vertiges, sa vue se brouillait pendant un moment. Des pas se rapprochèrent... Une douce démarche. Une fille ? « Hale ? Tu viens prendre la relève ? » Ce qui était sûr, c'est que ce n'était pas la démarche décidée d'Edmond -et puis, qu'est-ce qu'il ferait ici, lui ?- ni celle de Keeon. Heureusement, petit à petit, les formes de l'étagère se firent moins brouillées. Hamlet releva ses prunelles en se tordant le cou afin de voir qui s'approchait. Des yeux en amandes. Peau laiteuse, les traits doux, entourés de ces longs cheveux bruns. Il avait donc bien vu -ou plutôt entendu; c'était bel et bien une fille. Un sourire étira la commissure des lèvres du britannique.

« Oh Hello. J'ai faim. Pas toi ? J'ai une de ces envies de biscuits, mais faut dire que c'est pas ce qu'on trouve le plus ces temps-ci, hm. » Tu parles d'une façon de dire allo, Hamlet. La première chose qu'on voit quand on rentre dans l'infirmerie, c'est toi, étendu de tout ton long, avec un sourire fendu d'une oreille à l'autre. Et là, tu propose à bouffer. Tu ne changeras définitivement jamais...
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Fantine C. Delacroix
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MessageSujet: Re: [FANLET] Oh Hello, you. I'm freakin' craving for cookies. Not you ?   [FANLET] Oh Hello, you. I'm freakin' craving for cookies. Not you ? EmptyLun 1 Juil 2013 - 0:26


let's help each other, because we worth it.  (fantine & hamlet)


Je reste assise dans la tente, sans rien dire, sans rien faire.  Mon père est partie une heure plus tôt, il devait aller faire une ronde avec un autre gars.  C’est étrange de savoir que je suis plus dehors par les temps qui courent, que je suis en sécurité.  Que j’ai un petit matelas pour dormir, que j’ai de quoi me remplir un peu l’estomac quand j’ai faim.  Ça me fait surtout étrange d’avoir retrouvé mon père.  Je dois l’avouer, j’aurais préféré le retrouver avec ma petite sœur à ses côtés, j’aurais sauté de joie, j’aurais pleuré de bonheur.  Malheureusement, il était seul.  Pas de Charline en vue.  Il dû être encore plus déçu de ne pas me voir arriver avec Charlo et ma mère.  Il ne nous restait que nous deux pour nous consoler, pour garder l’espoir.  Et je savais que j’avais plus de chances de retrouver ma mère que ma petite sœur.  Parce que je savais où elle était, parce que, bientôt, j’allais la retrouver.  Cela voulait aussi dire qu’il faudrait que je parte d’ici et que je retourne encore une fois dans la nature pour rencontrer Wade.  J’ai encore le bipper et la petite broche qu’il m’a donné, elles sont dans une petite pochette de mon sac à dos, posé dans le coin de ma tente.  Je pousse un soupire las, observant le vide.  J’ai l’impression de pas avoir dormi pendant des journées entières même si c’est tout le contraire.  On me laisse me reposer en attendant que je reprenne un peu de forces.  Merci, vous êtes sympas.  Pourtant, on dirait que je régresse, que je perds encore plus que je gagne.  C’est quand je décide de finalement me recoucher que la porte en toile s’ouvre.  Je sursaute et vois apparaitre le visage d’un homme.  « Fantine Delacroix, c’est toi ? »  Il me dit en passant la tête par l’ouverture de la tente.  Je fronce les sourcils, je suis sur la défensive. « Et toi, on t’as jamais apprit à… »  à cogner ?  Je m’arrête avant d’avoir prononcé ces derniers mots.  Bravo championne, un peu plus et tu passais pour une débile.  Soupirant, je passe une main dans mes cheveux pour les enlever de sur mes épaules et reporte mon attention sur l’homme.  « Oui, c’est moi, Fantine. » Je le prononce à la frenchy, comme on devrait le dire, juste pour le corriger sur sa prononciation de merde.  Il s’en fou, il se relève et sans me regarder, il ajoute : « Parfait.  On aurait besoin de toi à l’infirmerie. »  Faut croire que ma convalescence est terminée.  Adieu, matelas confortable, tu vas me manquer.  

Sans faire trop attention à l’homme qui part, je referme la fermeture éclaire de la porte en toile et reste au même endroit.  Je bouge pas, j’ai pas envie.  C’est chiant, mais je sais qu’être là-bas va m’occuper.  Ça va me changer les idées, ça va me faire oublier pour quelques temps que j’dois chercher ce Edmond Bronson, que j’vais devoir partir d’ici ensuite.  Tout ça à cause d’un host con qui pense à sa vengeance plutôt qu’au sort des autres.  Il me fait chier, je repense à ce sourire carnassier pendu à ses lèvres et j’ai qu’une envie, frapper et frapper.  N’importe qui, n’importe quoi.  Ce pauvre oreiller qui m’appartient dorénavant.  Je ménage pas ma force, je frappe comme si c’était vraiment lui.  Et quand je sens que la colère s’atténue, j’arrête.  Faut que je bouge, que j’sorte de ce petit chez-moi.  Lentement, je dépose l’oreiller sur mon matelas et je me mets à fouiller dans cette petite pile de vêtements que j’ai.  Sur le dessus, deux chandails presque neufs y trônent.  C’est des cadeaux de papa.  Des cadeaux qu’il a traîné plus d’un an avec lui.  Il les avait achetés lors d’un voyage à Chicago, quelques semaines avant l’attaque.  Il me les aurait donnés en rentrant, mais on sait tous ce qui est arrivé.  Il s’est retrouvé seul avec ma mère loin de ma sœur et moi et ensuite, il s’est retrouvé seul, ma mère restant introuvable.  Il les a gardés avec lui, dans son sac.  Il aurait pu les donner à quelqu’un qui en aurait eu de besoin, il aurait pu les laisser là, mais non.  Et là, ils sont devant moi et ça me fait chaud au cœur.  Je prends le premier sur la pile, le noir, celui de ce cher Marilyn Manson, un de mes chanteurs préférés, et je l’enfile, laissant celui de Nirvana sur mes autres vêtements.  Il sentirait presque le neuf et de sentir un tissu si peu usé sur ma peau est étrange.  Ça me redonne le sourire.  J’enfile ensuite mon legging noir et troué, celui que j’ai mis si souvent au cours des derniers mois.  Mes bas de laines et mes bottes sont les suivants.  Enfin prête, j’ouvre la fermeture éclaire de la tente et sors, me dirigeant vers l’infirmerie.

Je crois me souvenir d’où elle est.  De toute façon, même si je savais plus où elle se trouvait, je demanderais pas, mon orgueil en prendrait trop sur la gueule.  Je me faufile entre les tentes, bifurque à une petite intersection et je trouve une grande tente où on y a collé un signe avec une croix rouge. Faut pas être idiot pour savoir ce que ça veut dire, alors j’ouvre et j’entre.  C’est assez grand, je fais quelques pas et une voix s’élève alors, me faisant sursauter. « Hale ? Tu viens prendre la relève ? »  Hale ?  Hale… C’est qui ?  C’est pas la rousse d’à mon arrivée, celle qui est venue m’ausculter ?  Celle qui ne m’apprécie pas vraiment.  Je fronce les sourcils, me retourne et voit un homme allongé sur le sol, qui m’observe.  Il me sourie et moi je reste là, sans grande joie apparente sur mon visage.  Il a dû réaliser que je suis pas Hale. « Oh Hello. J'ai faim. Pas toi ? J'ai une de ces envies de biscuits, mais faut dire que c'est pas ce qu'on trouve le plus ces temps-ci, hm. » Je peux pas m’en empêcher, un petit sourire se dessine sur mes lèvres alors que je le regarde encore.  Il est étrange, c’est une drôle de façon de commencer une conversation.  « Ouais, moi aussi, j’ai faim.  »  C’est pas que j’ai pas envie d’être aimable, mais j’ai encore un de ces mal de tête.  Observant les alentours, je remarque qu’il n’y a que nous deux dans la pièce.  Pourquoi on m’a fait venir ?  Ils savent que je suis infirmière, je l’ai dis quand je suis arrivée, le premier jour, mais y’a personne.  C’est mort.  Sans faire de mauvais jeu de mot.  « Sympa, il y a de l’action ici… »  Je marmonne un peu fort, même si c’était plus adressé à moi-même qu’à mon interlocuteur.  Prenant l’élastique noir autour de moi poignet, je regroupe mes longs cheveux en un haut chignon mal fait et je noue le tout avec ce dernier, puis me retourne vers l’homme. « Moi c’est Fantine. » L’accent français me colle à la peau quand je prononce mon prénom, cadeau d’un père ayant transmis son héritage à ses filles.  « Et vous ? »  J’attend sa réponse, me dirigeant vers lui pour l'aider à se relever.  C'est que maintenant que je remarque qu'il y a une boîte près de lui.  « Vous vous êtes fait mal à quel endroit ?  Ça va allez ? »  Y'a une pointe d'inquiétude dans ma voix qui contraste avec tout mon apparence.  Vêtue de noir avec un chandail où on peut y voir la tête d'un gars qui n'a pas l'air fort aimable, j'ai déjà pas l'air agréable, mais en plus, j'ai cette expression faciale qui traduit à quel point j'aimerais juste dormir et qu'on me laisse seule.  Pourtant, je suis là, je l'aide.  Je suis pleine de contradictions, je suis une contradiction.
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MessageSujet: Re: [FANLET] Oh Hello, you. I'm freakin' craving for cookies. Not you ?   [FANLET] Oh Hello, you. I'm freakin' craving for cookies. Not you ? EmptyJeu 3 Oct 2013 - 5:08



❝The Majestic tale of a Sadman in a... tent.❞


De la nouvelle compagnie. C'était apprécié. C'était toujours agréable de voir des nouvelles têtes. Juste de savoir qu'un autre humain comptait parmi les survivants de la cohorte. Ainsi, il avait bien vite oublié ses maux et ne pus s'empêcher de sourire à la jeune femme, asiatique, qui venait d'entrer. Une jolie jeune femme, d'ailleurs -oui, ce n'est pas parce qu'Hamlet est homosexuel qu'il trouve les femmes nécessairement repoussantes- mais qui semblait plutôt ... comment dire... exprimer une déplaisance à se retrouver dans cet endroit ? Contrairement au Docteur, elle arborait plutôt une tête d'enterrement. Fort heureusement, sa façon de la saluer, qui fut, comme à son habitude, plutôt étrange sembla la détendre quelque peu puisqu'Asylum put voir l'ombre d'un sourire apparaître sur ses lèvres.

« Ouais, moi aussi, j’ai faim. » C'est tout ce quelle répondit. Une réponse simple et direct. Ce n'est pas gros pour entretenir une conversation, mais c'est déjà ça. Hamlet attendit un instant, se demandant si elle allait ajouter quelque chose d'autre -et puis, ça permettait à la douleur de cesser de tambouriner entre ses deux tempes petit à petit- mais ce n'en fut pas grand chose excepté un murmure concernant l'activité qui se déroulait dans l'infirmerie. S'asseyant finalement, étant donné que la douleur de son crâne s'était calmée, le grand brun se retourna vers la jeune fille en haussant les épaules. Activité... C'était le train-train quotidien du Britannique, d'errer dans cette vieille tente qui servait d'infirmerie, quand les autres quelques médecins n'y étaient pas. Et quand il n'y avait aucun rescapé à soigner, il n'arrivait pas à tenir en place; il fallait qu'il fasse des inventaires, prépare des panier de ci, des paniers de ça. Alors oui, c'était assez actif. Mais rester en solitude à longueur de journée sous ce chapiteau n'aidait pas à sa santé mentale...

La petite nouvelle finit par se présenter. « Moi c’est Fantine. », disait-elle en s'attachant les cheveux vite fait. Fantine. Juste le nom déjà était définitivement pas anglais. L'héritage français de la jeune femme -ou encore le gaga de la langue française qu'avaient ses parents- se confirma avec l'accent franco qui se colla à ce simple prénom. Hamlet arqua un sourcil en penchant quelque peu la tête de côté. « Eh bien, que voilà. Une petite française ! », s'empressa-t-il de répondre, et en français, lui qui était bel et bien polyglotte, d'un air joyeux. Bon d'accord, il était évident que son accent britannique lui collait à la langue lorsqu'il parlait français, mais il était au moins compréhensible. Lentement, il commença à relever. Une. Étape. À. La. Fois. C'était pas pour rien qu'il était tombé, après tout, il fallait y aller doucement. C'était en passant les mains sur ses jeans foncés, qui était quelques peu, disons, serrés, afin d'enlever la poussière qui s'y était accumulé pendant qu'il se retrouvait sur le plancher, qu'il répondit. « Hamlet. » Il redressa ses prunelles brunes en direction de son interlocutrice. « Yeah. Comme la pièce de Shakespeare. Un fantastique écrivain, par ailleurs. » Peut-être que son accent anglais d'Europe l'avait trahi, mais son prénom, peu commun, encore moins chez les américains, appuyait d'avantage son héritage. Bref. Il finit de se débarrasser de la poussière en ébouriffant ses propres cheveux, qui étaient déjà bien rebels, comme d'habitude, et en secouant son t-shirt noir sans même quitter la donzelle des yeux. Il s'attendait à lui demander quel était la raison de sa visite par ici, à l'infirmerie, mais il trouvait que quelque chose semblait clocher chez elle. Malgré le petit sourire en coin qu'elle avait eu un peu plus tôt, quelque chose semblait la perturber; Une douleur en quelque part ? Une question qu'elle avait à lui poser ? Elle nécessitait son aide pour quelqu'un d'autre à l'extérieur qui n'avait pas pus se déplacer jusqu'ici ? Les trois situations seraient tout à fait plausibles. Mais il optait tout de même pour la première. Après toutes ces années d'expérience en tant que médecin, Hamlet savait voir lorsque quelqu'un avait mal d'une façon ou d'une autre; il arrivait à le lire dans leur yeux.

« Vous vous êtes fait mal à quel endroit ? Ça va allez ? » Il n'avait même pas eu le temps de poser la question; Fantine en avait posé une avant. Mais Asylum n'y répondit point. Ou du moins, il marmonna un simple 'Non, non.' bien que son dos n'avait pas apprécié la chute, ni son charmant postérieur, alors qu'il s'avançait d'un pas tout en levant un bras pour poser son poignet sur le front de la jeune asiatique et son autre poignet contre sa propre tête.
« Aucune fièvre... Tu as mal en quelque part ? » Il avait froncé les sourcils et, la bouche légèrement entrouverte, sa langue se tordit contre ses dents; un tic qu'il avait lorsqu'il était concentré. « Oh et Blimey ! Par pitié ! Oublie les "vous", les "monsieur" et tout ce tralala. Ce n'est pas parce que j'arrive sur ma quarantaine qu'on doit me vouvoyer ! » Oui. Quarante ans déjà. Ou du moins. Dans trois ans. Mais c'était difficile à croire avec le regard enfantin qui persistait à survivre dans ces prunelles.

D'un coup, le Britannique se retourna et se pencha pour ramasser la boîte et son contenu qui était tombé tout autour. « No worry for me. Juste une petite chute. Ça m'arrive parfois. Un peu trop souvent à mon goût, mais c'est un détail. » Il regrimpa sur son tabouret après avoir tout remit le contenu dans la boîte et remit celle-ci à sa place sur l'étagère. Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres; il y avait encore trois boîtes à faire l'inventaire. Too bad. Ça viendrait plus tard. Il redescendit de son perchoir. Alla s'asseoir, ou plutôt s'appuyer, contre un table bon marché et croisa les bras en retournant son attention sur Fantine.
« So. For real. Tu es venu ici pour... ? Il y a quelque chose que je peux faire pour t'aider ?

I know ! I know ! C'est vraiment salement écrit ! Je suis désolé ! QnQ Je t'ai fait attendre super longtemps, et là, quand je poste, c'est merdique et écrit tout croche. Gomen ne ! QnQ
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