Hola chicos    Moi c’est Pauline, j’ai dix-neuf ans et j’habite en Suisse (fromage, vaches et chocolat tu peux pas test   ) J’ai connu le forum grâce à Bazzart. Ca fait un looooong moment que j'observe et suis extrêmement attirée par votre magnifique forum mais je n’ai jamais réellement eu le courage de sauter le pas. Pourtant de voici enfin    Dans la vie je suis une graaande fan d’Harry Potter, de musique, de nourriture, d’Hunger Games, de nourriture encore, de la saga Divergent, de Camus (ça me donne un air intello comme ça   ) de nourriture toujours, de Game of thrones et de cinéma.  :mad: Ca doit bien faire quatre ans que je rp et je tenais tout particulièrement à vous dire que vos smiley sont géniaux   

« Cours Abby je t'en supplie, cours. » Ma main maculée de sang tendue vers la sienne alors qu'autour de nous l'enfer se repend lentement sur terre. Tout n'es plus que chaos. Lorsqu'enfin elle arrive à ma hauteur je l'attrape au-essous des aisselles et la porte. Pour une petite fille de six ans elle pèse son poids mais je ne bronche pas, je ne peux pas l'abandonner dans le chaos environnant. Une fois mes bras protecteurs renfermés autour d'elle, je me remets à courir. Courir, courir encore et toujours. Je fais confiance à mon instinct de survie, je lui laisse prendre le contrôle de mon corps et guider mes pas comme il le fit lorsqu'ils débarquèrent en nombre dans notre maison. Je n'ai aucune idée de qui ils sont mais une chose est sûre, je veux m'éloigner le plus possible d'eux. La tâche s'avère pourtant bien difficile. Après dix bonnes minutes de course folle avec la fillette dans les bras, je ne peux plus faire un pas. Je la repose donc doucement au sol et me laisse une minute de répits. Je reperds rapidement une forêt sur ma droite, à une centaine de mètre de la route que nous foulons, je vois là notre porte de sortie, notre seule chance de survire : quitter les sentiers battus et s'enfoncer dans la forêt. Je glisse ma main dans la sienne, petite et potelée et nous nous remettons à courir. Le rythme est plus lent mais nous arrivons rapidement à la lisère de la forêt. Trop focalisée sur le chemin qu'il faut prendre, je ne me retourne pas une seule seconde pour vérifier que nous avons les avons semés. Ce n'est que lorsque j'entends la détention d'une arme et que le corps de ma petite voisine s'écroule inerte sur le sol que je prends conscience de mon erreur et que le véritable chaos s'installe.

Dans un sursaut, je reviens à la réalité, le coeur battant la chamade. Je serre les dents, ferme les yeux et prends une grande inspiration en tentant tant bien que mal de m'accrocher à la réalité et de repousser les visions d'horreur qui me submergent encore et encore. Je peux le faire, je l’avais déjà fait lors des nombreux tests pratiques que l'hôpital  m’avait fait passer, j’avais même eu d'excellent résultat. Je devais le faire, elle j’étais ici pour ça, soigner les gens. Et pourtant, dès l'instant ou mes paupières se soulèvent et que mes yeux tombent sur la plaie sanguinolente, une boule se forme dans ma gorge et descend lentement dans mon estomac. Je ne peux m'empêcher de revoir le petit corps interne d'Abby sur le sol. Le cœur au bord des lèvres, je détourne précipitamment les yeux de ce spectacle insurmontable évitant ainsi de rejeter mon déjeuner sur le jeune homme allongé sur la table de fortune fabriquée par les habitants de la Cohorte. Mes yeux se baissent sur mes mains pales et tremblantes. Comment suis-je censée recoudre une plaie si je ne suis même plus cabale d'en regarder une ? C'est la voix railleuse du patient qui me tire brusquement de mes rêveries. « Tu as sérieusement peur du sang ? » Malgré la nausée et mon teint palot, je relève aussitôt la tête, piquée au vif par la remarque acerbe que le jeune homme vient de me lancer. Un sourire narquois étire lentement ses lèvres, il ne semble pas plus préoccupé que ça à l'idée que sa jambe soit entièrement lacérée et que sans les secours apportés par les médecins de la Cohorte, il aurait fini unijambiste. « Pourquoi travailles-tu dans ce secteur alors ? » Continue-t-il moquer. « Tu devrais plutôt t'occuper d'éplucher les patates, elles ne risquent pas de saigner, elles. » Un lourd soupire s'échappe de mes lèvres, mes sourcils se froncent. Tentant tant bien que mal d'ignorer le jeune homme, j’essaie de faire le vide dans ma tête et surtout, de repousser les images de mort et de souffrance qui hantent mon esprit. Ce n'est qu'une plaie, rien qu'une fichue plaie. Quelques secondes s'écoulent avant que le tremblement qui agite mes mains disparaisse totalement. Alors enfin, et sans prévenir, je pique l'aiguille stérilisée dans la jambe du jeune homme en me mordant violemment la lèvre pour retenir un cri et entreprends de lui recoudre sa plaie. « Tu l'as fait exprès ? » Je ne dis rien mais mon sourire s'agrandit ce qui au passage apporte quelques couleurs à mon visage blanc comme un linge. « T'es pas très loquace comme fille. Tu as un prénom au moins ? Moi c'est Maxan. » Mes yeux se relevent et croisent les siens. « Faye. » C’est le premier mot que je lui adresse.



« Concentre-toi ! » Un soupire las s'échappe de mes lèvres alors que Maxan se dirige vers le buisson où ma flèche s'est malencontreusement perdue. Je peux voir à la façon dont il marche qu'il est épuisé et pourtant, il continue de me faire travailler du soir au matin pour qu'un jour dit-il, je tire à l'arc aussi bien que lui. Si au début j'étais plutôt bonne élève, je finis bien vite par être lassé des conseils et du ton supérieur de Maxan. Il ne comprenait pas que je n'avais pas été initiée dès mon plus jeune âge à l'art du tir à l'arc par mon père comme lui l'avait été. Mon père à moi s'était simplement démené toute sa vie pour parvenir à nous faire oublier le départ de maman et ramener de quoi manger. « Je sais que tu peux le faire Faye, il suffit que tu t'appliques un peu. » Mes yeux se posent sur Maxan qui s'est placé à ma droite. Je lui lance un regard noir, il sait que je ne suis ni patiente ni appliquée et il se borne à vouloir me faire tirer encore et encore dans la cible qu'il a dessinée avec un morceau de charbon. « Je suis appliquée. » Je grogne entre mes dents comme un chien féroce. Parfois, je me demande pourquoi je suis partie avec lui. Il m'arrive parfois de me demander quelle mouche m'a piquée lorsque, une nuit alors qu'il quittait la Cohorte dans l'espoir de retrouver son jeune frère, je l'ai suivi. Puis, je me rappelle le désagréable sentiment qui m'habitait constamment lorsque j'étais encore une habitante de la Cohorte. Trop de monde, de tristesse accumulée, l'impression d'étouffer, le devoir de soigner des gens encore et toujours, alors qu'au fond de moi j'étais à peine capable de regarder une aiguille. J'avais toujours été une fille énergique et indépendante et j'étais obligée d'avouer que même si notre vie de vadrouilleurs n'était pas tout les jours facile, je ne regrettais jamais mon choix, toutes mes remises en question n'étaient simplement que de la mauvaise foi. « Ressaie, calmement cette fois. L'idée n'est pas de massacrer mon arc mais bien l'arbre d'accord ? » Tentant tant bien que mal de repousser ma mauvaise humeur et mon agacement, j'attrape une flèche dans le carquois accroché dans mon dos et bande l'arc. C'est alors que Maxan se glisse doucement derrière moi, sa main droite vient relever mon coude alors que sa main gauche elle, se pose sur mon ventre. « Là. Tu dois ressentir le coup. Tu es la flèche Faye, tu ne fais qu'un avec elle, tu es la flèche, compris ? » J'opine en agitant doucement la tête de haut en bas avant de me focaliser sur ma respiration. Je suis la flèche. Je suis la flèche. Une grande inspiration, je relâche la corde. La flèche part. Bam, dans un bruit sec elle vient se loger dans la cible maladroitement dessinée par Maxan. Ce dernier pousse un long cri de joie et je ne peux empêcher un petit rire nerveux de s'échapper de mes lèvres. Je ne regrette pas mon choix, je suis heureuse ici dans ces bois et même si nos vies sont en danger, je sais qu'avec Maxan à mes côté je suis prête à tout affronter.


« Maxan.. je t'e-je t'en supplie, regarde-moi. Regarde-moi ! » Les yeux qui se plongent dans les miens sont parfaitement identiques aux siens. Ce sont ses yeux, ce sont ses traits si doux et si durs à la fois, c'est lui qui se tient là en face de moi et je sais pourtant qu'il n'est pas lui-même. « Maxan n'est plus là, pauvre idiote. » J'hoquette de terreur lorsqu'il fait un pas dans ma direction, simultanément et mue pas un instinct de survie vieux comme le monde je recule. Un sourire malsain étire ses lèvres dévoilant une rangée de dents parfaitement blanches. Si son corps est resté intact, je sais que son esprit, lui, n'est plus là. J'ai en face de moi un chien féroce, toutes canines dehors, prêt à me bondir dessus au moindre faux pas que je ferai. Ne pouvant me résoudre à le laisser là, je tente une nouvelle fois de réveiller l'homme qu'il était autrefois. « Maxan.» Ma voix se brise, il s'approche encore de moi lorsqu'au loin j'entends des voix l'appeler. Il n'est pas seul. Soudain, tout mon corps tremble sous l'effet de l'adrénaline qui circule dans mes veines. Maxan dégaine une arme, mon dos heure violemment un tronc, je ne peux plus reculer. Sans réfléchir, suivant toujours mon instinct, j'encoche une flèche et bande l'arc que Maxan m'avait donné avant qu'il en disparaisse. Un, deux, trois larmes roulent sur mes joues. En joue, prête à tirer, je l'ai dans ma ligne de mire. « Recule. » Il continue d'avancer pourtant, un petit rire franchit ses lèvres. « RECULE. » Ma voix et mon corps sont maintenant agités par de violent sanglots. Les voix de ses compagnons host ne sont plus loin, je sais que je dois agir rapidement si je ne veux pas finir comme celui qui fut un temps mon meilleur ami et qui est désormais un ennemi mortel, je n'arrive pourtant pas à lâcher la flèche. Je prends une grande inspiration, ferme les yeux, refusant d'assister à l'horreur que je vais commettre. « Je.. je suis désolée. » Les spasmes qui agitent mon corps ne m'empêchent pas de décocher la flèche. Maxan réagit trop lentement, j'ai à peine le temps de pousser un hurlement lorsque son corps s'écroule sur le sol avant que ses compagnons n'arrivent en masse. Avec un dernier regard pour le corps de mon ami qui git maintenant sur le sol, je prends la fuite et cours comme je n'ai jamais couru auparavant.

Maintenant que ta fiche a été validée, le staff va se charger de te donner ta couleur et ton rang. Ton avatar sera recensé dans les plus bref délais. A présent tu peux t'occuper de ta fiche de liens ici et de ton almanach des rp ici. Pour toute question le staff est à ta disposition par mp ou sur la box si l'un de nous est connecté.

On te souhaite un bon amusement sur le forum ! À très bientôt !