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 The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]

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Edmond Bronson
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MessageSujet: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyDim 10 Fév 2013 - 11:05

CLANG

-MERDE!

Edmond s'écroula en grognant de douleur et jura de colère, se maudissant d'avoir été assez stupide pour tomber dans un piège à ours. Il essaya désespérément d'écarter les mâchoires d'acier afin d'en extirper sa jambe, sans succès, il n'était pas dans la position adéquate et les ressorts du piège renvoyaient systématiquement les dents lui lacérer la peau. Au bout de quelque essais qui lui arrachèrent quelques vociférations de souffrance, il se laissa retomber à terre, les yeux rivé sur le ciel.

Ed frappa le sol, dépité. Il n'allait quand même pas crever ici quand même, après tout ce qu'il avait vécu. Il n'avait pas survécu aux gangs de Détroit, à neuf années de prison et à déjà quelque mois dans ce monde envahi pour crever comme ça, emprisonné dans un piège débile. Ce n'était même pas la peine d'espérer que son propriétaire vienne le sortir de là, la forêt était si silencieuse qu'il ne devait pas y avoir un rat dans plusieurs kilomètres à la ronde. De plus la seule personne qu'il avait croisé depuis une semaine n'était que l'un de ses anciens camarades de prison qu'Ed s'était fait un plaisir d'abattre et qui était probablement l'enfant de salaud qui avait dû placer ce piège ici après réflexion.

Une chose était sur, s'il s'en sortait, il boiterait pendant plusieurs jours. Edmond sortit son revolver de sa ceinture et le posa près de lui, légèrement caché mais bien plus accessible, ainsi la première personne qui voudrait le plomber ou le dépouiller pendant qu'il était à terre aurait affaire à lui. Il ne faisait pas cela car il craignant la Mort, mais mine de rien ça l'emmerdait vraiment que le grand barbu divin vienne le chercher aussi tôt, surtout qu'il avait enfin un objectif, un but.

Cela faisait presque un mois maintenant qu'on lui avait parlé de la cohorte. C'était à l'époque où il errait aux alentours de Detroit, espérant encore que l'armée débarque un jour pour remettre de l'ordre dans tout ça à coup de Chuck Norris et de coup de botte dans la gueule. Malheureusement, le seul Chuck qu'il avait vu jusqu'à présent était Chuck Testa, soit pas mal de cadavres dont certain bougeant encore avec un alien à l'intérieur. Se voir posséder était sa plus grande crainte donc, dans le doute, il n'hésitait pas à abattre ceux qui lui paraissaient louche. Ainsi personne n'était venu se fourrer dans son crâne en traître en disant "Humain? Nope, Chuck Testa motherfucka".

Bien sur il lui arrivait de se tromper, comme ce fut le cas avec ce type habillé en militaire étrange. Ed lui avait déjà collé plusieurs balles de revolver avant de se rendre compte que ce type était sincère lorsqu'il disait ne pas être un host, et avant de mourir le futur cadavre avait réussi à lui donner un petit collier en argent en lui demandant de le ramener à "la Cohorte" se trouvant près de Cincinnati et qu'ils sauraient quoi en faire. Edmond lui avait promis de se faire pardonner son crime en accomplissant sa mission et en honorant sa mémoire. C'est pourquoi il avait revendu le collier quelques jours plus tard contre des munitions et de la nourriture avant de se diriger vers Cincinnati. Non, mais sérieusement, il n'allait quand même pas aller vers cette communauté avec le collier d'un de leur membre disparu en disant bêtement "Euh bah voila j'ai trouvé ça par terre et puis Euuuuuh...une petite voix dans ma tête m'a dit que je devais aller le ramener chez vous. Non, non, je ne l'ai pas tué, j'étais au cinéma ce jour là je vous jure...Je peux venir avec vous siou plait?"

Edmond continua de se perdre dans ces pensées et ces souvenirs lorsqu'un bruit de branche cassé le ramena soudain à la réalité. Il continua d'agir comme s'il n'avait rien entendu, glissant lentement sa main jusqu'à saisir le revolver caché sous lui, se tenant prêt à agir en cas de danger.
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MessageSujet: Re: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyLun 11 Fév 2013 - 15:19


The weird rescuer

Des semaines… Voilà des semaines que tu te ballade à travers des rues et des chemins sans réellement savoir où tu vas, pousser par le vent et poursuivit par la peur d’être rattrapé. Mais par qui ? Les aliens ou les humains ? C’est la question du jour, parce que dans ta tête c’est tellement bordel que tu sais plus vraiment si t’es l’un d’entre eux ou si t’es une simple humaine… Tu crois vraiment que quelque chose squatte ton cerveau mais que pour une raison obscure il te laisse plus ou moins libre de tes choix et de tes actions, enfin, si on oublie le fait que t’as une espèce de deuxième toi qui t’empêche en réalité de réellement avancer. Ouais, c’est bien ce que je dis, c’est carrément le bordel dans ta caboche et tu t’en rends compte chaque jour un peu plus sans pouvoir y faire grand-chose. Tu es tombé sur quelques pharmacies en cours de route, mais elles avaient toutes été vidés avant ton arrivé, impossible donc de trouver les fichus médicaments dont tu as besoin pour retrouver le contrôle, pour aller un peu moins mal et pour virer deux trois personnalités superflus de ton esprit… C’est quand même ta tête, t’aimerais donc bien récupérer le bail avant que les squatteurs s’installent définitivement sans payer de loyer. En pensant à cela tu laisse échapper un soupir tout en observant le ciel dégagé qui s’offre à toi. Tu es posté dans cette forêt depuis quelques petits jours et tu t’y sens plutôt bien, faut dire que cette cabane de chasseur est plus confortable qu’un lit de camp posé sur un sol rocailleux, là au moins t’es un minimum protégé en plus, l’idéal pour une anxieuse dans ton genre. C’est peut-être pour ça que tu t’attarde un peu, observant les oiseaux à travers la petite lucarnes qui donne sur l’extérieur, te permettant de rêver, toujours une arme dans les mains, mais peu importe, l’idée était là : S’évader quelques heures en oubliant un peu que l’espèce humaine arrivait peut-être à sa fin. Une courte accalmie dans ce monde en guerre, mais c’est toujours mieux que rien non ?

Allez, finit la récré’ à présent tu dois faire ta petite patrouille de la journée, histoire de voir si tu es bel et bien seule au monde ou si quelques humains trainent dans le coin, oui, tu préféres largement te dire que tu ne peux croiser que des humains dans cette forêt, plutôt que d’imaginer ce qui se passerait si tu tombais nez à nez avec l’un de ses aliens… Sans attendre tu te mets en marche, toujours ton fusil de chasse dans les mains et surtout ton arc dans le dos… Ok ok, ça fait cliché le coup de l’arc, mais c’est une question de pratique pour toi, après tout t’a été championne de tir à l’arc et de tir tout court dans ta jeunesse, t’es plus douée avec ça qu’avec tes petits poings. Alors le jour où tu es tombé sur cet échoppe d’armes et que tu as vu ce magnifique arc des temps modernes, tu n’as pas hésité et tu l’as "emprunté". Il n’a d’ailleurs pas grand-chose à voir avec ce qu’on imagine quand on dit le mot « arc ». En général on pense tout de suite à robin des bois et son fidèle arc en bois, toutefois, là, c’était loin d’être ce genre de connerie, non, là on parle d’une vrai arme en acier, un p’tit bijou de technologie et pas un vulgaire bâton avec du fil tressé tendu… Un peu comme celui de Hawkeye dans les Avengers… Sauf qu’il se plie pas le sien, car les arcs qui se range dans une poche ça n’existe pas dans le monde réel… Enfin bref, tu vois ce que je veux dire. Mais passons cette parenthèse sans intérêt. Comme d’habitude tu reste donc aux aguets, observan les alentours, repensant sans arrêt à ton entrainement militaire tout en essayant de ne pas faire attention aux bribes de voix qui se bousculent dans ta tête de temps à autres… En général ce sont des voix plutôt féminines et lointaines que tu perçois, mais là, c’est une voix plus rauque qui parvient jusqu’à tes oreilles, ce qui t'intrigue, t'inquiète même. Ni une ni deux tu rebrousses donc chemin en direction de cette mystérieuse voix masculine, resserrant tes mains sur ton arme, prête à t’en servir si nécessaire. Tu reste plus ou moins calme même si ton cœur semble louper un battement à chaque pas que tu fais et finalement, caché derrière un arbre, tu aperçois enfin le responsable de tout ça…

Un homme… Qui manque de chance s’est prit la jambe dans l’un de tes pièges. Autant dire que lui avouer ça tout de suite risque de ne pas franchement aider à nouer une relation saine et stable entre vous deux « Bonjour, c’est à cause de moi que tu risque de perdre ton pied…Devenons amis ! » … Même Tintin n’arriverait pas à rattraper le coup. Alors de suite tu note dans un coin de ta tête qu’il est plus prudent de ne pas lui en parler si tu venais à prendre contact avec lui. En réalité, ce n’est pas la seule chose que tu note, car là, de suite, ton cerveau est en pleine ébullition, comme à l’époque où tu travaillais au FBI en analysant tout et n’importe quoi pour imaginer des protocoles en fonction de milles et une situations. C’était ton job, tu l’adorais, malheureusement tu ramenais un peu trop de boulot à la maison, du coup tu as prit l’habitude de raisonner pareillement dans la vie de tous les jours… Cela étant, ça t’a plutôt bien aidé depuis l’arrivé des petits bons hommes verts, un mal pour un bien comme on dit. Cependant, à trop réfléchir tu ne fais plus vraiment attention à ton environnement, tu marche alors sur une branche en voulant reculer et tout de suite tu te doute qu’il t’a entendu même si il fait comme si…

Les probabilités pour qu’un type comme lui ait une arme sont assez élevés, il va donc falloir te montrer prudente et maligne pour ne pas que vous vous entretuez par simple manque de diplomatie… Car mine de rien, il n’a pas franchement l’air d’être le genre à causer devant une tasse de thé, mais plutôt à tirer d’abord et à poser les questions ensuite. Tu décide donc de te mettre à découvert tout en braquant ton fusil sur lui, au cas où.
« Heu… Je ne sais jamais trop quoi dire quand je pointe mon arme comme ça… Je suppose qu’un Bonjour serait mal venu… Et qu’un ‘je ne te veux aucun mal’ serait assez ironique… vrai mais ironique quand même… On pourrait poser nos armes et réfléchir à la question non?... » C’est ça, fait des tirades alors qu’il a surement juste envie de te plomber… Heureusement que t’a une belle gueule, ça ralentit toujours les hommes en général, sauf les gays… Ça réaction allait donc t’apprendre son orientation sexuel, c’était toujours ça de gagner hein ? …
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Edmond Bronson
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MessageSujet: Re: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyDim 17 Fév 2013 - 18:26

-Heu… Je ne sais jamais trop quoi dire quand je pointe mon arme comme ça… Je suppose qu’un Bonjour serait mal venu… Et qu’un ‘je ne te veux aucun mal’ serait assez ironique… vrai mais ironique quand même… On pourrait poser nos armes et réfléchir à la question non?...

Edmond la regarda silencieusement quelques secondes, dérouté. Mais...Mais...C'est pas possible...Elle est conne! Le destin l'avait foutue dans ce pétrin et la seule chose qui arrivait pour le sauver était une gourde qui ne savait même pas de quel côté tenir son arme! Bon au moins vu son manque d'assurance il n'aurait pas beaucoup de mal à la convaincre de le libérer et ensuite se débarrasser d'elle. C'était une femme de toute façon, évidemment qu'elle était fragile et perdue dans ce monde dangereux, un peu de séduction et hop! il en ferait ce qu'il voudrais. La seule difficulté étant qu'il fallait qu'elle n'utilise pas son arme secrète en retour, le point faible d'Ed, le pouvoir que possédaient les femmes et qui était capable d'asservir n'importe quel homme, ses...Boobs.

Intérieurement il croisa les doigt en espérant qu'elle serait assez laide pour qu'il puisse la tuer sans avoir de remord, elle avait beau dire qu'elle ne lui voulait pas de mal, il ne lui faisait pas confiance. Ce n'était pas en donnant leur chance à de potentiels host qu'il avait réussit à survivre et elle braquait tout de même un fusil dans sa direction. Afin de la mettre en confiance Ed entra en mode seksattitude, décocha son plus beau sourire de séducteur et se tourna vers elle en s'apprêtant à sussurer un langoureux "Salut ma mignonne". Il fut stoppé dans sa lancé lorsqu'elle entra enfin dans son champs de vision.

Elle était vraiment belle c'était indéniable, mignonne comme tout, mais ce qui l'avait stoppé était son air naïf et apeuré. Ce fut la première fois que son cerveau stoppa son activité en lui disant "Hey bro! C'est impossible qu'elle soit une host, elle doit être aussi dangereuse qu'un père accompagné d'une asiatique donc il est fortement improbable qu'elle soit capable de te faire du mal même si tu es à terre et prit dans un piège à ours. Dans cet état tu es toujours largement capable de tabasser le père et de séduire l'asiatique donc ce n'était pas une femme fragile comme de l'électronique qui causerait ta perte"

Ed lui sourit gentiment, essayant de se montrer le plus rassurant possible, un peu comme quand on essaye de convaincre un chaton de s'approcher. Enfin dans le cas présent c'était une chatonne qu'il essayait de mettre en confiance, bon une chatonne adulte avec un fusil pointé dans sa direction peut être mais une chatonne adulte tout de même. Il s'adressa tranquillement à la chatte chatonne adulte en lui faisant les yeux doux

-Hello m'dame, je suis bien d'accord avec vous, vous devriez poser votre pétoire. Une aussi jolie femme que vous ne devrez pas braquer une arme comme ça sur le premier gentleman venu. D'ailleurs ce n'est pas pour vous presser mais j'ai mon pied pris dans un piège à ours et ça commence à devenir assez douloureux alors si vous pouviez me sortir de là nous pourrons faire plus ample connaissance.
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Charline F. Delacroix
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MessageSujet: Re: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyDim 17 Fév 2013 - 23:12

Bon, peut-être qu’elle n’avait pas utiliser la meilleure des méthodes pour faire plus ample connaissance avec ce type, mais franchement, aurait-elle pu utiliser une autre façon d’aborder les choses? Ils étaient quand même en guerre contre des fucking aliens capable de se prendre des vacances tout frais payés dans le cerveau des humains, alors se montrer prudente était la moindre des choses même si l’idée qu’il soit en host était peu crédible. En fait, dans son cerveau ultra-compartimenté, Charlo’ avait positionné cette possibilité à la cinquante deuxième place de son classement des « choses qui pourraient se passer en présence de cet inconnu au regard pervers » . Les Host sont quand même intelligents, supérieurs, faut pas se le cacher, alors se prendre le pied dans un piège ours : Not possible, pas quand on a coloniser tout une planète en seulement quelques mois. Bref, elle gardait son arme pointé sur lui, essayant tout de même de lui faire comprendre qu’elle ne souhaitait pas sa mort, histoire qu’il ne la shoot pas juste par principe, ce qui marcha plutôt bien puisqu’il décida de lui faire les yeux doux plutôt que de lui tirer dessus. Quoi? Vous la pensez assez naïve pour ne pas remarquer sa tentative de « je suis beau gosse alors vient, rapproche toi jolie donzelle que je puisse t’égorger sans que tu le vois venir! Petit petit petit! » ? Hey ho les gars, elle faisait partie du FBI, elle a été soldat qui plus est et elle a surtout étudié l’Homme sous tous les angles pour pouvoir élaborer ses plans d’urgences de parano de service, alors tenter de la manipuler c’était aussi stupide que de ne pas faire appelle à une prostituer pendant un séjour en Thaïlande. Cela dit, la tentative la fit quand même sourire, légèrement, même si elle ne baissa pas son arme pour autant. Amusée, mais pas amadouée pour autant. « Vous auriez du tenter de m’appâter avec un bonbon à la cerise, j’aurais été plus réceptive qu’avec un faux sourire et un discours milieux qui sonne faux… » Au moins elle était claire, sans être agressive pour autant, ça l’amusait plus qu’autre chose… «… C'était quoi la suite? Je m'approche, je pose mes armes, trop hypnotisé par votre sourire et vous en profiter pour me tuer?... Ça a vraiment déjà marché sur qui que ce soit ce plan? ... » Elle aimait bien voir ce genre de réaction chez les gens, chez les hommes surtout. Ils avaient tendance à la prendre pour une idiote, une fille simple et manipulable parce qu’elle est petite, qu’elle a les yeux bleu et un jolie minois… Je dis pas que c’est Wonder Woman, loin de là, surtout pas avec ses problèmes de caboches, cependant, la prendre pour le petit chaperon rouge ou princesse Raiponce, c’est une erreur qui peut s’avérer fatale pour ceux qui la commettent.

Laissant échapper un petit soupire, Charline décida d’abaisser son arme, la gardant en main tout de même avant de reprendre la parole. « Ça n’aboutira à rien… Tu me fais pas confiance, je ne te fais confiance, on pourrait rester des heures comme ça à jouer au plus fin et à pointer nos armes l'un sur l'autre… Moi, j’ai rien à perdre ici… Si tu veux un coup de main, dit le moi, si t’en veux pas, je m’en vais… Mais j’aimerais bien que tu me donne ta réponse AVANT d’essayer de me tuer d'une quelconque façon... » Oui, effectivement leur entente serait plus cordiale si ils évitaient de se plomber à tout va, ça me parait plutôt logique, mais comme ce gars n’a pas l’air très futé, mieux vaut le préciser hein?
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MessageSujet: Re: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyDim 3 Mar 2013 - 10:27

Edmond soupira. Malheureusement, elle n'était pas aussi sotte et naïve qu'il avait cru au premier abord. Il laissa tomber son sourire et la regarda impassiblement, envisageant les possibilités qui s'offraient à lui. Il pouvait l'abattre tout simplement, sa main étant toujours serrée contre la crosse de son arme cachée, mais cette solution ne l'avancerait absolument pas dans son problème de piège, d'autant plus qu'elle ne l'approcherait pas tant qu'il n'aurait pas montré patte blanche. D'un autre côté l'avantage étant qu'elle semblait tout de même un peu paumé, ses paroles étaient parfois maladroites ou manquaient d'assurance, bref, visiblement elle n'était pas vraiment du genre tueur implacable et sans pitié mais plus béni-oui-oui, il y avait donc encore de l'espoir qu'elle puisse l'aider. Surtout que dans cette position il n'arrivait pas à la voir correctement, il aimerait bien réussir à se relever pour voir si il devrait continuer la technique du dragueur si il s'en sortait.

Bon eh bien, étant donné qu'il était paralysé par un piège à ours et que la seule chose qui puisse l'aider était cette femme, il n'avait pas le choix, bas les masques.
Sans la quitter du regard, il sortit son pistolet de sa cachette, le laissa bien en évidence puis le jeta dans sa direction avant de lui lancer froidement:

-Bravo Sherlock, tu sais reconnaître un connard quand tu en vois un, dans ta jeunesse tu devais être du genre à trouver Charlie du premier coup, moi je n'arrivais jamais à le trouver cet enfoiré. Bref, effectivement je comptais me débarrasser de toi dès que tu me serais devenu inutile pour pouvoir au passage te dépouiller tes armes et autres trucs utiles que tu pourrais avoir sur toi. Voila qui je suis, Edmond Bronson, certain pourrait dire que je suis un salaud sans coeur, mais dans un monde aussi dangereux que le notre ce ne sont pas les bons sentiments, l'amour et la pitié qui permettent de survivre. Maintenant soit tu me laisses crever comme un chien ici, soit tu m'achèves directement, soit tu viens me sortir de ce piège, mais quoi que tu choisisses grouille toi vu que je commence à avoir un peu mal au niveau de la cheville si tu vois ce que je veux dire.

Ed laissa retomber sa tête contre le sol, son regard plongé dans le ciel, il ne lui restait plus aucune solution, plus aucune ressource, pas de carte surprise dans sa manche, il ne lui restait plus rien à faire que de se laisser aller au destin. Enfin le destin, le destin, tout de suite les grands mots, c'était surtout de cette femme qu'il dépendait désormais. Il soupira, il ne faisait même plus attention à elle, il ne savait pas si elle était déjà reparti ou si elle pointait son arme en direction de son crâne pour abréger son existence. Finalement il s'en foutait, peu importe, il ne pouvait rien faire d'autre que d'attendre de toute façon, il improviserait selon son choix et, au pire, il mourra avec comme dernière vision un ciel et des arbres, il ne s'était jamais fait la réflexion avant, mais c'est vraiment magnifique un ciel entouré d'arbres mine de rien.
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Charline F. Delacroix
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MessageSujet: Re: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyLun 4 Mar 2013 - 17:14

C’est moi où ce type était passé de « je cache mon jeu et je raconte des bobards dans l’espoir de te killer discretos » à « Je débite ma vie en moins de cinq minutes parce que je suis un peu vexé d’avoir été découvert si facilement » ? Non pas que Charline n’appréciait pas cet élan de vérité et de sincérité, au contraire, c’était plutôt encourageant de le voir parler autant pour dire un tant soit peu de choses vrais, toutefois, c’était surprenant. Disons qu’il ne donnait pas l’impression d’être un homme des lettres, non, il semblait davantage tourner vers le routier illettré que vers le poète sensible, alors le voir ainsi partir dans une tirade alors qu’elle ne lui avait posé qu’une seule question, c’est assez…. Amusant dirons-nous. Distrayant. Effrayant?…. Enfin, elle l’écouta quand même, tapotant des doigts sur son fusil tout en gardant un œil sur l’arme qu’il venait de jeter à ses pieds, au moins il n’était plus armé, tout du moins en théorie… Si vous saviez le nombre d’arme que la belle cache sur elle et à des endroits dont j’ose à peine prononcer le nom, alors qui sait ce qu’il cache dans son pantalon ce type, peut-être a-t-il un biiiiiiiiiiiiiiigggg …. Gun dans son slip. Mieux valait donc rester prudent, même si il était déjà convenu que la belle ne comptait pas le laisser crever ici en regardant le ciel et en écoutant les oiseaux chanter, elle avait déjà trop de chose sur la conscience, inutile de rajouter la mort d’un inconnu…. Et puis bon, rappelons quand même que le piège, c’était le sien, donc elle était comme qui dirait un peu responsable de tout ce petit bordel. Pas le choix en somme. Secouant la tête, amusée par le petit discours de son vis-à-vis, Charline posa son fusil contre un arbre avant de se rapprocher de cet Edmond Bronson, commençant à retirer son pied du piège. « Attend une minute… » Elle se stoppa net, l’air grave avant de reprendre. « Tu m’aurais dépouillé et tué sans même tenter d’abuser de moi? … C’est vraiment vexant. » La Delacroix afficha un sourire amusé avant de reprendre où elle en était, dégageant la jambe de monsieur salaud sans regarder et avec autant de délicatesse possible, c’est-à-dire, plutôt peu, peut-être pour se venger du fait qu’il voulait la tuer quelques minutes auparavant. En parlant de salaud, elle avait apprécié cette partie de son discours, au moins, à présent elle savait qu’en plus d’être menteur, il était très réaliste.

« Bouge pas, j’ai une trousse de secours de mon sac… » Quelle chance il avait d’être tombé sur une maniaco-dépressive paranoïaque capable de prévoir tout et n’importe quoi, tellement qu’elle se baladait presque avec de quoi faire une opération à cœur ouvert au milieu de la forêt. Bon, j’exagère, mais elle allait quand même pouvoir le soulager. Enfin, il allait se soulager tout seul… Oui, jouer les infirmières ce n’était franchement pas son truc, pourquoi déjà?…. Ha oui, elle ne supporte pas la vu du sang. « Tient, je te laisse faire… » Elle donna donc sa trousse à ce cher Ed avant de simplement fixer un point invisible à l’opposer de sa cheville en sang, si elle avait gagné un tant soit peu de crédibilité en tant que survivor quelques minutes auparavant, vous pouvez être sur qu’elle venait clairement de les perdre à cet instant. « Au fait… Je m’appelle Charline… mais on m’appelle Charlo’… et il va surement pleuvoir d’ici peu de temps, alors si tu veux, j’ai une espèce d’abris pas très loin… Ne prends pas ça pour de la gentillesse mielleuse ou de l‘imprudence parce que je compte pas m‘éterniser dans le coin, ni te laisser t‘installer pour toujours dans mon p‘tit repaire, c’est juste que je t‘en dois une…. Car, il se pourrait malencontreusement que ce piège soit un peu à moi, même si t’étais pas visé évidemment. » Un peu? … Beaucoup même. On peut peut-être dire qu'ils sont quitte maintenant? Il voulait la tuer, il l'a blessé, the set et match, balle au centre.
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MessageSujet: Re: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyMar 12 Mar 2013 - 20:28

Ed rouvrit les yeux et la vit avec satisfaction se pencher vers les mâchoires d'acier qui lui charcutaient le pied, finalement la Belle avait choisit de libérer le pauvre petit animal qui était tombé dans un piège. Il se redressa pour pouvoir enfin voir précisément son interlocutrice tandis que celle-ci lui disait "Tu m’aurais dépouillé et tué sans même tenter d’abuser de moi? … C’est vraiment vexant".

Le sort était vraiment clément avec lui, l'idée de pouvoir arpenter le monde des vivants le mettait déjà en joie, mais en plus la fameuse Belle était délicieuse à regarder, deux de ses atouts étant en plus mis en valeur par le fait qu'elle soit penché, et, cerise sur le gâteau, malgré le fait qu'elle sache qu'il avait envisagé de la tuer, elle le draguait, flirtait, lui faisait du gringe, du rentre dedans, de l'invitation à tremper son biscuit, bref le message était clair, elle le voulait dans son lit, ou pour exprimer cela autrement pour les esprits les plus simples:"SHE WANTS HIS DICK"

Il essaya de lui rendre son sourire mais sa tentative fut interrompu par une grimace de douleur lorsque les dents froides du piège frottèrent une dernière fois ses nerfs avant de s'en éloigner définitivement grâce à sa charmante sauveuse. Il en profita pour se rapprocher d'elle et lui dire "Merci mademoiselle, je t'en serais immensément reconnaissant, que dieu te bénisse" mais son cerveau manquait un peu de sang à cause d'un autre organe c'est pourquoi à la place il lui susurra:

-Oh, si je n'étais pas tombé dans ce piège, je t'aurais fais bien des choses, histoire de lutter agréablement contre le froid ambiant si tu vois ce que je veux dire.

Elle continua d'arborer son sourire amusé avant de fouiller dans son sac pour en sortir une trousse blanche. Ed fut assez étonné lorsqu'elle lui donna ainsi sa trousse de secours, le fait que ce soit la trousse de secours la plus complète qu'il ait vu le surprenait, mais ce qui le déroutait surtout était le fait qu'elle le laisse se débrouiller alors qu'elle était surement bien plus qualifié que lui pour ça. Il s'apprêtait à répliquer lorsqu'il remarqua son regard fixe et étrange, elle cherchait à éviter tout contact visuelle avec la plaie, visiblement Mlle se trimbale avec un hôpital dans son sac mais est incapable de regarder une blessure en face, étrange, très étrange.

Il banda, sa plaie aussi au passage, et se fit une attelle tout en écoutant distraitement ce qu'elle lui disait. Elle l'invitait dans son abris? la coquine! Elle essaye de camoufler ses intentions? C'est mignon, elle a juste succombé aux charmes d'Ed. C'est elle est qui a placé le piège? Ohoh c'est...attend...QUOI? C'est à cause d'elle qu'il s'était niqué la cheville et qu'il a faillit crever comme un chien? Elle la méritais vraiment cette balle dans sa tête vide!

Bon, d'un autre côté, elle l'avait sauvé et l'avait invité à partager son abri, c'est une bonne façon de s'excuser, il pouvait difficilement lui en vouloir maintenant. Il tenta de se relever mais sa cheville blessé ne fut pas du même avis, le renvoyant à terre. Il réussit finalement à se mettre debout grâce à une seconde tentative, mais ayant du mal à tenir debout il dû s'appuyer contre Charline, profitant de l'occasion pour discrètement se coller à elle.

-Je ne dirais pas non contre un peu d'aide, surtout que comme tu m'as massacré la cheville je ne vais pas pouvoir me déplacer seul durant quelques jours donc je n'ai pas d'autre choix que d'accepter ton aide et toi tu vas être forcé de m'aider, car c'est par ta faute que je me retrouve dans cette situation. D'ailleurs quelle idée de laisser des pièges à ours? déjà que tu ne supportes pas la vue du sang tu penses que tu aurais vraiment le courage d'abattre quelqu'un de sang froid? Tu vas devoir t'endurcir si tu veux survivre. Bref la nuit va bientôt tomber donc si tu pouvais n’emmener dans ta cabane je t'en serais reconnaissant, n'oublie pas de récupérer mon arme et ta trousse de soin au fait, ça peut toujours être utile quand on sait s'en servir
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MessageSujet: Re: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyMer 13 Mar 2013 - 13:23

-Oh, si je n'étais pas tombé dans ce piège, je t'aurais fais bien des choses, histoire de lutter agréablement contre le froid ambiant si tu vois ce que je veux dire. Charline ne s’était donc pas tromper sur ce jeune homme délicieux, il était, comme elle l’avait prédit même si elle ne l’avait pas dit ouvertement, un dragueur invétéré, sur de ses charmes et rêveur, imaginant sans aucun doute que sa meilleure amie (je veux parler de ses parties intimes, mais je préfère ne pas ouvertement les nommer afin de ne pas choquer un plus jeune publique) allait s’agrandir à chaque fois qu’il tremperait son biscuit comme on dit. Une légende urbaine dont seul quelques spécimens ont eu vent et ce type devait de toute évidence en faire partie. Son regard en disait long sur la façon dont il voyait Charline : Une conquête de plus, pire, il devait surement s’imaginer qu’elle lui faisait du gringue, alors que c’était loin d’être le cas. Bon d’accord, il n’est pas laid comme un pou, il est même son type si on va par là, toutefois, c’était clairement pas son genre de flirter avec un parfait inconnu, surtout pas quand il donne l’air d’être un détenue en cavale, car oui, soyons honnêtes, il avait quand même une tête de prisonnier cet homme… A tort ou à raison, peu importe, la seule chose à retenir était la suivante : Ed lui faisait autant d’effet qu’un Geek a une réunion d’ancien élèves. Il était intéressant, sympathique, mais pour les soirées biscuits au lait chaud c’était pas encore ça. Elle décida tout de même de sourire, un peu amusée par le caractère de son vis-à-vis. « Lutter contre le froid… Sans doute ton activité favorite... » Peut-être même la seule, vu l’énergumène, il devait se taper tout ce qui bougeait et peut-être même ce qui ne bougeait pas, mais ne jugeons pas trop vite, Charlo’ est bien trop intelligente et pragmatique pour se fier à une première impression, alors oui, ce Ed n’avait surement pas le génie d’Einstein ni même celui d’un enfant de CM2, toutefois, qui sait, peut-être qu’au fond il avait autre chose à dévoiler qu’un côté dragueur lourdaud. L’espoir fait vivre.

En parlant d’espoir, la jeune femme espérait qu’il n’allait pas lui demander de l’aide, car l’idée de toucher une plaie sanguinolente ne lui donnait qu’une seule envie : Tourner de l’œil. En réalité, c’était assez étrange cette phobie du sang, surtout quand on sait qu’elle a été soldat pendant quelques années, assez pour se prendre plus d’une raclée et en distribuer tout autant… Alors pourquoi une telle peur? Aucune idée, elle était apparut l’année dernière, sans crier gare, enfin peu importe de savoir pourquoi, y réfléchir la mettait mal à l’aise, alors pour l’instant elle allait se contenter d’une seule chose : poser son regard sur un point invisible en attendant qu’il ait finit et accessoirement l’inviter dans son abris, histoire de se faire pardonner. Quoi? Il n’y a rien de pervers et de sexuel à inviter un homme seksy qu’on ne connait pas dans une cabane exigus et à l’abri des regards au milieu d'une forêt…. Bon ok, dit comme ça, ça peut paraitre louche, mais merde, Charline a juste le cœur sur la main et elle veut se faire pardonner de lui avoir indirectement charcuté le pied, C’EST TOUT. Cependant, Ed devait surement y voir autre chose, elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, les mecs en manque c’était son truc, enfin façon de parler, elle avait été dans l’armée je vous rappelle, alors des gars en chaleurs qui font des sous-entendus sexuelles à tour de bras, elle connaissait. L’armée c’est comme la prison : Ne tourne jamais le dos à qui que ce soit, surtout pas dans les douches et ne perds personnes du regard. Bref, elle le laissa tout de même se raccrocher à elle lorsqu’il tenta de se lever, essayant de mettre autant de distance que possible entre eux, cet à dire peu, en écoutant son petit speech de Tarzan, le genre de speech qui sous-entend clairement « moi je suis un boss, je survie seul et tu dois écouter tout mes conseils » alors que des deux, c’était lui qui était blessé. Vive le roi de la jungle hein.

« Merci O grand homme sage de tout ces précieux conseils, par contre tu peux me rafraichir la mémoire… De nous deux, qui c’est qui est tombé dans l’unique piège à ours au milieu d’une forêt de plusieurs hectares?… » Elle fit mine de réfléchir avant de reprendre. « Ha oui, ça y est je me souviens… Toi. » Elle le poussa contre un arbre non loin, histoire qu’il puisse tenir debout, pendant ce temps elle s’occupa de ramasser ses affaires, rangeant prestement sa petite trousse de soins avant de se rapprocher de son blessé. « Allez Davy Croquette on y va… » Charlie lui fit un sourire moqueur avant de l’aider à marcher jusqu’à sa petite cabane de chasseur isolé. Elle n’était heureusement qu’à une petite vingtaine de minutes et rapidement notre duo de choc arriva dans l’antre de la Delacroix. Il s’agissait d’un petit abris de chasseurs, chasseurs d’oiseaux divers à mon avis, pas immense, mais plutôt confortable et plus chaud que dormir à la belle étoile, surtout quand on y est à deux , ceci dit sans aucune allusion sexuelles What a Face . « Voilà, bienvenu dans mon humble demeure! Ho et Fait gaffe par contre, y'a des pièges un peu partout tout autour...» Au moins, elle l'avait prévenu cette fois. Elle l’aida à rentrer avant de déposer dans un coin ses affaires, gardant son arme à proximité et éloignant celle d’Ed de son propriétaire, oui, elle n’était pas assez naïve pour lui faire totalement confiance. « Quelques règles à respecter, ne touche à rien… ne touche à rien… et surtout, évite de toucher à quoi que ce soit. » Pas prêteuse? Évidemment. Elle avait mit des semaines à rassembler tout ce qu’elle cachait dans l’immense sac à côté duquel elle venait de s’asseoir, plus d’une centaine de ses petits plans de paranos de service reposaient sur ce que contenait ce truc, hors de question de perdre quoi que ce soit donc. Hôte de marque, elle décida quand même d’être avenante, fallait bien qu’elle lui fasse oublier le piège à ours après tout. « Tient, tu dois surement avoir faim et soif… » Elle lui lança un petit sac dans lequel se trouvait de la viande séché et quelques fruits ainsi qu’une bouteille d’eau… Quoi? Non elle n’est pas maniaque et non elle n’a pas plein de petits sacs contenant plein de petits repas organisés à la portion près… c’est juste que voilà… elle avait ça sous la main et puis… ro phoque, c’est pas parce que c’est la fin du monde qu’on peut pas être un minimum organisé quand même et puis dois-je rappelé que ça tourne plus très rond dans sa tête? ... Excuse bidon vous direz certains, vu qu'elle a toujours été maniaque, mais bon, j'aurais tenté au moins.
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Edmond Bronson
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MessageSujet: Re: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyMer 24 Avr 2013 - 11:17

Quelques remarques sarcastiques plus tard, ils étaient partit, bras dessus bras dessous et à cloche pied la braguette tourné vers l'horizon pour Ed, vers la demeure de la jeune femme. Après 20 minutes de trajet assez désagréable étant donné l'état de sa cheville qui aurait gagné haut la main les concours d'imitation de cochon catégorie steak haché, ils arrivèrent dans une petite cabane assez moisie mais bien discrète et pratique. S'il n'avait pas été accompagné de Charlot, Ed serait passé devant sans la voir; mais d'un autre côté si Charlot n'avait pas été là il aurait pu passer devant en marchant normalement sans avoir besoin d'une fucking attelle.

En entrant, elle lui lança "Quelques règles à respecter, ne touche à rien… ne touche à rien… et surtout, évite de toucher à quoi que ce soit." ce qui était assez inutile comme précision étant donné que même pour une nuit avec Scar il n'aurait jamais touché quoi que ce soit dans ce foutue abris. Les murs et le sols étaient tapissé d'engin en fer, en bois, à ressort, peut être explosif, peut être empoisonné, mais surement dangereux dans le meilleur des cas et mortel dans tous les autres. Finalement lorsque l'on voit les préparatifs défensifs qui se trouvaient à l'intérieur, Ed était bien content de ne pas être passé autour de la cabane seul, elle l'avait pourtant prévenu qu'il y avait des pièges, mais il n'avait pas imaginé qu'elle en aurait autant.

Tout ce qui ne ressemblait pas à un piège était emballé dans des petits sachets plastiques hermétiques au contenu inconnu et entassé dans un coin parfaitement rangé. Il ne chercha pas à deviner longtemps ce qu'ils pouvaient bien contenir car un autre sac, bien plus volumineux attira son attention. Pour être plus exact, ce fut l'attitude protectrice et presque maternelle de la jeune femme à l'égard de cet objet particulièrement qui lui mit la puce à l'oreille. Qu'est ce qu'il pouvait bien avoir de si important et précieux pour qu'elle le regarde si nerveusement?

Ce mystère attendra, rester debout commençait à devenir assez inconfortable, c'est pourquoi il se laissa tomber sur le lit, malgré une légère crainte que le lit ne lui explose à la gueule ou que des lames d'acier en jaillissent pour se fermer sur sa chair. Il aurait tout aussi bien pu s'asseoir sur le tabouret en bois près de l’entrée, ce qui aurait pu correspondre à n'importe où dans la pièce, la cabane étant si exigu que TOUT était près de l'entrée, et qui paraissait beaucoup plus safe que le lit, mais ça serait totalement contre ses principes. Il pénétrais dans la chambre de cette femme pour la première fois, il n'allait quand même pas s'asseoir sur un vulgaire tabouret alors qu'un lit était bien plus confortable...surtout quand il était question de pénétration.

Finalement, rien ne lui arriva, il s'enfonça mollement dans le matelas tandis que la jeune femme lui lança l'un des petits paquets emballés hermétiquement en disant d'une voix douce " Tient, tu dois surement avoir faim et soif…"
Effectivement, c'était le cas, et le paquet contenait de quoi assouvir sa faim et sa soif. Pour être plus exact il contenant une petite bouteille d'eau, de la viande séché et une pomme. Habituellement Ed aurait été heureux de recevoir un panier-repas comme ça, sauf que là c'était assez flippant. Les pièges un peu partout, ça encore il pouvait comprendre, on est jamais trop prudent, même si dans son cas ça fait peut être un peu trop de prudence qui risquait de l'amputer brutalement si il se baladais dehors.
Ensuite il pouvait tolérer que l'on soit un peu maniaque, mais on va dire qu'il y avait des limites, par exemple, avoir dans sa cabane des mois de vivre emballé individuellement par repas dans des petits sachets en plastiques, C'est. Fucking. Flippant.

Lorsqu'il découvrit l'étendu de sa paranoïa maniaque, sa première pensée fut "HOLY SHIT, CHARLOT IS A CREEPY BASTARD!" Ensuite il se remémora l'un des rares livres qu'il avait lu, Misery de Stephen King, et sa seconde pensée fut "HOLY SHIT, J'VEUX PAS ME FAIRE CREVER PAR UNE GONZESSE!"

Impassiblement, il bouffa sa viande et sa pomme, ne laissant rien transparaître de tous ce qu'il venait de ressentir depuis qu'il était entrée dans cet abris. Et il avait bien fait, car en relativisant il était quand même en train de se méfier de quelqu'un qui venait de lui sauver la vie, de l'amener à l'abris et de lui filer de la bouffe et qui en plus était franchement sexy alors qu'elle aurait très bien pu le laisser crever. Finalement il arriva à la conclusion qu'il ne fallait pas juger un livre à sa couverture, même si le livre paraissait avoir un grain et être aussi parano qu'un dictateur.

Après avoir finis son repas, Ed la remercia et lui adressa un sourire aussi doux que des cheveux lavé avec Myrlaine. Elle commençait à bien lui plaire, cette Charlot, mine de rien, si on ne faisait pas attention à son aspect légèrement psycho, c'était vraiment quelqu'un de bien et de généreux en plus d'être tout à fait son genre de femme physiquement.
En regardant le soleil se coucher à l'horizon, il s'allongea sur le lit en ajoutant d'une voix mielleuse et pleine de sous entendu:

-Ah, la nuit tombe! Je vais être obligé de dormir ici, en plus, comme la cabane est trop petite et encombré on va devoir dormir dans le même lit, on va juste avoir à se serrer un peu ce qui nous permettra de nous tenir chaud au passage. Tu verras, ça va être une nuit très agréable.
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MessageSujet: Re: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyJeu 9 Mai 2013 - 19:39

Pourquoi tout le monde trouvait à redire sur le côté organisé de Charline? Est-ce que c’est si horrible que ça d’avoir un minimum d’intelligence? Assez pour tout prévoir et ne jamais se retrouver prit au piège? C’est pas de sa faute si elle est surdouée, et puis bon, fuck quoi, son job avant c’était quand même de prévoir milles et une réactions en fonction d’une seule situation, alors on peut dire que sa légère maniaquerie est simplement une déformation professionnelle, elle est comme ça! Et heureusement! Grâce à elle, beaucoup de gens important avait sans doute survécus, sans ses protocoles d’urgences la plupart serait mort… Même si apparemment beaucoup était déjà implanté avant l’attaque…. Elle avait même peut-être côtoyé des Host dans son boulot…. Bref, la seule chose à retenir dans tout ça c’est qu’elle n’a aucun problème psychologique… Je m’exprime mal, bien sur qu’elle a divers problèmes psychologiques, mais son organisation excessive n’en est pas un, ça fait juste partie de son charme. Et puis merde, elle vous e**erde avec sa psychologie déviante. Considérant son « côté ordonné » comme tout à fait normal la belle donna donc à boire et à manger à son invité, prenant soin de lui énumérer les règles essentiels à une bonne cohabitation, ce qui était normal, elle n’avait pas réunit toutes ses armes et fabriquer tous ses pièges, les classant par ordre de tailles et de croissances, pour qu’un petit idiot blessé décide de tout gâcher. Sa vie dépendait de tout cela… Ou en tout cas d’une partie de tout cela, car il est évident qu’elle ne se baladait pas toujours avec tous ses pièges, toutefois, tant qu’elle resterait dans cette foutue cabane, elle aurait besoin de son petit bordel. Alors qu’il s’amuse à toucher quoi que ce soit et malgré la petite taille de la cabane Charline trouverait le moyen de lui décocher une flèche entre les jambes, ce qui aurait au moins l’avantage de lui faire oublier sa douleur à la cheville. N’est-elle pas généreuse?

-Ah, la nuit tombe! Je vais être obligé de dormir ici, en plus, comme la cabane est trop petite et encombré on va devoir dormir dans le même lit, on va juste avoir à se serrer un peu ce qui nous permettra de nous tenir chaud au passage. Tu verras, ça va être une nuit très agréable.

Ca c’est du sous-entendu sessoual ou je ne m’y connais pas. A ses paroles Charline afficha un sourire amusé tout en avalant un bout de sa barre de céréale. Pensait-il vraiment qu’elle allait se jeter dans ses bras simplement parce qu’ils se retrouvaient seuls, dans une cabane exigu, avec le froid les entourant et la fin du monde approchant?… Wait… C’était pas si bête finalement…. Mais non, c’était pas le genre de la maison, Charlo n’était pas une marie-couche-toi-là , elle avait un minimum de retenue et ne couchait pas avec de parfaits inconnus, surtout pas avec les temps qui court. Se levant et s’approchant la porte, son arc en main, la belle rétorqua tout sourire.

« Oui bien sur, j’ai une idée, commence sans moi, je te rejoindrais en cours de route… Et oublie pas. Ne touche à rien. Et je le verrais si tu touche à quoi que ce soit. »

Sur ses mots elle quitta la cabane, toujours amusé par le comportement de son camarade. Dehors la pluie avait légèrement cessé, assez pour que la jeune femme se permette de faire quelques tir dans les arbres aux alentours, un moyen de se détendre et au passage d’éviter l’humour corrosif de son blessé. Manque de chance, le ciel se mit à pleurer de nouveau et pas qu’un peu, un véritable déluge se déversa rapidement sur la Delacroix qui fut surprise en pleine « entrainement, se protégeant tant que faire ce peut tout en courant jusqu’à sa cabane, de laquelle elle ne s’était pas vraiment beaucoup éloigné ni pendant longtemps, cinq ou dix minutes à tout cassé. A présent elle était réellement trempé jusqu’aux os et le froid commençait à mordre sa peau avec une certaine violence, autant dire qu’elle n’avait pas d’autre choix si elle ne voulait pas attraper une crève monstre, elle allait devoir se changer devant l’autre funny pervers.

« Ok, je vais me changer, alors tu tourne la tête et tu fixe le mur pendant les dix prochaines minutes. »

Sur ses mots elle l’obligea à tourner la tête, posant sa main sur sa joue pour tourner son visage vers le mur, comme pour lui montrer, au cas où s’il ignorait comment se servir de son cou. Charline attrapa alors des vêtements sec au fond de son sac, retirant ses chaussures et son pantalon trempé ainsi que son haut, dévoilant au passage son tatouage sur la jambe et celui qu’elle avait dans le dos, oui, beaucoup de personne l’ignorait mais la belle était tatoué et pas qu’un peu. Le tatouage autour de sa cuisse descendait pratiquement jusqu’à sa cheville, il s’agissait d’une sorte de serpent fait de symbole tribaux et l’autre se trouvait au creux de son dos, une espèce de cercle avec tout un tas de petits symboles et objets étranges, une lune, un papillon et diverses autres choses ayant sans aucun doute une signification pour elle. Bref, elle était tatoué quoi et elle aurait sans doute apprécié davantage le serpent sur sa jambe si elle se rappelait quand et pourquoi elle l’avait fait, enfin bref, pour l’instant, elle ne voulait qu’une chose, se rhabiller le plus vite possible…. Même si étrangement, Charlo avait prit étonnement son temps pour se déshabiller, comme si elle se doutait que des yeux étaient posés sur elle. Quoi? C’est la fin du monde et elle lui a broyé la cheville, elle peut bien lui offrir ce petit plaisir non?…
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MessageSujet: Re: The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback]   The weird rescuer [CHARLINE F DELACROIX] [Flashback] EmptyDim 9 Juin 2013 - 13:59

Visiblement sa tentative de trempage de biscuit fut un échec, elle se contenta de lui sourire, de lui asséner une répartie sarcastique et de se barrer avec son arc, ruinant ainsi totalement la tension sexuel qui avait envahi la pièce et particulièrement le slip d'Ed. Tss, quelle rabat-sexe, pourquoi toutes les femmes se sentent obligé de faire des sarcasmes quand on leur propose une folle nuit d'amour? C'est comme un réflexe naturel? Genre, le chient aboi, le chat miaule et la femme sarcasme?

Bon, apparemment elle s'était vraiment barré pour faire Dieu seul sait quoi, comme surveiller les alentours, chercher de la nourriture, piéger des gens avec des pièges à ours...Bref des trucs qu'elle devait faire régulièrement. Ed se retrouva donc à s'ennuyer comme un rat mort, n'ayant que pour seule occupation de s'imaginer Dieu créant le monde en se disant "Boum! Je vais inventer le sarcasme! Pis comme causer c'est un truc de gonzesse bah j'vais pas le donner aux mecs virils!" Et des années plus tard se dire "Mais pourquoi les humains ne gnutgnutent pas? Oh moi même! Les gonzesses s'en servent pour refuser! Putain Ed t'inquiète pas vieux! Tu vas l'avoir cette meuf, je te le jure!"

En écho à ses rêveries, Charline débarqua d'un coup dans la pièce trempées jusqu'aux os. Elle resta un instant silencieuse avant de lui lancer: "Ok, je vais me changer, alors tu tournes la tête et tu fixes le mur pendant les dix prochaines minutes.". SEIGNEUR. DIEU. MERCI. Tu gères le St père, une fois qu’elle sera à walp, elle ne pourra pas résister à l’envie de gnutgnuter.

Se doutant que le cou d’Ed venait de se bloquer spontanément dans un élan médico-érecto-instinctif, elle le força à tourner la tête en lui collant la main sur la tronche. Dès qu’elle décolla sa main pour commencer à se changer, Ed se retourna vers elle à la vitesse d’un…Euh…Bah…d’un mec qui regarderait une jeune femme se dénuder sous ses yeux.

Une chose était sur, elle était sacrément sexy. Ses superbes courbes mettaient en valeur sa peau laiteuse dont chaque tatouage ne faisait que renforcer l'envie qu'avait Ed de lui sauter dessus. Le sourire au lèvre il constata qu'elle se déshabillait bien trop lentement et sensuellement pour n'être qu'un changement de fringue classique, elle lui faisait carrément un strip-tease la coquine.

Le sous-entendu était clair, il ne lui en fallait pas plus pour deviner ce qu'elle voulait. Il se leva et se rapprocha d'elle malgré sa cheville blessée. Arrivant dans son dos, il l'a pris tendrement dans ses bras et fis glisser lentement ses mains sur la douce peau nue de la jeune femme. Lorsqu'elle tourna la tête vers lui, il en profita pour se pencher et déposer sur ses lèvres un baiser fougueux et passionné tout en faisant vagabonder ses doigts sur ses seins séduisants.
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