Salut ! Je ne suis pas seule sur Terre ? Les E.T.s sont bien près de devenir l'espèce dominante du monde, mais j'espère qu'il reste encore une once d'humanité assez nombreuse pour m'entendre. Je m'appelle Rachel, Rachel Hope Lonergan du Queens, New-York. Avant d'être une survivante à une invasion alien, je n'étais qu'une simple photographe sans grande envergure. Il faut rester réaliste, oui j'étais douée pour capter une image, mais pour se faire connaitre, soit on se vend avec son nom, ou bien on courbe l'échine et on relève la jupe. Je n'ai ni l'un et je n'ai pas accepté l'autre. En prenant un peu de recul, avec le déclin de la population humaine actuelle, je suis peut-être enfin dans le hit parade de la photographie à présent. Youhouuu ! Désolé de ne pas bondir de joie pour autant, certain sont bien plus populaire à l'état post-mortem et je m'accroche encore assez à la vie que pour me laisser capturer par ces martiens au rabais.
Je parle d'E.T.s, d'aliens et de martiens. Suis-je pour autant bonne pour un centre psychiatrique et une bonne dose de médocs ? Surement si j'écrivais ses lignes il y a six mois. Depuis une invasion aussi surprise de destructrice à frapper la Terre. Le chaos total ! Une rencontre du troisième type version guerre des mondes. Sauf que là où dans les films tout fini bien, ici les méchants ont gagné. Ce ne sont pas des monstres avec une double gueule et pissant de l'acide. Je ne suis même pas sûre qu'ils soient verts. A vrai dire, tout à leur sujet n'est que rumeurs et divagations de survivants. La seule chose dont je suis sûre, pour l'avoir vue de mes propres yeux. C'est qu'ils utilisent des humains pour chasser d'autres humains. C'est vachement tordue cette histoire mais une fois qu'un humain est capturé, il revient mais différent. Une différence non pas physique, mais plutôt dans le comportement. Un peu comme quand on rend la liberté à un animal en captivité, la même personne, mais agissant comme un étranger. Après, ce ne sont que des suppositions dû à mes observations si ça se trouve je suis à côté de la plaque mais comme je n'ai jamais tort, j'en doute.
Et moi dans tous ça ? Comment la jeune diplômée de l'université de Columbia, depuis peu photographe animalier et pas douée pour un sou dans l'extermination interstellaire ai réussi à survivre à cette fin du monde ? Seulement de la chance. Chance de ne pas être à New-York ou dans une autre grande ville lors de l'attaque. Alors que ces êtres venus d'ailleurs envahissez la Terre, je luttais tout aussi désespérément contre une autre sorte d'invasion... Les moustiques. Oui, hormis un litre ou deux de sang de perdus face à ses suceurs furtifs, je m'en sors plutôt bien. Tous ça pour dire que j'étais perdue dans le trou du cul du monde. Les marais des Everglades, en Floride. Et visiblement, ce magnifique parc national n'était pas sur la liste des priorité dans le guide de l'invasion terrestre pour les nuls. Et moi, en bonne photographe spécialisée dans la faune et la flore, j'immortalisais la façon dont les alligators se reproduisent pendant que le monde brulait. Une chance pour moi d'assister à ses ébats, par contre je ne serais jamais payé pour mon travail et ses images me hanteront encore longtemps.
Hep l'argent, le nerf de la guerre. Déjà avant l'invasion l'argent contribuait à mon bonheur. J'ai même déjà cédé à la facilité en acceptant de l'argent aisément gagné par de petit boulot de paparazzi. Après tout, les stars sont des animaux sauvages comme les autres, en restant suffisamment discrète et en possédant un bon zoom télescopique, ils alignent les billets en se ridiculisant et en alimentant les magasines d'adolescente en manque de potins. Pour en revenir à l'argent, à quoi peut-il servir dans la survie au quotidien ? A vrai dire, maintenant, il est de moins en moins utile, mais au début, durant les premières semaines, bon nombre d'individus ont tenté de profiter de la situation pour se bâtir une petite fortune. La survie se monnayait comme des conserves au supermarché. Je ne préfère pas vous parler du comment j'ai obtenu un flingue mais je suis sans scrupules pour certaines choses. Et assez bien foutue, ça aide pas mal dans les négociations...
Bref, comment je vis ma survie maintenant que tout est sans dessus-dessous ? Tant bien que mal je vous avouerais. Au début, humainement je cherchais surtout à rejoindre d'autres rescapés, se soutenir les uns les autres, tous ça quoi. Le plan était bon, sauf qu'il est impossible de différencier les aliens des humains ! Bien des groupes se sont fait capturer car un traitre se cachait parmi eux. Moi-même, j'ai eu chaud aux fesses quelques fois. Oui, ça a de quoi rendre parano. C'est pour ça qu'actuellement, je voyage seule, histoire de ne pas devoir me méfier d'un couteau dans le dos placé par un compagnon de fortune. Je ne suis pas réfractaire à rencontrer d'autres survivants mais... Méfiance et prudence. Il m'arrive de les espionner des jours entiers avec mon téléobjectifs à observer leurs comportements avant de décider si oui ou non ils ne sont pas maqué E.T. . Seulement voilà, c'est temps-ci, je trouve de moins en moins de survivants au comportement assez normal à mon goût. A croire que la colonie Alien à bien réduit l'humanité à néant, ou presque. Tant que je suis là, ils ne gagneront pas ! Je vais exploser leurs vaisseaux à coup de flash et sauver le monde ! Ou tout simplement continuer à faire ce que je peux pour vivre un jour de plus. Chaque lendemain libre est une petite victoire sur ses envahisseurs. Je suis assez chiante pour en empiler encore des tas de ses petites victoires ! Faites moi confiance, l'aventure continue !
Hey Hoy ! Bonjour tout le monde ! Ici Cath, une vieille gamine de 26 ans et des poussières. Je suis comme mon personnage, une jeune photographe, c'est une première pour moi d'essayer d'incarner ma passion dans un perso, avec bonheur j'espère ! Sinon, j'aime voyager, les comics, le ciné et la sieste. Comment j'ai connu ce super forum ? Via une publicité sur un autre forum dont je fais partie : Mockingjay pour ceux qui connaissent ^^ .