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 ACACIA + blooming flowers always wilt

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Acacia L. Aberline
Acacia L. Aberline

" TRAVELLERS "
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MessageSujet: ACACIA + blooming flowers always wilt    ACACIA + blooming flowers always wilt  EmptyVen 11 Avr 2014 - 19:12

ACACIA LUCY ABERLINE
❝ feat STELLA MAXWELL❞


#SUBJECT IDENTITY TRAVELLER
NOM : Aberline
Prénom(s) : Acacia Lucy
Né le : 12.01.1996
Sexe : F
Taille : 1m69
Cheveux : blonds platine
Yeux : bleus


Originaire d' Ionia, Michigan elle était lycéenne avant le grand désastre actuellement en vadrouille , Assez débrouillarde, elle s'en sort relativement bien dans ce chaos complet elle peut s'estimer heureuse d'être douée pour survivre, marcher des journées durant, ne pas trop réfléchir à sa situation et être plutôt intelligente. malheureusement elle est également faible physiquement, ainsi qu'une médiocre combattante, ce qui n'est pas toujours simple à vivre au quotidien pour finir, elle est plutôt calme, forte et concernée de nature mais aussi trop farouche, réservée, émotive et solitaire, personne n'est parfait que voulez-vous !


Je choisis le package de départ n°4 (couteau suisse, couverture de survie, briquet, lampe torche et boussole)


MY STORY
all the things that make me who i am
« Eh, ‘cia, t’as pas une clope ? » Elle lève les yeux de son bouquin, un sourcil arqué en une expression interrogatrice. C’était une journée glaciale, tout Ionia était recouvert de neige, mais comme d’habitude, y’a toujours un petit groupe de fouteur de merde qui vont se geler le cul sur la rive de Grand River, histoire de montrer qu’ils sont pas comme les autres, qu’ils sont au-dessus de ça. Acacia faisait partie de ces gens-là, mais là, fallait bien se rendre à l’évidence, on se les gelait bien quand même. Après quelque secondes de réflexion, de retour dans le monde réel, elle répondit en un souffle.« J’fume plus, tu le sais en plus. »Et elle replongea son nez dans son roman, ça lui faisait oublier à quel point le bout de ses doigts, non protégés par ses mitaines de laine, ressemblait de plus en plus à des bâtonnets de glaces. Elle entendit néanmoins le soupir agacé d’Eliot, qui reparti taxer des clopes aux autres membres de la bandes qui discutaient joyeusement à ses côtés. La jeune femme quitta les mots quelques instants de plus pour apprécier la paisibilité des lieux. Elle se souvenait, étant plus jeune, avoir souhaité partir à New-York, pour tenter sa chance à Broadway. Elle en rit intérieurement. L’exubérance des comédies musicales ? Pour elle, affligée de devoir prendre la parole en classe ? Amusant n’est-il pas ?

Et finalement, elle aimait bien sa petite vie, dans sa petite ville, avec ses petits bouquins pour lui donner sa dose d’aventure comme les clopes volées d’Eliot lui fournissait sa nicotine.

Soudain, un grondement assourdissant résonne, faisant immédiatement cesser les joyeux papotages du groupe d’adolescent. Acacia leva les yeux vers l’écran immaculé au-dessus de sa tête.« C’est quoi encore ce bordel. . . » elle entendit murmurer. Tandis qu’elle, restait sans voix, incapable de former un mot, tant ce qu’elle voyait lui semblait surnaturel. Une dizaine de vaisseaux, en formation, progressant vers leur ville, des choses monstrueuses, taches dans le ciel, des choses qui ne venait pas d’ici et qui ne devait pas être ici.

Elle se leva, tout en suivant les « choses » du regard, ébahie, jusqu’à ce qu’elles disparaissent derrière les cimes, désormais posée à quelques centaines de mètres de la ville. Ils attendirent sans un mot, cherchant désespérément à comprendre le sens de la scène à laquelle ils venaient d’assister.« On devrait rentrer. » proposa Eliot d’une voix légèrement tremblante. « Non, on attend, on ne sait pas ce que c’est, alors on observe. » objecta Acacia d’une voix ferme.

Personne ne la contredit. A vrai dire, personne n’était vraiment motivé à l’idée de se rapprocher des monstres métalliques qui venaient d’atterrir près de leur maison. Bien que leur curiosité fût grande, il faut l’avouer, la peur l’était plus encore. Puis retentirent les premiers coups de feu, ainsi que les cris de panique en provenance de la ville. Et ce qu’il leur restait de sang-froid s’enflamma en une seconde.

Personne ne savait quoi faire, certains se prenait la tête entre les mains. Acacia resta là, immobile, et cette fois elle comprit bien, que tout ce qu’ils avaient connus était sur le point de cesser d’exister.

Puis soudain, une silhouette se dessina en contrebas, remontant la colline sur laquelle ils s’étaient installés. Elle s’approcha un peu, hésitante, pour mieux distinguer l’identité du nouveau venu, et quand elle reconnut l’uniforme de la police local, ainsi que la carrure de son père, elle s’élança vers lui en criant son nom. L’homme tourna la tête dans leur direction, mais il ne montra aucun signe de soulagement à leur vue, pas même à l’égard de sa fille. Il se saisit simplement de son talkie, et pu l’entendre annoncer à elle ignorait qui « je les ai trouvés. » Et son ton n’avait rien de chaleureux, ce n’était pas la voix de son père, ni sa manière de bouger, d’agir. Elle s’arrêta dans sa course, interloquée, et elle vit alors la main de ce qui avait autrefois été son père se diriger vers l’étui de son arme de service. Elle réagit à toute vitesse.

« COUREZ !! » hurla-t-elle de toutes ses forces. Et se fut la débandade. Littéralement. Elle ne pensa plus qu’à courir, sans se soucier de quoi que ce soit d’autre, elle entendit voler des balles, ses amis crier de panique, d’autre tomber, mais elle ne s’arrêta pas, de crainte que si elle ralentissait, elle ne puisse jamais plus courir. Elle se savait lâche, mais au moins, elle vivrait. Il n’y avait que ça qui comptait pour le moment, peu importe combien c’était douloureux, il fallait juste survivre à cet enfer. Et courir, surtout, sans s’arrêter.

La forêt n’était plus qu’à une centaine de mètres. Elle poussa encore plus sur ses jambes déjà fatiguées. Il lui semblait encore apercevoir au coin de son champ de vision ce qui semblait être Eliot qui courait encore, et au fond d’elle ressentit un profond sentiment de soulagement à l’idée de ne pas être la seule survivante. Ils pénétrèrent ensemble dans les bois, zigzaguant entre les arbres du mieux qu’ils pouvaient. Elle ignorait depuis combien de temps ils couraient, quelques secondes, quelques minute, une heure ? Elle savait juste que ses guiboles lui faisaient un mal de chien, mais qu’elles refusaient de s’arrêter de courir, même si elle l’avait voulu. Pourtant, elle sentit une main lui attraper le bras et la tirer en arrière. Elle paniqua, tentant de frapper son agresseur, qui s’avéra être Eliot qui la tira derrière une bute et plaqua sa main sur sa bouche pour l’empêcher de crier. Ils attendirent, une minute, deux minutes, avant que le jeune homme n’enlève sa main de ses lèvres. Sa respiration était encore saccadée, aussi bien par sa course que par sa panique. Elle entendait encore le sang battre dans ses tempes, et elle fixait le sol, les yeux grands ouverts. Des flots de questions l’envahissaient, elle se sentait trembler de tous ses membres. On leur avait tiré dessus. Son propre père avait pointé le canon de son arme sur son dos. Ses amis avaient été touchés. Sa ville détruite. Elle pouvait vaguement entendre la voix d’Eliot, qui lui disait de se calmer, mais c’était comme s’ils étaient séparés par une vitre. Elle était incapable de penser à autre chose, et sa panique grandissait, rendant sa respiration de plus en plus difficile.
Elle chercha le regard de son compagnon, les pupilles folles, et il recueilli son visage dans ses mains pour planté ses iris bruns dans les siens. « Respire, Acacia. C’est fini. Respire, pense à ta respiration. » Malgré que ses mots se veuillent apaisant, elle pouvait remarquer la peur toujours présente dans sa voix. Elle fit néanmoins ce qu’il lui commandait et parvint entre deux respirations à placer quelques mots. « Les autres (repiration) ils sont morts, il leur a tiré dessus ! » Il sembla pensif durant une poignée de seconde avant de répondre manière hésitante.  « Je. . . Je crois pas. Il a visé leurs jambes, et en a teasé certains. . . Je crois pas qu’ils soient morts. » Elle traite l’information qu’il venait de lui donner. Étrangement, ça la calmait considérablement. Elle se sentait surement un peu moins coupable. « On doit bouger. » elle souffla. Eliot acquiesça. Elle se saisit de son sac et le balança sur son épaule. Qui avait-il dedans ? Pas grand-chose. Mais il y avait son carnet de note et son livre. Elle se bénit plus tard d’avoir pensé à les apporter ce jour-là.
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